Test politique : positionnez-vous en quelques instants

L’échiquier politique ne se résume pas au clivage droite gauche. En quelques questions, positionnez-vous sur l’échiquier politique tel qu’il est vraiment.

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Test politique : positionnez-vous en quelques instants

Publié le 29 décembre 2013
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Par Damien Theillier.
diagramme_de_nolan-par-nicomaque-2Depuis le XIXe siècle, le positionnement politique se divise en deux groupes : la droite et la gauche, avec des variations plus au moins radicales aux deux extrêmes. Une grille de lecture aussi simpliste n’est pas capable de rendre compte correctement de la diversité des débats et des positionnements idéologiques. Le problème principal de l’axe gauche-droite est qu’il ne laisse aucune place à la pensée libérale, celle-ci ne pouvant être rangée ni avec l’égalitarisme de la gauche, ni avec le nationalisme de la droite.

David Nolan, expert en sciences politiques, ancien élève du Massachussetts Institute of Technology (MIT) a eu l’idée de créer un diagramme (voir ci-dessus) qui ajoute à l’axe gauche-droite un deuxième axe liberté-contrainte qui va de l’étatisme (point zéro) au « libertarianisme », dont nous parlerons plus bas.

Ce diagramme représente les « libertés économiques » (faible niveau des impôts, marché libre, services privés) sur l’axe des abscisses, et les « libertés personnelles » (liberté de circulation, d’opinion, libre disposition de soi) sur l’axe des ordonnées. Plus on s’éloigne du point zéro, plus le positionnement idéologique est favorable à certaines libertés.

Sur l’axe liberté-contrainte, on voit alors apparaître trois groupes et non plus deux : étatistes, sociaux-démocrates (centristes) et libertariens.

1° Ainsi, les étatistes, qu’ils soient socialistes ou conservateurs, de gauche ou de droite, sont hostiles à toutes les formes de libertés, économiques ou personnelles. Ils pensent que la liberté n’est possible que dans et par l’État.

2° Le centre est à mi-chemin entre ces deux axes pour les deux types de libertés. C’est là qu’on trouve la majeure partie des électeurs : le gros des troupes de l’UMP et du PS : ce sont les sociaux-démocrates. Ils diffèrent assez peu entre eux, certains sont plus à gauche, d’autres plus à droite.

En effet, la droite est plus favorable à certaines libertés économiques comme les réductions d’impôts ou la liberté d’entreprendre mais hostiles aux libertés civiles. Les conservateurs pensent que l’État doit contrôler les mœurs et créer une société vertueuse par en-haut, par la contrainte de la loi.

De son côté, la gauche socialiste inverse cette tendance. Elle est favorable à certaines libertés civiles mais veut que l’État régule les échanges économiques et contrôle les entreprises privées par la loi.

En son temps, l’économiste et député Frédéric Bastiat disait qu’il votait « tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite, selon le projet de loi discuté. » Cela ne voulait pas dire qu’il était centriste ou social-démocrate. Bastiat était fermement opposé à tout étatisme, à tout dirigisme quel qu’il soit. Il était favorable à un maximum de libertés économiques et de libertés personnelles compatibles avec le respect d’autrui, car il considérait que l’ordre social pouvait émerger d’en bas, par l’initiative privée, la coopération sociale et la responsabilité individuelle, avec un minimum de lois.

3° Les libertariens, comme Ron Paul aux États-Unis, sont aujourd’hui les seuls héritiers de Frédéric Bastiat. Ils ne sont ni « de gauche » ni de « droite » ni même une combinaison des deux. Ils pensent que chacun a le droit de décider pour lui-même ce qui est meilleur pour lui et d’agir selon ses préférences, tant qu’il respecte le droit des autres à faire de même. Le contraire du libertarianisme (en Amérique du Nord le mot liberalism étant devenu synonyme d’étatisme, le terme libertarianism s’est imposé) ce n’est ni la gauche, ni la droite, c’est l’étatisme, le dirigisme ou le collectivisme. (En complément, voir mon article : Qui sont les libertariens ? Sur Ron Paul voir aussi iciici et ici)

La ligne de clivage qui séparait jadis la droite et la gauche s’est donc déplacée. Ou passe-t-elle désormais ? Le véritable axe est désormais celui qui oppose les défenseurs de la liberté aux défenseurs de l’État, ceux qui font confiance dans la capacité des individus à s’organiser par eux-mêmes de façon responsable et ceux qui veulent un État-nounou pour les rassurer, les protéger et les consoler.

Voici un test en français, inspiré de David Nolan et Christian Michel, qui permet de se situer sur ce nouvel échiquier :

Chaque fois que vous êtes d’accord avec l’une des propositions suivantes, encerclez les lettres C ou E. Si vous êtes opposé à la proposition, encerclez la lettre N. N’inscrivez rien si vous n’avez pas d’opinion.

Ajout : un lecteur a bati un quizz automatisé sur la base des questions ci-dessous. Vous le trouverez ici

Libertés civiles

 

Libertés économiques

 

Libertés économiques 2

question de rattrapage

 

Comptage de points

World smallest political quizz

Voir aussi en anglais le World’s Smallest Political Quiz (ici en français)

Les dix principes d’une société libre selon Ron Paul :
  1. Les droits appartiennent aux individus, pas à des groupes ; ils découlent de notre nature et ne peuvent être ni accordés ni supprimés par le gouvernement.
  2. Toutes les associations pacifiques et volontaires de nature économique ou sociale sont autorisées ; le consentement est la base de l’ordre économique et social.
  3. Tout bien justement acquis est la propriété privée d’individus ou de groupes volontairement constitués, et cette propriété ne peut être arbitrairement supprimée par les gouvernements.
  4. Le gouvernement ne peut redistribuer les avoirs privés ni consentir des privilèges particuliers à tout individu ou groupe.
  5. Les individus sont responsables de leurs actes ; le gouvernement ne peut et ne doit pas nous protéger de nous-mêmes.
  6. Le gouvernement ne doit pas s’arroger de monopole sur l’argent d’un peuple et il ne doit jamais s’adonner à la fausse monnaie, même au nom de la stabilité macroéconomique.
  7. Les guerres d’agression, même si elles sont qualifiées de préventives, et même si elles ne concernent que des relations commerciales, sont interdites.
  8. Le pouvoir législatif du jury, c’est à dire le droit des jurés de juger la loi aussi bien que les faits, est un droit du peuple et la norme des tribunaux.
  9. Toutes formes de servitude involontaire sont interdites, pas seulement l’esclavage mais aussi la conscription, l’association forcée et la distribution imposée de subsides.
  10. Le gouvernement doit respecter la loi qu’il demande aux autres de respecter et par  conséquent il ne doit jamais faire usage de la force pour inciter à des comportements, manipuler des arrangements sociaux, gérer l’économie, ou dire à d’autres pays comment ils devraient se comporter.

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  • Excellent article comme tous ceux qui permettent de faire le point… juste ! Je construis en ce moment un Panthéon des personnages qui, par leur nuisance, ont permis l’infection socialiste du cerveau français. Il m’a fallu décider d’un certain nombre de critériums : des français essentiellement, des « instigateurs » et non des suiveurs, par exemple, Rousseau (français quand même) et non pas Robespierre qui n’est qu’un suiveur. Certains n’ont qu’une pensée ravageuse pour mériter leur place, par exemple Montaigne : « Le profit de l’un est le dommage de l’autre. » Il faut attendre Condillac pour une admirable réfutation. Ce qui ne gâte pas complètement le génie de Montaigne : « Je ne trouve rien si cher que ce qui m’est donné. »

    Montesquieu, parfois mal interprété et de son adhésion à la franc-maçonnerie ; Voltaire pour des motifs similaires. Diderot « Pensées sur l’interprétation de la nature – 1754 » – Morelly, l’un des pires avec son code de la nature de 1755. Enfin et naturellement, Rousseau et son contrat social de 1772.

    Là, j’ai fait une découverte intéressante, la France n’a plus « d’instigateurs » mais que des suiveurs, les socialistes du XIXème. Il faut se tourner vers l’Allemagne, Marx et son acolyte, le Das kapital de 1867 mais aussi Lassalle et sa loi d’airain toujours invoquée par les syndicats.

    Cette approche me confirme que la France pour ses idées gauchistes est en régression intellectuelle depuis 1793.

  • 110 en abscisse, 110 en ordonnée 🙂

    Bon les questions sont *légèrement* orientée on va dire… Mais je me retrouve bien entendu dans tous ces points 🙂

    Ça fait du bien de s’être trouvé politiquement.

  • L’idée est bonne mais certaines de ces propositions sont très « molles »

    On ne fait par exemple pas la différence entre ceux qui sont pour le maintien d’une école obligatoire privée et ceux qui sont pour un libre choux total (établissement/formation en ligne/pas de formation du tout)

    Il manque aussi le cas des droits des enfants : L’enfant est-il capable d’exercer ses libertés dès la naissance? Si oui quid des fessées, punitions, privations diverses? Si non les parents sont-ils « propriétaires » de leurs enfants jusqu’à un certain moment? Lequel?

    Parce que là je suis à 100/110 voire 110/110 alors que quand je me compare à beaucoup ici et sur Twitter je suis au mieux un libéral, voire un libéral mou, en aucun cas un libertarien.

    De même je pense que les étatistes mous vont être écrasés du côté 100% étatiste (trop peu de questions trop peu nuancées)

    Cependant l’idée, la forme de l’échiquier reste excellente.

    • @Jean L

      il n’y a pas de liberté sans éducation… je pense utile de définir collectivement un socle de connaissance, indispensable pour prendre ses responsabilités… par contre, libéralisons totalement le moyen d’acquerir ces connaissances : ecole privee ou publique, ou auto éducation de ses enfants…

      la majorité ne peut se définir à un age donnée… un gamin de 13 ans peut sciemment enfreindre la loi se sachant protégé par l’excuse de minorité… dès 16 ans, ouvrons le droit de vote… de conduire aussi…
      Mais je pense que l’action de devenir majeur et responsable de ses actes devrait pouvoir être à la main des parents et de l’enfant…à choisir librement entre 16 et 20 ans…

      @Olivier et autres qui évoquent bcp le mariage homo… en fait, n’est pas le mariage civile qui est une aberration ? Soit l’état n’a pas à se préoccuper de l’association entre adultes consentants …. et n’accorder aucun privilège … Si l’état s’en occupe, alors il doit ne pas commettre de ségrégation en fonction des races, des idées, ou de la sexualité …

      • Je suis d’accord avec vous pour le mariage civil. C’est un reliquat étatique, et sans doute un de ceux dont il sera le plus difficile de se débarrasser.

        Pour les enfants, le côté « éducation » est presque le plus facile à gérer. Là où je nage dans le flou c’est sur le travail des enfants (fixer un âge limite ou non? Question d’autant plus importante qu’en Libéralie la prostitution est presque un métier comme les autres).
        Il faudrait que je mise d’avantage ce qui a pu être écrit sur le sujet.

        • « Pour les enfants, le côté « éducation » est presque le plus facile à gérer. »

          Pour qui est un peu rompu au libéralisme, on gère un patrimoine, pas des personnes.

      • Toi, tu n’as pas dû rencontrer beaucoup de francais de 16 ans

    • « Il manque aussi le cas des droits des enfants : L’enfant est-il capable d’exercer ses libertés dès la naissance? Si oui quid des fessées, punitions, privations diverses? Si non les parents sont-ils « propriétaires » de leurs enfants jusqu’à un certain moment? Lequel?  »

      Voilà des questions qui dont bonnes.

  • Le diagramme de Nolan a ses limites. Peut-on parler de liberté individuelle sans liberté économique ? Par ex., le mariage homosexuel, là où il a été institué, est une ingérence de l’Etat dans la sexualité. Je ne vois pas non plus d’ex. de régime de liberté économique sans liberté individuelle. Les principautés européennes hier, Singapour aujourd’hui bafouent les libertés individuelles si l’on entend par là le droit de tous de décider de tout pour tous, la débauche des droits subjectifs. Quant aux nationaux-socialistes, comme les communistes, ils ne respectent aucune liberté.

    • Autoriser le mariage homosexuel, une ingérence dans la sexualité? Personne ne m’oblige à devenir gay, à me marier avec un homme.

      En allant plus loin la notion même de couple dans le mariage est étonnante. Pourquoi pas trois, quatre personnes liées par contrat.
      Après chacun ses sensibilités, mais c’est interdire un type de contrat qui est un ingérence, pas l’inverse…

      • L’ingérence, c’est que l’état se permet d »autoriser » le mariage homosexuel. En la matière il n’a rien à « autoriser » ni à interdire évidemment.

        • « ’ingérence, c’est que l’état se permet d »autoriser » » ??? pas facile d’argumenter derrière en prétextant les liberté individuelle tout en condamnant par pur conservatisme mal dissimulé.

          • Qu’est-ce qui est compliqué à comprendre dans le fait que l’Etat n’a pas à s’occuper du mariage et que le mariage civil doit être supprimé ?

            • Quand c’est formulé comme ça c’est largement plus compréhensible merci!

            • Faites un sondage, proposez le mariage privé à la place du mariage civil, la liberté c’est le choix non ? Dans le cas du mariage pour tous, les libéraux de contrepoints qui l’ont contesté comme étant une liberté de plus ont révélé leur conservatisme moral qui n’est pas vraiment en adéquation avec les préceptes du libéralisme.

            • « Faites un sondage, proposez le mariage privé à la place du mariage civil, la liberté c’est le choix non ? »

              La liberté c’est le choix de chacun, tout le temps. Pas un choix collectif prit une fois pour toute.

              « Dans le cas du mariage pour tous, les libéraux de contrepoints qui l’ont contesté comme étant une liberté de plus ont révélé leur conservatisme moral qui n’est pas vraiment en adéquation avec les préceptes du libéralisme. »

              Tout à fait. Certains l’ont fait, et n’étaient pas du tout en accord avec le libéralisme. Tout comme ceux qui l’ont défendus. La seule position libérale sur le sujet est celle qui attaque le principe même de mariage civil.

              Le conservatisme moral est tout à fait en accord avec les préceptes du libéralisme, aussi longtemps qu’il n’est pas imposé, et qu’il reste privé.

      • Ouais, l’impôt sur le revenu n’est pas une contrainte, personne n’est obligé d’avoir un revenu. Le contrôle des opinions n’est pas une ingérence, on n’est pas obligé d’avoir une opinion…

      • Je lis dans le questionnaire des références aux « adultes », à l' »éducation des enfants », au « tuteur »… Comment définir les enfants, qui décide pour eux ? Ceux qui les ont conçus ? Les homosexuels qui les ont conçus ensemble ?

        Je suis conservateur, je comprends que les lois aient incité les pères & mères à vivre ensemble & à perpétuer la société. Cela peut évoluer. Mais rien ne justifie de privilégier de simples rapports sexuels sur le célibat…

      • Le mariage n’est pas du ressort de l’état point final. En élargissant le mariage aux homosexuel l’état augmente son ingérence dans ce domaine et continue à distribuer des « indulgences » et des prébendes pour acheter des voix et accroître son emprise sur la société. le mariage d’état n’est à l’heure actuel qu’un manière de faire de la redistribution ce mal qui ronge déjà notre société de manière insupportable.
        Donc NON le mariage homosexuel n’est pas un « progrès » dans absolument aucun sens libéral possible.

    • Le mariage est une notion de droite liée à la religion, la famille et le soutien à la croissance démographique. Le mariage pour tous montre que c’est aussi une notion de gauche. En tout cas ce n’est pas une notion libertarienne.

    • « le droit de tous de décider de tout pour tous. »

      Mon dieu… On est pas sortit!

      La seule liberté qui existe est celle pour chacun de décider pour sois-même, pas de décider pour le voisin! Encore moins de décider tous collectivement pour tout le monde!

    • « Peut-on parler de liberté individuelle sans liberté économique ? »

      Oui !

      • Renseigne toi un peu sur la cause de ta mort et ce qui est arrivé à ton pays ensuite. Cela te remettra peut-être les idées en place.

  • excellent article.

    100 en abscisse, et 110 en ordonnée.

    La sortie de la crise ne passerait-t-elle pas par le libertariens ?

    La fin de tous les monopoles est très important. Même et surtout pour la santé, la médecine. Nous pourrions être beaucoup mieux soignés et même beaucoup mieux guéris pour beaucoup moins cher.

    • Ben merci!
      Si j’ai une appendicite, je préfèrerais de beaucoup être ouvert par un chirurgien, ancien interne des Hôpitaux, que par le plombier du coin.
      Je confirme : vive le monopole du diplôme, significatif de compétences acquises.

      • La concurrence oblige à se maintenir au top. Les diplômes d’état non. Je suis étudiant en médecine, je connais un peu le sujet.

        Certains médecins de ville pratiquent encore une médecine d’il y a trente ans. Dans un système libre, meme (surtout) sans diplôme d’état ça ne serait pas possible, les assureurs refusant de s’associer au-dit médecin (car il ne peut pas prendre de risque sur sa réputation).

        Et l’hôpital n’est pas exempt de ce genre de reproches. La formation continue est plutôt bonne dans les CHRU, mais en périphérie c’est plus dur à vérifier.

        (Ce n’est pas une attaque contre les médecins, qui font un super boulot, mais contre le système.)

        • « Certains médecins de ville pratiquent encore une médecine d’il y a trente ans »

          Oui, ils soignent plus leurs clients que leur commissionS issueS des laboS.

      • Le diplôme? significatif de compétences acquises? on doit vivre dans le même univers? Lorsque j’ai obtenu mon diplôme j’était tout sauf compétant, il m’a fallu des années de travail avant de le devenir. Désolé je préfère faire réparer ma voiture par mon cousin qui n’a pas de diplôme que par un garagiste officiel, mon cousin lui il me rend ma voiture fonctionnelle, il n’est pas diplômé mais il est compétant.
        Le diplôme n’est qu’un bout de papier glacé, on ne peut même pas se t…. avec. La compétence n’a rien avoir avec aucun diplome

    • Moins cher ne rêvez peut-être pas. La sécu tire le prix de la médecine libérale vers le bas, ça compense en partie le monopole, voire plus.

      Mieux : aucun doute

      • Mais le prix de la médecine « libérale » est aussi déformé dans l’autre sens par la fiscalité, et de toute façon faussée par le numérus clausus et les règlementations habituelles en France.

      • La formation d’un médecin coûte très cher à la société. Il ne faut pas oublier ce coût dans la comparaison.

        • Et ta formation, elle m’a coûté combien, à moi ?

        • Où ai-je fait une comparaison?

          De toute manière vous prêchez un convaincu. Même je ne me se s pas de dette vis à vis de vous ou quiconque, les impôts de mes parents payant largement ma formation (j’ai cette chance)

      • Les économie possible sont immenses, il faut appliqué les méthodes industriel d’innovation et de spécialisation à la médecine, utiliser massivement les nouvelle technologies, Il n’y a aucune raison que les prix ne puissent pas drastiquement baisser et/ou la qualité énormément progresser comme dans TOUT les autres secteur qui fonctionnent librement.

        • Sans doute, plus les économies au niveau de la gestion par assureurs privés. Après je ne suis pas devin, les conséquences exactes, chiffrées sont loin au-dessus de mes capacités.

          Mais c’est une certitude, la médecine doit être un des premiers secteurs libéralisés, formation comprise.

  • le questionnaire parait un brin ridicule et manichéen… cela mériterait malgré tout d’être mieux travaillé.

    l’abaque fonctionnerait aussi bien avec la somme d’une échelle de notation de 1 à 10 par exemple.

    Pour votre info, je suis plutôt 70/70… je me rapproche dangereusement de la sociale démocratie… ouh ouh

    • J’ai moi-même passé rapidement au vu des premières questions : il m’est impossible de répondre oui ou non.

      Peu-importe le score final, 51/51 serait déja une prise de conscience du danger du socialisme et un refus du carcan droite/gauche qui ne sert que les politiciens et les liberticides.

      • Et les gens de droite qui refusent de carcan droite/gauche.

        • Droite et Gauche même combat : on se fabrique une idéologie basée sur son vécu, son environnement et son intérêt personnel. On en déduit une morale soit-disant universelle qu’on cherche à imposer aux autres. On justifie cette idéologie et on s’auto-justifie par cette morale et on en tire un sentiment de supériorité. Supériorité qui justifie le fait de l’imposer aux autres.

          La gauche et la droite ne sont que la cristallisation opportuniste au sein d’une multitude d’idéologies individuelles qui permet de former 2 clans puissants la ou les divergences devraient annihiler les points de vues de chacun.

          La seule façon de sortir de cette auto-perversion de l’esprit est de reconnaître que la morale n’existe pas. L’homme est ce qu’il est : ni bon ni mauvais, les deux à la fois si tant est que le bien et le mal puissent avoir un sens. La morale est une pure invention de l’esprit pour justifier des intérêts personnels. Une fois bannis les pseudos-raisonnements moralisateurs auto-justificatifs, il faut se pencher sur 2 réalités : la nature humaine (animale) et ce que nous enseigne l’histoire. Et tenter d’en tirer le meilleur parti. C’est ce qu’essaye de faire les libertariens. Mais cela suppose au préalable de rejeter toutes les notions de droite et de gauche qui divisent et de remonter à l’essenciel qui unifie.

  • Je ne suis pas fan du diagramme de Nolan, mais si on veut l’utiliser il conviendrait au moins de formuler les question de façon aussi neutre que possible, ce qui ne me semble pas le cas ici (termes trop connotées, comme remarqué par d’autres).
    en outre, les gens posent toujours des limites à ce qu’il est tolérable, comme l’illustre par exemple la question suivante (un peu plus large que celle du travail du dimanche/de nuit) :
    « toute personne devrait pouvoir travailler 96 heures d’affilée sans pause ni pipi ni repas et sans rémunération si elle y consent ».
    Même en présence d’un « contrat » librement consenti, le plus libéral des hommes soupçonnera immédiatement un problème quelque part et considérera le contrat comme nul.
    La plupart des gens qui sont contre le travail le dimanche ne le sont pas pour des raisons théoriques, et en fait ils sont eux même généralement utilisateurs de travail du dimanche pour une quantité considérables d’activité : transport, loisirs, restauration, sécurité … C’est juste qu’ils soupçonnent (à tort ou à raison) une embrouille dans le consentement, ou plus prosaïquement qu’ils cherchent un moyen de monnayer leur consentement à ce type de travail. Et ce diagramme ne capture pas du tout ce genre d’attitude.

    • « « toute personne devrait pouvoir travailler 96 heures d’affilée sans pause ni pipi ni repas et sans rémunération si elle y consent ».
      Même en présence d’un « contrat » librement consenti, le plus libéral des hommes soupçonnera immédiatement un problème quelque part et considérera le contrat comme nul. »

      Je vais me répéter pour le 100ème fois, peut-être, mais:

      Si le contrat est réellement consentit, personne ne va le remettre en cause, et c’est ce qui va se passer de toute façon. S’il ne l’est pas, alors il sera refusé, à un moment, par la victime. Un contrat n’étant éxutoire que tant qu’il s’agit d’un contrat portant sur un transfert de titre de propriété, et à la condition que l’une des clauses ait été éffectuée, le contrat sera reconnut nul.

      Le simple droit des contrats, comme on le trouve chez Rothbard, par exemple, suffit à rendre ce type de situation impossible (ou alors, il n’y a pas de contrats, la personne bosse gratuitement, sans rien demander à personne et s’arrête quand elle veut. Dans ce cas, on ne peut malheureusement pas protéger les gens contre eux-mêmes).

      • Et le syndicaliste qui va le remettre en cause, de façon étayée, vas être lynché par « des ouvriers », on connait la combine, on connait la magouille.

        T’as vu « Le parrain » ? Sais-tu ce qu’est une proposition qu’on ne peut pas refuser ?

        • Le parrain utilise des procédés qui vont à l’encontre des libertés individuelles. Sais-tu ce qu’est un État régalien qui protège ces libertés individuelles ?

  • Cela pourrait être le beau programme d’un nouveau parti politique qui se fixerait comme objectif pour l’Etat ses trois fonctions régaliennes : faire régner l’ordre, faire respecter la loi et faire régner la paix car l’homme n’est pas fondamentalement bon. Toute démocratie, même libertarienne a besoin d’une police pour faire régner l’ordre, d’une justice indépendante du pouvoir pour faire respecter la loi et d’une armée pour protéger le pays d’un agresseur éventuel. Tout le reste ne doit pas dépendre de l’Etat

    • Libéral au petit pied !

      Môsieur veut être protégé de l’intérieur, n’a pas les moyens de s’assumer tellement ses capacités de travail et d’innovation sont faibles, et il voudrait que ce soit l’état qui s’en charge.

      Môsieur veut être protégé de l’extérieur, n’a pas les moyens de s’assumer tellement ses capacités de travail et d’innovation sont faibles, et il voudrait que ce soit l’état qui s’en charge

      ET AVEC L’ARGENT DE MES IMPOTS EN PLUS ?

      Pas d’état ! Pas de police ! Pas d’armée ! Pas d’impôt !

      Ouais… On fait moins le malin, hein ?

      • Mais non, pas de problèmes !
        Tu t’approches trop de chez moi sans être invité, une bastos entre les deux yeux.

        Ouais… On fait moins le malin, hein ?

      • Tu soulèves une bonne question. Pour moi, même cet impôt ne devrait pas être obligatoire et seuls ceux qui désirent le payer seront protégés par l’État régalien.

    • Si état il doit y avoir, il ne serait là que pour faire respecter nos droits naturels. J’ai bien dit « droits naturels » et pas « lois ». Car les lois sont souvent contraires aux droits naturels. On en a la preuve tous les jours ici, en France.

  • L’erreur essentielle des étatistes est de chercher à appliquer de force une morale à la population, par négation absolue de la nature humaine, alors que l’objet des lois, à commencer par la principale d’entre elles, la Constitution, est l’application de La Morale aux institutions publiques, à commencer par les fameux « tu ne voleras pas », « tu ne tueras pas », « tu ne convoiteras pas le bien d’autrui ».

    Les institutions publiques immorales sont condamnées à disparaître, à s’effondrer sous leurs propres contradictions, par la crise économique ou la guerre. C’est le sort inéluctable du socialisme, « premier producteur mondial » d’institutions immorales.

  • Ce n’est pas un test, c’est une liste de souhaits!

    • Si les propositions étaient neutres, ça n’aurait aucun intérêt. En fait c’est surtout un moyen pédagogique de provoquer une bonne discussion avec des gens. D’où le fait que les propositions sont volontairement très marquées : on est tout de suite d’accord ou pas. Elles créent une surprise chez certains et parfois une réaction de rejet. Parfait pour lancer un débat en petits groupes.

      Mais si vous avez des propositions de modification des propositions, je suis preneur. N’hésitez pas.

      • Lorsque l’on voit la conception de la liberté qu’ont certains commentateurs, vous pourriez être classés « à droite ».

        Que répondre à un questionnaire du type : préférez-vous interdire le suicide ou le faire organiser par des médecins agréés ? C’est le genre de choix que l’on nous laisse dans notre système.

      • C’est surtout extrêmement provocateur dans la démarche. Cela en fait une caricature du libéralisme pour ceux qui ne connaissent pas ou n’adhèrent pas au principe de base.

        Dans le principe de base et dans le monde réel, la sécurité des biens et des personnes est une limitation à toute position libérale. Par exemple la santé est l’affaire de chacun, mais la vaccination est l’affaire de tous pour emêcher les pandémies. Chaque sujet possède ce genre de limites. Mettre en avant des principes sans rappeler qu’il existe des limites intrinsèques au libéralisme est en faire une caricature.

        Cela peut parraître évident pour un libéral, mais pas pour ceux qui confondent le libéralisme avec une droite ultra-libérale dans son discours.

        • Bonjour pragma
          « mais la vaccination est l’affaire de tous pour emêcher les pandémies »
          C’est dommage cela ne marche pas, si vous êtes vacciné pour une maladie vous ne l’attrapez pas. Si vous n’êtes pas vacciné, et que vous attrapez une maladie, tant pis pour vous, TU CREVES.

          • Disons aussi que les hausses de polices d’assurances de ceux qui sont tout le temps malades parce qu’ils ne se vaccinent pas risquent d’en faire réffléchir plus d’un.

          • La vaccination généralisé peut rendre la maladie tellement rare que la vaccination d’un individu particulier est plus risquée que l’absence de vaccination. (Toute vaccination comporte des risques).

            Paradoxe. On doit parfois prendre le risque de se faire vacciner contre des maladies qui ont pratiquement disparu pour le bien publique : éviter la résurgence de ces maladies.

            • Et vous croyez que ça ne va pas se voir dans un système d’assurance privé? Tout ce qui permet de faire baisser les dépenses de santé (donc les dépenses des assurances) sera mis en place d’une façon ou d’une autre dans un système privé.

            • @moi
              Je n’ai pris la santé et la vaccination que comme un exemple de limitation que je pensais connu et donc évident. La remarque portait en outre sur une contrainte et non un financement. Ce n’est pas moi qui vais défendre le gouffre de la sécurité sociale.

            • Un classique free rider
              Le mieux est l’ennemi du bien
              Le liberalisme n’est pas le meilleur systeme du monde, c’est le seul systeme qui respecte l’individu. Qu’importe que qq’uns profite de la couverture vaccinale, chacun évalue le bénéfice/rique.

            • Bien entendu, ce n’est pas ce que je disais.

              J’attire votre attention sur le fait que ce genre de risque à une incidence sur le prix, donc sur les comportement, aussi longtemps que le système est libre, bien entendu.

              La prise en compte de risques se fait naturellement dans un système libre et privatisé. L’intervention de l’état ne me semble pas nécéssaire la-dedans, surtout quand on prend en compte les effets de bords de celle-ci.

              On peut difficilement ne pas prendre en compte tout ça quand on essaye de présenter ou d’expliquer le libéralisme.

            • La garantie de sécurité des citoyens est la charge minimale (et maximale) reconnue à l’état par les libertariens. Malheureusement, beaucoup de sujets peuvent entrer dans la définition de risque global : pandémies, agression étrangère, réchauffement climatique etc …

              Il ne faut pas se leurrer : on a beau être individuellement vacciné, avoir construit un abri anti-atomique et posséder des climatiseurs, on est globalement menacés par les famines ou les guerres civiles qui en résulterait.

              Cependant la tentation est forte pour les niais, les manipulateurs ou les politiques d’exagérer les risques et engager des dépenses absurdes et inutiles. Le libéralisme ne peut pas simplement nier les menaces pour la sécurité des citoyens. A mon avis il doit imposer une borne aux dépenses et imposer un arbitrage des coûts à budget constant en fonction de l’estimation des différents risques. Une borne élevée comme c’est le cas actuellement (= un budget global de l’état élevé) étant lui même un facteur important de risque car il nuit à l’activité économique.

              Notez que j’utilise la définition même du libéralisme pour en fixer les limites et montrer que le libéralisme est cohérent et n’aboutit pas à une impasse comme d’autres systêmes.

              Nota Bene : je ne crois absolument pas au réchauffement climatique anthropique dans l’état des connaissances actuelles, mais s’il étatit un jour une menace, la lutte contre le réchauffement devrait être financée au détriment de l’armement, l’éducation et de la santé …

      • Je propose une modification de l’axe des ordonnées du graphique et du questionnaire correspondant. En effet, le graphique du haut de l’article parle de « liberté individuelle »; et le questionnaire et le graphique du bas de l’article parlent de « libertés civiles ». Je suis à peu près totalement inculte en libéralisme, mais je m’y connais un peu en droit, si bien que pour moi, la liberté individuelle et les libertés civiles ne sont pas synonymes. Je prendrai juste deux exemples : 1) la liberté individuelle pour un juriste, c’est la liberté d’aller et venir, la sûreté, éventuellement le droit de propriété et le droit de résistance à l’oppression. 2) les libertés de conclure un contrat, de s’associer, de se réunir et de manifester sont des libertés reconnues certes à chaque citoyen, mais dont l’exercice concret ne se conçoit qu’à deux, voire à plusieurs. Difficile dans ces conditions de considérer qu’il s’agit de modalités d’exercice d’une liberté individuelle entendue lato sensu. Ne faudrait-il pas introduire dans le questionnaire des questions portant sur ces libertés individuelles d’exercice collectif, ou bien modifier le graphique pour que l’axe des ordonnées ne soit plus baptisé « liberté individuelle » ? Je suis conscient, en vous posant cette question, que mes conceptions de juriste sont probablement fortement teintées d’étatisme. Mais j’aimerais quand même avoir votre avis, afin de mesurer sur un point précis l’écart qui peut exister ou pas entre une conception purement juridique des libertés fondamentales et la conception sans doute plus idéologique des mêmes libertés par la philosophie libertarienne. Par ailleurs, si Contrepoints s’enrichissait d’une page de suggestions bibliographiques ou de renvoi à un autre site contenant de telles suggestions, je n’y verrai qu’avantage en ce qui me concerne. Cordialement, Fredus.

  • Une petite remarque sur le bar fumeur : C’est à la fois une question économique et civile. Economique parce qu’on s’interdit un marché et aussi parce l’interdiction au nom de la santé, l’état vous protège : En réalité contre vous même. Cette décision d’interdire, que je réprouve évidemment, me semble assez cohérente et liée au fait que nous n’ayons pas d’assurance maladie privée. C’est précisément parce que cette liberté fondamentale n’est pas accordée en France qu’on tente de faire disparaître des comportements à risques qui coûtent cher au système d’assurance collectiviste.

    Sur la ceinture, on est d’accord mais parlant de la route, il y a des débats sans fin : Pour ou contre les limitations de vitesse? Qu’on mette sa vie en péril tant qu’on ne met pas celle des autres aussi en danger le principe de liberté individuelle doit s’appliquer, quand la frontière n’est pas aussi nette, il devient dur de répondre. Voir tous ces gendarmes qui passent leur temps à flasher au lieu d’êtres utiles, on parle même d’encore baisser les limitation au nom de l’escrologie et de la mortalité routière, on voit bien qu’on est allé trop loin. Mais quel argument pour faire sauter les limitations?

    • Les comportements à risques sont nombreux : faire du ski, des sports extrêmes, rouler vite, avoir une vie sexuelle débridée, boire, fumer, trop manger, vivre vieux …

      C’est toujours un abus de la couverture sociale mais IMPOSSIBLE de réglementer : une libéralisation est nécessaire pour empêcher les dérives car il n’y a pas de limites à ce que peut nous coûter la santé.

      • Excepté le fait qu’en l’espèce « libéralisation » signifie encaisser les cotisations mais ne pas assurer la garantie.

        A moins que vous soyez, comme moi, favorable à la disparition de l’assurance privée.

        • Vous constaterez un jour que la sécu laisse crever chez eux ceux dont les chances de survies sont jugées trop faibles. Mais elle rembourse quand-même l’aspirine …

          Cherchez l’erreur.

          • Hé oui. Erreur d’autant plus lourde que les traitements poussé pour les très rares cas « lourds » sont finalement bien moins coûteux « en masse » que les aspirines, visites de certificats sportifs etc.

    • Normal, plus on politise toute chose dans la société, plus toute chose devient une charge pour l’État et la société.
      Charge qu’il faut réguler, contrôler, liquider, exterminer au zyklon… Régulation dont la mise en place finit par avoir un cout plus grand que la charge à liquider…

      Il me semble que dans des systèmes d’assurances privées, le prix pour les fumeurs n’était pas plus élevé que pour les non-fumeurs…

  • 100% pour les 2 axes : libertarien pur jus.

    mon commentaire : un axe moral serait peut-être utile (réalisable ?) => ex. je suis contre la vente d’organes sur le plan moral, mais j’ai voté pour la proposition, car l’objet était la contrainte légale et non la morale

    phb

    • Cela me semble inclut dans les libertés individuelles. La question portant sur le fait d’interdire la vente d’organes et non sur le fait de savoir si c’est bien ou pas.

      Plus généralement, la morale est comme n’importe quoi d’autre, si on pense que l’état doit l’imposer et la défendre, on penche vers l’étatisme. Si on pense qu’elle doit être libre et privée, on penche de l’autre côté.

      Et puis c’est difficile à lire, un graphique en 3D.

    • Abscisse 90 Ordonnée 70

    • C’est une excellente remarque, je vais en tenir compte.

  • 100 en ordonnée, 110 en abscisse. Je ne suis pas d’accord avec une seule affirmation, à savoir la suppression des frontières entre les pays. Le problème avec cette affirmation étant le suivant : l’État-Providence.

  • Le clivage droite/gauche, c’est : A droite, les élus contre la mise à mort du roi (Louis XVI, en l’occurrence), à gauche, les élus pour. Par rapports à qui ?

  • J’ai créé une version interactive du test proposé dans cet article :
    http://libertarianisme.fr/2013/12/30/test-politique-interactif/

  • Ce petit test est bien, mais très incomplet et beaucoup trop orienté.
    Je préfère de loin celui en anglais (plus de 60 questions) avec 4 choix de réponses.

    Potical compass : http://www.politicalcompass.org

    Pour les paresseux, le test directement : http://www.politicalcompass.org/test

    🙂

  • « Les couples devraient décider entre eux quelle forme donner à leur union, à l’éducation de leurs enfants, à la disposition de leurs biens pendant et après le mariage, et ce contrat devrait être leur seule loi. »

    Presque d’accord. Je pense qu’il devrait tout de même exister un tronc commun délivré dans toutes les écoles libres, aidant à l’autonomie et la responsabilisation progressive de l’enfant ainsi que la prise de conscience de nos biais cognitifs (biais de confirmation par exemple) et comportementaux.
    Je pense par exemple à l’enseignement des expériences de Ash (conformisme), de Milgram (soumission à l’autorité), de Zimbardo (expérience de Stanford) parmi tant d’autres…
    Concernant Ash, cette vidéo est excellente je trouve : http://www.dailymotion.com/video/xdtniv_l-experience-d-asch-et-le-conformis_news?search_algo=1
    et cela peut se faire sous forme de TPE : http://www.dailymotion.com/video/xh1v3j_tpe-conformisme_school?search_algo=1

  • « Séparons donc la politique de l’État, comme nous avons séparé l’Église de l’État »
    Cela implique donc qu’il y ait un État (limité certes mais un État quand même) et donc des impôts obligatoires pour le financer. Qu’en est-il des anarchistes qui refuseront cet État et cet impôt ?

  • Vous avez obtenu 50 pour les libertés civiles et 70 pour les libertés économiques.

    Du coup, je me retrouve dans la case « Droite social démocrate », alors que bon, dans la vraie vie, pas trop. Où je n’ai pas la même définition.
    Cela dit, je ne me prétends pas libéral, loin de là, plutôt intéressée et convaincu de certains bienfaits, principalement en éco d’ailleurs, d’où ma présence régulière ici même si je n’y commente presque jamais.
    Je voulais en fait juste attirer l’attention de l’auteur que certains principes fondamentaux, comme notoirement la liberté de circulation des personnes, auquel je suis fermement opposé, suffisent à vous classer de facto dans un groupe ou un autre.
    Dans mon cas, je suppose droite traditionnelle, je suppose. Et encore, les premières migrations de masse du XIX sont dues au patronat pour les mines de charbon…

    La question de la ceinture de sécurité ne me semble pas des plus justifiée, dans le sens de son côté anecdotique, peut-être plus là pour séparer les purs et durs des pas trop pur et durs

    Idem pour Chacun devrait avoir le droit de construire, modifier, détruire sa maison, sans autre restriction que les accords qu’il aurait pu passerait avec ses voisins.

    Mais ce n’est là qu’un avis.
    En espérant que ces quelques critiques aient été constructives…

  • Résultat du test : je suis hors cadre (en haut à droite de l’extrêmité « libertarienne »)

    🙂

  • Comme c’est surprenant, je suis à 110×110 !

    Cela dit, en tant qu’anar-cap matiné de libéral classique (maladie auto-diagnostiquée, désolé pour la corporation des médecins et celle des sociologues) je suis plutôt surpris du peu de question réellement « clivantes » (pour moi, tout est assez évident dans le questionnaire).

  • 50/80 A/O et merci à Acha sinon je ne l’aurais pas fait.

  • Un peu trop binaire à mon goût, mais pas mal.

    J’étais en désaccord qu’avec une seule proposition. Enfin… évidemment, comme c’est 0 ou 1… En fait j’avais tendance à être en désaccord.

  • Pour l’auteur, il existe une droite et une gauche libéral. elle sont juste très petites en France mais c’est des courants historiques de la politique française.

    Je suis un libéral modéré( opposez à toutes formes d’états).
    Je trouve certaine questions étranges comme, faut il que l’état nous protège contre les agressions ou noous rendent vertuex? Euhh Non? Je suis favorable à la justice privé et à la police privé je vois donc pas en quoi l’état pourrai être concerné, je suis contre le fait que l’état me rende vertueux. Quand c’est l’état qui fait semblant de privatiser comme aux US on se retrouve avec du Travon Martin.

    Je pense que tout peut être libéralisé, mais qu’en réalité chaque chose doit être fait en son temps. Il me semble pas relever de l’impératif de libéraliser le marché de la vente d’organes tout de suite. Surtout qu’encerclé par les mafias et des prix à la pièce très élevé on va droit dans le mur. Mais après avoir libéralisé la drogue ect… on y verra plus clair sur le marché pharmaceutique.

  • 100ù libertés individuelles 90ù libertés économiques : libertarien en haut à gauche dans le jaune .

  • 40 en liberté individuelle, 10 en liberté économique. Et c’est 10 de trop, vu la nature des questions posées.

  • Le diagramme est pas mal, mais le test est orienté et pose toutes les questions avec un argument libertarien.

    J’avais moi-même réalisé un test de ce genre dans le temps, il est toujours actif à l’adresse suivante:
    http://www.falco-fr.com/politique

  • A propos des principes de R. Paul :
    1. les droits « découlent de notre nature ». Cela ne veut pas dire grand chose.
    3. « Tout bien justement acquis ». La question est alors qu’entend-on par « justement ». Chacun peut y mettre en peu ce qu’il veut. En quoi, s’approprier une terre serait juste. C’est bien à l’Etat, à la loi de décider ce qui est juste ou non, et dans ce cas, la suite du point 3. perd son intérêt.
    4. En réalité, cela dépend du choix de société consenti par les membres de cette dite société.
    6. la monnaie est un voire le premier bien collectif. Elle n’a de sens qu’en collectivité, c’est donc bien à cette collectivité de décider de ce qu’elle veut faire de sa monnaie. Le mode de décision est donc au choix de celle-ci.

    F. Bastiat a entièrement raison, l’ordre social émerge d’en bas, c’est bien lui qui a conduit à la création de l’Etat moderne, je vois donc mal en quoi on peut le remettre en cause. Les individus choisissent de s’établir en société, décident de règles communes, notamment de décision, ceux qui ne veulent pas y participer peuvent toujours aller voir ailleurs d’autant plus avec l’ouverture des frontières.

    Concernant le questionnaire, je corrige certaines déductions qui ressemblent à des sophismes :
    liberté civile.
    1. je ne vois pas bien le lien entre solidarité volontaire ou non et assistanat. En quoi la charité ne serait-elle pas de l’assistanat (si vous êtes capable de nous définir ce que vous entendez pas assistanat)
    4. la prostitution, la vente d’organe est-elle une agression ? Lorsqu’on est pragmatique et qu’on voit que ceux qui vendent des organes ou se prostituent sont ceux qui le font contraints, pour survivre, je pense que parler d’agression n’est pas abusif.

    Liberté économique.
    2. mais personne n’est défavorisé. Vous avez le choix d’être agriculteur, personne à statut, etc, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides. Le principe d’égalité devant la loi est bien respecté.

    Dernière chose : on peut se poser ala question du fait qu’on accorde le même nombre de point à chaque réponse C. Or pourquoi accorder la même valeur ? Le droit de s’installer ou bon vous semble a-t-il la même valeur que le fait de supprimer l’héritage et le remplacer par le don, par exemple ? Ce petit test n’a donc pas grande valeur.

  • Nouveau sur ce site, je ne me considérais pas pour autant comme un libertarien, jusqu’à ce que je fasse ce test, même s’il y a néanmoins des points de cette philosophie avec lesquels je suis totalement en désaccord, ou alors que je ne comprends pas du tout. Par exemple, les libéraux pointent (à juste titre) les dérives de l’État sur les libertés, mais il me semble qu’aujourd’hui, tout ne se joue plus au niveau de l’État, par exemple:

    – quelle liberté pour le jeune couple qui est forcé de s’endetter sur 30 ans pour avoir une maison, une voiture ?
    – quelle liberté pour un auto-entrepreneur qui finira mangé par les grands à cause du monopole corporatiste dans plusieurs secteurs ?
    – quelle liberté pour celui dont le salaire dépend entièrement d’une entreprise dont la direction ira selon le bon vouloir de ses dirigeants ? Sans compter que si on a procédé à la séparation de l’Église et de l’État, on n’a toujours pas procédé à la séparation de l’entreprise et de l’État…

    On pourrait aussi parler des OIG style Union Européenne, comment faire lorsqu’une organisation que personne ne contrôle dicte pourtant la moitié de ses lois aux pays qui la composent ?

    Merci d’avance pour les éventuelles réponses, le «libertarianisme» (pas sûr du terme) est une philosophie intéressante que j’aimerais découvrir plus en profondeur.; car si une chose est amenée à être étouffée dans l’avenir, c’est bien la liberté…

  • La condition première pour exercer pleinement les libertés civiles et économiques me parait être la capacité de confiance en soi et en les autres

  • 70 et 70. Bof… Je suis perplexe…
    Et ces questions, assez dirigées il faut bien le constater, partent d’un postulat complètement illusoire : que les bipèdes humains ne mentiraient pas.
    Autant dire que nous sommes carrément dans le virtuel.

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