La France a trop de chômeurs, et trop d’emplois non pourvus

450.000 emplois ne sont pas pourvus en France. Et pourtant les chômeurs ne manquent pas. La formation est-elle seule en cause ?

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La France a trop de chômeurs, et trop d’emplois non pourvus

Publié le 11 octobre 2013
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450.000 emplois ne sont pas pourvus en France. Et pourtant les chômeurs ne manquent pas. La formation est-elle seule en cause ?

Un article de l’Aleps.

Près de 100.000 emplois dans l’hôtellerie et la restauration, 60.000 dans la construction, 40.000 dans l’informatique, près de 100.000 dans les industries métallurgiques et peut-être plus de 200.000 dans les services de santé. Il manque 10.000 boulangers et 4.000 bouchers. Pas de chaudronniers, ni de soudeurs, ni d’usineurs.

Ces chiffres sont des approximations. D’ailleurs le Conseil d’orientation pour l’emploi, qui vient de publier son rapport annuel, donne une fourchette très large, comprise entre 400.000 et 800.000 emplois « non pourvus » ; un concept lui-même imprécis parce que les seuls emplois dont on peut assurer que les employeurs y ont renoncé sont ceux pour lesquels l’offre a été retirée des listes de Pôle emploi. Ce qui est incontestable, c’est que le manque de candidats s’accentue d’année en année. 30% des recruteurs déclaraient en 2009 ne pas avoir de candidats qualifiés pour les emplois offerts, ils sont aujourd’hui 47%.

La première explication vient des lacunes du système de formation professionnelle. L’apprentissage et les écoles d’application font cruellement défaut en France alors que c’est une des bases des performances allemandes. Mais peut-on changer quelque chose à « l’école de la République ? ».

En fait, si l’offre de formation est insuffisante, en quantité et en qualité, la demande est également faible. Les jeunes répugnent à abandonner ou prolonger leur scolarité pour entrer dans un cycle de formation professionnelle. On peut craindre que les mesures envisagées par François Hollande soient considérées par les jeunes chômeurs comme des droits sociaux, acquis sans peine. Si beaucoup de jeunes sont angoissés par le premier emploi, d’autres prennent leur temps et ne recherchent que dans la branche où ils ont été (mal) formés. Peut-on leur en vouloir ? Ils sont à l’image de la nation française, qui a fait du travail une occupation mineure, un sentiment qui ne manque pas d’éclore dans un pays où l’assistanat est la meilleure façon de vivre, au moins un certain temps, et où un pouvoir d’achat est garanti, notamment avec un SMIC qui écarte du marché du travail ceux qui ne sont pas formés. En Allemagne, il n’y a pas de SMIC, et moins de jeunes au chômage car ils ont fait le choix d’un métier et ils en sont fiers. La France gaspille son capital humain.

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  • Pour moi c’est un faux problème
    Les employeurs qui ne trouvent pas de personnels n’ont qu’à augmenter les salaires et ils trouveront des candidats dans la semaine. Qu’ils est renoncé depuis 40 ans, à expliquer que la valeur ajouté qu’ils réalisent ne le permet pas de fournir les salaires adequats ni change rien. Tous les corps de métier énuméré dans l’article, sont mieux payés en Allemagne, aux Etats Unis, ou enAngleterre;

    • @ Marcault :

      ce que vous ne semblez pas comprendre, c’est que ce n’est pas « in fine » l’employeur qui fixe réellement le niveau de salaire, mais la productivité de l’employé.

      Si celui-ci est peu productif, il ne peut être bien payé.

      Pourquoi ? qui oserait elmpécher cela ? mais vous même, en tant que consommateur.

      Je suis boulanger, je ne trouve personne pour être boulanger avec moi, sauf à 30 000 €par mois.

      Cela m’oblige à vendre ma baguette de 200 g à 15 €.

      Je n’ai plus aucun client, ils ne consomment plus de pain à ce tarif là.

      Je fais faillite, je licencie mon employé.

      Si ces corps de métier sont mieux payés dans les pays que vous citez, c’est qu’ils sont plus productifs, soit parce que plus compétents (la qualification des ouvriers allemands est reconnue) ou parce que moins cher car les charges sociales et patronales sont moindre.

      • Je confirme , la formation est déplorable, impossible de trouver une personne ayant des bases permettant d’accéder une formation interne.
        Et parlons même pas des salaires demandés 20 à 30 % au-dessus de l’offre. Ceux qui trouve aux salaires qu’il réclame font 6 mois et retourne a pole emplois avec chance pour eux une fin de contrat.
        Ils ont leur propre liberté d’exiger un salaire plus élevé et c’est très bien mais ne soyons pas dupe le revers de la médaille du socialisme va être que ce sont les employés qui vont baisser leur exigence, aucun employeur n’embauchera avec des charges pareils donc on se retrouve avec des stagiaires Bac +5 au smic, c’est terrible de gâcher ces gens qualifié et ces ressources.
        Malheureux, les socialistes ont oubliés que ce sont les entreprises qui décrète d’embaucher, a mes j’oubliais on fera encore une niche pour défiscalisé ou autre avantage et on criera au scandale a ces sales patrons qui ont profité de ces avantages….
        Plus de libre entreprise plus de choix plus d’emplois ….

        • Les jeunes embauchés espèrent des salaires bien plus élevés que ce que l’entreprise leur propose car aujourd’hui l’information sur les échelles des salaires dans la société, circulent partout grace aux nouveaux moyens de communication.
          Autrefois on savait peu de chose sur ce que gagnait un tel ou une telle.
          Mais de nos jours les jeunes fantasment automatiquement sur les gens qui ont de gros salaires car ceux-ci étalent souvent leurs revenus partout sans discrétion et se donnent en spectacle en permanence.
          Donc un jeune aura l’impression d’être humilié en acceptant le SMIC par comparaison avec un autre, du même age que lui, dont il aura appris (par la presse people) qu’il touche des petites fortunes, se balade dans une voiture à 50 000€ ou porte des vêtements à 5 000 euros.
          Pour éviter l’humiliation , il déclinera l’offre d’emploi et trouvera plus digne de déclarer des faibles revenus par le fait de ne pas avoir d’emploi que d’avoir à divulguer un faible salaire associé à un vrai travail.
          emploi + faible salaire = la honte ! !

      • Il faut bien distinguer plusieurs cas de figures: être employé et travailler dans une PME ou une société de groupe; dans une structure de type familiale, la plupart du temps vous pouvez négocier votre salaire et donc trouver une solution pour chacun, le patron et l’employé. Dans une grande structure ou une grande entreprise, vous ne négociez quasiment rien. Dans les deux cas, ne jamais oublier que les salariés AUSSI ont leurs impératifs budgétaires pour boucler les fins de mois, et donc, la question salariale entre directement avec le problème de recrutement: personnellement, j’ai une limite basse à laquelle mon patron éventuel devra faire avec ou sans; je sais l’expérience que j’ai acquise et le savoir faire qui me permettent d’être efficace dans mon secteur, donc j’ai des prétentions minimales non négociables; ça vous paraît un brin provocateur? C’est justement un argument que j’ai mis directement en avant lors de mes recrutements; je vois de suite la réaction et si ça bloque direct, l’entretien est terminé en ce qui me concerne. Les patrons se plaignent de ne pas trouver de personnel, JAMAIS la question du salaire n’est associé à ce faux problème, typiquement français comme attitude. Les patrons sont demandeurs, mais personnes n’est attiré ou ne se présente? Posez-vous les bonnes questions. Je vous rappelle que dans certains secteurs, comme le bâtiment, les patrons s’arrachent littéralement les bons ouvriers (qui se font rares, je vous l’accorde) c’est à dire les gars autonomes qui se débrouillent seuls sur chantiers, qui font un travail irréprochable du premier coup, et pas le choix du salaire, c’est le gars qui fixe son taux, sinon c’est au revoir chez la concurrence à la première occasion. Finalement le patron s’y retrouve: il jouit d’une bonne réputation car les dates sont tenues, les chantiers sont bien réalisés, il peut donc engranger les travaux successivement, bon bilan en fin d’année. Vous parlez de boulangerie, un sujet qui m’intéresse aussi au quotidien; ma philosophie est simple: si la qualité du pain et autres produits sont au-dessus de la concurrence, avec du service derrière (de vraies horaires d’ouverture, pas à la fonctionnaire), mon choix est vite fait, même si le prix est supérieur, je ferai l’effort pour un produit de qualité aussi essentiel.
        Il y a encore des boulangeries/pâtisserie où on fait la queue pour être servi, ça se voit par chez moi, ce commerçant a joué la qualité avant tout, il s’est donc fait une clientèle fidèle, ses vendeuses sont là depuis pas mal d’années, il les a aussi fidélisées du même coup et peut se permettre de les payer très correctement puisque les affaires vont bien. Car c’est aussi çà l’enjeu: savoir recruter et garder son personnel pour éviter le turnover chronique avec tous les problèmes que cela implique.

  • Et que dire de ces stages que nos jeunes empilent avec de moins en moins l’espoir qu’un emploi soit au bout du chemin…
    http://www.magtuttifrutti.com/article-emploi-la-france-a-aussi-ses-mini-jobs-tout-comme-l-allemagne-120532970.html

  • Le système scolaire allemand, un système encore plus inégalitaire que celui de la France, si, si c’est possible ! Ceci dit, vous avez raison sur un point, celui de l’apprentissage qui n’est pas considérée en France comme un moyen de réussite. Mais est-ce la faute de l’école ? Non. quand en France, ce sont vos diplômes qui déterminent quasiment toute votre carrière professionnelles, quand vos avez une gestion des entreprises très rigide, très hiérarchisée et très conformistes, il ne faut pas s’étonner que l’apprentissage soit considéré de cette manière, puisqu’en fait c’est intégrer la réalité du fonctionnement de l’entreprise.

  • Et si on obligeait les chômeurs à faire 3 jours par semaine ‘ comme en Angleterre, un boulot bénévole . En Aquitaine une cohorte de portugais et de + en + de polonais, viennent ramasser les prunes, les fraises, les pommes car les chômeurs …chôment .

    • @ Picard
      Oui, il est clair qu’une large proportion de chômeurs indemnisés sont ,avant tout, préoccupés de savoir si l’alloc chômage a bien été virée sur leur compte bancaire,plutôt que d’avoir des actions volontaristes vers le travail..
      Pôle Emploi ,s’en cache, mais la majorité des rendez-vous demandés concernent des questionnement tels que
      -combien je vais toucher
      -pendant combien de temps
      -que faire pour continuer à toucher le plus longtemps possible

      Des préoccupations comme

      quel secteur recherche en ce moment
      ou
      contacter un employeur
      sont secondaires pour beaucoup.

      Mais parler de ces choses, vous font condamner par les socialistes bien-pensants.

    • ca s’appelle de l’esclavage, c’est une idee tres bete mais qui va etre appliquee soyez en sur, puisque chacun de nous doit un max a la collectivite rien que pour exister.
      Ca serait moins idiot d’avoir des assurances-emploi privees et de liberaliser le travail en general.Plutot que d’obliger les chomeurs a travailler gratosse, il vaut mieux avoir un pays dynamique.Bon bien sur en fRance c’est perdu d’avance alors esclavage nous voila.

      • c’est normal, le socialisme finit toujours par l’esclavage:on oblige les gens à travailler, mais comme ils sont peu productifs, ils ne gagne pas grand chose et de toutes façon, il n’y a presque rien à acheter. alors on empèche les gens de fuire le pays en erigeant des barrières et des mirradors: c’est bien de l’esclavage, comme en corée du nord ou en URSS.

  • En visite à ma tante dans une maison de retraite, j’ai assisté à cette conversation entre une pensionnaire et une ex-employée en intérim (remplacement pour cause d’accident).

    La pensionnaire : « que faites vous en ce moment ? »
    L’ex employée : « Je suis au chômage, je me repose jusqu’à la fin de mes indemnités à taux plein. Ensuite, je trouverai un emploi, car dans ma branche il y a beaucoup de demande, je trouverai du travail sans problème »

    Et tout le monde d’approuver de la tête !

    • Cette conversation entendue dans une maison de retraite et que vous rapportez est devenue très courante.
      Bon nombre d’indemnisés par l’ASSEDIC attendent d’avoir épuisé leurs droits, avant de se préoccuper de rechercher un emploi.

      C’est pour cela que ça ne peut plus fonctionner, le système doit exploser.

      • C’est ça, on y croit…

        Avec une perte d’un quart des revenus et des droits rapidement épuisés, il n’y a que les gens aisés et les salaires confortables qui peuvent se permettre ce genre de vacances.

        Encore un système qui profite finalement surtout à des riches, mais qu’ils payent, et qu’il faudrait selon vous « faire exploser » alors que les pauvres auraient bien du mal à s’en passer.

        Pour rappel, 40% des salariés français touchent moins de 1500€ net par mois, qui se transforment en 1100€ d’allocations mensuelles en cas de perte d’emploi. Et on vit difficilement avec ça, surtout quand on a une famille à charge et un logement à payer.

        Et le problème des chômeurs qui ont épuisé leurs droits, qui ne touchent même plus le minimum vital, reste entier.

        • 11000 € quand on ne fait rien : c’est un luxe. Voyagez dans les autres pays puis comparez avant d’écrire que c’est une vie difficile.

        • @Tom : 11000€, c’est seulement quand on recherche activement du travail, qu’on peut justifier de ces recherches, et qu’on ne refuse pas les postes proposés, mêmes les plus incongrus.

          De plus, ça ne représente souvent qu’une faible partie des cotisations versées.

          L’assurance chômage (puisqu’il s’agit de ça) n’est pas un luxe.

          Par ailleurs, l’existence de pires situations ne constitue pas un argument pour justifier les critiques contre la nôtre.

          Alors si ne voyez aucun inconvénient à vivre dans des pays où les gens sont bien moins lotis qu’ici, n’hésitez pas, partez-y, on vous suivra… ou pas.

        • Justifier de ces recherches de travail en France est d’une simplicité confondante. Les refus sont autorisés et il y a une bonne marge d’ici à ce qu’on soit obligé d’accepter. On peut même parler de laxisme à ce niveau là. De toute manière la fraude sociale et les abus sont généralisés. Le nombre effarant de « faux chômeurs » est symptomatique.

          Ensuite oui c’est un luxe d’être payé autant – et si longtemps – quand on ne fait rien. Du moins pour un système d’assurance non marchand. Mais encore une fois la France croit avoir raison contre le reste du monde…

        • « Alors si ne voyez aucun inconvénient à vivre dans des pays où les gens sont bien moins lotis qu’ici, n’hésitez pas, partez-y, on vous suivra… ou pas. »

          Ici les gens ne sont pas bien lotis : ils sont assistés. Pour l’instant ça va. Dans l’avenir nous serons tous ruinés.

  • 450000 emplois non pourvus, cela ne représente finalement que 1,5% du nombre d’actifs.

    Il y a juste quarante ans, cette part constituait l’essentiel de la population au chômage, qu’on qualifiait de structurel : c’était principalement le résultat du décalage entre le départ et le retour à l’emploi pour ceux qui en changeaient. Il y avait alors près de 400000 chômeurs, représentant 2% des actifs !

    Alors on peut s’interroger sur les raisons et les justifications de la nouvelle rhétorique qu’on nous sert aujourd’hui.

    Trop de chômeurs ? Assurément.
    Trop d’emplois non pourvus ? Certainement moins que d’habitude.

  • Il y aurait certainement moins d’« emplois non pourvus » si les sociétés de service, cabinets de recrutement et autres organismes de recherche d’emploi ne multipliaient pas artificiellement les offres.

    On trouve en effet une multitude d’offres pour un seul et même poste chez un client final pour lequel ils se livrent concurrence. On trouve également beaucoup d’offres ne correspondant à aucun emploi réel, qui leur servent juste à remettre à jour leur CV-thèque.

    Il y aurait également moins d’emplois réellement non pourvus si les employeurs acceptaient plus souvent ceux qui se présentent. Car en effet, des chômeurs compétents qui n’imposent pas leurs exigences, notamment en matière de salaire, on en trouve à la pelle.

    Malheureusement pour eux, ce sont plutôt les employeurs qui font la fine bouche, et qui multiplient les prétextes pour continuer à chercher ailleurs. Candidat trop jeune, trop vieux (on est aujourd’hui senior après 45 ans), trop qualifié, sans emploi depuis trop longtemps (plus de trois mois), femme en âge de procréer, femme avec enfant, problème avec le précédent employeur … Les recruteurs n’ont parfois toujours pas trouvé la perle rare (ou le parfait pigeon ?) un an après voir commencé leur recherche.

    Enfin, n’importe quel poste proposé ne va pas non plus nécessairement trouver preneur auprès de ceux dont le profil professionnel correspond, simplement parce que des critères personnels entrent également en ligne de compte, et que souvent les postulants ne peuvent simplement pas consentir aux sacrifices que l’employeur potentiel exige.

    C’est notamment le cas lorsque le salaire proposé ne permet à l’intéressé et à sa famille de subsister. C’est également le cas lorsque l’effort de mobilité exigé est contrarié par des obstacles matériels (absence de logement ou de moyens de transport adéquats, salaire insuffisant ou pas d’argent d’avance pour les payer), par un risque découlant d’une précarité trop évidente du poste proposé, ou par des impératifs familiaux (dont on sait qu’ils sont généralement prioritaires devant l’emploi).

    • tout a fait d accord 22 ans d informatique: 2 formations une payer par un fournisseur une par l anpe. tout le reste a mes frais sur mon temps libre. il ny a ni formation ni evolution possible en entreprise de nos jours pour un pste plus qualifier on prendra un dyplomer mais rarement une personne deja presente dans l entreprise. apres pourquoi s etonner que les employees ne s impliquent pas

  • J’ai connu ce problème, des travailleurs Français il y en a beaucoup, des gens capable de sacrifice il y en a énormément, mais en face c’est pas la même affaire….

    J’ai travaillé à l’usine dans un secteur particulier où ils ne trouvent pas soi disant…. pour commencer quand je me suis présenté après avoir vu l’annonce dans le journal le patron m’a dit de m’inscrire à l’agence interim’ RANSTAD…. manque de chance j’y étais depuis des mois déjà… et lui aussi.. l’agence nous disait à tous les 2 qu’il n’avaient personne en face…. d’ailleurs le patron les a appelé en ma présence ils se sont fait lyncher.
    Ensuite ce patron après 2 semaines d’essai m’a embauché, puis 1 semaine après m’a dit qu’il arrêtait là parce que j’étais pas assez bien formé et que ca faisait prendre du retard… je lui ai proposé d’être formé et en échange de ne pas être payé pendant 2 semaines.
    Il a refusé disant que former une personne coute trop cher et qu’il préférait prendre une personne avec plus de diplomes.
    Ce patron m’a rappelé 2 mois après en disant qu’il avait eu d’autres mais que ca allait moins bien et que moi j’étais toujours à l’heure contrairement à eux et jamais absent…
    Là je l’ai envoyé chier en disant que c’était bien fait pour sa gueule et que lui s’en fichait de me mettre à la porte comme un chien sans penser à comment j’allais payer le loyer… et qu’il voulait « mieux » et bien maintenant qu’il crève à son tour.

    Alors on va dire que c’est la faute aux chômeurs…. seulement un chômeur n’est pas un esclave ou un chien qu’on traine dans la boue, il y a un respect à avoir et une logique.

    Ma voisine a travaillé chez ONET dans le ménage, et bien elle était payé une misère, l’entreprise refusait de lui donner le matériel et les produis pour laver et quand c’était mal fait on la menaçait de la virer…donc cette personne était obligé (et ca semble courant chez ONET) de travailler pour une misère et sur son argent acheter des ballets, des produits ménagers… autant pas travailler si c’est pour perdre de l’argent (car en plus de cela vous avez un ménage dans un coin, 2h après un ménage à 40km, puis un autre à 30km…

    Une amie a travaillé dans la restauration et là j’en parle pas… on la faisait venir pour rien, puis repartir, puis revenir, repartir, puis revenir pour travailler, elle était payé presque au smic, faisait des heures pas possible, ne pouvait pas avoir de vie, subissaient des humiliations au travail (qui semble courant dans ce milieu car j’en connais d’autres qui se sont ou se plaignent de cela aussi).

    Beaucoup de patron veulent aujourd’hui bac+3 à bac+5, mais payé un SMIC ^^ qui doivent être parfait tout de suite sans aucune formation. Et après ils chialent.

    Un proche qui a été chef d’entreprise a dû formé dans sa carrière un truc comme 15 jeunes.
    Aujourd’hui beaucoup d’entreprises en font 0 ou 1 car ca coute cher soi disant et qu’ils risque de partir ensuite chez un concurrent… donc ils se retrouvent avec gens pas au niveau dont ils veulent pas et des sur diplômés qui sont pas fait pour ces emplois donc refusent ou travaillent encore plus mal….

    L’école également est un problème, on demande aux chefs d’entreprises de payer pour les lycées pro entre autre…. seulement cet argent va-t-il vraiment à la formation dans les lycées ??? Certains doivent s’en mettre un paquet dans les poches entre nous parce que j’ai pas vu le matériel changer depuis 30ans, alors forcement être former sur des outils qui ne sont plus utilisés….

    J’ai travaillé également dans les vignes et là c’est grandiose…. on a des vignerons qui se plaignent que leurs enfants trouvent pas de travail et eux ils font quoi ?
    Ils vous prennent un peu puis vous disent : bon aujourd’hui c’est fini l’équipe que l’embauche est arrivé… alors c’est des espagnols, des roumains….. (bien entendu les vignerons les payent encore moins cher que nous c’est la raison).
    Seulement ces vignerons savent-ils qu’ensuite les cambriolages sont souvent fait par des gens venus dans ces groupes qui ont repéré les lieux? Savent-ils que l’immigration de masse fit augmenter le chômage forcement puisque un gateau pour 10 ne peut pas nourrir 100 personnes…
    D’ailleurs l’immigration massive qui est présenté comme une chose cool et humaine par le PS surtout et un peu l’UMP (avec des jeunes lycéens naïfs) est en réalité horrible car fait exprès pour des raisons politique mais aussi car plus d’immigrès permet de faire baisser (ou stagner) les salaires.
    On a une majorité d’entreprises de gardiennage, vigiles… qui emploient presque que des sans papiers et/ou nouveau Français très récents.. pourquoi ? Afin de les payer une misère et souvent même pas déclarés (ce qui en plus enlève des entrées d’argent pour l’Etat lui même et donc le peuple paye plus encore…)
    On a Mc do, ONET….etc qui font une sorte de pseudo esclavage de l’immigration massive.
    Donc l’UMP et le PS pour moi sont bien pire que le FN car lmiter cela c’est limiter la baisse des salaires pour tous et amoindrir la dégradation humaine.

    Idem avec les gens qui ont des actions… le chômage de masse a explosé à cause des largesses faites par nos politiciens à la finance…. avant 1970 le chômage était très faible car les bénéfices allaient aux salaires des employés, à l’entretien et au remplacement des machines et à l’embauche.
    Avec la bourse les bénéfices partent surtout aux actionnaires… le matériel vieillit, les employés voient leurs salaires stagner, l’embauche est difficile.

    Pire, savez vous qu’une entreprise qui vire du personnel va voir ses actions monter (la raison pour laquelle on voit des entreprises gagner des fortunes mais virer des employés…. ^^)
    Et il y a une multitude de leviers pour magouiller le prix des actions qui vont à l’encontre de l’embauche et de la survie des entreprises… mais bon ça c’est encore un autre problème.

    Tout ça pour dire que les médias peuvent sous entendre que le Français est faignant, veut pas se salir les mains, et donc expliquer qu’on laisse venir des milliers d’étrangers (qui ne sont pas fautifs eux pensent à eux et y croient)…. mais les fautifs sont de l’autre bord seulement c’est eux qui tiennent les médias (pour les plus grosses boites industrielles entre autre) et les politiciens à qui on doit les surdiplomés (qui était une magouille pour retarder l’entrée des jeunes sur le marcher du travail sans aucune logique, qui fait qu’aujourd’hui des jeunes son au chômage (forcement le problème viens pas du diplôme) mais qui en plus sont dans de graves problèmes car il a fallu parfois prendre des crédits pour payer les frais des études longues.
    Beaucoup se prostituent…. et qui va souvent voir ces prostitués ? Certains politiciens, certains chefs d’entreprises…. ^^ comme quoi tout se retrouve. Ca rappel la chanson de Soprano « regarde moi ».

    Enfin… le faignant, avec trop peu de diplômes (dû il parait à une déficience mentale selon certains) va retourner dans ce grand cirque faire semblant de ne pas avoir compris…

    Merci aux vrais fautifs, même le plus pauvre et le plus méprisé d’entre nous vaut plus que le meilleur d’entre vous.

  • il est difficile d avoir plus d embauche quand on peux faire pression sur ses salarier par la peur du chomage, l age… par consequant il est plus facile de faire faire des heures supplementaire non declaré, du coup pourquoi embaucher plus puisque le travail est fait et ne coute pas chere. Biensur officiellement personne ne fait cela aucun employe n est contraint….. on se masque la verite dans les metiers de services pas de pointeuse pas d heure sup. passer dans les zone d activitee a 20h il n est pas rare d y voir encore de la lumiere….

  • On croit rêver. Ce que l’article ne dit pas, c’est que beaucoup de patrons ne trouvent pas parce qu’ils sont de petites capricieuses. Il leur faut la personne qui a exactement le profil, avec une expérience significative et qui a un niveau de diplôme bien au dessus de ce qui est réellement nécessaire. Tous les informaticiens savent très bien qu’il est par exemple quasiment impossible de changer de langage ou de système en cours de carrière, même avec les meilleures volontés et formations du monde. Les patrons en veulent en demandent toujours plus aux candidats, sont toujours plus ecugeants comme des gamins gâtés dans un magasin de jouets, en ne faisant preuve d’aucun pragmatisme et en n’offrant aucune contrepartie. Et ça, c’est culturel en France.

    • D’accord avec Martial
      J’ai récemment passé pas moins de 4 entretiens dans une société (un éditeur informatique), je les sentais interessée mais ne voyais pas ce qui bloquait pour la proposition d’embauche. Enfin le patron a fini par cracher le morceau, il ne voulait pas de congés maternité pendant au moins 2 ans… Il m’a bien détaillé l’ensemble des sacrifices auxquels il fallait s’attendre (horaire de folie, implication, présentation, anglais, déplacement et j’en passe) mais n’a jamais au grand jamais évoqué ni salaire, ni CE. Boulot , boulot. Les patrons ont un problème dans ce pays, pourquoi m’avoir reçue? Et de se plaindre qu’il n’arrivait plus à fidéliser les jeunes. Bref, il voulait la recrue corvéable, jeune, totalement disponible , ayant de l’expérience sans prétention salariale ni aspiration personnelle…

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L'auteur : Éric Pichet est professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School.

 

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