Retour à l’emploi : laissons faire les entrepreneurs comme T.J. Rodgers

C’est d’entrepreneurs que les chômeurs ont besoin, pas d’Anvar, d’Oseo et autres BPI. La preuve par l’exemple avec T.J. Rodgers.

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T.J. Rodgers (Crédits : National Review Online)

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Retour à l’emploi : laissons faire les entrepreneurs comme T.J. Rodgers

Publié le 16 septembre 2013
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C’est d’entrepreneurs que les chômeurs ont besoin, pas d’Anvar, d’Oseo et autres BPI. La preuve par l’exemple avec T.J. Rodgers.

Par Bernard Zimmern.
Un article d’Emploi-2017.

Le chômage régressera en fin d’année grâce à quelques coups de pouce, le taux de chômage étant l’un des indices les plus trafiqués depuis 30 ans ; il n’est pas de 11% mais de 18% si l’on ajoute tous ceux qui voudraient trouver un véritable emploi, et travailler plus de quelques heures par semaine.

Mais le plus grave est qu’aucun plan de redressement de fond n’est en vue. Nos gouvernants continuent d’afficher que c’est l’État qui va créer des emplois, que c’est lui qui, en investissant, va remplacer un capitalisme défaillant. Quelques dizaines d’années auparavant, alors que je n’en avais guère besoin, les gens de l’argent public venaient me trouver et me dire : « vous êtes un inventeur reconnu ; n’avez-vous pas une idée que nous pourrions financer, même une que vous avez déjà prouvée (pour pouvoir vous mettre sur nos tableaux de réussite). »

Le rendement de l’effort collectif le plus important pour notre avenir national, l’investissement dans des entreprises nouvelles, s’est ainsi effondré ; nous faisons vivre avec l’argent de l’ANVAR, puis d’OSEO, puis de la BPI, des milliers de fonctionnaires fortement syndiqués. Mais leurs résultats sont, ou négatifs, ou insignifiants, ou frelatés.

Tant que nos politiques n’auront pas compris que seuls les « riches », ou plutôt seuls ceux qui ont créé ou mènent des entreprises, sont capables de financer avec succès les nouvelles entreprises avec salariés dont nous avons massivement besoin, pas des organismes d’État, nous continuerons à vivre avec des taux de chômage à 2 chiffres.

Sur ce thème essentiel nous avons le plaisir de publier aujourd’hui, avec l’accord de l’auteur, un article publié dans le Wall Street Journal du 18 août par T.J.Rodgers, un créateur d’entreprise de laSilicon Valley. Parti avec une machine à écrire et l’assistance de son épouse, il emploie aujourd’hui à Cypress Semiconductor, environ 4.000 salariés ; il a investi dans des dizaines d’entreprises auxquelles il a permis de décoller. Nous avons besoin de Rodgers, pas de BPI.

Lire l’article : « Cibler les riches tue l’emploi »

Et aussi : T.J. Rodgers sur Wikibéral

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  • Il y a trois niveaux pour le politique :
    1 – créer un emploi dépendant de l’état
    2 – ne pas créer d’emploi
    3 – laisser se créer des emplois indépendants de l’état

    1. est désirable, 2. est supportable, 3. est inacceptable.

  • Le président a été très clair , il a besoin d’entreprises mais il n’a jamais dit qu’il avait besoin d’entrepreneurs. Il est le président des entreprises et des salariés mais pas des entrepreneurs.
    Il n’écoutera, et toute sa clique non plus, jamais un seul entrepreneur car l’entrepreneur , un jour ou l’autre a des employés et donc un jour ou l’autre devient un exploiteur. Ca pour un socialiste, c’est la base de leur raisonnement.
    Bref, les conseils de de T.J Rodgers,le président Hollande, le gouvernement et tous les pontes du PS n’en ont absolument rien à cirer, et par conséquent n’essairont jamais de comprendre que ce sont les entrepreneurs qui donnent et donneront du travail au salariés

  • S’occuper du chômage, créer des emplois subventionnés, ou aider des entreprises (avec de jolies distorsions de concurrence), c’est s’acharner sur le thermomètre !

    Les entrepreneurs existent, mais ils vivent tapis au fond des bois …

    Ils n’ont pas besoin d’aides, les prêts à taux réduits, de collaborateurs discounts, et moins encore d’ingérence de l’Etat : donnez-leur un cadre reglementaire stable et de l’espoir, et ils feront le reste …

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