Syrie : la reptation malaisée du président Hollande

Le développement diplomatique autour de la Syrie montre la totale incompétence de Hollande en matière de politique étrangère.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Syrie : la reptation malaisée du président Hollande

Publié le 9 septembre 2013
- A +

À l’occasion du conflit syrien, le président français nous offre une magnifique démonstration de ce qu’il ne faut pas faire quand on n’y connaît rien, qu’on est mal entouré et mal conseillé et qu’on agit exclusivement pour des buts personnels assez grossiers.

L’observation attentive de ce qui s’est passé sur les deux dernières semaines ne laisse aucun doute : François Hollande n’a aucun talent de leader et confirme son charisme d’abribus éteint.

rentrée de hollande, réalisée sans trucagesOn s’en doutait lorsqu’on avait pu mesurer l’impact particulièrement modeste sur sa cote de popularité de l’intervention armée qu’il avait décidé, il y a quelques mois seulement, au Mali, afin d’en débouter de vilains islamistes : une fois l’opération menée, il n’était resté qu’un sentiment vaguement positif que la France avait aidé les forces maliennes contre un putsch politiquement dangereux pour la région ; mais pour Hollande, le bénéfice politique de l’intervention, au niveau intérieur, aura été d’une très courte durée et n’aura en aucun cas permis d’établir une quelconque stature de chef de guerre pour un président dont la cote de popularité a bien du mal à se maintenir autour de 25% par beau temps…

Le développement du conflit syrien, qui dure tout de même depuis deux ans, est de toute façon d’une tout autre nature que ce qui pouvait attendre le petit François au Mali. D’une part, la situation géographique de la Syrie la place au milieu d’un écheveau d’alliances complexes et antagonistes ; entre l’Europe, la Russie, la Chine, les États-Unis, l’Irak, l’Iran, la Turquie, le Liban, Israël, et l’Arabie Saoudite, on saisit sans mal que la zone soit une poudrière. À ces alliances étrangères, il faut ajouter une dynamique intérieure épineuse qui mêle le politique au religieux et les factions aux ethnies. Enfin, la Syrie jouant aussi un rôle dans le transit pétrolier, ceci ajoute au tableau quelques éléments de conflit potentiel supplémentaire.

Le brave François a donc déboulé au milieu de ce conflit, outillé de l’expérience solide acquise sur le terrain du Conseil Général de Corrèze, entouré de pointures en matière de Défense et d’affaires étrangères comme Le Drian et Fabius. On imagine sans mal les grands moments de certitudes solides qui régnèrent lorsqu’il s’est agi d’écrire les plus belles prises de positions du Président, exprimant publiquement la nécessité d’intervenir suite à l’usage d’armes chimiques. Deux ans après le début du conflit, plusieurs mois après les premiers doutes sur l’utilisation de ces armes … On ne peut que douter de la spontanéité de l’indignation, dont les stocks sont au plus bas depuis un moment en la matière.

obama veut tuer des syriens

La suite, tout le monde l’a vue se dérouler comme en accéléré, avec le sérieux et la dignité d’un film de Buster Keaton auquel n’aurait manqué qu’un ragtime endiablé : Hollande qui s’indigne, Obama qui embraye, Hollande qui veut intervenir en Syrie, vite, vite, Obama qui veut intervenir, vite, vite, Cameron qui veut intervenir, vite, vite, Cameron qui demande son avis au parlement britannique qui refuse, Cameron qui s’écrase, Obama qui hésite, Hollande qui persiste, Obama qui va demander l’avis du Congrès, Hollande qui continue sur sa lancée, Obama qui compte fébrilement ses soutiens, Hollande qui commence à sentir que toute l’affaire est mal engagée, Poutine qui dit niet, Hollande qui s’acharne, Poutine qui maintient et qui traite Kerry de menteur, Obama qui se sent un peu seul, même en comptant Hollande, qui, finalement, hésite.

Précipitation, agitation, gesticulation : impossible de ne pas voir, comme la plupart des personnes un tant soit peu sérieuses, que les beaux discours de Hollande et d’Obama, bellicistes, semblent construits pour occuper leurs opinions publiques. Dans l’un et l’autre pays, les cotes de popularités sont basses, les résultats des politiques menées sont désastreux, et les perspectives franchement pas reluisantes. Tentant le tout pour le tout, les deux socialistes tentent l’action pour l’action, même si cela doit se traduire par plus de morts syriens et de nouveaux morts français et américains.

american congres - syrieInévitablement, à mesure que se dévoile la parfaite escroquerie qu’entretiennent ces moulinets oratoires, les deux présidents s’obligent à un rétropédalage malaisé. Pour Obama, l’épreuve du Congrès risque d’être périlleuse : à mesure que les jours passent et les déclarations assurées des uns et des autres s’accumulent pour tenter de convaincre que c’est bien le régime syrien qui a utilisé les armes chimiques (et non les rebelles), à mesure que les preuves continuent de ne pas s’entasser, les vidéos des uns et des autres étant toutes du plus haut suspect, les membres du Sénat et de la Maison des Représentants marquent de plus en plus leur désaccord avec l’idée d’une intervention, même minimale, en Syrie.

De la même façon, Hollande et le gouvernement Ayrault auront bien tenté d’épater la galerie avec la publication d’un rapport d’analyse « déclassifié » dans lequel s’étalent quelques affirmations étayées exclusivement par le poids du papier et le sérieux des entêtes officielles, rapport avec lequel ils n’auront convaincu personne, à l’exception peut-être des journalistes, avides de sujets. Pour le moment, personne n’est capable de prouver que les armes chimiques furent utilisées par Assad ou ses opposants. Et plus à propos, personne n’est capable d’expliquer de façon claire pourquoi on devrait subitement débarquer en Syrie alors que les massacres s’y déroulent depuis deux ans sans qu’il ait été jugé bon, auparavant, d’intervenir.

Moyennant quoi, Hollande — qui était, pour rappel, le premier à brailler sur l’impérieuse nécessité d’un vote parlementaire avant toute intervention en Irak — tente maintenant de se sortir de son mauvais pas en expliquant vouloir attendre le rapport de l’ONU. Accessoirement, tout honnête homme aura bien du mal à prendre ce fameux rapport pour argent comptant, si l’on veut bien se rappeler ce qui fut fait des précédentes affirmations de Carla del Ponte, membre de la commission d’enquête des Nations Unies en mai dernier, pas du tout politiquement correctes.

Et la reptation ridicule du président Hollande est d’autant plus amusante qu’elle démontre toute l’hypocrisie qui agite, encore une fois, le Camp du Bien : qu’il est piquant de le découvrir ainsi ouvertement pour la Guerre ! Qu’il est rigolo de voir de frétillants abrutis écolos fermer leurs petits poings et réclamer une intervention (armée), alors que ce sont ceux-là même qui n’ont que principe de précaution à la bouche lorsqu’il s’agit de tout et n’importe quoi ! N’ont-ils pas conscience de l’obscénité de leur position quand d’un côté ils prétendent lutter contre les OGM mais sont de l’autre pour l’utilisation d’explosifs sophistiqués, de plomb et d’uranium appauvri sur des populations déjà lourdement mutilées ? Que sont intéressants les éléments de langage et les mensonges éhontés d’une porte-parlote du gouvernement, prétendant que la Syrie aurait signé des accords de non-utilisation des armes chimiques ! Quelle cohérence géniale de la minustre des droits de la femme se retrouvant subitement du même côté que des rebelles islamistes pas trop réputés pour leur souplesse vis-à-vis du droit des femmes !

Bisounours de combatAh oui, il n’y a pas à dire, lorsque le Camp du Bien s’en va en guerre, ça écrabouille du chaton et ça étripe de l’ourson mignon !

Mais en attendant, où est la légitimité d’une telle action ? Elle ne provient ni de l’ONU, ni même d’un humanisme qui aurait honte de se faire appeler à l’aide comme prétexte, après deux ans de combats dans la région. Elle ne provient d’aucune preuve claire, d’aucun raisonnement logique, d’aucune raison supérieure qui justifierait à elle seule que le Camp du Bien puisse se retrouver, subitement, du même côté que des terroristes. Elle ne provient de rien de concret. Il n’y a pas de légitimité.

Il n’y a pas plus de moyens : avec une dette colossale et un déficit toujours plus gros, la France n’a absolument pas le début du financement de ce genre de galipettes méditerranéennes, qui pourrait de surcroît se solder lourdement ; rien n’interdit d’imaginer le Charles-De-Gaulle, coulé par un des derniers joujoux russes livrés aux Syriens. Voilà qui ferait un joli tableau de chasse pour Hollande.

Et surtout, le pauvre président n’a même pas le soutien de son peuple : les Français sont majoritairement contre cette intervention.

Il faut se rendre à l’évidence : Hollande a démontré avoir atteint, très largement, son niveau de compétence maximale lorsqu’il était à la tête de la Corrèze. La laissant endettée jusqu’au cou, il a pris les commandes du pays pour achever de l’enfoncer dans l’ornière dans laquelle le précédent président l’avait propulsée.

Le petit rond-de-cuir socialiste, déjà mal-à-l’aise avec un petit Conseil Général, n’aurait jamais dû se lancer dans la géopolitique internationale : en croyant faire une bonne affaire de politique intérieure, ce benêt pourrait nous déclencher la troisième guerre mondiale.


—-
Sur le web

Voir les commentaires (36)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (36)
  • Question bête mais à creuser: Vu notre dette colossale et notre recherche permanente de nouveaux emprunts, n’y a t il pas venant des US et des monarchies oligarchiques une forme de chantage concernant notamment nos AOT et autres bons du Trésor ? Tu te ranges avec nous ou bien on te descend et tu rejoins la Grèce dès demain

  • C’est mal barré….je pensais envoyer Montebourg en solex (sans casque, hein ?). Avec un peu de chance, il pourrait bien s’en prendre une. Ah, et puis mettons aussi Hollande et ses copains du sang contaminé avec, bah…plus on est de fous, plus on s’éclatte !

  • Très bon, comme d’habitude.

    Collon explique très clairement les enjeux réels et la propagande.
    La dette française achetée par le Qatar n’est sûrement pas une coïncidence. Dans ce genre d’affaires ( au sens strict comme au figuré), il n’y a pas de coïncidence.

    Maintenant que les frappes ont été retardées, toute leur construction se dévoile au grand jour.
    Ils tablaient sur une action très rapide, on n’aurait pas eu le temps d’y comprendre grand chose, pris par l’émotion suscitée par les vidéos ( qui semblent-il ont l’air d’avoir été préparées à l’avance d’après le témoignage de la mère supérieure d’un monastère en Syrie ).

  • Guignolesque, c’est bien le terme pour les frasques gestuelles de Hole & devant un tas de chefs d’états qui ne l’apperçoivent même pas.

  • Même question que celle que j’ai posé dans un autre article :

    J’ai entendu au JT de 13h (TF1) un otage des « rebelles », qui venait d’être libéré, qui affirmait que les gaz avaient été lancés par l’armée rebelle, qu’il en avait la preuve.
    Avez-vous d’autres infos ?

    • S’il y a chantage, alors on ne s’arrête plus : L’Allemagne est sous menace des Russes pour le gaz, la Pologne sous celle des US vs la Russie, etc.

      En 2008, les bonnes âmes et élites n’ont eu que mépris pour Sarkozy à propos de l’UPM ou la Georgie.
      Le problème, c’est que l’UPM c’était toujours mieux que la Méditerranée aujourd’hui en feu, et Sarkozy négociant des accords avec Poutine, toujours mieux que Hollande « sous » la conduite d’Obama…

      • amike,

        l’Allemagne, la Russie et le gaz, oui c’est ainsi que va le monde. Les intérêts des uns et des autres sont dans la balance.

        Si les Usa et la France vont bombarder la Syrie, ce n’est pas pour les beaux yeux des petits syriens. C’est une histoire de gros sous. Et le Qatar a des gros sous et du gaz. Cela compte.

  • Ah cette photo qui fait le tour du monde (si, si, même le Guardian la publie à la une), je ne m’en lasserai jamais: le simple d’esprit dans toute sa béatitude (et ,pour une fois, sans Royal!).

  • L’enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, kidnappé en Syrie au mois d’avril et libéré ce dimanche (en même temps que son confrère Domenico Quirico, journaliste italien), a accordé une interview à RTL-TVI ce lundi matin. Il a indiqué que le gaz sarin n’avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad.

    http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/1031019/le-belge-libere-en-syrie-ce-n-est-pas-le-gouvernement-al-assad-qui-a-utilise-le-gaz-?utm_source=info&utm_medium=HP_Headline&utm_campaign=HP_Headline_0

    silence radio dans les médias français.

    • Mais alors ?

      Alors, s’il est prouvé que les gaz ont bien été utilisés par les islamistes dirigés par le Qatar et l’Arabie Saoudite, le Camp du Bien DEVRA appliquer sa logique jusqu’au bout : adresser une volée bien sentie (de missiles) aux deux impétrants turbulents pour les PUNIR sévèrement !

      Non ?

      Longs silences gênés, toussotements, cravate trop serrée, raclements de gorge, regards fuyants, bruits de chaises, le Charles-de-Gaulle égare son hélice en Méditerranée…

      • Renseignements pris, cet otage belge n’est pas crédible.
        Prudence donc et attention aux manipulations. La propagande bat son plein, nous sommes cernés de tous les côtés.
        Pour autant, je désapprouve totalement Hollande et Obama.

        • Déjà démenti ? C’est noté ! La vérité est foulée aux pieds par les deux camps, donc savoir si ce témoignage ou les autres sont crédibles importe finalement assez peu.

          Il semble plus opportun de comprendre ce vers quoi nous mène la stratégie stupide du Camp du Bien, empêtré qu’il est dans ses propres mensonges. Et pour ajouter à la confusion, tout le monde y va de son petit avis, jusqu’à Merkel, fine mouche, qui s’est décidée ce WE à pousser le Débile de Corrèze dans l’impasse guerrière, histoire qu’il se plante un peu plus profondément.

          • Non il est important de savoir qui a donné l’ordre de balancer du gaz sarin sur une population civile.
            En l’absence de preuves aucun des deux camps ne doit être suspecté et doit bénéficier de la présomption d’innocence.

          • Voilà ! Bravo ! C’est la thèse du Camp du Bien. Donc, si ce sont les islamistes du Qatar ou de l’Arabie qui ont gazé les victimes innocentes, on bombarde la péninsule arabique ?

      • Brillante description de ce qui semble bien être la triste réalité.

        • Cavaignac et H16 semblent ignorer que les armes chimiques sont interdites par les conventions internationales depuis la fin de la Première Guerre Mondiale.
          C’est la raison pour laquelle je donne, malgré tout, raison à Hollande et Obama sur ce point. Ils ont raison de ne pas transiger là-dessus.
          Les libéraux ne sont pacifistes que pour préserver les intérêts économiques des multinationales. .

          • Et passer par dessus l’Onu, c’est autorisé par les conventions internationales ?

          • Personne n’a jamais pensé à passer une convention internationale pour interdire les balles de fusil, les bombes, les missiles, les arbalètes, et de blesser ses adversaires au ventre parce que c’est dégueulasse ? Les conventions sont comme les promesses électorales.
            Nos dirigeants n’ont pas reçu de mission, de Dieu ou de leurs électeurs, pour aller s’interposer dans les règlements de comptes en dehors du pays.

          • «Cavaignac et H16 semblent ignorer que les armes chimiques sont interdites par les conventions internationales depuis la fin de la Première Guerre Mondiale.»

            Au fait, vous voulez bien nous rappeler qui a leur a vendu des armes ? Et au fait, il n’y a pas non plus de telles armes en France ?

          • Simplement, je n’ai pas souvenir que les Etats-Unis et pas davantage la France ne se soient offusqués lorsque Hassan Hussein gazait 4000 Kurdes à l’époque, bien avant sept.11

      • Evidemment, mais le Qatar, avec ses sous-sous, n’est-il pas copain avec la France de François???

  • Le gagnat du grand tirage des JO du bombardement est la Syrie.

    La grande question est de savoir ce qui se passera après, les bombardement de chirugie amputatoire.

    Cela dit pour un peu de pétrole, les américains sont toujours prêts à assassiner son prochain, le far west n’est plus vive le middle east.

    Toujours autant de magouille pour obtenir un contrat de bombardement, c’est triste.

    • Il ne faut pas éluder la question des hommes politiques Français qui soutiennent Israel. et qui veulent une intervention militaire en Syrie.
      Ils sont tous, comme par hasard, des soutiens d’Hollande va t’en guerre.

      • Non, en l’occurrence, Israel a le plus grand intérêt à ce qu’il n’y ait surtout pas d’intervention militaire, et préfère de loin un Assad affaibli à des rebelles noyautés par Al Quaeda et à qui ils sont maintenant inféodés.

  • John Kerry propose à la Syrie de détruire son arsenal chimique, sous contrôle de l’ONU. Putine renchérit en considérant que c’est une sage solution. En échange on laissera Assad régler ses affaires intérieures comme il l’entend. Parce que, tous comptes faits, les Américains se sont finalement rendu compte que le jeu était trop dangereux. L’Iran ne s’est pas privé pour prévenir les Américains que leur intervention même très limitée (tout de même quelques centaines de missiles de croisière) risquait de dégénérer plus rapidement qu’on ne le pense dans toute la région. L’Egypte maintenant gérée par l’armée a fait savoir que le canal de Suez pouvait être fermé à tout moment et le détroit d’Ormuz peut être miné par les Iraniens en quelques heures, voilà ce qui fait vraiment peur. Mercredi, Obama tentera d’obtenir l’aval du Congrès pour attaquer, ce qui n’est pas du tout acquis, il y a encore trop d’indécis pour qu’on puisse se faire une opinion précise et pour le moment il y a plus de voix contre que de voix pour. Quant à Hollande, vêtu de l’uniforme de capitaine de frégate, oserait-il aller tout seul au casse-pipe pour ne pas se désavouer lui-même ou s’en remettre à la décision d’Obama pour apparaître blanc comme une colombe qui apporte un brin d’olivier ? Et l’ONU ? Le « Machin » sert-il encore à quelque chose ? Dans tous les cas de figure, le capitaine de frégate aura perdu la face et toute crédibilité pour continuer à diriger la France. Qu’il s’en aille, il n’a plus d’autre choix !

    http://jacqueshenry.wordpress.com/2013/09/09/que-va-faire-le-capitaine-de-fregate/

  • Est-il juste de toujours supposer que notre président et, son désormais presque complice Obama, soit des idiots s’étant malencontreusement engagés dans des affaires désastreuses ? Ne peut-on pas supposé que celles-ci font avancer leurs causes. Le collectivisme islamiste en Orient ne sera-t-il pas le meilleur argument pour justifier un collectivisme social en occident ?

  • Il est vraiment dommage de terminer un très bon article par les élucubrations de Michel Collon.

  • Article creux, aberrant, complètement à côté de la plaque et démenti par les faits et les événements en train de se passer. Demandez à H16 de ne pas parler de géopolitique, il n’y comprend rien.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Le partenariat dit stratégique et global offert à la Tunisie par l'Europe n'est qu'en apparence un outil de saine gestion politico-économique. Déjà, il est nettement en recul par rapport à ce que proposait l'UE à la Tunisie avant 2011 : un statut d'associé ouvert à tous les avantages possibles, hors ceux dérivant de la qualité de membre de l'Union.

De plus, et surtout, il continue à bafouer l'un des principes cardinaux du libéralisme qui est la libre circulation sans entraves, tant des idées, des services et des marchandises que de leu... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles