Dure leçon de vie pour Laurence Rossignol

Laurence Rossignol, sénatrice PS de l’Oise, découvre l’impact des lois sécuritaires dans le pays : plus personne ne veut s’entraider. Oh, zut alors…

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Dure leçon de vie pour Laurence Rossignol

Publié le 9 août 2013
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Laurence Rossignol, sénatrice PS de l’Oise, découvre l’impact des lois sécuritaires dans le pays : plus personne ne veut s’entraider. Oh, zut alors…

Par h16.

La République du Bisounoursland est parfois pleine de surprises, surtout pour les gentils et les benêts qui la confrontent, au détour d’un incident monétique collatéral, au réel vécu par tant d’idiots inutiles persuadés que le pays n’est pas aussi bisou qu’on le dit (les fats !). C’est ainsi qu’à la suite d’une mésaventure banale, une sénatrice socialiste s’est aperçue que tout, en France, ne roulait pas comme sur des roulettes. Zut et zut.

C’est la très petite et très banale histoire de Laurence Rossignol.

C’est une histoire dont vous n’auriez jamais entendu parler si Laurence n’avait pas été socialiste, bien sûr, et si elle n’était pas devenue, ensuite, sénatrice de l’Oise. C’est l’une de ces histoires d’une banalité consternante qu’un site d’information de bonne tenue ne relate même pas pour rire (sauf ici, bien sûr, mais vous êtes, lecteur, sur un site de fachisse turbo-libéral méchant qui mitonne des chatons mignons dès qu’il le peut, c’est dire). C’est l’un de ces faits divers navrants et sans intérêt réel qui n’arrivent même pas à faire un entrefilet dans les journaux, même locaux, même coincé entre la rubrique télé et la rubrique mots-croisés.

Il faut dire qu’il n’y a pas eu de violences. Il n’y a pas eu de blessés. Il n’y a pas eu d’injures, ni à caractère raciste, ni à caractère sexiste, ni d’incitation à la haine raciale, ni rien du tout. C’est, véritablement, une intrigue en banaloïde transparent qui ne crépite même pas un peu quand on le manipule prestement.

Je résume en quelques mots : le 14 juillet dernier, vers 14 heures, au lieu de glander chez elle comme tout citoyen, elle va connement retirer de l’argent au distributeur automatique d’une banque de la place Saint-Jacques à Compiègne. Folie furieuse : un homme lui vole l’argent. Pétage de plomb total : elle le poursuit dans la rue. La musique rythmée avec des guitares funk se met en route. Elle demande de l’aide autour d’elle, alors qu’il y a plein de monde. Pensez-donc ! Compiègne, un 14 juillet à 14h, ce n’est pas les Champs-Elysées (hein, n’s’pas, comprenez) mais tout de même, il y a du monde.

Et là, personne ne moufte. Aucun homme vigoureusement musclé qui vient stopper le malfrat dans sa course. Aucune femme, solidaire de cette agression à l’évidence machiste, pour faire un croc-en-jambe à l’agresseur. Rien. Que dalle. Le voleur s’enfuit.

Horrible, non ?

Egalité, Taxes, Bisous : République du Bisounoursland

Pour situer un peu, il faut comprendre que Laurence, c’est de la sénatrice qui a fait parler d’elle. C’est du lourd. C’est du gratiné.

En fait, non, j’exagère, franchement. Elle est à peu près aussi incolore, inodore et sans saveur que la petite histoire ci-dessus. Tout juste s’est-elle fait remarquer dernièrement en expliquant (sans rire) que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents (et là, c’est assez juste) mais plutôt, à l’État (et là, c’est assez terrifiant) [Note du 30 janvier 2014 : la citation exacte est la suivante, comme le rappelle le journaliste Samuel Laurent dans Le MondeLa laïcité, c’est ce qui protège l’enfant et garantit aux enfants les mêmes droits et l’accès aux mêmes valeurs. Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents. Donc la République doit leur offrir… [on lui coupe alors la parole]. Chaque enfant doit pouvoir accéder à des lieux qui lui permettront lui-même, ensuite, de faire son choix. C’est le cadre de l’école publique.].

Ah, et aussi, pendant les débats sur le mariage homosexuel, elle s’ennuyait et … jouait donc en réseau.

Vous constaterez donc sans mal qu’on est, ici, dans le niveau de pathétique parfaitement standard pour un sénateur de la république française actuelle : médiocrité, idéologie, banalité.

Là où cela devient rigolo, c’est que la dame, outrée du peu de réactions de ses concitoyens, s’en est ouverte au Courrier Picard. L’article vaut la lecture (d’autant qu’il est plus court que mon billet). Et que déclare-t-elle, toute émue ?

« La première des protections est collective, c’est la solidarité. (…) Le premier problème de l’insécurité, c’est la lâcheté collective. »

laurence rossignol

Mais ici, je dis « Moui non pas tout à fait. »

small double facepalmDans un cas normal où nous aurions eu à faire à une pointure politique, j’aurais sorti un ou deux lolcats idiots, un petit facepalm comme celui à gauche de ce paragraphe, ou un grand, éventuellement multiple. Mais là, comme Laurence, elle a l’air d’être sincère dans son atermoiement, qu’elle a l’air de franchement découvrir ce qui se passe vraiment en France, je vais simplement en venir, directement, au fait.

Dites, m’ame Rossignol, vous savez qu’il y a tout plein de caméras de surveillance, à Compiègne ? Et vous savez déjà qu’elles n’ont servi à rien. Dites, m’ame Rossignol, est-ce que, forte de cette expérience, vous allez inciter vos collègues de la Chambre haute et ceux de la basse à nous débarrasser de ces coûteuses nuisances ? J’en doute. Vous en réclamerez plus.

aspirine.jpg

Dites, m’ame Rossignol, vous savez ce qu’il risque, le voleur, si on le chope ? Non ? En gros, voilà ce qui va se passer : il perdra trois heures à remplir des petits papiers au poste le plus proche. Vous aussi. Et si quelqu’un vous a aidé (appelons-le Roger), eh bien lui aussi devra se tartiner une séance avec les flics locaux. Il est possible, probable même, que le voleur soit d’ailleurs sorti du commissariat, libre, avant que vous n’en ayez fini de votre dépôt de plainte.

Bien sûr, en votre qualité de sénatrice, on supposera sans mal qu’il écopera d’un traitement de faveur qui l’embastillera très vite. Mais voilà : à votre grand dam, j’en suis sûr, vous n’avez pas eu le temps de brandir votre cocarde sénatoriale lors de votre mésaventure, et dès lors, Roger ne pouvait pas savoir qu’il aurait pu vous aider sans se taper une après-midi boulet & paperasserie.

Et puis, si Roger était intervenu et avait, par exemple, fait un croche-patte, comme vous le suggérez, le voleur aurait fait un vol plané. Il se serait peut-être pété les deux dents de devant. Vous auriez rattrapé le malandrin. Et il aurait porté plainte contre Roger. Il aurait probablement gagné. Roger, il n’a pas envie d’avoir des ennuis. Roger n’a pas engagé sa responsabilité pour un acte héroïque d’auto-défense qui tourne mal, et il est resté en terrasse à vous regarder courir.

Et puis, si Roger était intervenu et que le voleur l’avait planté avec un couteau ? On le sait : le sentiment d’insécurité est bien plus fort que l’insécurité elle-même, bisous et tout ça. Mais un sentiment de couteau dans le bide, cela fait des sentiments de problèmes hospitaliers gênants. Et Roger, il a probablement calculé qu’il avait autre chose à faire de son 14 juillet. Et puis, avec les maladies nosocomiales dans les hôpitaux, on n’est jamais trop prudent, hein, m’ame Rossignol.

Et puis, Roger est un boxeur. Roger, il se voit bien parant le coup de couteau, ou, même, le coup de poing nu du méchant voleur. Il voit aussi qu’il réplique, pif, paf. Et il voit le voleur qui tombe et se fracasse la tête contre un poteau. Roger, ce n’est pas un salfachisse. Il sait ce qu’il en coûte de tenter un petit méric à l’improviste. Alors Roger, 110 kilos et 20 ans de boxe dans les bras, il a regardé sa bière bien fraîche et vous, courant derrière le voleur.

C’est dur, la vie, hein, m’ame Rossignol ?

Mais que voulez-vous, c’est un peu votre faute, m’ame Rossignol.

L’État a bien fait comprendre à tout le monde qu’il était le seul à pouvoir utiliser de la force pour arrêter les méchants et les vilains. De fil en aiguille, les méchants et les vilains se sont d’ailleurs multipliés, tant en quantité qu’en qualité, depuis celui qui ose défier l’ordre établi avec des t-shirts corrosifs jusqu’à celui qui tente des bousculades au Trocadéro en passant par celui qui n’hésite pas à se servir de toute la puissance de ses lèvres pour émettre des opinions qui choquent violemment les petits chatons républicains. Devant cette multiplication, l’État, tout heureux de trouver là force prétextes pour accroître sa présence, a redoublé d’efforts, de lois et de règlements pour bien mater les renégats.

Gros souci de cette boulimie d’interventions : en augmentant le nombre de crimes et de délits qu’il entendait punir, le gros État joufflu a mécaniquement augmenté le nombre de victimes, réelles ou imaginaires, et, par voie de conséquence, diaboliquement accru le nombre de coupables réels ou supposés. Maintenant, grâce aux efforts conjugués des socialistes de gauche et des socialistes de droite, n’importe qui peut, potentiellement et très rapidement, devenir coupable. Y compris et surtout lorsqu’il intervient au milieu de scènes violentes. Personne ne veut devenir un Roger.

Et puis, rappelez-vous : l’État est là pour s’occuper de votre sécurité, à votre place, du téton au sapin. Pourquoi s’étonner que personne ne bouge ? M’ame Rossignol, plutôt que fustiger bêtement le manque de réaction de vos concitoyens qui ont, eux, bien compris comment fonctionne la société actuelle, pourquoi ne vous en prenez-vous pas à l’État pour son absence de réaction ?

Ou plutôt, m’ame Rossignol, pourquoi ne vous en prenez-vous pas à vous-même, puisqu’après tout, vous êtes, directement en tant que législateur et indirectement en tant que citoyenne et (honte !) socialiste, responsable de cette situation ? Ah oui, j’oubliais ! Comment demander que vous preniez vos responsabilités alors que tout a été fait pour que, précisément, elle s’évapore dans le grand tout collectif que vous appelez de vos vœux ?

Je vais vous dire, m’ame Rossignol : ce qui vous est arrivé est à la fois banal et doit vous servir de leçon. En France, grâce à vous et à tous vos collègues, on ne peut plus compter que sur soi-même.

« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes. » Bossuet
—-
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  • Vite, une loi contre la « lâcheté collective ».

    • « (sauf ici, bien sûr, mais vous êtes, lecteur, sur un site de fachisse turbo-libéral méchant qui mitonne des chatons mignons dès qu’il le peut, c’est dire). »

      Oh, pourquoi tant de haines et de discriminations. =/

      « Vite, une loi contre la « lâcheté collective »
      Ca va surement finir en un gloubiboulga à base de non-assistance à personne en danger;

      • Non assistance à portefeuille en danger ? Faudrait condamner tous les élus !

        • Merci Bossuet et chapeau H16…pour cette production cristalline
          Alors allons- nous subir encore longtemps cette clique de « bons à rien et de Mauvais partout » qui nous coûtent la peau des fesses?

    • Vous avez oublié la création d’une taxe, pardon d’une contribution solidaire.

  • Bravo h16 pour vos articles
    Ce qui arrive à cette sénatrice PS grassement payée me fait marrer
    C’est vrai que comme Rogerle boxeur qui préfère rester devant sa bière plutôt que d’avoir des emmerdements, personnellement avec mes 15 ans de karaté j’en viens moi aussi à choisir l’inaction ,plutôt que d’avoir les mêmes problèmes qu’Esteban qui s’est défendu de l’attaque de meric.

  • L’étatisme fabrique des légumes industriellement.
    … et les kapos qui participent à cette ignominie
    … viennent ensuite se plaindre.

  • Excellent article,vraiment.Il y a fort à parier que si cette dame avait été témoin à la place de victime,elle aurait détourné le regard faisant celle qui n’a rien vu, nous connaissons tous le grand courage qui anime nos socialos bobos, et puis comment peut-on oser s’en prendre à une élu de gauche, ce genre d’acte ne devant étre reservé uniquement au populo.

  • J’espère qu’elle est en copie dans un mail !
    Super la vidéo, j’ai aussi reçu votre livre (merci à amazon et à l’auteur).
    Même si le prix….
    Je termine La Grève d’Ayn Rand et je retrouve tout. Oui tout est déjà là 50 ans avant. Mais avec des détails et de la psychologie de ces pillards.
    Ce billet aujourd’hui représente bien l’évolution des charognards, quand il commencent à avoir peur de leur propre système. C’est là que ça devient croustillant. Les regads fuyants, la peur de ne plus être reconnu, de perdre le pouvoir. Que reste il à ces gens, si ils n’ont plus de pouvoir ? Rien. Des pauvres bêtes fonctionnaires qui ne peuvent même pas faire un truc avec 10 doigts (voir même deux comme dans la police). Bref, on y arrive: ce pays est foutu.

  • Je me suis permis de relayer cet excellent article ainsi que la vidéo qu’il contient.

  • « du téton au sapin »…très fort. du téton à la bière!

  • Cette dame ne lira probablement pas votre article, mais avec un peu de chance elle lira les commentaires qui suivent son interview dans le « Courrier Picard » Si elle n’est pas complètement bouchée, ca pourrait contribuer a la desimbécilifier.

    • Oh là … Ca demanderait un gros travail… Je ne sais pas. On n’est plus dans la psychologie, là. Plutôt dans les ponts & chaussées.

  • Le dernier paragraphe de l’article de la feuille de chou locale vaut son pesant de collaboration épanouie et joyeusement assumée avec l’idéologie socialiste.

    Mais il permet de comprendre pourquoi les citoyens sont tétanisés, non par lâcheté comme le prétend l’idéologue qui méprise ses concitoyens, mais par impuissance logique provoquée par le socialisme. Le problème du choix entre risquer la prison pour tenter d’arrêter le voleur, sans être protégé par ce qui reste de légitime défense dans l’actuel code pénal (et le précédent d’ailleurs), ou risquer la prison pour l’avoir laissé courir est tout simplement insoluble. Autant regarder ailleurs !

    La société socialiste, c’est aussi celle du « laisser faire » et du « laisser passer » les criminels.

  • Cette gluante pustule collectiviste qui passe son temps à chatouiller sa tablette tout en nous pompant plus de 15.000 € (dont seulement 5.500 imposables, merci l’État) tous les mois ne mérite que notre plus profond mépris, assorti de nos sarcasmes.
    Merci H16 pour cette perle digne d’un prince de la liberté.

  • Pour limiter les vols, supprimons plutôt les distributeurs automatiques de billets ! (De toute façon, ils ne serviront bientôt plus à rien.) Et replaçons-les par des distributeurs d’Amour, d’eau fraiche, et de bisous sur les fesses !

    • « supprimons plutôt les distributeurs automatiques de billets ! »
      ————————-
      Si c’est pour se coltiner un préposé de la Préfecture à la place, non, grand merci. Le distrauto, il est aimable, lui.

  • génialement argumenté !!

    Cela dit , ce n’était pas un voleur, c’était Robin de Bois.
    Si, si…moi en tout cas je le pense

  • Je propose la création d’une nouvelle taxe bisou-fuckers directement prélevée sur les putain de gros riches qui gagnent plus de 2500€ lors de leurs prélèvements bancaires pour financer plus de gardiens de la paix qui seront dotés de la nouvelle arme de froncer les surcils pour protéger nos élites gardiennes de notre belle hollandie.

  • Voler un voleur est-il un vol ?

  • Justice poétique !

  • « les enfants n’appartiennent pas à leurs parents mais à l’État »

    Ils ne se cachent même plus.

  • « L’État a bien fait comprendre à tout le monde qu’il était le seul à pouvoir utiliser de la force pour arrêter les méchants et les vilains. »

    L’élite des juges, plutôt… On les voit souvent à la TV, et on les lit encore plus, par le compte rendu de leur jugement.

  • Les socialistes défendent les socialement proches, des voleurs et des salauds comme eux, à condition qu’ils s’en prennent toujours aux autres, Le socialisme, c’est toujours pour les autres, jamais pour eux.

  • Mais que la Dadame, qu’elle vit la vie que la Dadame que elle a voulu imposer. Y’a bon Mdame ?

    Il ne faut jamais cracher face au vent; réfléchissez-y Mdame.

  • Deux idées de lois pour cette parasite de senatrice:
    – Modification de la loi sur la légitime défense
    – Liberté de port d’armes pour les citoyens sans antécédents judiciaire et psychiatrique

  • Roger connait bien son monde, il savait que c’était une sénatrice bobo poudrée manucurée de goôchh et il est resté devant sa bière.

    Bravo Roger pour ce discernement.

    C’est triste c’est histoire un 14 juillet à 14h, je l’aurai mieux vu un 04 aout, dans la nuit.

  • Parallèlement à ce propos élaboré, je me demande pourquoi aller au DAB lors que tout peu, ou presque se payer par carte.

    Soit c’est une petit somme pour l’achat quotidien de la baguette boulangère et y a pas de quoi courser le malandrin,
    soit c’est une somme plus importante qui n’aura pas de traçabilité, volée ou pas.

  • C’est trs bien votre article, on pourrait le transcrire tel quel dans un media belge. Comme quoi la réalité sociale(-iste) est transfrontalière.

  • m’ame Rossignol s’était particulièrement intéressée au cas du jeune agresseur nommé Clément Meric lors d’un discours édifiant devant l’assemblée nationale, pour en faire une question au premier ministre.

    voir vidéo centrale dans  » questions au gouvernement »
    http://www.senat.fr/senateur/rossignol_laurence11045k.html

    …qu’elle ne puisse plus s’approcher d’un distributeur sans se faire détrousser parait un juste retour à sa confusion victimaire.

  • mame rossignol a quand même de la chance ; quand bien même elle se fait voler cet argent , il lui en restera trés largement pour vivre ; quand ce sont des gens qui ne sont pas riches qui se font voler , ça fait un trou dans leur budget dont ils se passeraient bien ; quand à la vidéo , je comprend mieux pourquoi ce pays se casse la gueule …..et ça te palpe 15000 euros par mois……je suis écoeurée …..

  • Pour illustrer votre propos, mon collègue G. s’étant fait agressé par 2 « jeunes » dans le métro parisien, s’est défendu -d’autant plus efficacement que ce père de famille de 50 ans avait pratiqué des sports de combat dans sa jeunesse. Bilan, les 2 « jeunes » finissent au tapis, et portent plainte contre G. alors qu’ils sont multirecidivistes et ont déjà été arrêtés une vingtaine de fois sur cette même ligne de métro….

  • Excellent initiative du voleur ! Voila des cibles molles.

  • Non il ne fera pas deux mandats. Il n’a pas été élu pour continuer la politique de Sarko et je crois que le peuple de gauche ne lui pardonnera pas. Il aura des voix de droite mais pas assez; les électeurs de cette catégorie préféreront l’original a la copie.

  • Tout à fait véridique , les flics, l’administration, les profs nous bourrent le mou toute notre vie pour nous dire de ne rien faire sans leur aval .
    L’état en france nous lobotomise et plus personne ne réagit .

  • J’ai en mémoire un fait divers illustrant cette tragique histoire sénatoriale. Un Roger de service s’était interposé dans le RER lors d’une tentative de viol il y a quelques années (vous chercherez, j’ai pas le temps). Notre pauvre Roger s’est pris un coup de couteau dans le bide et l’apprenti violeur s’est évaporé au premier arrêt. Hôpital, opérations, interrogation par le bras armé de l’état…Notre pauvre Roger s’est vu refuser la prise en charge des ses soins par la SS car elle a estimé qu’il n’avait pas à intervenir! Son cas pouvait être éventuellement réexaminé si l’agresseur était arrêté (ce qui n’arriva pas!)

    J’ai moi-même joué au Roger lors d’une agression sauvage sans bien sûr calculer le le rapport poids/puissance entre le non assistance à personne en danger et la légitime défense. J’ai donc mis hors de combat le drogué qui était en train de marquer des pénaltys avec la tête du mec à terre. Résultat: ITT 3 semaines pour le pauvre titi camé (qui était éducateur dans un centre aéré!!!) et une pluie d’emmerdes pour moi!

    Bref, la reconnaissance de tout droit individuel est inexistant dans notre beau pays où les malfrats auront toujours une oreille compatissante de la part de la justice car vaguement pris comme élément d’un tout. Il y aura toujours une prise en compte d’une enfance malheureuse, générée par l’inégalité inadmissible que combat farouchement la gauche bisou-bisou chez le voyou récidiviste, et une saine interrogation sur la tenue provocatrice de la victime de viol! Pour les nombreuses victimes de cambriolages ou de vols à l’arraché, il est plus que courant d’entendre les autorités dire que c’est quand même un peu de leur faute. « Quoi, vous aviez votre sac à main sur le siège de droite! » « vous n’aviez pas fermé vos volets avant d’aller faire vos courses! »…

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