Après un premier semestre positif, l’assurance-vie reperd de son attrait. Un désamour causé par le maintien de la crise de l’euro ?
Par Thibault Doidy de Kerguelen.
Après un premier semestre 2013 positif, les assureurs vie ont enregistré à nouveau une décollecte au mois de juin : – 300 millions d’euros, selon les derniers chiffres de la FFSA et du GEMA. La hausse de 2,2 % de la collecte brute le mois dernier (9,1 milliards d’euros, contre 8,9 milliards d’euros en mai) n’a en effet pas réussi à compenser l’augmentation de 8 % du volume des prestations versées par les compagnies d’assurance-vie (9,4 milliards d’euros).
Cependant, le bilan pour les 6 premiers mois de l’année reste encore positif : la collecte brute s’élève à 62,2 milliards d’euros (+ 7,4% par rapport aux 6 premiers mois de 2012) et la collecte nette s’établit désormais à 7,7 milliards d’euros (elle était négative pour la même période en 2012). L’encours total des contrats d’assurance-vie s’élève à 1 422,8 milliards d’euros, montant en hausse de 4% sur un an.
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Quand on ne peut plus on ne peut plus!La solidarité oui la ruine non!La punition des entrepreneurs non!L’absence d’une monnaie saine or et argent non!Entretenir des parasites sur fonds publics non et mille fois non!Je passe sur les rentes dignes de l’ancien régime octroyés à certaines professions!Alors êtes vous toujours anti liberté?
Personne n’a encore compris que l’assurance vie n’était qu’un support au même titre que le pea , par exemple; or, il y a encore maints actifs pourris qui traînent ici ou là. Le montant de vos gains annuels est donc surévalué. Quand çà va faire boum, les dégâts seront terribles et irrémédiables.
Le PDG d’Axa Henri de Castries monte au créneau pour dénoncer toute idée gouvernementale d’envisager de “piocher” dans l’assurance-vie pour financer les dépenses publiques.
Cela prouve bien que les grands patrons de l’assurance sont au courant
qu’il pourrait y avoir une spoliation de l’épargne.
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L’assurance-vie, ce n’est pas une caverne d’Ali Baba!
Ni une poche dans laquelle on pourrait puiser pour la simple raison que les impôts ne rapportent plus assez.
Il s’agit de l’épargne des Français. Et notre devoir moral et juridique, à nous autres assureurs, est de la protéger.
Cette épargne s’investit naturellement à long terme. Il ne serait pas raisonnable de bouleverser son régime fiscal qui est équilibré, puisque pour en bénéficier l’épargnant s’engage sur huit ans.
Le rapport Berger-Lefèvre a d’ailleurs confirmé le rôle positif que peut jouer l’assurance-vie dans l’investissement de long terme, et la profession a fait des propositions permettant de conforter ce rôle.
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/08/02/20002-20130802ARTFIG00483-le-niveau-des-prelevements-a-franchi-les-limites-du-raisonnable.php