Face au socialisme, les chiffres ne comptent pas

Non, les socialistes ne sont pas impuissants et ne font pas diversion. Au contraire, ils sont actifs.

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Face au socialisme, les chiffres ne comptent pas

Publié le 3 juillet 2013
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Non, les socialistes ne sont pas impuissants et ne font pas diversion. Au contraire, ils sont actifs.

Un billet d’humeur de Yul.

Je voudrais dire à mes amis libéraux que si vous pensez que le sociétal est une diversion des socialistes afin de détourner l’attention de leur impuissance sur le plan économique, vous vous leurrez complètement. C’est que vous avez trop tendance à tout voir par le prisme économique. Les socialistes ne sont pas impuissants sur le plan économique, ils pourraient très bien remettre le pays sur les rails s’ils le voulaient. En faisant, par exemple, ce que vous préconisez. Ils sont à la tête de l’État, ils font les lois. C’est que si pour certains libéraux aujourd’hui, tout à tendance à relever de l’économie, pour eux tout est politique. Et même : social. Ce sont des socialistes… Il n’y a pour eux de problèmes que sociaux, et un problème social se règle à coup… de « sociétal » et en formatant les gens. Les problèmes économiques n’existent pas réellement à leurs yeux. Dans le meilleur des cas ils feront du keynésianisme, ils mentiront sur le nombre de chaussures produites comme dans ce célèbre passage de 1984, et parleront incessamment de l’emploi, parce que l’emploi, c’est social. Par économie, j’entends son sens usuel, limité, pas la praxis, ou même l’analyse de la politique en termes de marché ; deux pensées, l’école autrichienne et l’école du Public Choice, au demeurant très pertinentes.

Ce qui compte réellement aux yeux des idéologues socialistes, et il suffit d’entendre des ministres comme Peillon, Taubira, et Najat Vallaud-Belkacem, qui sont très clairs là-dessus, ce n’est pas remédier à la crise, qui pour eux est strictement un épisode extérieur, dépendant de l’activité aux États-Unis, et qui se résoudra d’elle-même, ce qui compte c’est « changer la civilisation ». Donc des choses comme le mariage gay ne sont pas des diversions, et je pense que les socialistes planent suffisamment (group thinking) pour ne pas avoir envisagé la réaction que ça provoquerait. En même temps que le mariage gay, ils déploient en ce moment un enseignement de la sexualité très précoce à l’école (6 ans, Najat Vallaud-Belkacem parle de la maternelle), afin de lutter contre les préjugés « phobes », ainsi que d’un formatage visant à empêcher, d’un point de vue comportemental, les garçons et les filles d’être plus tard des garçons et des filles, afin d’obtenir l’égalité parfaite des sexes. Toujours cette obsession de l’égalité. Transmettre des connaissances ne les intéresse pas, on s’en était rendu compte avec la méthode globale et les délires pédagogistes. Ce qui les intéresse maintenant, c’est « déconstruire les stéréotypes ». Toujours le sociétal. C’est le cœur de leur action. Les socialistes ne sont pas impuissants, ils ne font pas diversion, au contraire ils sont actifs.

Et les participants aux manifs pour tous, bien qu’étatistes, l’ont plutôt bien compris, contrairement à pas mal de libéraux qui passent pourtant beaucoup de leur temps à protester contre le totalitarisme. Il ne faut pas croire que les manifestants se moquent de l’économie au même titre que les socialistes : bien sûr, ils sont le produit de l’inculture française en la matière, qui est un choix du peuple presque dans son entier, et qui a tant favorisé le socialisme, lequel a su l’aggraver, mais ils sont jeunes dans leur majorité, et parmi eux on compte beaucoup de futurs cadres du privé et d’entrepreneurs. C’est juste la France non socialiste. La vieille France pas spécialement libérale, qui devait son développement économique au refus des politiques de s’occuper de quelque chose de mal élevé comme l’économie. Je crois que la question du mariage ou non des gays est un peu périphérique, c’est une opposition frontale à tout ce qui émane des socialistes sur le plan « sociétal ». Au plan économique, l’action socialiste se caractérise surtout par une fiscalité écrasante et du dirigisme maladroit mâtiné de corruption et de com’ – rien hélas qui ne sorte de l’ordinaire depuis des décennies.

Bien entendu, il y a aussi des enjeux de propagande et de clientélisme, car en plus d’être des idéologues, les socialistes sont aussi des crapules obsédées par leurs sinécures fastueuses et l’argent des autres. Mais il va falloir accepter que l’économie, ils s’en moquent, qu’elle n’existe pas vraiment à leurs yeux et qu’ils ne la voient qu’à travers le prisme du social (punir les riches, traiter le chômage par l’embauche publique, plus toutes les accusations délirantes). Aussi quand on s’oppose aux manipulations sociales des socialistes, on s’oppose frontalement à eux, on lutte contre le totalitarisme. La question de la dette, des réformes à engager, de la réforme de l’État aussi, ne sera sérieusement posée que lorsqu’il sera mis fin aux délires sociétaux. Et ce sera la crise, probablement, qui s’en chargera, en aggravant tout, pas l’injonction d’observer la dette, même si cette injonction est aussi formulée par la Cour des Comptes. N’estimez pas que l’on aura un débat sain tant que cette génération socialiste sera au pouvoir, y compris dans les médias et l’enseignement. Avec leurs bidouillages, les socialistes ont substitué le sociétal au véritable enjeu : la dette.

La question centrale, c’est un pays bouché, sans perspectives, où l’on cherche la soumission de la population en bidouillant ses cerveaux. La crise que traverse le pays sur le plan économique est une conséquence de la forme marxisante et clientéliste qu’a prise sa culture. Au final, la révolte prendra peut-être une tournure fiscale, comme il y a deux siècles, mais il ne faut pas oublier qu’à l’époque on ne s’est pas tant révolté contre le fisc et la dette – d’ailleurs le roi voulait qu’on parle en priorité de cette dernière aux États-généraux, plutôt que de questions de représentation – que contre le fait que le pays était bloqué, politiquement et socialement. Aujourd’hui, il l’est en plus culturellement. D’autre part, l’histoire du siècle dernier a démontré que non seulement les socialistes s’avèrent capables de se maintenir au pouvoir des décennies malgré une misère noire, mais comme l’a fait remarquer Margaret Thatcher, qu’ils savent exploiter la misère pour renforcer leur emprise, et donc (pour les autres) la recherchent en tant que telle… Au surplus, la dette, Lénine l’avait rayée d’un trait de plume. Pour libérer l’économie, il faut d’abord libérer la culture et politiquement, nettoyer les écuries d’Augias.

Le libéralisme doit aussi s’intéresser à la société et à la culture, aux institutions, à la politique, et mettre en avant sa vocation philosophique et morale fondée sur le droit naturel.

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  • Je faisais partie de ceux qui songeaient un peu légèrement que toutes ces grimaces sociétales n’étaient que le jet d’encre d’une pieuvre aux abois, ou d’un gouvernement incapable de gouverner.

    Mais vous m’avez ouvert les yeux, grâce vous en soit rendue.

    Le but, c’est le bordel social normatif 🙂

  • Yul, je cite votre article : « D’autre part, l’histoire du siècle dernier a démontré que non seulement les socialistes s’avèrent capables de se maintenir au pouvoir des décennies malgré une misère noire, mais comme l’a fait remarquer Margaret Thatcher, qu’ils savent exploiter la misère pour renforcer leur emprise, et donc (pour les autres) la recherchent en tant que telle… » Je ne peux que renforcer votre phrase édifiante par le témoignage local. Mes enfants sont dans une petite école élémentaire de province, patelin rural clairement de droite, travailleur et productif, où toute la richesse du lieu est basée sur le travail (les gens d’ici sont des forcenés de travail donc l’endroit est plutôt aisé, logique, pas de 35 heures ici, ce serait plutôt le double en moyenne, beaucoup d’indépendants et de TPE). Malgré tout le tissu professionnel, à cause de cette fiscalité qui n’a plus de nom créé du chômage, les grandes structures ferment et délocalisent les unes après les autres. Comme par hasard, les enseignants des écoles publiques, à majorité socialistes (tiens donc !) tiennent le haut du pavé, la revanche de classe contre la richesse locale par l’enseignement, la « socialisation », comme ils disent. Ils ont le pouvoir sur les masses infantiles de parents « forcément arriérés ». Ils n’ont pas de problème de fins de mois, jamais. L’Etat et le mammouth (950.000 employés dont 200.000 perdus dans la nature et inemployés –article du Point-, 7ème entreprise du monde par le nombre, 61.000 faux employés –électeurs- supplémentaires en 2012/2017) veillent, ils seront les derniers à subir les conséquences de leurs actes électoraux et de leurs idéologies délétères. Ils vous diront qu’en ces temps de crise et de marasme pour beaucoup de familles qui sont à la diète, ils maintiennent un îlot de paix (j’entends ça depuis 30 ans, les meilleurs profs socialistes cherchent à se faire de plus en plus nommer dans les patelins les plus riches, la misère est crasse et «ils ne sont pas des assistantes sociales » dixit), d’harmonie et de cohésion sociale au cœur de la société. Ce faisant, pour reprendre votre phrase « ils s’avèrent capables de se maintenir au pouvoir des décennies malgré une misère noire… ils savent exploiter la misère pour renforcer leur emprise ». Voilà un cas plus que concret que je vois chaque jour. Le sourire des profs soutenus enfin par un pouvoir soviétiforme. Ils ne se cachent pas pour montrer leur suffisance supérieure. Plus drôle, avec l’impopularité croissante de l’exécutif dont ils sont l’électorat captif, le PS étant le parti des profs voir la composition socio-professionnelle de l’Assemblée Nationale Française, les sourires sont plus en berne. Ils commencent à avoir la culpabilité du bulletin de vote de gauche, qui amène partout, misère, insécurité, pauvreté, famines. Fait universel.

    • oui je vois ce que vous voulez dire. Le socialisme c’est l’idéologie des semi-instruits, parce qu’il ne faut pas imaginer que ces profs de gauche soient la moitié des intellectuels qu’ils prétendent être, ils sont généralement à la fois confus et dogmatiques, et sans le système socialiste, ils seraient ramenés à plus d’humilité. Ca ne veut pas dire qu’il n’existe pas des profs un peu valables, ou que ces profs là soient de complets salauds, leurs travers ne sont que trop humains, mais généralement, ils appuient le système qui leur est le plus favorable, et leur permet de briller très au-delà de leurs mérites (enfin, à leur propres yeux essentiellement), tout en s’offrant de belles rentes (ce qui ne les empêche pas de se lamenter sur une base quotidienne et fort pénible), et les moyens de tenter leurs petites expériences de gamin qui joue à la science avec son kit « la manipulation sociale amusante ». Ce sont nos nouveaux Bouvard et Pécuchet, avec leurs collègues du journalisme. C’est notre clergé de l’église socialiste. Peillon parle bien de nouvelle religion appelée à remplacer le catholicisme (et ce au nom de la liberté ! misère). Je crois que Mises a écrit sur le sujet, et Schumpeter aussi, « pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme ». En tout cas, merci pour votre appréciation.

      • S’en prendre aux profs, tellement facile, discussion niveau café du coin ici.

        • ça, c’est vrai que c’est facile 🙂

          • Non pas « facile ». Des faits concrets. Mon ex belle mère et ma tante étaient profs, de véritables folles à lier. La deuxième a fini à l’asile. « L es profs sont des saints qui terminent à la Rosière », l’hôpital psychiatrique qui leur est dédié, la pression entre la vie réelle et la vie idéale rêvée par le parti et l’idéologie dominante est trop forte, non pas parce que leur métier est dur (5 mois de vacances / an, possibilité de faire valoir ses droits à la retraite après 3 enfants, 18 heures de travail / semaine au collège et lycée, les profs de l’élémentaire sont ceux qui ont le plus d’heures, mais la pression intellectuelle est aussi moins forte). S’ils ne sont pas heureux et veillent savoir ce qu’est la pression, ils n’ont qu’à aller travailler dans le privé ou à l’usine, dans les laminoirs, les usines de retraitement des déchets ménagers ou les abattoirs. Ils comprendront le problème. Les profs ont un problème réel. Ils se croient tous puissants, sont de véritables petits dictateurs locaux, soutenus en ce fait par des syndicats d’extrême gauche qui bousillent la vie économique de la France dès qu’on essaie de toucher au mammouth. Ils sont 200.000 en trop et veulent de moins en moins travailler. Ils ont oublié qu’ils étaient au service de la Nation et du peuple et non à leur service. Education Nationale. Les profs sont nos employés et ils ont oublié qu’ils l’étaient. SERVICE PUBLIC : être au service du Public. Nous, quoi ! Les profs non idéologues tiennent fort bien le coup. Comme tout le monde, j’ai rencontré un maximum de pervers dans ce milieu, des gens très bien aussi, des gens aussi qui n’avaient rien à y faire. Trop d’exemples… Les profs pourquoi, parce que le socialisme (1er poste budgétaire du PS , l’Education Nationale) repose essentiellement sur les profs pour transformer le pays, ses citoyens, son idéologie profonde. Seul les aveugles le nient. Un exemple type, la catastrophe de la lecture globale… J’ai appris à ma fille la lecture avant le CP par la méthode classique syllabique Boscher ( http://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/manuels-scolaires-primaire/manuels-de-lecture-et-decriture/methode-boscher.html ). Elle est arrivée au CP sachant lire et est en CM2, première de sa classe avec des enfants de profs. Ils font la gueule. La concurrence déloyale de la part d’un parent plus cultivé qu’eux qui a des milliers de lires chez lui… Ils me cherchent des poux en permanence, essaient de nous déstabiliser, de monter mes enfants contre moi, par la puissance sociale, le bouche à oreille, les petits mots entre profs, entre directeurs d’écoles, etc… Un véritable réseau de nuisance, et qui vous surveille, vient chez vous pour savoir ce qui s’y passe… Quand ils vous ont repéré (le réfractaire dangereux et asocial ) pour vous casser, quand la puissance de l’Education Nationale se déchaîne contre vous, (comme dans tout système communiste avec la méthode Beria) ou vous connaissez la loi parfaitement (la CNIL est très puissante pour mettre au pas les profs, les directeurs d’école et les inspecteurs d’académie, ils ont tout un processus juridique coercitif et leur service juridique connaît bien les zouaves, des milliers d’exemples à l’appui et des formulaires tous près pour les mettre au pas, des peines qui peuvent aller jusqu’à 5 ans de prison et 30.000 euros d’amende pour abus de pouvoir et rétention administrative de papiers officiels, j’ai pratiqué…) et arrivez à leur tenir tête, ou vous changez de pays. Ils se refilent la patate chaude jusqu’à la fin de la scolarité de vos gamins… Ils leur fouttent aussi et nous fouttent la pression jusqu’à casser la réussite scolaire des enfants, quitte à entretenir une tension horrible. Ils ne sont en fait que les instruments objectifs d’un système fasciste réel. D’horribles jaloux ratés dans beaucoup de cas qui au fond sont sectaires et ne supportent pas qu’un enfant de « non profs » réussisse mieux que leur progéniture. Le parti au pouvoir commence dès la maternelle et l’école élémentaire. Leurs questions et leurs pressions sont horribles, quand on les écoute parler. De vrais inspecteurs sociaux qui se défendent de vouloir devenir des «assistantes sociales », car ils n’ont pas l’énergie et n’ont pas été formés pour cela. Allez demander à Jules Ferry ce qu’il dirait de leurs atermoiements, « qu’ils ne sont pas des assistantes sociales ». Il se marrerait bien et les remettrait au pas. Ils cherchent des poux partout. Ce sont de véritables commissaires politiques à la solde de l’idéologie dominante. Alors quand on écoute Peillon et Najat-Belkacem, on ne pense qu’à une chose : « Courage, fuyons ! ». La dictature est réellement là, à nos portes, si ce n’est déjà le cas depuis longtemps car l’Education Nationale Française recule dans tous les classement internationaux, un symptôme plus que préoccupant. Bientôt elle approchera la zone des dictatures bananières.

  • C’est un des articles les plus pénétrants que j’ai lus sur CP. Vous venez en quelques coups de plume d’articuler nombre de mes intuitions qui restaient éparses. Merci pour ce travail.

  • excellent article.
    Seul défaut : répéter le poncif du libéral qui aurait « trop tendance à tout voir par le prisme économique.  »
    L’économique n’est pas un prisme, c’est un révélateur, parce que les gens y consacre une part importante (excessive !) de leur vie et que qu’en veut les soumettre c’est au portefeuille qu’on les frappe le plus efficacement.

    • P: bien entendu que l’économie c’est fondamental. Par contre le portefeuille est loin d’être le meilleur moyen de soumission, c’est plutôt un moyen de corruption au sein du clientélisme (je dépouille untel à ton bénéfice, ô mon électeur bien-aimé. C’est con que ce untel ce soit toi, au final, ou tes gosses…). J’aurais du être plus clair là-dessus: je ne parlais de la réalité telle que, mais de la réalité telle que la perçoivent les socialistes, et de ce qu’ils estiment être des enjeux. On peut toujours accuser les socialistes d’incompétence économique, ils en seront fiers. C’est ainsi dans leur échelle de valeurs, dans leur culture. On est obligés de les combattre AUSSI sur ce qu’ils appellent le sociétal, sur le plan idéologique en fait, culturel, parce que la faillite n’est pas suffisante pour les calmer à moins qu’elle ne provoque une forme ou une autre de révolution, qui les chasse du pouvoir manu militari. Sinon, ça peut continuer longtemps. la lutte contre le socialisme est une lutte globale.

  • L’erreur que commettent la plupart des Français qui s’affirment, fort heureusement, contre le totalitarisme, est celle de croire que la démocratie exclurait toute manipulation propagandiste voire qu’elle serait un rempart insubmersible face au totalitarisme. Or, comme le précise Ayn Rand:
    « Socialism may be established by force, as in the Union of Soviet Socialist Republics—or by vote, as in Nazi (National Socialist) Germany. The degree of socialization may be total, as in Russia—or partial, as in England. Theoretically, the differences are superficial; practically, they are only a matter of time. The basic principle, in all cases, is the same. »“The Monument Builders,”
    The Virtue of Selfishness, 86

    « When you consider socialism, do not fool yourself about its nature. Remember that there is no such dichotomy as “human rights” versus “property rights.” No human rights can exist without property rights. Since material goods are produced by the mind and effort of individual men, and are needed to sustain their lives, if the producer does not own the result of his effort, he does not own his life. To deny property rights means to turn men into property owned by the state. Whoever claims the “right” to “redistribute” the wealth produced by others is claiming the “right” to treat human beings as chattel. »

    “The Monument Builders,”
    The Virtue of Selfishness, 87

    ou que le socialisme, même démocrate, serait plus juste que le communisme:

    « There is no difference between communism and socialism, except in the means of achieving the same ultimate end: communism proposes to enslave men by force, socialism—by vote. It is merely the difference between murder and suicide. »

    “Foreign Policy Drains U.S. of Main Weapon,”
    The Los Angeles times, Sept. 9, 1962, G2

    ‘Au plan économique, l’action socialiste se caractérise surtout par une fiscalité écrasante et du dirigisme maladroit mâtiné de corruption et de com’ – rien hélas qui ne sorte de l’ordinaire depuis des décennies.’

    ==>Le socialisme est fondé sur l’irrationnel, étant simplement justifié par le concensus de morale altruiste qui constitue son fer de lance; Une politique économique consistente n’est donc ni recherchée, ni même possible, elle reste juste espérée, ce qui suffit à justifier le maintien de l’attrait du socialisme, après tant de cuisants et de douloureux échecs:

    « The fallacies and contradictions in the economic theories of socialism were exposed and refuted time and time again, in the Nineteenth Century as well as today. This did not and does not stop anyone: it is not an issue of economics, but of morality. The intellectuals and the so-called idealists were determined to make socialism work. How? By that magic means of all irrationalists: somehow. »

    AR, Faith and Force: The Destroyers of the Modern World,”
    Philosophy: Who Needs It, 68

  • Merci pour cet excellent article !
    Amitiés

  • Bien joué Yul ! Beau travail qui donne du sens à ce qui en manquait, ce que l’on attend d’une analyse.

  • Je crois que ca cache souvent une incompétence crasse au sein des politiques. Beaucoup n’ont jamais fais que carrière qu’au sein des Partis et donc sont devenus des spécialistes de la soupe populiste et clientélisme.

    Demandez à NVB comment fonctionne un marché de la dette ou une banque centrale. La plupart ne fonctionnent qu’à coup de phrases toute trouvées:

    « Il faut investir dans la recherche », « Il faut réduire les inégalités », « Il faut baisser le chômage », « Il faut diminuer la pauvreté » »Il faut lutter contre les discriminations » « Il faut retrouver notre indépendance économique » »l’écologie est une priorité » etc…

    Il n’y a rien de pire pour une personne intelligente (ils sont incompétents pas bêtes) que de se savoir inutile et incompétent. Ne trouvant pas d’épanouissement dans leur travail ou se révélant incapable d’achever leurs rêves ces gens se disent que c’est la faute de la société. C’est la société qui ne les accepte pas dans leur différence. Ils se disent donc qu’une société plus permissive rendra les gens plus heureux. Et où personne ne sera frustré car tout le monde sera égaux.

    Car oui, le socialisme aspire à rendre « la société » heureuse, au détriment du bonheur individuel de certains. Et non ces mesures ne sont pas des diversions mais les dernières marges de manoeuvre des plus incompétents d’entre eux.

  • Les socialistes sont avant tout « des crapules obsédées par leurs sinécures fastueuses et l’argent des autres ». L’idéologie, à laquelle les politiciens ne croient pas un instant à l’exception de quelques psychopathes dans leurs rangs, a pour fonction d’anesthésier la population, de la corrompre, de la manipuler, afin que l’hôte laisse le parasite vider tranquillement le pays de sa substance.

    Même s’ils affectent de la mépriser, les socialistes ont très bien compris le fonctionnement de l’économie, du moins suffisamment pour en tirer profit. Ils n’ignorent pas qu’ils appauvrissent les Français mais persistent dans leur crime car il faut pouvoir jouir dès aujourd’hui alors que demain, ils seront tous morts.

    Les réformes sociétales, menées avec constance depuis plusieurs décennies, en distillant l’irresponsabilité à tous les niveaux de la société, contribuent à créer l’anarchie sociale et la pauvreté au service de cet objectif de domination. L’anarchie sociale est introduite par petites touches successives et régulières, lentement, année après année, pour éviter que la victime ne se révolte. Elle est le vecteur de l’appauvrissement volontaire du pays, car il est plus facile d’assujettir une population pauvre, illettrée et démunie qu’une population aisée bien éduquée.

  • Excellent article. Ceci dit je crois également que le prisme économique du libéralisme lui nuise. Personne ne peut écouter BFM toute la journée (voire même plus d’une heure) Il existe un autre combat libéral qui est celui de l’objectivité contre le tribalisme. Celui-là n’a besoin d’aucun chiffre en principe.

  • Article très intelligent. On y remet la place de l’Etat dans l’idéologie socialiste; à quoi sert cette machine qui nous coûte si cher ? Une société de fourmis : la reine pondeuse et sa nomenklatura

  • Bravo pour cet article.
    Cela éclaire d’un jour nouveau les déclarations de soi-disant économistes comme Karine Berger qui grosso modo nous dit qu’il faut faire le dos rond pendant la crise et que la croissance reviendra toute seule (c’est cyclique).
    Effectivement si on raisonne comme ça, le social/sociétal devient la seule et unique priorité.

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