Ben Bernanke (Fed): l’homme le plus productif de l’histoire des États-Unis

Durant ses 7 années en tant que président de la Fed, Ben Bernanke a imprimé plus d’argent que durant toute l’histoire des États-Unis.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ben Bernanke (Fed): l’homme le plus productif de l’histoire des États-Unis

Publié le 29 mai 2013
- A +

Durant ses 7 années en tant que président de la Fed, Ben Bernanke a imprimé plus d’argent que durant toute l’histoire des États-Unis.

Par Egon von Greyerz, membre du conseil d’administration de Goldbroker.com.

Les investisseurs du monde entier sont préoccupés par la correction de l’or et de l’argent, mais ils ne devraient pas. Le cocktail incroyable de dette, de produits dérivés (qui ne seront jamais remboursés) et l’accélération des déficits budgétaires dans la plupart des pays garantira l’impression monétaire en quantité illimitée. Bernanke (et son successeur) et ses collègues les chefs des banques centrales ne vous décevront pas. Le seul critère important pour être chef d’une banque centrale est de bien vouloir imprimer tout ce qui sera nécessaire dans les prochaines années, soit à peu prés 100 mille milliards de dollars, d’euros et de yens.

Vous n’avez encore rien vu !

Donc, il est garanti que la Réserve fédérale de Ben Bernanke et d’autres banques centrales vont continuer leur superbe productivité. Bernanke a bien sûr été l’homme le plus productif de l’histoire. Durant ses 7 années en tant que président de la Fed, il a imprimé plus d’argent que durant toute l’histoire des États-Unis. La dette fédérale des États-Unis entre 2006 et 2013 est passé de 8,4 mille milliards de dollars à 16,8 mille milliards de dollars. En gardant à l’esprit qu’il a fallu 230 années pour que la dette américaine atteigne 8,4 mille milliards de dollars en 2006, Bernanke a réalisé un véritable exploit.

Les 7 années de Ben Bernanke

 

Mais ce n’est bien sûr qu’un début. Bernanke (et son successeur) ne devra pas seulement imprimer pour les États-Unis. Il devra imprimer et donner de l’argent au FMI, à la BCE, à la BoE, à la BoJ et couvrir $ 1,1 million de milliards de dollars de produits dérivés qui seront sans valeur.

Quel sera le meilleur moyen de mesurer l’effet monétaire de cette impression d’argent ? Ça va bien sûr être l’or physique qui est la monnaie depuis 5000 ans alors qu’aucune monnaie fiduciaire n’a survécu. L’impression monétaire et la dette vont augmenter de manière exponentielle, idem pour l’or. Mais il faut le détenir sous forme physique, en dehors du système bancaire.

La dette et l’or vont augmenter de façon exponentielle


Un article de Goldbroker.com.

 

Voir les commentaires (5)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (5)
  • J’ai cru que c’était un article de C. Sannat. Mais non ce n’était qu’un article de « goldbroker », un vendeur d’or. On comprend donc mieux la tonalité de l’article, si on peut encore appeler ça comme cela.

    • Il peut. Il vaut mieux pour lui qu’il croit à son produit, d’ailleurs.
      Et parallèlement le lecteur peut, lui aussi, dire ce qu’il pense ; comme par exemple que c’est moins un article qu’un « publi-reportage »

  • Comme quoi un petit graphe vaut mieux qu’un long discours.
    Cependant il aurait été bien d’ajouter une explication sur l’écart entre les 2 courbes entre 1970 et 2000 pour les profanes tels que moi.

  • « et couvrir $ 1,1 million de milliards de dollars de produits dérivés qui seront sans valeur »

    de quels produits parlez vous?

  • La création monétaire – vidéo de 70 minutes – http://www.youtube.com/watch?v=ndKgqs-9MTU

    La création monétaire est présentée comme la meilleure solution pour freiner le chômage, stabiliser les prix et favoriser la croissance, mais son mode de fonctionnement qui a été sciemment perverti par le cartel mondialiste est ignoré du plus grand nombre. La Banque centrale du JAPON (BOJ) sous l’impulsion du nouveau gouvernement suit les directives de la politique d’inflation monétaire (planche à billets) de la FED (voir l’article ci-dessous de mars – avril). Elle prévoit l’achat illimité d’actifs pour 13.000 milliards de yen (110 mds €) par mois et a d’ores et déjà dévalué la monnaie de 20 %. Une initiative qui n’a eu jusque-là aucun impact significatif sur les exportations japonaises conditionnées par le ralentissement économique et la récession des autres économies mondialisées. Le Japon ne pourra donc jamais pallier à son endettement record de 237 % du PIB. Vidéo de 7 minutes.http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cyRia8smmKQ

    Selon l’estimation de Gillian TETT du Financial Times, depuis 2008 l’entrée en crise majeure, les banques centrales (USA – UK – Japon) ont imprimé 7000 milliards de monnaies Monopoly, cela impactera brutalement les obligations (bons du Trésor) de l’ensemble des pays.

    Vu la dégradation de l’économie du continent européen, il est très probable que dans les semaines à venir, la BCE suive également les directives la FED et se lance à son tour dans une opération de production massive de liquidités, accompagnée d’une dévaluation de l’euro. Dans la plus grande discrétion la BCE a récemment permis à la banque de France d’imprimer des euros. Désormais le grand casino de carton-pâte est rempli de monnaies de singe !

    Moyen politique affiché de la BCE, soutenir les exportations et tenter de redonner un peu de couleur à la vie économique. En finalité, c’est le milieu bancaire confronté aux titres véreux et produits dérivés qui sera à nouveau consolidé. Le but est d’assurer à la haute finance tous les moyens de sa suprématie, de son emprise, sur les Etats contraints par le poids de la dette, le temps que la crise majeure produise tous ses effets.

    Ce grand feu d’artifice multicolore, faute de poudre va bientôt s’éteindre, et la période de nuit noire qui s’installera semblera interminable. Une situation générale de délitement qui est la résultante de stratégies conçues par l’ingénierie des cercles de réflexion dirigés par la haute finance, laquelle s’est appliquée à suivre les directives du cartel à la tête de la véritable gouvernance mondiale. Ceci afin de contraindre les Etats-nation englués par les conséquences insurmontables de la crise majeure à accepter la totale refonte du système financier et économique. Une étape capitale du plan qui introduira aussitôt les nations dans l’antichambre d’un nouvel ordre mondial.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

Écarts économiques Chine/États-Unis

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints... Poursuivre la lecture

L'influent économiste Olivier Blanchard (ancien économiste principal au FMI) avait prévu, un peu imprudemment, que les taux d’intérêt (réels) allaient rester faibles et inférieurs aux taux de croissance réels pour les 20 prochaines années, et cela pour tous les pays (cf. PIIE, Reexamining the economic costs of debt, O. Blanchard, Nov. 2019). Donc inutile de procéder à un ajustement, la dette publique allait décliner par enchantement.

Pour M. Blanchard, les taux étaient sur une tendance séculaire à la baisse depuis le XIVe siècle… Dans ... Poursuivre la lecture

Le Ministère du futur est le titre du dernier livre de Kim Stanley Robinson, un grand auteur de science-fiction qui se revendique de la gauche et de l’utopie.

 

L’avenir, c'est le passé

La thèse qu’il défend dans ce roman est que nous n’avons plus le temps d’inventer un modèle économique alternatif pour assurer « la survie de la biosphère ». La seule approche réaliste pour y parvenir serait de recycler d’urgence « de vieilles idées en les poussant plus loin ».

À ses yeux, John Maynard Keynes est l’auteur de la princi... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles