La France Orange Mécanique, a scanner darkly

Dans La France Orange Mécanique, Laurent Obertone détaille un pays que les médias passent sous silence.

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le honzec - rose mecanique

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La France Orange Mécanique, a scanner darkly

Publié le 5 février 2013
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Je viens de lire un livre pas très bisou, définitivement pas vivre-ensemble, politiquement très incorrect, et qui sent violemment Les Heures Les Plus Sombres de Notre Histoire. Cet ouvrage fera date et récolte déjà sa moisson de lecteurs, ainsi que quelques passages remarqués en télé et en radio. Bien sûr, il récupère aussi sa brouettée de critiques acides de tout le microcosme des gentils, d’antifascistes de combat et des naïfs effarouchés. C’est normal puisqu’il décrit sans fard la France telle qu’elle est devenue et non telle qu’elle est rêvée par eux…

Dans La France Orange Mécanique, Laurent Obertone nous livre dans un packaging efficace le résultat d’une collecte précise de témoignages, de faits divers, de statistiques, d’éléments factuels chiffrés et sourcés, et une analyse de la situation que la collecte lui aura permis de dresser. Et, je dois le dire, la photographie n’est pas très appétissante.

Bien évidemment, je ne vais pas surprendre les habitués de mes billets en disant que la France décrite par Obertone est un pays qui va mal, très mal. Pour un peu, on pourrait le dire foutu. L’auteur ne va pas jusque là, mais s’en rapproche souvent lorsqu’il étale les statistiques connues (et moins connues) de la criminalité en France, de l’état général des institutions régaliennes, et de l’extraordinaire hypocrisie ou de l’incompétence des politiciens devant ce constat. Lui aussi détaille le décalage maintenant gigantesque entre une presse nationale toute acquise aux idéaux moralinés et la réalité glaçante des faits divers qui s’empilent à un rythme soutenu dans une presse locale dont la rubrique « chiens écrasés » devient de plus en plus insoutenable. Bien sûr, il n’appelle pas ça « pignouferie de presse », parce qu’on est bien au-delà de la petite pignouferie, du petit écart d’intelligence, du camouflage de bêtise ou de l’inculture basique. On se rapproche bien plus de l’aveuglement, de la dissonance cognitive pathologique, de toute une profession qui a depuis bien longtemps abdiqué tout sens critique.

En dix chapitres qui se lisent assez rapidement, Obertone décrit les faits, détaille et quantifie les problèmes, analyse les réponses apportées, évoque les siennes. En un peu plus de trois cents pages, il écrit noir sur blanc ce que d’autres ont dit, ont blogué, ont chuchoté ailleurs, et ce que tant d’autres ont oublié, caché ou plus pathétiquement, tu.

Par exemple, il nous apprend l’existence étonnante de cette plainte de SOS Racisme en 2000 concernant le tri ethnique à la prison de la Santé. Oui. Vous avez bien lu « tri ethnique ». Cette plainte a été rejetée par le TGI de Paris, avec un verdict confirmé en appel et en cassation. Eh oui : répartir des individus en fonction de leur race (vous savez, ce mot que Hollande veut gommer), c’est très politiquement incorrect dans le monde libre, c’est autorisé dans le monde carcéral. Mieux : c’est conseillé, l’absence de séparation causant plus de problèmes qu’elle n’en résout. Selon Amélie Trappier, coordinatrice régionale en PACA, « les détenus demandent à être ensemble… préfèrent être avec des compatriotes. » Ce n’est pas très vivrensembliste, tout ça. Mais tant que la presse nationale n’en parle pas, ça n’existe pas.

Par exemple, Obertone rappelle un fait, indéniable, pas bisou du tout : en France, il y a 67 000 détenus. Pas moins de 82 000 peines de prison ne sont tout simplement pas effectuées (et parmi elles, 0,6 % sont des peines supérieures à 5 ans, soit 492 personnes). Taubira annonce que la capacité carcérale va être portée de 57 000 actuellement à… 63 000. Oui, cette excuse qui passe pour une Ministre se fout ouvertement de votre tête de contribuable honnête. Et tant pis si vous payez cher (de votre vie ?) le delta encore existant.

Par exemple, l’auteur nous fournit de nombreuses statistiques, officielles et sourcées (ici, une étude menée par le ministère de la Justice et rendue publique en mai 2011) qui indiquent clairement qu’un individu condamné à une peine inférieure à 2 ans de prison récidivera deux fois plus qu’un individu condamné à une peine supérieure ou égale à 5 ans. La tendance actuelle est aux peines de plus en plus courtes. Taubira applaudit. La comparaison avec d’autres pays permet de mesurer les mêmes tendances.

Coïncidence ? Vraiment ? Êtes-vous prêt à prendre le risque ? Non ? Vraiment pas ? Ce n’est pas grave, on ne vous demande pas votre avis de toute façon.

Dans ses deux derniers chapitres (numérotés 2 et 1, avant la conclusion, 0), Obertone montre de façon assez claire le différentiel de traitement de l’actualité en fonction des protagonistes, l’importance des associations (antiracistes, féministes, et plus généralement, toute cette populace obstinée qui entend gommer toutes les discriminations et en introduit de pleines brassées, encore plus insupportables), fournit des cohortes de chiffres statistiques sourcés sur la criminalité, en France et en Europe, qui permettent de dresser un tableau beaucoup plus précis, plus froid, et terriblement moins câlin de la situation telle qu’elle est et non telle qu’elle est rêvée par ces associations. Le démontage des lieux communs est sans pitié, mais il est nécessaire. Il est surtout suffisamment bien fait pour ne laisser aucune place aux atermoiements ridicules des progressistes de tous crins. Le rôle du collectivisme, de la culture de l’excuse si chère à cet humanisme de pacotille dégoulinant d’une gauche politicienne calculatrice, est fort bien démontré dans l’ensemble du livre.

À ce sujet, je vous encourage à regarder en détail les documents officiels de l’Office National de la Délinquance et de la Réponse Pénale (ONDRP) qui sont fort bien faits et disponibles en ligne, par exemple ici pour 2012.

Les dernières pages de l’ouvrage laissent une question en suspens : combien de temps cette situation pourra-t-elle durer ? Obertone n’y répond évidemment pas, mais les paragraphes et chapitres qui précèdent ne laissent aucun doute sur la violence qui résultera d’une remise à zéro des compteurs si rien n’est fait pour endiguer la pression qui monte, tant du côté des victimes que du côté des agresseurs. Petit à petit, les médias et les politiques ont habilement déplacé le couvercle de la cocotte minute des agresseurs vers les agressés. La foule, très nombreuse, est obligée de se contenir. La France n’est déjà plus, à proprement parler, un pays, une nation. C’est plutôt une nassion, un pays devenu un véritable piège pour certains de ses habitants.

le honzec - rose mecaniqueUn seul regret, cependant : Obertone n’insiste à mon avis pas assez sur la cause racine de tout ce mal, cause qui se trouve finalement chez la plupart des citoyens. Il s’agit de ce désir si puissant de sécurité qui aura poussé les uns à vouloir réglementer la vie des autres, et qui aura conduit le législateur à produire ces monceaux de lois dans lesquels il aura enterré les tribunaux, les magistrats, la police et la gendarmerie, pour le plus grand bonheur d’une élite politique trop heureuse d’accéder aux demandes variées parce que connaissant trop bien la fameuse maxime de Tacite : « Corruptissima republica plurimae leges » (Plus l’État est corrompu, plus les lois se multiplient). Bientôt, les flics et les juges se sont retrouvés à traiter tant et plus d’affaires accessoires, gérer des crimes sans victimes, et des victimes sans crimes, qu’ils ont oublié le sens même de leurs missions. L’insécurité ne provient plus de ce qu’il n’y a pas de police ou de justice, mais que ces derniers sont bien plus occupés à choper de l’automobiliste ou du contribuable que d’enfermer des violeurs ou des cambrioleurs.

Néanmoins, ce livre devra être lu par ceux qui veulent comprendre, par ceux qui ont gardé les yeux ouverts ou ceux qui veulent les ouvrir. Il sera, bien sûr, conspué par ceux qui ne veulent surtout pas sortir de leur rêve, de leur monde rose et doux, ce monde où tout le monde s’aime, tout le monde peut vivre-ensemble, où chaque problème peut se régler moyennant quelques lois et des milliards d’euros d’argent des autres jetés à la face des récalcitrants.

Attendez-vous déjà aux anathèmes jetés sur Obertone. Prenez les paris : il sera cloué au pilori des bien-pensants.

A lire aussi : revue de la France Big Brother du même auteur

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  • « L’insécurité ne provient plus de ce qu’il n’y a pas de police ou de justice, mais que ces derniers sont bien plus occupés à choper de l’automobiliste »

    => Choper de l’automobiliste sauve des vies.

  • Comme disait Murray :  » pas de quartiers pour les criminels. Et par là j’entends, bien sûr, les violents criminels qui courent les rues — voleurs, agresseurs, violeurs, assassins — et non les « criminels en col blanc » ou les auteurs de prétendus « délits d’initié. » Les flics doivent être libres d’agir et autorisés à administrer une punition immédiate, leur responsabilité étant évidemment engagée en cas d’erreur. »
    éliminer les clochards. Encore une fois : libérons les flics pour qu’ils nettoient les rues des clochards et des vagabonds. Où ces derniers iront-ils ? Mais qui s’en soucie ? On peut espérer qu’ils disparaîtront, c’est-à-dire qu’ils sortiront des rangs de la classe chouchoutée et dorlotée des clochards pour rejoindre les rangs des membres productifs de la société. »

    => Coincer un Madoff en col blanc : pas boooooon, limite stalinien.
    => Tabasser du clodo pour qu’il jarte du banc : très bieeeeennn!

    • « => Coincer un Madoff en col blanc : pas boooooon, limite stalinien.
      => Tabasser du clodo pour qu’il jarte du banc : très bieeeeennn! »

      Personne ne pleure ou défend Madoff il était d’ailleurs condamné à 150 ans de prison. (Pas par la justice Française d’ailleurs)

      La petite frappe qui te braque au couteau, te crame ta voiture ou te tabasse parce que tu l’a « mal » regardé n’est pas un « pauvre clodo tout malheureux ouin ouin » mais le facteur aggravant qui empêche les zones de non-droit de décoller et leur population de s’en sortir un jour. Quand on méprise les droits fondamentaux des gens aucune économie n’est possible.

    • « Tabasser du clodo pour qu’il jarte du banc : très bieeeeennn! »

      Arrêtez, vous allez me donner une érection !

  • « Un individu condamné à une peine inférieure à 2 ans de prison récidivera deux fois plus qu’un individu condamné à une peine supérieure ou égale à 5 ans ».
    Que faut-il en conclure? Que les grosses peines sont plus dissuasives, ou plus simplement qu’on récidive plus facilement pour de petits délits que pour les gros?

    Ce bouquin m’a tout l’air d’avoir redécouvert l’eau chaude.

  • Une petite histoire :
    Dans un tranquille très petit village de la côte nord de Bretagne je ne sais qui a décidé d’y implanter une famille à problèmes (parents et enfants). Voici cette dite famille qui s’installe chez un brave agriculteur qui espérait toucher un loyer. Que nenni, il a touché le droit de réparer sa maison et aux alentours se furent que dégradations (minimes telles que carreaux et ardoises cassés, ce qui fait toujours plaisir) et menus larcins quotidiens (des voleurs de poules au sens propre). Protestation des voisins, pétitions, appel sans réaction à la gendarmerie. Au bout de nombreuses tracasseries, et suite à un incendie volontaire, le brave agriculteur arrive a se débarrasser de ses encombrants locataires. Je vous rassure, le problème de l’incendie n’est toujours pas résolu par la justice.
    Comme la commune doit plaire à l’organisme chargé de ces gugusses, les voici reloger de l’autre côté du village et le processus précédent recommence. Un voisin excédé les voyant roder autour de son domicile et sachant l’inutilité d’un coup de fil à la maréchaussée s’empare de son fusil et blesse légèrement un de ces individus. La victime hurle au crime, la maréchaussée se précipite, la justice montre les dents et le pauvre retraité se retrouve avec un maximum d’emmerdes.
    Ce village est celui de ma belle famille qui a perdu des poules dans l’affaire, l’agriculteur est un voisin proche, le hangar incendié est toujours visible…..

    • Votre histoire est émouvante. Celà dit il existe une solution très simple qui a souvent fait ses preuves…. Et que personne ne voudra médiatiser tant elle est-incorrectement- efficace !

      Prenez trois ou quatre bon amis avec vous, un fourgon, portez gants et cagoule, chopez ces abrutis, pieds et mains entravés par du ruban adhésif.
      Et transportez- les avec leur petit matos loin du village, la nuit dans la nature.
      Relouer l’appartement à d’autres
      Et s’ils reviennent, même programme.
      Ils se lasseront bien avant vous

    • Evidemment tirer en public un plomb dans le gras du bras d’un de ces cafards c’est les ennuis judiciaires assurés, il faut vraiment être stupide pour faire ça.

      Les habitants du coin sont des lâches c’est aussi une partie du problème. Vous croyez qu’ils feraient chier comme ça en Corse ?

  • Très intéressant. C’est un peu ce qui se passe en Suisse, aussi, quand vous parlez d’automobiliste et de contribuable. En ce qui concerne les dealers et les cambrioleurs (souvent bien connus des services de police), des interpellations suffisent et ces crapules sont relâchées dans les quarante-huit heures. Quant au contribuable, s’il a le malheur, par exemple, de balancer un sac à poubelle non taxé dans un container, il écope de CHF 370.- d’amende. Ah ben oui, refiler de la poudre blanche à des gamins, c’est apparemment bien plus écolo que flanquer des boîtes de conserve ou du papier dans un sac à poubelle. Nous vivons dans des sociétés pathétiques.

  • Merci beaucoup pour cette recension.

    Je regrette toutefois votre antépénultième paragraphe. J’ai l’impression de voir quelqu’un approcher la vérité, la sentir, mais, au dernier moment, fermer délibérément les yeux pour ne pas la voir.

    En réalité, la politique pro-racaille est purement volontaire. Que l’on occupe ailleurs les policiers n’en est qu’un effet collatéral. Plus un gouvernement est socialiste, plus il est ami avec les criminels. Nulle part cette vérité n’a été aussi bien établie qu’en URSS, avec le concept de « socialement proche ».

    Pour citer Liberpédia :

    « Socialement proche est le terme officiel employé dans les régimes socialistes pour désigner les prisonniers de droit commun: voleurs, escrocs, vandales, bandits, violeurs, assassins, racketeurs et autres mafieux.

    Le terme s’oppose à ennemi du peuple, qui qualifie toute personne s’opposant au régime par ses actes, ses pensées, ses valeurs: contre-révolutionnaires, dissidents, commerçants honnêtes, personnes échangeant pacifiquement sur le marché noir.

    Pour les socialistes, les « droit commun » sont « socialement proches », parce qu’ils sont des « victimes » des méfaits du capitalisme et des vices bourgeois, et parce qu’ils partagent les mêmes valeurs de « redistribution » forcée au détriment des producteurs et au bénéfice des « défavorisés ». Les socialement proches sont des affranchis, tout comme les membres légitimes du régime. Ils sont proches du régime, mais n’en font pas partie: ce ne sont pas des spoliateurs légaux, d’où leur emprisonnement quand ils sont pris. Ils ne jouent pas dans la cour des grands.

    Les socialement proches ont vocation à avoir de faibles peines, à être bien traités, et à s’occuper de pourrir la vie aux caves — que ce soit en camp ou parmi la masse des citoyens en liberté surveillée. Ainsi, l’attention des caves est distraite, et la protection offerte par les [noble]s leur paraît bien agréable, « nécessaire » et désirable en comparaison. Il est tellement amusant pour les nobles de regarder les koulaks et autres moujiks se débattre sous les coups des socialement proches! »

    Source : http://fr.liberpedia.org/Socialement_proche

    • Si ça peut vous rassurer, ce que vous dites, je l’ai écrit ailleurs. Dans un billet volontairement limité en place, on est obligé de faire des choix sur ce qu’on veut dire et mettre en exergue.

      Oui, les socialistes *ont intérêt* à cette situation.

      • Résumons :
        1.Les politiciens montrent la plus grande férocité envers les auteurs de crimes sans victime;
        2.et la plus grande indulgence envers les auteurs de crimes réels ‘ par ex. les voleurs et autres agresseurs).

    • « Nulle part cette vérité n’a été aussi bien établie qu’en URSS, avec le concept de ‘socialement proche’. » Ayant éliminé le capitalisme, cause universelle de tous les crimes selon eux, les socialistes prétendaient que le crime ne pouvait plus exister dans le paradis soviétique. Ce sujet est traité dans le roman « Enfant 44 » de Tom Rob Smith.

    • Félicitation pour votre commentaire. Il faudrait faire la promotion du grand Alexandre Soljénitsyne qui a si bien décrit dans son livre « L’archipel du Goulag » la situation particulière du « socialement proche » exécutant avec la complicité d’une administration des camps tout aussi pourrie, toutes les exactions sur les malheureux Zek esclaves politiques du régime. Lentement, jour après jour depuis les années 70 cette idéologie de l’excuse du délinquant victime d’une société coupable monte en pression, conformément au schéma idéologique pervers de la situation dans la défunte URSS. Dans ce concept, le délinquant devient la victime d’une société coupable, et finalement la (vraie) victime est expiatoire d’une société mauvaise. La boucle est bouclée.Il faut aussi se souvenir que les Kapos, auxiliaires de l’administration des camps nazis se recrutaient aussi chez des délinquants de droit commun pour servir, entre autres, de chef de baraquement ce qui leur conférait quelques privilèges au détriment des autres détenus à condition qu’ils leur pourrissent encore un peu plus la vie. Ainsi les pires régimes politiques du vingtième siècle ont utilisé les délinquants et les criminels pour accomplir les basses oeuvres pour lesquelles eux mêmes ne voulaient pas se salir les mains.

  • C’est vrai qu’il est plus rentable pour l’état de payer des flics à rester le cul dans leur bagnole derrière un radar plutot que risquer leur vie à protéger le citoyen dans les quartiers difficiles!!! Un violeur c’est pas rentable pour l’etat, car il faut lui trouver une place en prison, donc des dépenses supplémentaires pour hébergement, bouffe…. et de l’argent en moins dans les caisses de l’état au lieu d’un bon PV qui viendra augmenter les caisses noires des politiciens

  • « Toutes les 24 heures : 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols »
    Ca me fait penser à un gars (que j’ai depuis viré de Facebook) qui disaient que cela faisait peu si on ramener au pourcentage de la population Francaise.

    Oui, le gars lambda avait moins de 1% de chance de se faire agresser chaque jour.
    Quand j’y repense, j’aurais du répondre à ses explications fumeuses
    Rhétoriques souvent ressorties par les détracteurs…

  • Super ce livre ! Très utile. Merci

    • @ deconomicon

      « => Choper de l’automobiliste sauve des vies  »

      Peut-être, mais surtout ça rapporte beaucoup !!!

      Concernant vos « chiffres », on peut en discuter :

      – Si vous ramenez le nombre de morts sur la route par rapport au kilométrage moyen parcouru par les automobilistes, vous verrez que les « chiffres » ne veulent rien dire…
      – Vous oubliez les formidables progrès en sécurité active et passive !
      – Pourquoi 80% des radars sont installés sur les autoroutes, et les voies rapides…parce que ça rapporte !!!

      Comme vous le voyez, on peut orienter son discours comme on le souhaite.
      Et nos gouvernants (depuis longtemps) ont choisi : ils veulent faire de l’argent, et ça marche !!!

      • @deconomicon : je ne comprends pas votre raisonnement logique.

        Plus de lois liberticides et des pvs, et donc moins de mort sur les routes ?

        Le lien de causalité n’est pas démontré par cet argument d’authorité.

        Je pourrais alors aussi affirmer que la hausse de la part de l’état dans le pib (de 35 à 57 % de 1974 à 2012) associé à la baisse concomittante des morts sur la route ont un lien de cause à effet et déclarer que les chiffres vont dans mon sens ?

        Pour info, les limitations de vitesse, c’était pour des raisons d’importations de pétrole, la moitié du parc automobile n’atteignait pas 130 km/h en 1973 …

        La vitesse est responsable des accidents et c’est pour cela que l’on fait des pvs et de la répression ? mais alors pourquoi est-ce sur les routes où on roule le plus vite qu’il y a le moins de mort (les autoroutes) ?

        oyons sérieux, la sensibilisation des gens à la responsabilité, à l’alcool, l’amélioration fantastique du réseau routier, l’amélioration non moins fantastique des voitures (air bag, esp, zones déformables, normes euro ncap) ont surement joué tout autant dans la baisse de la mortalité.

        Une analyse statistique plus fine en comparant le nombre d’accident en 1973 et 2012 nous permettrait de voir plus clairement le progres liè à la répression, si progrès il y a.

        Enfin, je veux ici dénoncer les statistiques non comparables sur les morts, en 1973, on comptait dans les morts les gens décédés jusqu’à 6 jours après l’accident, méthode statistique ramenée à la mort sur le coup ou dans les 24h en 2001 (merci sarkozy, truqueur), qui a permis de faire baisser « artificiellement » le nombre de morts de 35 % en 3 ans …

  • excellent livre,on a une vision de l’avenir socialo-mondialiste:c’est maintenant!

  • excellent commentaire..et un livre à lire,on a une vision de l’avenir socialo-mondialiste,c’est maintenant!

  • AH BEN OBSERTONE ET SES POTES INVESTISSEURS, ILS FINIRONT PAR L’AVOIR LEUR SOCIÉTÉ DE GESTION DE PRISONS CÖTÉE EN BOURSE. ON PARIE?

  • Je n’ai pas encore lu le livre. Mais rien que le titre est douteux : il n’y a jamais eu aussi peu d’homicide volontaire en France qu’aujourd’hui, parler d’orange mécanique est donc un peu racoleur. J’ai lu le quatrième de couverture et l’extrait présent sur le site, et cela ne fait pas très sérieux (ça fait très livre de journaliste, et ce n’est pas un compliment).

    Évidemment la criminalité et la délinquance ne se réduit pas aux homicides*. Mais toute analyse (et article) sur la criminalité devrait commencer par rappeler cet élément important (d’autant que la raison n’est pas évidente**) surtout quand le quatrième de couverture explique « qu’aujourd’hui un seul regard peut tuer ». Ne même pas aborder la question, ne serait-ce qu’en passant (dans cet article ou dans les interviews de l’auteur), me fait douter du sérieux du livre. Évidemment ça va à l’encontre de sa thèse (augmentation de la criminalité dans le temps causé par l’affaiblissement de la sévérité*** et l’augmentation de l’immigration) mais ce serait justement ça qui serait intéressant à expliquer. J’imagine (et j’espère) qu’il en parle dans son livre ?

    *je n’ai lu aucune explication satisfaisante de ce fait.
    **il est tout de même intéressant de noter que le seul chiffre vraiment fiable sur la durée (les enquetes de victimisation sont assez récentes, et sont plus subjectives) est en baisse.
    ***ce qui dépend évidemment des infractions. Je doute que les agressions sexuelles et les viols soient vraiment moins punis qu’avant, mineurs exceptés.

    • « il n’y a jamais eu aussi peu d’homicide volontaire » D’autant plus que ceux-ci sont re-qualifiés en « violences ayant entrainé la mort sans intention de la donner ». Bien joué quand même…et les viols, copain, tu nous en parle un peu ? Ah, oui, c’est vrai, c’est un effet statistique lié aux déclarations en augmentation. Que ça t’arrive, bon dieu, que ça t’arrive…

      • Pourrais-je avoir un seul début d’élément statistique qui va dans le sens d’une augmentation « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ? Avez-vous seulement cherchez un tel élément ou c’est une simple intuition ?

        En réalité c’est totalement faux : aucune augmentation susceptible de compenser la baisse ne peut être relevée. Je renvois à mon commentaire sur un précédent article (http://www.contrepoints.org/2012/12/06/107010-armes-a-feu-la-france-sexcite-pendant-que-lamerique-se-calme) et aux liens que j’avais donné (http://www.laurent-mucchielli.org/public/QP_09_2008.pdf).

        « Bien joué quand même…et les viols, copain, tu nous en parle un peu ?  » D’abord ne me parlez pas sur ton, ça risque rapidement de déraper. Il y a effectivement eu une forte augmentation du nombre de plainte pour viols.

        « Que ça t’arrive, bon dieu, que ça t’arrive… » C’est amusant. Quand on ne fait que rappeler un fait important qui ne colle pas avec votre vision des choses tout ce que vous trouvez à faire c’est à m’attribuer je ne sais quelle position générale (d’où la référence aux viols) à avancer des éléments sortis de nulle part (les requalifications) et à vous énerver. Essayer plutôt de réfléchir quelque fois, ça fait du bien.

    • Je vous encourage à lire le livre plutôt que pontifier dessus. Une fois ceci fait, nous en reparlerons.

      • J’ai pas mal de livre en retard, mais je le lirais. Est-ce qu’il parle de la baisse des homicides et quel conclusion en tire-t-il ? Si il n’en parle pas du tout (ce qui m’étonnerait quand même) alors ce n’est pas un livre qui mérite d’être lu.

        • Arrêtez de polémiquer au sujet des statistiques qui ne mettront jamais d’accord, puisqu’il y a mille et une manières de les interpréter.
          Il faut plutôt dénoncer la sauvagerie avec laquelle certains actes sont commis. Il y a une catégorie de population qui en a fait sa spécialité.
          Je conseille aux incrédules d’aller passer un après-midi au tribunal de Bobigny pour s’en convaincre. Les magistrats se font pratiquement insultés sans broncher, par des multi-récidivistes qui savent qu’au final, ils écoperont de peines légères. Le respect de nos lois passent par la sévérité des condamnations. Oui, mais voilà: Taubira est là…

          • BOURGAULT: « Il faut plutôt dénoncer la sauvagerie »

            Je dénoncerais plutôt le fait qu’ils ont complètement oublié les victimes depuis très longtemps. Les grand b***é de l’histoire quand même.

            Pendant que « la machine à réinsérer » se met en marche avec soutient psy, formation, prise en charge complète, vélo, sport, télé, la victime elle est seule avec son drame et l’attente de la sortie de « l’homme neuf » qui ne manquera éventuellement pas de venir lui casser la gueule ou la menacer bien avant qu’elle aie pu faire son deuil. Dans les quelques mois après son agression en général (ou tout de suite si c’est juste un « anodin » coup de boule suite à un regard de trop)

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