Non, la Nature ne doit pas avoir le dernier mot !

Quand la Nature règle ses comptes avec l’écologie, c’est assez gore.

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écologie : une orque dévorant une otarie

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Non, la Nature ne doit pas avoir le dernier mot !

Publié le 6 septembre 2012
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Abomination ! Horreur ! Catastrophe ! Une fois encore, la Nature nous prouve que l’Homme, responsable bien connu de tous les maux qui frappent Gaïa avec assiduité depuis les débuts hoquetants de l’Histoire, est au centre d’un de ces problèmes inextricables qui méritent une réponse étatique musclée avec plein d’argent public brûlé dans une cérémonie éco-religieuse inutile mais colorée. Et lorsqu’on détaille les tenants et les aboutissants de l’affaire atroce, qui implique des petits mammifères sympathiques avec des moustaches rigolotes, on ne peut venir qu’à une seule conclusion : humanité de merde, tiens !

Pardonnez-moi cette précédente trivialité, mais, que voulez-vous, je suis tout tourneboulé de l’intérieur. L’être fragile et doux qui ronronne normalement en moi à chaque évocation de petit animal mignon à fourrure soyeuse se rebelle avec violence lorsqu’il découvre, stupéfait, que des populations d’otaries à fourrure s’implanteraient peu à peu sur l’île Kangourou, au sud de l’Australie, et croqueraient d’infortunés manchots pygmées, les plus petits manchots du monde (25 cm pour 1 kg de barbaque plumée).

Bien évidemment, le supporter inconditionnel de la biodiversité que je suis ne peut alors s’empêcher d’enfiler son petit bonnet péruvien et de secouer ses dread-locks en criant « No Pasaran ! » aux méchants mammifères gobeurs de manchots, par ailleurs espèces protégées en voie de disparition d’autant plus rapide que l’appétit des mammifères locaux semble insatiable ! En plus, à l’examen de la situation, il apparaît que les otaries à fourrure, vicieuses créatures très probablement mues par le libéralisme sauvage et une forme barbare de capitalisme sans frein, grignotent les pauvres manchots juste pour rire, et ne les mangent pas tous ! D’ailleurs, Simone Somerfield, professionnelle du tourisme et experte dans la question du croquage des manchots par les otaries de l’Île Kangourou, interrogée par un quotidien anglais, déclare sans ambages :

« C’est comme regarder un film d’horreur, d’autant que parfois les manchots sont tués en masse sans être mangés ! »

manchot, si mignon
Nanmévous vous rendez compte ! Il faut, absolument, faire quelque chose. Évidemment, l’écologiste conscient de son empreinte carbone sur cette terre qui s’agite en moi devant telles révélations ne peut s’empêcher de réajuster son poncho multicolore et de réclamer, avec véhémence, que soit acté, par les gouvernements locaux (et l’ONU, si c’est possible), quelque chose, n’importe quoi, un truc, un machin, pour arrêter le massacre. Et ici, on sent toute la nécessaire intervention des autorités pour que soit mis un terme à cette situation lamentable où des animaux mignons jouent à massacrer d’autres animaux mignons. Des études ont déjà été lancées pour savoir s’il ne faudrait pas déplacer les populations d’otaries. Évidemment, les bureaucrates et autres politiciens trop près de nos sous et bien trop soucieux des finances publiques ont décrété que c’est tout de même un peu trop coûteux. Le massacre continue donc.

Et puis voilà, zut, flûte, et pizza surgelée : les otaries capitalistes à fourrure néolibérales croqueuses de manchots solidaires pygmées plus petits qu’elles sont aussi une espèce protégée. Ce qui complique singulièrement l’affaire, à deux niveaux.

Le premier, c’est qu’on ne peut décemment pas dégommer de l’otarie mignonne sous prétexte qu’elle croque des manchots mignons : comme cette espèce est protégée, cela ferait désordre.

otarie, si mignonLe second, c’est que si cette espèce est protégée, c’est précisément parce qu’avant sa mise sous protection, elle était décimée … par les hommes (non, pas par les manchots qui auraient le juste retour de leur pièce, ce serait trop simple – Et puis bon, vous avez vu la taille de ces mignons petits manchots pygmées, comment voulez-vous qu’ils tabassent de l’otarie ? Suivez un peu, quoi ! Mais je m’égare). Je résume donc : les manchots pygmée de l’île du Kangourou sont une espèce protégée car en voie de disparition, parce qu’ils se font bouffer et massacrer en nombre par des otaries à fourrure qui sont une espèce protégée car en voie de disparition parce qu’ils se faisaient bouffer et massacrer par les humains. Pour moi, c’est limpide : l’humain est évidemment à l’origine de tout ce bazar !

En effet, si l’humain n’avait pas massacré les otaries, ces dernières auraient boulotté les manchots et cela aurait été horrible, avec du sang partout et des mammifères joyeux qui jouent avec des bouts de manchots pygmées. L’humain est donc coupable de laisser faire. Et si l’humain massacre les otaries, les manchots survivent, mais seront à l’évidence tout triste que leurs compagnons de jeux aient disparus des mers australes où ils s’égayaient. L’humain est alors coupable d’avoir agi.

L’article du Figaro précise en outre que la situation devient inextricable : en effet, si les manchots disparaissent, d’autres espèces de l’île sont menacées, comme par exemple le Koala, le Kangourou ou l’Emeu. Je suppose que ces animaux mignons mangent aussi du manchot pygmée et seraient forts marris de leur disparition du menu, ce qui est surprenant et très méchant, mais je me perds un peu en conjecture, avec tous ces massacres d’espèces qui ne se protègent pas des masses entre elles. Bref. Mettons tout ça sur le compte d’une biodiversité qui assure un équilibre écologique fragile et tout ça. Quoi qu’il en soit, on en arrive à une situation inextricable où n’importe quel type d’action conduit inévitablement à la catastrophe du point de vue éco-conscient, bio-compatible et Gaïa-synchrone.

C’est très triste.

Bien sûr, il reste la possibilité que tout ceci soit purement transitoire, comme l’existence même de l’humanité sur cette planète, et que cette dernière, et la Nature au sens large, n’en ait absolument et rigoureusement rien à carrer. Autrement dit, on ne peut pas complètement écarter du tableau le fait que ces manchots pygmées, aussi mignons soient-ils, vont disparaître croqués par des otaries, qui, elles, disparaîtront aussi un jour bouffées par des chloubidous à poil ras (espèce non protégée en cours d’apparition), ou que sais-je encore. Bien évidemment, on pourra dans tous les cas blâmer les humains qui ont fait plein de bêtises, à commencer par tenter de survivre. On se demande d’ailleurs qui protégeait l’espèce homo sapiens, qui a frisé plusieurs fois l’extinction complète. Pas d’ONU et aucune espèce de pitié ou de commisération des grands, moyens et petits fauves de l’époque qui, parfois, croquaient une tribu ou l’autre pour le plaisir.

La froide réalité, bien sûr, c’est que, comme le soulignait le défunt George Carlin, « Saving endangered species is just one more another arrogant attempt by humans to control nature. » Et je reprendrais sa conclusion, pleine de bon sens, qui s’appliquera aussi bien aux otaries qu’aux manchots : « let them go gracefully ».


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  • « Abomination ! Horreur ! Catastrophe ! Une fois encore, la Nature nous prouve que l’Homme, responsable bien connu de tous les maux qui frappent Gaïa avec assiduité depuis les débuts hoquetant de l’Histoire, est au centre d’un de ces problèmes inextricables qui méritent une réponse étatique musclée avec plein d’argent public brûlé dans une cérémonie éco-religieuse inutile mais colorée…. » et -hélas !- durable

  • Tiens? Les écolos découvrent enfin le darwinisme! Le mythe de la nature bienfaisante va-t-il donc finir par s’effondrer? H16, voici une idée pour un prochain billet: les ours polaires (menacés d’extinction, comme on nous le rabâche depuis des lustres) en train de chasser les bélugas (autre espèce fragile) sur la banquise à grands coups de griffes.

    • Quitte à parler des bélugas, on pourrait peut-être comparer les taux de mortalité associée à la présence de contaminants chimiques chez ces mammifères marins dans le Saint-Laurent au Québec.

      Je suis pas mal sûre que la pollution causée par l’homme représente une hécatombe plus grave que celle causée par les ours polaires, d’autant plus qu’elle est ÉVITABLE. Renseignez-vous avant de vous exciter.

      • Marie P : « Quitte à parler des bélugas, on pourrait peut-être comparer les taux de mortalité associée à la présence de contaminants chimiques chez ces mammifères marins dans le Saint-Laurent au Québec. »
        ———————————-
        Comparer par rapport … à QUOI ????

        ———————————-
        Marie P : »Je suis pas mal sûre que …  »
        ———————————-
        Et moi, je suis pas mal sûr que vous brassez du vent comme à chaque fois qu’on nous pond une fable escrologiste.

      • En 1991, le volcan Pinatubo a rejeté 20 millions de tonnes de dioxyde de soufre dans l’atmosphère. Etait-ce évitable ?

  • Bien encore une fois, nous avons droit un article très bien mener, avec beaucoup d’esprit critique : 1 vous contredisez vous même entre le titre qui dit non la Nature ne doit pas avoir le dernier mot, puis en concluant qu’il faut laisser les animaux vivre leur vie, quitte à ce qu’il se bouffent, or la sélection naturelle c’est la Nature non? 2. L’écologie n’est pas un combat contre les changements climatiques et la disparition des espèces mais un combat contre le rôle joué par l’Homme dans des extinctions massive (30-40% aujourd’hui) et dans les changements climatiques qui se font normalement sur des millions d’année. L’écologie n’est pas une idéologie mais une science, et cette science en arrive à la conclusion que l’empreinte des Hommes est trop importante pour le bien être de millions d’espèces, du climat, etc…. Je suis conscient que les changement climatique, il y en a déjà eu, je suis conscient que des extinctions massives ont déjà eu lieu, mais la science de l’écologie démontre que ce sont les Hommes et pas la planète qui en est responsable. Et ce qui m’étonne c’est que vous ne soyez pas conscient des risques encourue par l’espèce humaine si nous allons plus loin dans la « croissance infinie » . Alors, je n’ai qu’une chose à dire avant de faire ce genre d’articles qui tentent de décrédibiliser les écologistes dans leurs ensemble vous devriez vous posez vous même des questions, et sur la rationalités de vos positions et je doute fort que vous soyez pour l’extinction de l’Humanité?? Parce que la planète et la vie n’ont rien à craindre, elles ont déjà subit 5 crises majeurs et nous sommes là……

    • 1. Hum. Je vois que le second degré n’est pas la portée de tous.
      2. Lol. Juste lol.

    • Ha. L’écologie est une science. Vous travaillez dans quel cirque ? Non, parce que vous comprenez, c’est pour emmener mes enfants à un spectacle comique, voyez ?

      • L’écologie est une science, et des écologue la développent. Ils étudient les interactions entre les êtres vivants, comme le suggère l’étymologie de ce mot.

        Et il n’y a aucune raison à priori pour qu’ils soient engagés dans un quelconque parti de prétendue écologie politique style EELV ou autre.

  • En lisant par hasard le dernier science et vie, je suis tombé sur un chiffre : Aujourd’hui 90% de la biomasse des mammifères sur Terre serait constituée des hommes et de leurs animaux d’élevage ( 60 % ), contre 0.1% il y a 10.000 ans.

    Si ces chiffres sont (même approximativement) vrais ( S&V n’est clairement pas une source de qualité ), ça donne quand même à réfléchir.

    En tout cas, cela serait cohérent avec les chiffres que j’ai déjà sorti, sur source FAO, comme quoi 50 % des terres émergées « vivables » seraient occupées par l’agriculture et l’élevage.

    • « Si ces chiffres sont (même approximativement) vrais »
      Hypothèse franchement franchement hardie.

      « 50 % des terres émergées « vivables »  »
      Ah oui. Tout est dans le « vivable ». Qui résume à lui seul toute l’escroquerie.

      • J’ai seulement retranché les déserts ( froids et chauds, genre sahara, antarctique … ). J’assume totalement ce choix. Il serait débile de considérer qu’on « laisse de place » pour la nature dans des endroits invivables.

    • « De ce que j’ai pu voir, je trouve la vision des libéraux sur l’environnement est profondément lacunaire, »

      Tout à fait d’accord avec vous. Ce qui est d’ailleurs dommage car cela se revient à se priver de théories intéressantes sur l’avenir énergétique.

      J’invite ceux qui ne pense pas que le malthusianisme est un gros mot à regarder cette vidéo :
      http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video12508.html

      Il s’agit d’un rapport que JM Jancovici a fait sur le prix de l’énergie au Sénat.

      • « J’invite ceux qui ne pense pas que le malthusianisme est un gros mot »

        Aïe… Y’aura pas grand monde de sensé du coup…

        « JM Jancovici »

        Re-aïe.

    • Il est très clair que l’homme est en train de remplacer (seul ou avec ses commensaux : animaux domestiques et d’élevage, plus engins électromécaniques ) toutes les espèces animales de plus de 10 kg, environ. So what ? C’est plus grave que le remplacement des dinosaures par les mammifères ?
      Qu’il en profite : il n’est pas exclu que tout prochainement l’humain laisse la place aux robots, golem et apparentés… en douceur ou non.

      • @P

        Ce que je sais c’est que pendant des millénaires, l’Homme a cohabité avec certaines espèces, et s’en est nourri. Par contre, on ne sait pas ce qui se produira après avoir drastiquement diminué la biodiversité sur de très larges superficies.

        Pour l’instant, cela semble sans douleur. Mais pour l’instant, on a encore pas mal d’énergies fossiles pour faire tourner un système d’agriculture et d’agroalimentaire industrielles, et on trouve encore à peu près assez de nouvelles terres arables pour compenser celle qui ont été désertifiées. On va me rabâcher que ça fait des siècles que les pessimistes de mon espèce radotent l’antienne du « Pour l’instant tout va bien, mais vous verrez ! » mais ça n’y changera rien. On n’efface pas un doute avec des invectives.

        Tout ce qu’on extrait du sol, et tout ce qu’on réussit à faire avec ces ressources, c’est authentiquement merveilleux, mais il va falloir sacrément se battre pour conserver cet éclat. Surtout à l’heure ou mêmes les parlements voient leur murs se fissurer http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202243934452-le-parlement-europeen-victime-de-fissures-358107.php (Même si d’un autre côté, on peut trouver cette nouvelle positive, avec désormais une harmonie entre l’état moral et physique de cette institution, comme une invitation au renouveau)

  • Je n’ai même pas besoin de commenter plus avant : les outils rhétoriques que vous utilisez suffisent à vous montrer sous votre vrai jour.
    C’est pas joli joli.

    • Pensez ce que vous voulez. J’ai la conscience tranquille, et la fierté de n’avoir fait de procès d’intention à qui que ce soit.

      • @ Fabrice M

        « J’ai la conscience tranquille, et la fierté de n’avoir fait un procès d’intention à personne ».

        Amen!

      • FabriceM : « Pensez ce que vous voulez. J’ai la conscience tranquille, et la fierté de n’avoir fait de procès d’intention à qui que ce soit. »
        —————————-
        Les escrocs et les sots ont toujours la conscience tranquille.
        Quand à « n’avoir fait de procès d’intention à personne », lol, megalol, on sent le mec vachement conscient de soi.
        Non, non, à personne… seulement à l’Humanité. C’est la tare typique de l’escrologiste de base.

  • H16 pratique juste l’ironie féroce, et pointe la contradiction entre la doctrine écolo sanctifiant la Nature et le résultat pourtant évident : les prédateurs bouffent les proies, parfois au point de faire disparaitre l’espèce. Il ne dit pas que c’est une aberration. Il ne dit pas qu’il faut absolument réguler tout ça. Il dit juste que les écolo sont des clowns ; des clowns tristes et dangereux.
    Quand à la vison libérale sur l’environnement, elle n’a rien de lacunaire, elle est délibérément vide. Le libéralisme, par définition, laisse les gens libre de penser (et faire) ce qu’il veulent (tant que ça ne nuit pas à autrui) ; notamment d’accorder la valeur qu’ils veulent aux otaries et aux manchots. Autrement dit (scoop !) : le libéralisme n’est pas un totalitarisme, contrairement à ce que certains disent.

    NB : qui a dit que la régulation avait cessé d’opérer ? La mort des individus et la disparition des espèces EST la régulation telle que la nature la pratique. Comme la faillite est la régulation libérale par excellence.

    • @P

      Sur votre N.B : je fais une hypothèse. Avant, il devait bien exister un équilibre entre les manchots et les phoques, sans quoi on ne s’émouvrait pas d’un coup de ce phénomène. La mort est un phénomène naturelle, mais les espèces coévoluent de manière à ce que la biomasse vivante par unité de surface, elle, augmente. La prédation s’opère préférentiellement sur les individus les plus faibles, et ainsi le prédateur rend « service » à l’espèce chassée en épurant ces individus ce qui améliore le capital génétique de l’espèce chassée. Là, si les manchots pygmés sont vraiment trop faibles et se font massacrer indistinctement aujourd’hui alors qu’hier il y avait un équilibre, c’est que quelque chose a déraillé.

      Ensuite, vous dites que le vide de la vision libérale sur l’environnement est normale .. je pense que vous vous trompez. Savoir si dans le droit de propriété d’un terrain on inclut le droit de conserver une certaine qualité de l’air, le droit de pomper autant d’eau ( ou de tout autre fluide ) que possible d’une nappe qui s’étend sur plusieurs propriétés, la façon de gérer les ressources halieutiques … tout cela demande de faire des choix qui ne sont pas du tout évidents, et sur lesquels il faut bien se mettre d’accord pour éviter les conflits.

      • « vous dites que le vide de la vision libérale sur l’environnement est normale »

        Non, il dit qu’elle est délibérée (ce qui n’est pas tout-à-fait exact, d’ailleurs mais bon). Strawman.

      •  » Savoir si dans le droit de propriété d’un terrain on inclut le droit de conserver une certaine qualité de l’air, le droit de pomper autant d’eau ( ou de tout autre fluide ) que possible d’une nappe qui s’étend sur plusieurs propriétés, la façon de gérer les ressources halieutiques … tout cela demande de faire des choix qui ne sont pas du tout évidents, et sur lesquels il faut bien se mettre d’accord pour éviter les conflits. »

        Oui, c’est en ce sens que je dis que ce n’est pas tout-à-fait exact. Il y a pas mal de libéraux qui se sont penchés et se penchent encore sur ces problématiques.

      • Il n’y a pas et il n’y a jamais eu d’équilibre dans la Nature. L’équilibre, c’est la mort thermodynamique, négation même de la Vie. Tous les êtres vivants sont hors d’équilibre, et ça vaut aussi bien pour les individus que pour les espèces ou les complexes d’espèces. L’idée que la Nature s’équilibre est une absurdité complète, digne d’un écolo-politique.

        Je répète que le libéralisme, en tant que doctrine, est vide sur l’environnement — comme sur plein de sujets ! –, et s’en honore. Les problèmes que vous évoquez sont très réels, mais le libéralisme ne fixe qu’un cadre (sureté, propriété, liberté et égalité en droit donc réciprocité) qui laisse de grande marge de manœuvre pour établir l’accord. Accord entre les hommes, et non accord entre l’Homme et Gaïa. Ainsi par exemple sur le gaz de schistes, il y a lieu de prévenir les désagréments que les riverains pourraient subir, ou les dédommager si ils se produisent quand même, par contre toutes les questions des écolos sur la dangerosité alléguée pour le sous-sol des produits utilisés n’ont aucun sens.

        • Bravo pour cette réponse : l’équilibre c’est la mort.
          C est probablement la notion fondamentale que les écolos n’arrivent pas à comprendre.
          L’équilibre est une des notions de base de ceux qui prétendent savoir et veulent tout planifier.

        • @P
          Vous savez, la plupart des gens n’utilisent pas le mot « équilibre » avec l’idée de l’équilibre thermodynamique. D’ailleurs, ça n’aurait pas de sens dans ce contexte puisque les espèces évoluent dans des systèmes ouverts ( à moins de prendre le système Terre d’un coup, ce qui n’a pas grand intérêt ).
          Ca n’empêche pas que des formes d’auto-régulation locales puissent s’établir. Comme un ouragan, système chaotique s’il en est, réussit à maintenir sa forme pendant un bon laps de temps.

          Vous concédez que les vides que j’évoque sont des problèmes réels générateurs de conflits, mais vous croyez qu’il suffit de requalifier ces vides en « marge de manoeuvre » pour éviter les conflits ? Ca n’a pas de sens.

        • P : « Il n’y a pas et il n’y a jamais eu d’équilibre dans la Nature. »
          ———————–
          Vous oubliez l’équilibre *** fragile ***, adjectif que les escrologistes et les merdias collent à tout bout de champ comme s’il suffisait de répéter assez souvent une stupidité pour que ça devienne vrai.

          La Nature et l’environnement ont prospéré malgré les météorites tueuses, les méga-éruptions, la dérive des continents, les inversions des pôles, les dizaines d’âges glaciaires et interglaciaires, les niveaux des mers 10m plus haut ou 150 m plus bas…
          Mais oui mais non, elle est « fragile », puisqu’on vous le répète !

        • La vie sur Terre – au sens large – est très résiliente, il n’y a pas de controverse la dessus, et ce n’est pas le sujet. Strawman.

        • @ FabriceM
          Bien sûr qu’il y auto-régulation. La disparition des espèces est un justement une des formes. Des espèces évoluent séparées, et puis un jour, une contingence les met en présence, et l’une disparait. Ainsi va la Vie.

          Je n’ai pas dit qu’il suffisait de requalifier « marge de manoeuvre » le vide doctrinal du libéralisme sur les matières à conflit pour les régler. J’ai dit que le libéralisme ne fourni qu’un cadre, qu’il n’y a rien a en attendre de plus, et qu’il faudra faire appel à d’autre doctrines pour remplir le cadre. Ce cadre, c’est : sureté, propriété, liberté (de faire ce qui ne nuit pas à autrui) et égalité. A partir de là, il y a a plein de solutions libérales possibles : séparer otaries et manchots, dédommager le propriétaire des manchots, considérer que les otaries valent bien plus que les manchots et ne pas prêter plus d’attention à ces dernier qu’aux harengs ou à des algues (en exploitation libre) ou au contraire chasser impitoyablement les otaries (comme on a chasser les loups ) parce que les manchots comptent plus, se foutre de ce « problème » et laisser la nature se débrouiller (même si ça signifie la fin des manchots), se contenter d’un stockage d’embryons…

        • FabriceM : « La vie sur Terre – au sens large – est très résiliente, il n’y a pas de controverse la dessus, et ce n’est pas le sujet. Strawman. »
          —————————————–
          « L’environnement fragile », un strawman ??? Vous vivez sûrement dans une cave coupée du catastrophisme environnemental quotidien que nous bombardent les escrolos : https://www.google.fr/search?q=environnement+fragile&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a

          Mais vous connaissant, c’est peu probable que ce soit de l’ignorance, c’est plutôt de la mauvaise foi crasse.

        • @Minitax

          Il n’y a aucune contradiction. Les écosystèmes sont fragiles, et peuvent s’effondrer, mais la multiplicité des différentes niches fait qu’il y aura toujours des foyers de recolonisation des espaces mortifiés.

          Le propos des écologistes, c’est de dire que l’échelle de temps à laquelle la recolonisation à lieu est trop grande pour que nous, individus, puissions compter dessus pour réparer nos erreurs.

        • FabriceM : « Les écosystèmes sont fragiles, et peuvent s’effondrer »
          —————————
          Non, les écosystèmes ne sont pas fragiles, vous racontez n’importe quoi avec des mots creux et vous vous contredisez au bout de deux posts. Les exemples d’écosystème qui « s’effondrent » (quoi que ça puisse vouloir dire mais hé, c’est la « science » écologiste) se comptent sur les doigts d’une main et ne sont que les exceptions qui confirment la règle à savoir des systèmes qui perdurent et qui prospèrent depuis des millénaires. Pour un exemple de soit-disant effondrement écologique de l’Ile de Pâques (effondrement qui n’a rien d’écologique), il y a des milliers exemples d’îles habitées qui ont prospéré de manière durable sur la même période, mais que les escrologistes balayent sous le tapis pour pouvoir faire leur stupide propagande.
          Bref, l’histoire « d’écosystème fragile » est une débilité basée sur du vent et ce n’est pas parce que elle est répétée mille fois que ça devienne vrai.

          ——————————-
          FabriceM : « Le propos des écologistes, c’est de dire que l’échelle de temps à laquelle la recolonisation à lieu est trop grande pour que nous, individus, puissions compter dessus pour réparer nos erreurs. »
          ——————————-
          Bien sûr, c’est le même genre de litanie basée sur la superstition et la culpabilisation qu’on trouve dans n’importe quelle religion. Litanie qui est martelée depuis des siècles et qui a été amplement réfutée par les faits.
          Et à part répéter la litanie des escrologistes, vous avez quoi pour illustrer votre croyance que la « recolonisation serait trop lente », un exemple, un fait, une date, une donnée, une source peut-être ?
          Ah oui, j’oubliais, vous avez QUE DALLE, vous vous contentez de croire et de répéter la litanie.

        • @minitax

          Le phénomène le plus évident, et que j’ai déjà évoqué avec vous le problème de l’érosion des sols, et de la désertification subséquente dans les régions sèches. Les sols contiennent l’essentiel de la biomasse terrestre, et leur érosion est la preuve d’une destruction de ces écosystème fragiles par l’activité humaine.

          Des sources sur le sujet, je vous en ai déjà fourni, sans effet. Si ce que je disais vous intéressait, vous n’auriez aucun mal à retrouver les messages en question.

  • FabriceM à écrit « Ne sommes nous pas nous mêmes une aberration ? »

    Pas plus ni moins que toutes les espèces et on ne peut être plus en accord avec la nature: on envahi un milieu parce que c’est avantageux pour nous et parce que c’est possible. On en prend soin éventuellement si c’est un avantage, c’est déjà pas mal mais ça n’ira jamais au détriment de notre propre bien être.

    • Bien sur, il est illusoire et même dangereux de vouloir favoriser le développement des autres espèces plutôt que la notre. Dans la nature, la cohabitation entre de multiples espèces est rendue possible par un opportunisme rendu vertueux par l’évolution, la manifestation la plus évidente de ce processus étant l’apparition d’organismes symbiotiques.

      Pour les humains, c’est plus compliqué. Nos agissements ne sont pas seulement prédéterminés par nos gènes (enfin, à ce qu’il nous semble). On peut (au moins tenter) agir avant de se faire sanctionner par l’évolution.

      Ce qui est certain, c’est qu’une mauvaise gestion des ressources naturelles mènera à la pénurie, et donc à la violence. Le propre du libéralisme étant de construire une société non violente, respectant l’individu et permettant la prospérité de chacun, il me semble que la question environnementale ne devrait pas être balayée du revers de la main.

      Pour appuyer mon point de vue, je rappellerai que Friedman (même si je sais que certains le considèrent encore trop interventionniste ) était pour la conservation d’un filet de sécurité sociale minimal car il considérait l’existence de personnes en situation de dénuement total comme une externalité négative pour l’ensemble de la société. De la même façon, on peut considérer que les pratiques dégradant l’environnement (pour certains, cela ne veut rien dire http://www.contrepoints.org/2012/07/09/89722-mythes-economiques-le-capitalisme-detruit-lenvironnement#comment-141005 , mais je ne désespère pas ) sont une externalité négative pour tous, dont il faut se préoccuper à minima ( en appliquant un principe de précaution législatif pour éviter l’instrumentalisation )

      P.S : Cadeau pour vous, je suis retombé sur ce fil en fouillant dans mes précédentes interventions : http://www.contrepoints.org/2012/04/16/79529-lecologie-nouvel-opium-du-peuple#comment-161779

      • Une chose est certaine !

        Un libéral, ou un discours libéral comme celui de Fabrice M à plus de chances de se faire comprendre et donc de jouer un rôle à l’avenir que celui de H16.

        Après, c’est un choix qui existe dans tous les mouvements politiques marginalisés (comme les écolos), rester dans ses ironies et certitudes stériles ou s’ouvrir pour construire.

        • @Citoyen

          Malheureusement, votre penchant pour le ton moralisateur n’est pas vraiment moteur d’ouverture. Il y a déjà assez de motifs d’embrouilles et d’incompréhensions comme cela pour ne pas rajouter d’huile sur le feu.

      • FabriceM : « Pour appuyer mon point de vue, je rappellerai que Friedman… »
        ———————————–
        Ce serait bien d’arrêter le foutage de gueule et de ne pas faire injure à Friedman en le citant. Pour Friedman comme pour n’importe quel économiste digne de ce nom, une « ressource naturelle » n’existe pas ! Ne devient « ressource » que ce qui transformé, modifié, combiné, conditionné par l’homme. Sans l’Homme, l’uranium n’est qu’un tas de caillou et non une source d’énergie, le carbone qu’un tas de cendre et non du plastique ou des fibres haute résistance, le désert qu’un tas de sable et non des Kibboutz…

        Parler de « ressource naturelle » et « principe de précaution » démontre que vous avez compris que dalle à Friedman. Vous vous appuyez sur lui comme un ivrogne s’appuie sur un lampadaire : pas pour vous éclairer mais pour pouvoir picoler debout.

        • Je sais bien que Friedman n’est pas allé sur ce terrain. Mais il est allé jusqu’à parler d’externalité négative pour la pauvreté. C’est sur cette notion d’externalité négative que je m’appuie.

        • FabriceM : « C’est sur cette notion d’externalité négative que je m’appuie. »
          ——————————————–
          ET ??? Où sont les externalités positives ? Ce n’est pas parce que vous les ignorez que ça n’existe pas.
          Le bilan avantage/inconvénient, bénéfice/coût, c’est pas fait pour les chiens.

      • « De la même façon, on peut considérer que les pratiques dégradant l’environnement » […] sont une externalité négative pour tous, dont il faut se préoccuper à minima »

        Les atteintes à l’environnement, la pollution par exemple, sont une atteinte à la propriété, au droit naturel d’autrui. C’est pour cela que les libéraux les combattent.

  • Les otaries ne sont pas des phoques. C’est quand même la base de la base. (Oreilles externes vs oreilles internes).

  • Il manque vraiment un minimum de perspective aux écologistes. S’il est vrai que nous mettons une pression insoutenable sur toutes les autres espèces (admettons une minute, même si ça va mettre MiniTax hors de lui) qu’est-ce qui se passe quand toute la vie sur la planète est mise sous pression extrême pour une raison ou une autre ? L’évolution accélère, voilà de qui se passe. Quand la pression évolutive augmente, il y a plus d’évolution. Donc, voilà ce qui va encore se passer encore une fois, « si » et le si reste à prouver.

    • Heu… Qu’entendez vous par « évolution » au juste ? Car tout dépend finalement de la célérité à laquelle de nouveaux phénomènes se trouvent appliqués au vivant.

    • Il est clair que le libéralisme c’est du darwinisme.

      Pas de chance pour les plus faibles !

      • @Citoyen

        Ceci est un préjugé. Lisez ce passage de Condorcet :

        « Il est aisé de prouver que les fortunes tendent naturellement à l’égalité, et que leur excessive disproportion, ou ne peut exister, ou doit promptement cesser, si les lois civiles n’établissent pas des moyens factices de les perpétuer et de les réunir; si la liberté du commerce et de l’industrie fait disparaître l’avantage que toute loi prohibitive, tout droit fiscal donnent à la richesse acquise; si des impôts sur les conventions, les restrictions mises à leur liberté, leur assujettissement à des formalités gênantes, enfin l’incertitude et les dépenses nécessaires pour en obtenir l’exécution n’arrêtent pas l’activité du pauvre, et n’engloutissent pas ses faibles capitaux; si l’administration publique n’ouvre point à quelques hommes des sources abondantes d’opulence, fermées au reste des citoyens; si les préjugés et l’esprit d’avarice, propre à l’âge avancé, ne président point aux mariages; si, enfin, par la simplicité des moeurs et la sagesse des institutions, les richesses ne sont plus des moyens de satisfaire la vanité ou l’ambition, sans que cependant une austérité mal entendue, ne permettant plus d’en faire un moyen de jouissances recherchées, force de conserver celles qui ont été une fois accumulées »

        Le libéralisme a pour objet de limiter au maximum les dominations institutionnelles. Et vous m’accorderez qu’avant de tenter d’utiliser les institutions publiques pour prétendument aider les plus faibles, il faut d’abord s’assurer que ces mêmes institutions ne les enfoncent pas. Et ca aujourd’hui, c’est loin d’être acquis.

    • Ce qui vous évoquez ressemble furieusement au principe de « destruction créatrice » en économie.

      Auriez-vous des références sur le pendant biologique de ce phénomène à portée de main pour que je puisse « accroitre ma perspective » en profondeur ?

      • @FabriceM,

        La « destruction créatrice » dans un écosystème, vaut pour une espèce, mais pas pour l’individu, idem ou presque en économie !

    • Nick de Cusa : « Quand la pression évolutive augmente, il y a plus d’évolution. »
      ———————————–
      Il n’y a rien à redire à ça, c’est un fait massif et irréfutable, voire un truisme scientifique, même si les escrologistes sont trop bornés pour le reconnaître et trop malhonnête pour le crier sur le toit.

      Et pour abonder dans ce sens (histoire d’ajouter autre chose que des platitudes à-la-FabriceM), il faut compter sur un tout nouveau champ de recherches autour de l’épigénétique qui contribue à ficher en l’air l’un des gros bobards colportés par les écolâtres, à savoir le mythe du changement-trop-rapide-pour-que-les-espèces-puissent-s’adapter (la faute à l’Homme bien évidemment).
      Car on s’est rendu compte (dirais-je enfin, après des décennies de dictature de darwinisme militant) que l’acquis est héritable et que cette hérédité passe non pas par le gène mais par des équilibres biochimiques locaux (d’où le terme épigénétique). Cette héritabilité de l’acquis (!) conduit en pratique à une adaptation biologique très rapide, à l’échelle d’une seule génération, donc infiniment plus rapide que la théorie génétique « standard » basée sur la mutation/sélection naturelle.

      Donc tout le discours alarmiste des propagandistes de la « sixième extinction de masse » ne repose pas seulement sur des exagérations délirantes de la théorie (il faut avoir vu en détail le modèle aire/espèce, abondamment utilisé par les prêcheurs d’apocalypse, pour pouvoir le croire à quel c’est délirant) mais aussi sur des bases théoriques trop simplistes et largement contestables, c’est dire à quel point leur « science » est mauvaise. Et pourtant, c’est elle qui sert constamment de caution à l’écologie politique, quand ça les arrange !

      Pour ceux qui veulent en savoir plus sur l’épigénétique, cf la page Wiki et notamment le lien sur un exposé intéressant par un chercheur sur la question.

  • Des espèces disparaissent… Elles sont le plus souvent inaptes à survivre à l’évolution. Franchement, souffre-t-on de la disparition du dodo? Peut-on être sûr que cette espèce aurait survécu sans l’arrivée de l’homme (sachant que c’est d’autres animaux les principaux responsables de son extinction)?

    Bref, laissez les otaries bouffer les manchots (ça baissera l’empreinte écologique des animaux, très malthusien je sais).

    On ne mentionne d’ailleurs pas les espèces domestiquées par l’homme grâce à la sélection naturelle comme le buffle asiatique ou le bulldog anglais. Comme quoi, l’homme n’a pas qu’un impact négatif.

    Enfin, est-ce la faute de l’homme si la plupart des femelles pandas sont stériles ou si les guépards et les tigres blancs sont trop consanguins pour survivre?Non. La Nature suit son cours. Ceux qui ont un problème avec sont des imbéciles.

    • « Des espèces disparaissent… »
      —————————–
      Oui, moins de 900 (neuf cents) extinctions depuis 500 ans.
      C’est ce que les escrologistes appellent une catastrophe planétaire.
      Cherchez l’erreur…

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