Réforme de l’Assurance Maladie : toujours plus de taxes

Lors de la fête de la rose, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a promis de nouvelles taxes pour boucler le financement de la Sécu. Un cautère sur une jambe de bois.

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Réforme de l’Assurance Maladie : toujours plus de taxes

Publié le 22 août 2012
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Lors de la fête de la rose, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a promis de nouvelles taxes pour boucler le financement de la Sécu. Un cautère sur une jambe de bois.

Un article du Cri du Contribuable.

Marisol Touraine et Arnaud Montebourg lors de la fête de la rose.

Lors de la fête de la rose, qui s’est tenue ce week-end à Frangy-en-Bresse, fief d’Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a évoqué quelques pistes de réforme du financement de la sécurité sociale. Les premières décisions devraient être prises à l’automne. Hélas ! Rien de bien nouveau à attendre…

Selon les dernières estimations du gouvernement, il devrait manquer 14,7 milliards d’euros pour boucler le financement de la « Sécu » en 2012, gouffre sans fond chroniquement déficitaire depuis 30 ans. Fidèle à la stratégie de la majorité, le ministre a donc évoqué la création de taxes nouvelles, qui devraient s’ajouter à celles votées cet été.

Puisque toute augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée) est repoussée au prochain budget (2014), les services du ministre lui ont donc proposé une augmentation de la fiscalité sur le capital (qui vient d’augmenter), une augmentation de la fiscalité sur le tabac (qui vient également d’augmenter cet été) ou la création de nouvelles taxes environnementales (le retour de la taxe carbone ?). En guise de réforme, de nouvelles taxes qui s’ajouteraient donc à des remboursements de moins en moins conséquents et de plus en plus réglementés.

En utilisant les mêmes recettes éculées que ses prédécesseurs, le nouveau ministre ignore donc délibérément le constat d’un modèle social français de plus en plus défaillant. Notre Sécurité Sociale prend de plus en plus d’argent aux Français et rembourse de moins en moins. Malgré des systèmes coûteux de prise en charge des plus démunis, comme la CMU et l’AME, certains de nos concitoyens ne sont pas couverts et la pérennité des ressources financières n’est pas assurée. La fin du système est une question de temps…

—-
Sur le web.

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  • Et bien entendu, toutes les personnes présentes à cette petite fête ont applaudi des 2 mains !!!

    Comme dit h16, ce pays est foutu.

  • Et cela dans un pays où l’homéopathie et les « cures » dans les villes d’eau sont remboursés et où toutes les dérives sont cautionnées.

    • à part une complémentaire exceptionnelle ce n’est pas l’expérience que j’ai des soins d’un proche gravement malade (et décédé depuis). Un recours se fait d’ailleurs sur les héritiers……quant au remboursement de l’homéopathie je suis curieux de connaître vos intermédiaires.

  • Ce n’est qu’une question de temps, certes, mais de combien de temps? Tant que tous les partis politiques mainstream ne présente que cette solution de plus de cotisations pour moins de remboursement, les Français soit se résigneront à ses remboursements plus faibles, soit défileront « tous ensembles, tous ensembles » afin que les autres cotisent davantage pour le système.

    Le Léviathan ne mourra pas du jour au lendemain; son agonie sera très longue je le crains…

    • Et la nôtre avec.

    • la sécu poule aux oeufs d’or pour la finance sera bientot privée et il suffira de quelque jours de retard sur le paiement ou le remboursement aux malades pour faire de gros bénéfice je suis persuadé qu’il faudra attendre de nombreuses semaines pour avoir un remboursement ou autre quand la sécu sera bradée a la finance

      • Si la sécu n’est que privée et garde tout son monopole, en effet.

        Cependant, l’astuce résiderait dans la libéralisation complète de TOUT le secteur de la santé.
        Ainsi, la concurrence se développerait massivement, permettant des gains de temps et d’argent à tous les niveaux pour la plus grande joie du consommateur (dont les plus pauvres).

      • Avec des si on mettrait Paris en bouteille…
        Pour l’instant, ce qu’on constate, c’est moins de remboursements pour des coûts toujours plus élevés avec la sécu bradée à l’administration.

  • Ça étonne qui ? Les politiques de tous poils ne savent que mettre des échelons administratifs sur les problèmes et choisissent toujours la facilité d’une taxe à une bonne décision.

  • Continuons a augmenter les prelevements, continuons a diminuer les remboursements au moins de ceux qui cotisent, et continuons a distribuer sans compter a ceux qui ne vivent en france que pour le système social gratuit, et continuons a encourager, avec la suppression de la franchise, les etrangers a venir se soigner en France. La méthode socialiste a du bon elle précipite la France dans la recession et favorisera a très court terme une réaction en chaine qui nous débarassera de cette classe politique vérolée !

    • au contraire, plus y’a de taxes et plus les gens en redemande. Y’a qu’a voir les dernières élections ou la gauche a tout raflé les doigt dans le nez sans parler du retour des communistes avec mélenchon. Ne vous y trompez pas , si le système s’écroule, ce sera la faute au capitalisme, et le communisme sera présenté comme seule voit possible.

      • Un petit peu d’obtimisme:
        – Hollande se rend compte que le socialisme n’a jamais marché et ne marchera jamais
        – il vire tout le gouvernement, le remplaçant par des gars tirés du privé
        – tous les politiciens sont ok pour des réformes libérales très vite
        – avec seulement la défense, la justice et la diplômatie à payer chaque année, les impôts sont minimes (10% de TVA pour boucler le budget)
        – la France devient un paradis fiscal, faisant passer la suisse, Hong Kong et Singapour pour des mauvais élèves.
        – les investisseurs et les cerveaux du monde entier accourent vers le marché totalement libre
        – 3% de chômage, dette quasi-effacé (au bout de 10 ans), le pays devient le plus prospère en PIB/Hab

  • L’argent est la racine du mal .

    • L’argent est un outil. Comment le bâtisseur peut-il acheter un paire de chaussures au cordonnier sans argent ? En maisons ? Pour une paire de chaussure ?

    • Pourtant, il me semblait que c’était les juifs… ou les armes, je ne sais plus. Il y a le sexe aussi, sans oublier le soi-disant progrès technologique qui rend les gens obèses et cons jusqu’à les transformer en gros trolls poilus…

    • j’aurais remplacé « argent » par « socialisme ».
      ça aurait été bien plus cohérent.

  • Et pourquoi ne pas responsabiliser les bénéficiaires de la CMU et de tous ceux pris en charge par le système maladie sans cotisation? Avec un plafond plus bas (ex 10e pour les franchises et 10e pour les forfaits au lieu des 40e réglementaires). Eux aussi ont droit à participer aux économies en comptant leurs boîtes de médicaments et leurs visites médicales seulement dans la limite de leur nécessité.

  • Discussion entre 2 membres de ma famille, dont l’un est médecin:
    – […] Cette opération lui aurait coûté 15000€, mais c’était pris en charge
    – On a beau dire, heureusement qu’il y a la sécu en France, on pourrait pas se payer de soins sinon
    – Bien vrai! Il n’aurait pas pu se payer l’opération sans la sécu.

    (et je vous passe les sempiternels clichés sur le système américain)

    Je ne connaissais pas assez le médecin en question, et il y avait pas mal de monde à table, alors j’ai pas osé les rembarrer. Mais 15000€ c’est ce qui est pris de force CHAQUE ANNÉE sur le travail du Français moyen qui gagne 1500€ net / mois pour la sécu!

    Qu’est-ce que cela peut me faire enrager ce genre de croyance! Mais purée, ouvrez les yeux!

    • Au cours de sa vie professionnelle, un smicard donne à la SS (échelons de protection nationaux franchouilles) un demi million d’euros. Il peut donc se payer une opération à 15 000 euros.

      • Ce n’est pas exact depuis les réductions de charges sur les bas salaires (dites « Fillon »): un smicard ne versera « que » environ 230000€ au cours de sa vie professionnelle.

        Je ne parle que des charges, car à l’allègement des charges sur les bas salaires correspond évidemment une hausse des taxes et impôts, nos gouvernants étant incapables d’envisager la moindre baisse des dépenses.

  • « l’astuce résiderait dans la libéralisation complète de TOUT le secteur de la santé.
    Ainsi, la concurrence se développerait massivement, permettant des gains de temps et d’argent à tous les niveaux pour la plus grande joie du consommateur (dont les plus pauvres) »

    => on voit bien ce qui s’est passé avec la libéralisation de l’eau… une belle augmentation des tarifs ! mémoire courte ou ça ne vous a pas suffi ?

  • Concernant l’eau il n’y a pas eu libéralisation mais concession aux multinationales.Libéralisation veut dire levée complètes des barrières à l’entrée comme les qualifications professionnelles exigées , règlements divers au profit d’un système fondé sur la responsabilité civile et personnelle.

  • allez à vos porte-monnaies !!

  • De nos jours il vaut mieux être sans papiers, étrangers et j’en passe ! Tous pour eux et nous les français ils ne nous restent plus qu’à crever à petit feu ! Merci les gauchos !!!!

  • Tout le probleme est de savoir POUR QUI financer la Secu. Si c’est pour des lobbies de professionnels de santé, qui s’installent où ils veulent, font des dépassements d’honoraires pour certains etc.., continuons comme cela. On est dans la bonne voie.
    Si c’est pour que les malades soient soignés dans des conditions raisonnables d’égalité par rapport à leurs revenus et leurs lieux de résidence, alors effectivement, il y a des reformes à faire.
    Ce n’est pas pour attaquer les professionnels de santé (je suis moi même médecin) mais quand il y a crise, il faut bien definir ce qui est prioritaire. Ceci dit, on constate le même pouvoir des lobbies dans les autres secteurs economiques. Si onveut sauver, au delà de la Secu, notre modèle de fraternité sociale, que chacun se sente concerné !!

    • Vous voulez RÉELLEMENT sauver ce système pourri qui ruine la France? Vous vouez vraiment sauver cette sécu qui prend de force 15000€ (quinze mille!) chaque année au Français moyen qui gagne 1500€ net / mois, tout ça pour des remboursements de plus en plus ridicules, une retraite de misère (pour ceux qui en toucheront une de l’État, donc pas les jeunes) et une assurance chômage qui pousse à l’assistanat?

      Et surtout, surtout, vous voulez réellement maintenir ce système qui viole le droit de chacun de choisir librement son assurance santé ou retraite? Mais de quel droit?

  • Bonjour,
    Que pensez vous des 120 à 170 Milliards d’Euros qui partent chaque année de la part des salaires au capital????
    Mais là, ATTENTION, question TABOUE….., personne n’en parle, voyez un article de 2008…..
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/01/RUFFIN/15507
    à vous lire…..

    • Monde Diplo -> poubelle.

        • Suffit de lire leurs articles.

          • Et si on veut développer un peu: les articles du l’Immonde Diplo sont écrits par des journaleux illettrés économiques alter-comprenants, pour les alter-comprenants.

            Mais bon, même une pendule en panne donne l’heure juste deux fois par jour, alors peut-être que, coup de chance, cet article est de bonne qualité.

          • Triez, comme dans tous les journaux,
            mais apparemment, 120 à 170 Milliards d’Euros par an ne vous interpellent en aucune manière, (1/3 à 1/2 budget de l’état)
            comment se fait il que les grands médias n’ont jamais évoqué cela…..

          • Ben déjà « Que pensez vous des 120 à 170 Milliards d’Euros qui partent chaque année de la part des salaires au capital???? » ça ne veut pas dire grand chose. Partant de là…

          • Je vous laisse à vos réflexion, voyez ci après un extrait de l’article…

            «  »Et qui redoute le pire ? « J’ai attendu et j’attends encore quelque normalisation dans le partage du profit et des salaires » car « la part des salaires dans la valeur ajoutée est historiquement basse, à l’inverse d’une productivité qui ne cesse de s’améliorer ». Or « ce découplage entre faibles progressions salariales et profits historiques des entreprises fait craindre (…) une montée du ressentiment, aux Etats-Unis comme ailleurs, contre le capitalisme et le marché ». Là, il s’agit de M. Alan Greenspan, ancien directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui livre ses inquiétudes au Financial Times  (2).
            Ce constat, chiffré, est unanimement partagé. D’après le Fonds monétaire international (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 % (3).
            Par le gigantisme des sommes en jeu, des dizaines de milliards d’euros, ces 9,3 % devraient s’installer au c?ur du débat. Toute la contestation des « nécessaires réformes en cours » (« régimes spéciaux », retraites, sécurité sociale, mais aussi pouvoir d’achat) pourrait s’appuyer sur ce chiffre. Or c’est à l’inverse qu’on assiste : il est comme effacé de la sphère publique, éclipsé dans les médias, à peine mentionné par les responsables politiques. Un point central de l’économie en est devenu le point aveugle.
            Qu’on évalue ce transfert de richesses : le PIB de la France s’élève à près de 1 800 milliards d’euros. « Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital », calcule Jacky Fayolle, ancien directeur de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Soit, même avec des estimations basses, plus d’une dizaine de fois le déficit de la Sécurité sociale (12 milliards) et une vingtaine de fois celui des retraites (5 milliards). Ces derniers « trous » sont amplement médiatisés, tandis qu’on évoque moins souvent celui, combien plus profond, creusé par les actionnaires dans la poche des salariés… D’après Fayolle, de tels ordres de grandeur « traduisent des déformations structurelles, pas simplement de l’économie mais de la société ». Ces déformations résultent de « tout un ensemble de facteurs : le poids du chômage, les politiques économiques, les changements de la gouvernance des entreprises depuis une vingtaine d’années ». » » »

          • Déjà, le titre commence par « Partage des richesses »… Ça commence mal. Les richesses ne se « partagent » pas, elles se gagnent.

            Après, on lit l’extrait que vous citez, et on tombe directement dans le grand n’importe quoi constructiviste, puisqu’il est question de « normalisation dans le partage du profit et des salaire ». Et c’est quoi la « norme » dans le « partage du profit et des salaires »? On y lit ensuite que l’auteur est Greenspan (que je ne porte pas spécialement dans mon coeur, loin de là) ce qui étonne, car le vocabulaire est plutôt celui des marxistes. Bizarrement cette citation n’apparaît que sur des sites de gauchos, impossible de retrouver la citation initiale, que ce soit en français ou en anglais. Mais bon, on va leur laisser le bénéfice du doute…

            Ensuite, il est question de la part des salaires dans le PIB… Ce qui n’est pas votre question initiale puisque vous parliez de la part des salaires qui « partent » au capital, ce qui ne veut pas dire grand chose. D’ailleurs c’est où capital? C’est qui? C’est quoi?

            Le reste de l’extrait, c’est du bon vieux gloubiboulga habituel d’alter-comprenant sans queue ni tête ni logique ni preuve (avec un magnifique « Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital » ou encore « on évoque moins souvent celui, combien plus profond, creusé par les actionnaires dans la poche des salariés…  » typiquement marxistes). Auquel il est par conséquent impossible de répondre quoique ce soit.

            Après on se dit: ok, mais où veut-il en venir? En quoi serait-ce injuste? Ou juste? On ne sait pas. À part peut-être dans l’idéologie marxiste…

            Personnellement, et comme la plupart des gens ici, c’est très simple: si il y a eu viol du droit naturel d’autrui, c’est injuste. S’il n’y a pas eu viol du droit naturel d’autrui, ça ne l’est pas.

          • Non. Le titre suffit.

    • Je n’ai pas accès à l’ensemble de l’article n’étant pas abonné au Monde Diplomatique mais donne-t-il une explication à ces chiffres?

      On peut supposer une hausse de la part dédiée aux investissements dans la valeur ajoutée.

      Deplus il me semble que le niveau de vie a continuellement augmenté depuis 50 ans. Votre mesure est trop relative.

    • « Que pensez vous des 120 à 170 Milliards d’Euros qui partent chaque année de la part des salaires au capital???? »

      Aucun problème. D’ailleurs je dit toujours à mes collègues, qui se plaignent de gagner moins que les actionnaires, d’investir en bourse (dans le capital des entreprises donc).
      Leur réaction: « ouai mais c’est quand même risqué ».

      Comme quoi, les gauchos sont les seuls à trouver les revenus du capital injuste.
      D’ailleurs, votre question laisse entrevoir une possible manne financière à taxer (peut-être que ce n’est pas ce que vous vouliez dire, mais bon).

      • Ce que je déplore, c’est la dérive constante depuis plusieurs décennies vers la dévalorisation du travail et le toujours plus d’argent… et cela, quelques soient les gouvernements, aussi bien de droite comme de gauche…. car pour leurs pédagogies vont dans le même sens.
        Allez voir ci après:
        http://www.dailymotion.com/video/xf9neh_1-2-retraite-une-autre-version-incu_people#rel-page-2
        il y a 2 volets
        et un livre plein d’enseignements: « L’olligarchie des Incapables »de Sophie Coignard et Romain Gubert….

        • Cette vidéo est effectivement édifiante. J’invite d’ailleurs tous les lecteurs de Contrepoints à la regarder, c’est absolument consternant.

          Extraits:
          « Et ouai… parce qu’en fait les deux de 2040 par rapport à ceux de 2000, ils produiront de la richesse pour quatre. »

          Super! Et en 2080 pour huit, en 2120 pour seize, etc, etc. Bien entendu, l’espérance de vie des retraités n’augmentera pas dans le même temps, pas plus que le coût de leurs retraites.

          « le PIB, c’est en gros la somme des richesses produites en France »

          Et, c’est bien connu, les cotisations retraites sont prélevées sur le PIB.

          « Si on prend une croissance à 1,7%, qui est une croissance minable »

          Aujourd’hui, elle est pire que minable et rend grotesque toute la suite du raisonnement.

           » nous sommes historiquement dans un phénomène de décélération du coût de la retraite, la retraite coûte de moins en moins cher »

          Après avoir expliqué que les cotisations ont augmenté de 8%, passant de 4% à 13% sur les 40 dernières années mais n’augmenteront plus que de 5% (pour atteindre 18%) dans les 40 prochaines…
          Bref, passer de 5% à 18% de cotisations, c’est coûter de moins en moins cher!

          Bref, une sacré paire de comiques. Et le pire, c’est que vous y croyez.

          PS: Il n’y a pas de question « taboue »

        • « Ce que je déplore, c’est la dérive constante depuis plusieurs décennies vers la dévalorisation du travail et le toujours plus d’argent… »

          Donc, si je comprends bien, vous dénoncez le « toujours plus d’argent » mais vous voulez… plus d’argent pour les salaires…

          Ou alors je n’ai pas compris, et vous ne travaillez pas pour l’argent mais uniquement pour la gloire, et lorsque par malheur votre patron vous propose une augmentation de salaire, vous refusez promptement car vous dénoncez le « toujours plus d’argent »…

          Et sinon, de quel droit vous et vos comparses voulez-vous m’interdire d’être libre de choisir mon assurance santé ou retraite (puisque vous voulez maintenir en place le système actuel)?

  • Et si l’état commençait à verser, ce qu’il ne fait pas, à la S.S. la part qui lui revient sur les diverses taxes qu’il encaisse . Cela parait d’une logique implacable.

    • Et si l’État nous laissait libre de choisir l’assurance santé de NOTRE choix?

      • Totalement utopique chez nous, dans l’attente de la faillite qui règlera le problème cash.

        • Je sais bien que c’est utopique 😉
          Laisser les gens libre de choisir leur assurance santé ou retraite? Mais vous n’y pensez pas ma bonne dame, vous êtes fous!

          • Mais que feraient de leur journée nos politiciens s’ils n’ont plus à s’occuper de nos vies.
            Quelle malheure !!! Heureusement que la bande à Flamby sont là pour nous les briser sévère.

  • comment voulez-vous que la sécu ne soit pas déficitaire, vous avez plus d’utilisateurs que de cotisants. Le gouvernemanr actuel est encore bien moins capable que le précédent puisque qu’il fait encore plus profiter les profiteurs qui n’avaient que 30 euros de cotisations en tout et pour tout. merci aux cochons payeurs qui sont ceux qui bossent et qui sont du pays.

    • Au nombre de cotisants inférieurs aux bénéficiaires, rajoutez la non mutualisation des risques et des frais de gestion faramineux de l’ordre de 15 % si je ne me trompe pas.

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