Ahurissant ! Quand un ancien ministre reconnait avoir menti !

Philippe Lellouche : « Faut-il maintenir la Grèce dans la zone euro ? Nous repoussons la réponse à cette question depuis janvier 2010, date à laquelle j’étais encore ministre des Affaires européennes. J’étais soumis à un devoir de réserve mais je n’ai jamais cru un instant que les Grecs pourraient rembourser tout l’argent que nous leurs avons remis. »

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pierre Lellouche

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ahurissant ! Quand un ancien ministre reconnait avoir menti !

Publié le 18 juin 2012
- A +

Pierre Lellouche : « Faut-il maintenir la Grèce dans la zone euro ? Nous repoussons la réponse à cette question depuis janvier 2010, date à laquelle j’étais encore ministre des Affaires européennes. J’étais soumis à un devoir de réserve mais je n’ai jamais cru un instant que les Grecs pourraient rembourser tout l’argent que nous leurs avons remis. »

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Pierre Lellouche en 2010

Je vous recommande cette interview de Pierre Lellouche sur Atlantico.

Voilà un ancien ministre qui dit: « Nous sommes à présent face à une réalité : faut-il maintenir la Grèce dans la zone euro ? Nous repoussons la réponse à cette question depuis janvier 2010, date à laquelle j’étais encore ministre des Affaires européennes. J’étais soumis à un devoir de réserve mais je n’ai jamais cru un instant que les Grecs pourraient rembourser tout l’argent que nous leurs avons remis. Tout cela devrait nous coûter pas loin de 150 milliards d’euros. »

D’accord, ce n’est jamais que Monsieur Lellouche, celui, entre autres, qui militait pour que la France s’engage avec les USA pour agresser l’Irak. Nous savons depuis longtemps que l’intérêt de la France n’est pas fondamentalement sa préoccupation première. Néanmoins, outre l’opinion que l’on peut se faire de dirigeants qui savent pertinemment qu’ils commettent des erreurs qui coûteront cher au pays et qui non seulement les font, non seulement ne les dénoncent pas mais, en plus nous expliquent exactement le contraire « Notre engagement à l’égard de la Grèce ne nous coûtera rien, il ne s’agit que de garanties… » (Mme Lagarde devant l’Assemblée Nationale), comment ne pas s’étonner que de plus en plus de Français souhaitent se débarrasser définitivement d’un certain nombre de politiciens qu’ils jugent menteurs et corrompus ? Oui, la Grèce va coûter cher à la France, à l’Allemagne, à tous ceux qui ont « cautionné » les multiples plans de refinancement de ce gouffre sans fonds alors que tous les professionnels dignes de ce nom ne cessent de répéter depuis le début qu’il est inévitable que la Grèce fasse défaut et que plus nous remettrons d’argent dans le puits plus grande sera notre perte.

Il en est de même aujourd’hui avec l’Espagne, avec le Portugal, demain avec l’Italie et la France. Combien de mensonges, combien de ministres qui, pour conserver leur poste, sacrifient leur honneur ?

Voir les commentaires (47)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (47)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Première partie de cette série ici. Seconde partie de cette série ici. Troisième partie de cette série ici.  Quatrième partie de cette série ici. Cinquième partie de cette série ici.

 

Athènes, catalyseur des échanges en Méditerranée

Animées par un puissant désir d'autonomie, les cités grecques repoussent les Perses au début du Ve siècle avant J.-C. à l’issue des guerres médiques (-490 à -479). Déclenchées par la révolte de Milet en Asie mineure, elles se concluent par la victoire sp... Poursuivre la lecture

confinement pass sanitaire
5
Sauvegarder cet article

Pour un homme politique et un chef d’État en particulier, le mensonge permet d’accéder au pouvoir et/ou de s’y maintenir.

 

Chefs d’État de la Cinquième République

Il y a tout d’abord les mensonges lors des campagnes présidentielles.

François Mitterrand a utilisé son « programme commun » pour se faire élire et l'a abandonna dès 1983. Le mal était déjà irréversible et nous le payons encore aujourd’hui.

Lors du débat de l’entre deux tours de 1988 l'opposant à Jacques Chirac ce dernier l'a accusé d’avoir menti da... Poursuivre la lecture

On se souvient de la grave crise grecque en 2009. L'endettement du pays était devenu considérable et l’agence de notation Fitch avait abaissé sa note en dessous de A. C’était la première fois qu’une telle dégradation survenait dans un pays européen.

Il s’ensuivit une panique en Europe. La zone euro fut jetée dans la tourmente et le FMI, la BCE et la Commission européenne durent intervenir à trois reprises. On imposa à la Grèce des mesures drastiques qui conduisirent au pouvoir en 2015 le parti anti austérité d'Alexis Tsipras. Après six... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles