Morceaux choisis du livre de Samuele Furfari sur l’écologiquement correct qui règne en maître en France : L’écologie au pays des merveilles, mythes et vérités du développement durable.
Par Samuele Furfari.
Article publié en collaboration avec l’Institut des Libertés.
En matière d’énergie, le politiquement correct règne. Peu importe qu’on n’y connaisse rien, qu’on ignore jusqu’aux fondements de la physique : chacun clame haut et fort ses certitudes ; on décrit le monde tel qu’on aimerait qu’il soit. C’est ainsi que des contrevérités sont colportées avec la confortable assurance d’avoir la morale si ce n’est la science avec soi.
Abracadabra ! Voila que surgit la solution à la fois économique, créatrice d’emplois, indifférente à la croissance du PIB, neutre sur le plan géopolitique, non polluante et bien sur éthique et responsable. En araméen, abracadabra signifie « il a crée comme il a parlé ». Oui, en matière d’environnement, il semble qu’il suffise de parler, d’affirmer de promettre.
L’enjeu majeur qu’est la satisfaction de la demande énergétique mondiale nécessaire au développement du monde ne se résoudra pas avec des abracadrabras, des choix politiques opportunistes et des croyances populaires sympathiques mais infondées.
La solution passe par l’admission du fait que l’énergie est une source de progrès, de bien être et-ô paradoxe-la clé pour protéger l’environnement. Cette abondance d’énergie nécessaire pour supprimer la pauvreté et vivre dans un monde plus propre ne viendra pas de nos restrictions et de nos petits gestes mais d’une nouvelle mise en valeur de la science et de la technologie. Sans tomber dans l’erreur du scientisme ou du saint-simonisme, nos amis écologistes doivent admettre que la solution va passer par plus de science, plus de recherche, plus de technologie.
Comme l’avait compris l’économiste Friedrich Hayek de l’école autrichienne, promoteur du libéralisme et opposant à l’étatisme, , le contraire du collectivisme imposé par l’élite n’est pas l’égoïsme ni l’individualisme. Une société libre et moderne doit se fonder sur la coopération. L’intérêt personnel des êtres les poussent à collaborer entre eux afin de produire les biens et les services, qui in fine bénéficient à toute la collectivité. Cela est vrai dans tous les domaines de l’activité humaine, même pour ce qui peut sembler à première vue, relever de la sphère privée. Cette forme de liberté pour le bien commun est ce qui aujourd’hui manque le plus. Comme le pensait ce prix Nobel d’économie, ce n’est pas directement par le haut que l’ordre s’établit dans une société et dans l’économie mais , en premier lieu , par la base. Ce sont les acteurs de terrains, qui confrontés à une difficulté, imaginent des solutions pour la résoudre. Certaines de ces solutions sont bonnes, d’autres moins bonnes et d’autres mauvaises ; Ce sont les solutions qui fonctionnent qui seront spontanément imitées par les autres acteurs et qui dés lors, se généraliseront. Quand les pouvoirs publics identifient une bonne pratique, ils peuvent alors l’officialiser dans une loi et la rendre applicable à tous les acteurs et sur tout le territoire. C’est pourquoi, également en matière d’énergie, la liberté d’agir des acteurs est fondamentale. Ce sont eux, qui très souvent, trouvent les bonnes pratiques. Remettons-nous –en à la loi de Ricardo, qui reconnaît que pour le bien commun, chacun de sa propre initiative, doit faire ce qu’il peut mieux faire que les autres. Si cette loi était appliquée de manière extensive dans le domaine de l’énergie, nous n’en serions pas là aujourd’hui. L’homme par son intelligence, possède encore énormément de ressources. Elles sont mêmes infinies contrairement aux ressources naturelles. Puissions-nous, grâce à elle, avoir confiance en l’avenir .
Extraits choisis de L’écologie au pays des merveilles, mythes et vérités du développement durable. En vente sur Amazon.
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Très bonne explication de la différence entre les écolos et les décroissants utopistes http://t.co/exviqh0A via @Contrepoints
RT @manudwarf: Très bonne explication de la différence entre les écolos et les décroissants utopistes http://t.co/exviqh0A via @Contrepoints
La chimère verte ou « L’écologie au pays des merveilles » http://t.co/9ijBIjdT via @Contrepoints
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L’ #ecologie au pays des merveilles. http://t.co/g57mfUZy
“@Contrepoints: L’#écologie au pays des merveilles http://t.co/kiHGntt4 @EELV @ecologie @allianceecolo @Ecolonomie”
@manudwarf @Contrepoints Le progrès scientifique/économique/social ne s’oppose pas forcément à la sobriété énergétique, c’est co-dépendant.
Bien vu
@Zetourist @Contrepoints il y a sobriété énergétique et décroissance 😉
RT @PierryckB: “@Contrepoints: L’#écologie au pays des merveilles http://t.co/kiHGntt4 @EELV @ecologie @allianceecolo @Ecolonomie”
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RT @manudwarf: Très bonne explication de la différence entre les écolos et les décroissants utopistes http://t.co/exviqh0A via @Contrepoints
@Contrepoints . Publié dans ECOLIGHT news édition du 02 juin matin.http://paper.li/f-1335393294
« Cette abondance d’énergie nécessaire pour supprimer la pauvreté et vivre dans un monde plus propre ne viendra pas de nos restrictions et de nos petits gestes mais d’une nouvelle mise en valeur de la science et de la technologie »
Insinueriez- vous que l’homme peut créer de l’énergie ex-nihilo ?
L’énergie abondante dont vous parlez, c’est l’énergie bloquée dans le sous-sol sous toutes ses formes ( filons de minerais, hydrocarbures fossiles ). La science ne permet que d’identifier et d’exploiter les stocks d’énergie existants mais, évidemment, elle ne peut en créer.
Vous estimez que la fin du processus de découverte est encore loin, soit, très bien pour vous. Mais ça n’est pas plus une certitude que la croyance inverse. Donc tout processus rhétorique, comme l’ironie, insinuant l’inverse n’est qu’un piètre coup de bluff. Les écologistes n’ont rien à admettre.
Cesser d’investir intellectuellement dans le domaine de l’inerte pour se concentrer sur le domaine du vivant n’est pas un choix irrationnel. C’est un choix, point.
Tant que chacun fait son pari avec ses propres ressources, tous les choix sont légitimes. Libre à Pierre de miser sur le vent, Paul de miser sur le soleil et à Jacques de miser sur les fossiles…
Mais chercher à se comporter dès aujourd’hui comme si on n’avait déjà plus de fossiles, ce qui dans les pires hypothèse ne se produira pas avant 100 ans, c’est juste aussi crétin que de refuser de courir à 20 ans parce qu’un jour on sera trop vieux pour le faire
Et forcer les gens, à coup de taxes et de loi, à suivre ce choix, c’est plus que crétin, c’est carrément criminel.
@P
Tout à fait, chacun son choix. Je ne pense pas qu’on puisse « protéger » les gens contre leurs gré à grands coups de taxes tel un JM Jancovici élevé au grain de l’étatisme.
Mais je pense que les affirmations à l’emporte pièce du type « aucun problème pendant 100 ans au moins » sont l’équivalent du prozac : des artifices qui empêchent de réfléchir et déconnectent complètement de la réalité.
Dans les faits, par exemple, on ne découvre plus de grands champs de pétrole depuis bien longtemps, le pic de production en conventionnel est dépassé, le niveau des réserves de pétrole prouvées et probables ne fait que diminuer depuis les années 80, et les investissements des compagnies pétrolières pour la production explosent. Sans parler de l’augmentation généralisée de la part de la production qui reste dans les pays producteurs, et du déclin de l’EROI au cours du temps.
Je serais réellement intéressé de connaitre le cadre intellectuel qui vous permet d’intégrer ses faits sans induire en sortie une quelconque sensation d’inconfort.
Plus de découvertes de pétrole???
On vient de récemment découvrir en Sibérie un méga-gisement géantissime équivalent à plusieurs centaines d’Arabies Saoudites:
http://nextbigfuture.com/2012/06/126-trillion-barrels-of-oil-equivalent.html
Rassurez-vous, on va rouler au pétrole pendant encore quelques milliers d’années 🙂
Le « Pic Pétrole » était juste… une vaste blague pour augmenter les prix.
Etonnamment, on dirait que vous n’avez pas lu l’encadre de l’article, qui vous explique que dans le meilleur des cas, les réserves réellement extractibles sont 4.000 fois inférieures au nombre du gros titre et ne modifieraient donc pas significativement les réserves courantes. Sans parler des couts d’extraction par rapport à la moyenne actuelle.
Vous n’avez rien de mieux en stock ?
A vous de lire un peu mieux:
« We want to emphasize that these are recoverable reserves, because we calculate only the amount of oil contained in the fractures; if proper oil production technology is used, all oil will be recovered. »
Et plus loin:
« The 2000 estimate of 140 to 210 billion barrels of recoverable oil could be 15 to 100 times too low. The increase would be because of the improved horizontal drilling technology enabling a higher recover rate. »
Votre estimation qui est 4000 fois inférieure ne conserve que le pétrole de grand papa qui jaillissait joyeusement dès qu’on perçait un trou vertical.
« L’écologie au pays des merveilles » http://t.co/KGhFT33E via @Contrepoints
@Contrepoints Publié en UNE dans ECOLIGHT news. Edition du 4 juin MATIN 🙂