Rigueur ou relance ? Et si on essayait Saint Expedit ?!

La croissance ne s’obtient pas par une illusoire relance, mais par un retour à la liberté : moins d’Etat, c’est la prospérité retrouvée et la réduction de la dette. Est-ce ce chemin de liberté que va prendre le nouvel élu ? Ce serait une conversion miraculeuse, que rien ne semble annoncer.

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Rigueur ou relance ? Et si on essayait Saint Expedit ?!

Publié le 16 mai 2012
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La croissance ne s’obtient pas par une illusoire relance, mais par un retour à la liberté : moins d’État, c’est la prospérité retrouvée et la réduction de la dette. Est-ce ce chemin de liberté que va prendre le nouvel élu ? Ce serait une conversion miraculeuse, que rien ne semble annoncer.

Par Jean-Yves Naudet.
Article publié en collaboration avec l’Aleps.

Saint Expédit, c’est le patron des causes désespérées. François Hollande devrait l’implorer. En effet, à peine élu, le nouveau Président se trouve confronté à deux défis majeurs : la dette publique et la récession. Pour la dette, nous avions écrit le 14 avril qu’au lendemain matin du second tour, quel que soit l’élu, elle serait toujours vivante. Sauf attitude suicidaire, elle interdit toute dépense supplémentaire au nouvel élu. Mais comment proposer à l’Europe, voire même au monde entier (en toute modestie) une politique de croissance sans passer par les déficits budgétaires ? Et comment renoncer à la démagogie envisagée dans les 100 jours à venir ?

Rigueur ou croissance ?

Le 24 mars, nous nous interrogions « Face à la récession : relancer ou libérer ? » La question se pose encore plus fortement aujourd’hui, maintenant que la nouvelle équipe se met en place. Dans les tout prochains jours, la crise de la dette dominera toutes les décisions, d’autant plus que les Grecs refusent toute « austérité » et pourraient être abandonnés par les pays qui tiennent à « sauver l’euro ».

Dans ces conditions, il va falloir tout de suite oublier les promesses de folles dépenses. Plus vite on s’attaquera à la réduction de la dette, mieux le pays s’en portera ; au contraire dépenser davantage serait lancer la France sur la voie grecque ou espagnole.

Mais d’un autre côté, la menace de la récession, qui s’est précisée depuis quelques semaines, avec son cortège de chômeurs et de privations, n’est pas de nature à remplir les caisses de notre Trésor public. Une politique libérale résoudrait le dilemme : diminuer les impôts et réduire le périmètre de l’État, restaurer ainsi la confiance, seule source de relance. Mais évidemment quand on est prisonnier du keynésianisme qui propose la dépense publique et du socialisme qui veut faire payer les riches, on est dans une impasse. Le président en est là.

Relance budgétaire ?

Le keynésianisme amène nos élus de tous bords à confondre croissance et relance. Tout le monde veut plus de croissance, les Italiens comme les Allemands, les Espagnols comme la BCE et François Hollande encore plus. Mais comment faire ? Mario Draghi a proposé un « pacte de croissance », formule magique qui a réjoui les deux finalistes. Qui serait contre la croissance ? Mais comme la Nouvelle lettre l’a expliqué en commentant la proposition du président de la BCE, « le problème est de savoir comment on obtient la croissance : elle ne se décrète pas, elle n’est pas entre les mains du pouvoir politique ».

Élevés à l’ENA dans le dogme keynésien, nos politiques, François Hollande en tête, pensent que la croissance s’obtient par la relance : l’État, « garant de l’intérêt général », donne le coup de pouce pour remettre la machine en route. De Roosevelt à aujourd’hui, les faits ont toujours démenti cette affirmation, car la relance consiste à augmenter les dépenses publiques et à faire exploser le déficit et la dette (relance budgétaire), donc à distribuer des richesses qui n’existent pas : comme si la dépense publique avait des vertus magiques et créait de l’activité, grâce à la main (trop visible) de l’État.

En distribuant des largesses publiques, on obtient de l’inflation ; François Mitterrand et la gauche l’avaient appris à leur détriment en 1981, et cela s’était terminé par trois dévaluations, des déficits explosifs et le tournant brutal de la rigueur. Voulons-nous renouveler l’expérience ? Elle serait pire, car Mitterrand partait d’un budget ramené presque à l’équilibre par Raymond Barre tandis que Hollande part d’un déficit abyssal et d’une dette faramineuse. Relançons les dépenses publiques et nous serons à l’automne dans la situation de la Grèce ; sauf que personne en Europe ou ailleurs ne sera assez puissant pour nous sauver.

La relance monétaire prendrait le relais

Même Mario Draghi, pourtant converti au keynésianisme, en convient : il n’y a « pas de contradiction entre pacte de croissance et pacte budgétaire ». Il faut donc pour lui continuer à réduire les dépenses publiques ; fort bien. Mais le Mario Draghi docteur Jekyll partisan de la règle d’or devient Mister Hyde, quand il renonce à la relance budgétaire pour prôner la relance monétaire. La BCE a déjà distribué plus de 1000 milliards d’euros aux banques à des taux d’intérêt artificiellement bas. L’inondation monétaire nous menace et elle n’a jamais entrainé la moindre croissance, sauf celle des prix. S’il est dangereux et inefficace de relancer par la politique budgétaire, il l’est autant de relancer par la politique monétaire.

On nous dit que M. Hollande n’est pas laxiste : s’il accroît les dépenses publiques, il contiendra les déficits en augmentant les impôts : faire payer les riches est un slogan qui séduit les électeurs. La tranche d’impôt à 75% (près de 90% en réalité avec la CSG etc.), est sans équivalent dans le monde et rappelle ce qui avait conduit l’Angleterre au sous-développement dans les années 1970. Il y a longtemps que l’on sait qu’augmenter les impôts conduit à détruire des richesses, donc des revenus et des emplois, réduisant ainsi le rendement de l’impôt. Accroître les impôts n’est qu’une fausse rigueur qui aggrave la récession et les déficits !

L’État doit cesser d’enrayer la croissance

Relancer par le budget ou la monnaie serait donc une grave erreur ; et pourtant, la croissance est indispensable. Mais elle ne se fixe pas par décret. Elle est le fruit des activités de chacun de nous, comme entrepreneur, salarié, épargnant, investisseur, consommateur. Est-ce à dire que l’État soit impuissant ? L’État a une chose essentielle à faire : cesser « d’enrayer » l’économie, comme disait Bastiat, autrement dit libérer les énergies, laisser s’exprimer les talents.

La hausse des impôts représente à ce titre aussi une erreur majeure : quel entrepreneur voudra créer des richesses si l’État lui en reprend l’essentiel ? Quand on dit cela, on est aussitôt accusé d’ultralibéralisme. Baisser les impôts serait un choix idéologique extrême.

En 1891, le sage Léon XIII, qu’on ne peut guère suspecter d’être libertarien, après avoir souligné les avantages de la propriété privée (« L’homme est ainsi fait que la pensée de travailler sur un fonds qui est à lui redouble son ardeur et son application[…]Tous voient sans peine les heureux effets de ce redoublement d’activité sur la fécondité de la terre et sur la richesse du pays ») ajoutait aussitôt « Mais il y a une condition indispensable pour que tous ces avantages deviennent des réalités. Il ne faut pas que la propriété privée soit épuisée par un excès de charges et d’impôts » (Rerum Novarum 36-3 et 36-5).

Voilà le fond du problème : ceux qui nous gouvernent désormais (mais aussi beaucoup de ceux qui nous gouvernaient hier) partent d’une conception imaginaire de l’homme dont ils ne comprennent ni la nature ni le comportement. Or les institutions doivent tenir compte de l’homme tel qu’il est et donc permettre à chacun de laisser éclore ses talents et de montrer sa créativité. La croissance ne s’obtient pas par une illusoire relance, mais par un retour à la liberté : moins d’État, c’est la prospérité retrouvée et la réduction de la dette. Est-ce ce chemin de liberté que va prendre le nouvel élu ? Ce serait une conversion miraculeuse, que rien ne semble annoncer. On peut croire aux miracles ; je conseille donc de prier Saint Expédit, avec dévotion.


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  • La privatisation de la création monétaire est une catastrophe ,les banques ne font que spéculer avec l’argent de la planche à billets ,Maurice Allais l’avait prédit dès le début,personne n’a vu la catallaxie ni l’autorégulation des marchés qui est une chimère des années 50 inventée par 2 extrémistes ,Hayek et Mises, un état ou une zone n’est pas une entreprise ,ils doivent contrôler leur monnaie :vite un glass steagall act ,sherman act et fermeture des « paradis fiscaux » qui volent nos états:de 11 000 à 60 000 milliards nous y attendent

    • La « priatiation de la creation monetaire » comme vous l’appelez a consiste a donner certaines banques le droit de creer de l’argent a hauteur de environ 7 eur pour un 1 EUR depose en reserve fractionnaire (dite egalement reserve obligatoire a la BCE).

      En somme on ne parle pas du tout de liberte monetaire ici. On parle juste de possibilite d’acheter un droit d’entree sur un oligopole… Si demain vous vous pointez a la BCE et que vous y deposez 100EUR vous croyez qu’on va vous autoriser a en creer 700? Selon vous, la situation actuelle est le reve de Hayek?

      Donc pour que vous soyez renseigne je vais vous preciser un ou 2 trucs:

      Le monopole monetaire existe toujours et il est toujours strictement applique. A titre informatif, si vous creer votre propre monnaie, vous serez puni de 75 000EUR d’amende et de 5 ans de prison (c’est la loi). SI vous voulez creer unilateralement des euros, meme tarif (en plus de faux usage de faux), si vous voulez faire du troc, vous n’en avez le droit que dans la limite d’un SEL (systeme d’Echange Libre) ou c’est extremement reglemente. je me demande d’ailleurs pourquoi on laisse le « L » dans ce sigle…

      I; n’y a jamais eu de privatisation de la monnaie puisque les monn aies nationales on toujours cours legal et cours force. C’est a dire que vous etes toujours oblige de les accepter et vous n’avez pas le droit payer avec quoi que ce soit d’autre.

      Dans l systeme reve de Hayek, n’importe qui peut creer sa monnaie et n’importe qui peut decider de l’accepter ou de la refuser. Nous sommes a des milliers d’annees lumiere de leur reve…

      On n’a pas ;aisse le marche et la concurrence exister et apres on dit que le marche (qui n’existe toujours pas donc…) est en disfonctionnement.

      Nous parler de « privatisation de la monnaie » Ou de privatisation de la creation monetaire » quand celle ci avant tout la privatisation d’un PRIVILEGE, c’est de mauvaise foi.

      Les liberaux critiquent le PRIVILEGE de creation monetaire qui se realise par le MONOPOLE monetaire. Que ce monopole soit prive ou public ca ne change rien. C’est un monopole legal donc c’est du despotisme. VOus nous dites que comme ce privilege est a la disposition de banques privees (des banques de copinage soit dit en passant) alors c’est du liberalisme. C’est FAUX. Le liberalisme veut que le marche monetaire soit libre et concurrentiel. Ou est la liberte avec le monopole? Ou est la concurrence? Ou est la libre entre ou srtie du marche?

      VOus prenez une situatio qui, certes ne marche pas, et vous supposez que c’est du liberalisme parce que ce sont pas des banques nationalisee. Mais ce sont des banques qui vivent d’un privilege d’Etat. Le comprenez vous? Ces banques sont PAS liberales. VOus omprenez ou pas? VOus comprenez ce que ca implique?

      • « Dans l systeme reve de Hayek, n’importe qui peut creer sa monnaie et n’importe qui peut decider de l’accepter ou de la refuser. »
        – Donc à terme on a un groupe de fort qui crée et contrôle sa monnaie et un groupe (plus grand) de faible qui l’utilise parce que si il ne l’utilise pas il n’aura rien (sauf rébellion mais ils n’ont pas de quoi s’acheter de quoi se rebeller)? Différence avec ce qu’on a?

        « La « priatiation de la creation monetaire » comme vous l’appelez a consiste a donner certaines banques le droit de creer de l’argent a hauteur de environ 7 eur pour un 1 EUR depose en reserve fractionnaire (dite egalement reserve obligatoire a la BCE).  »
        – 1/7 et le fait d’effectuer un prêt à un taux supérieur à l’inflation pour la banque rentabilise largement l’investissement.
        La magie de la monnaie dette qui ne repose que sur la dette!
        Non, elle ne sont pas/plus libéral, mais ont largement utiliser le libéralisme pour parvenir à leur fin.

        « Le liberalisme veut que le marche monetaire soit libre et concurrentiel. »
        – Quid des capacités de chacun? Ou, comme par magie, tout le monde est égaux?
        Quid des barrière à l’entrée et des marchés contestable (coûts cachés, coût à la sortie)? Vous savez, ces coûts qui poussent les petits à se vendre pour sortir et empêchent d’autres petits de rentré sur le marché ce qui abouti obligatoirement à une situation d’oligopole (voir de monopole).

        • Tu ne peut raconter que des choses ineptes si tu utilises des mots inadaptés et des concepts foireux.

          La monnaie n’a rien a voir avec la force (même si la force peut obliger à faire tout un tas de choses sur tout et n’importe quoi, et la monnaie n’y échappe pas). Et elle n’a rien à voir non plus avec la richesse : ne monnaie n’est rien d’autre qu’une reconnaissance de dette, et ça n’a rien d’un privilège que de pourvoir en émettre. Se réjouir de pouvoir battre monnaie c’est aussi con que se réjouir d’avoir des dettes …
          Le privilège c’est seulement de forcer autrui à accepter de se faire payer avec un truc qui n’est rien d’autre qu’une reconnaissance de dette, c’est à dire… rien. Ça oui, c’est un privilège inestimable. Mais il n’existe pas dans un système monétaire sain, où la monnaie représente un titre de propriété échangeable sur un bien ayant une véritable valeur.

          Par conséquent des phrases comme « un groupe de fort qui crée et contrôle sa monnaie » ou « groupe (plus grand) de faible qui l’utilise parce que si il ne l’utilise pas il n’aura rien » n’ont simplement aucun sens.

          • Autant votre réflexion est correcte, autant il y a une contradictions tellement énorme que niveau concepts foireux vous me battez amplement:

            « La monnaie n’a rien a voir avec la force (même si la force peut obliger à faire tout un tas de choses sur tout et n’importe quoi, et la monnaie n’y échappe pas).  »
            et
            « Par conséquent des phrases comme « un groupe de fort qui crée et contrôle sa monnaie » ou « groupe (plus grand) de faible qui l’utilise parce que si il ne l’utilise pas il n’aura rien » n’ont simplement aucun sens. »

            Pour le reste, ça peut être retourné dans tous les sens, par exemple:
            « Mais il n’existe pas dans un système monétaire sain, où la monnaie représente un titre de propriété échangeable sur un bien ayant une véritable valeur.  »
            Pourtant c’est ce qu’elle est devenu, la monnaie est un titre de propriété en quelque sorte, étant donné qu’elle permet d’acheter un bien de véritable valeur.
            Ou non, c’est de la dette si elle représente un actif (ou de l’or à l’époque de Bretton Woods).

            Mais je propose à tous de retourner au troc, au moins ces bouts de papiers sans valeurs, basé sur la confiance et la dette, deviendront enfin inutile. Bon prochaine étape, comment calculé combien de poules contre une vache?!

        • bravo, tu vient de découvrir que le système monétaire actuel n’est pas sain puisque les monnaies sont gagées par … rien. étonnant qu’il ne soit pas en crise. Oh. wait.
          La monnaie DEVRAIT ETRE un titre de propriété, un vrai (pas seulement « en quelque sorte ») ; c’est comme ça que la monnaie est née (pièces assyriennes = tête de bétail, papier monnaie chinois = quantité de pièce de métal…) et elle meurt, et le système monétaire donc le système économique avec, de ne plus l’être.
          Ne délire pas sur le troc, ça prouve seulement que tu n’as rien compris.

          • « Ne délire pas sur le troc, ça prouve seulement que tu n’as rien compris. »
            – Toi non plus je vois, la monnaie n’est qu’un instrument de calcul de la valeur afin de permettre une fluidité de l’échange.
            Elle est gagée par la banque centrale, vu que c’est sa dette, donc un titre de propriété.
            Tout est actuellement basé sur la confiance, et c’est tout.

            Quand aux système que tu prends en exemple, à part le fait que ce soit des systèmes préhistoriques…. (combien de tête de bétail pour une centrale nucléaire? donc combien de pièces? ou comment définir la valeur du métal dont est constitué les pièces, sur quel bases?)…..

    • Oh, un troll inculte! 😀

  • « ceux qui nous gouvernent désormais (mais aussi beaucoup de ceux qui nous gouvernaient hier) partent d’une conception imaginaire de l’homme dont ils ne comprennent ni la nature ni le comportement.  »
    En fait ceux qui nous gouvernent ne partent pas d’une conception imaginaire de l’homme mais veulent créer l’homme nouveau en le pensant à sa place.

  • Les commentaires sont fermés.

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