John Rawls, ou le socialisme diabolique (2ème partie)

Parmi les nombreuses crapules qu’elle produit et encense, l’Université de Harvard compte non seulement des politicards comme Barack Obama, mais aussi des auteurs à la mode comme Amartya Sen, ou son prédécesseur et maître, le vénéré (et prétendu libéral) John Rawls.

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John Rawls

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John Rawls, ou le socialisme diabolique (2ème partie)

Publié le 17 avril 2012
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Parmi les nombreuses crapules qu’elle produit et encense, l’Université de Harvard compte non seulement des politicards comme Barack Obama, mais aussi des auteurs à la mode comme Amartya Sen, ou son prédécesseur et maître, le vénéré (et prétendu libéral) John Rawls.

Par François-René Rideau.

Suite de la première partie de l’article.

Position originelle: diabolisme

S’il y a un mérite à Rawls, c’est de rendre explicite le coeur du crédo socialiste, de façon concise et articulée. Mais la justification qu’il offre à ses « principes » — elle aussi largement reprise par les « philosophes » socialistes — est particulièrement révélatrice: Rawls invoque le concept de « position originelle », dans laquelle le lecteur est invité à choisir la société dans lequel il vivra (rien moins!), sous la contrainte qu’un « voile d’ignorance » l’empêche de savoir qui aura quelle position dans cette société, et l’oblige donc à n’émettre que des règles générales identiques pour tous. Rawls affirme alors que l’attitude à adopter est une stratégie « maximin », consistant à choisir les règles qui maximiseront le bien-être du plus mal loti parmi les membres de ladite société, car le risque est grand d’y être relégué et/ou il faut parer au cas le pire.

Mais là où les socialistes crient au génie, et rendent partout populaire ces concepts de « position originelle » et de « voile d’ignorance » en référence à ce « maître » qu’est Rawls, les philosophes honnêtes sauront reconnaître qu’il n’y a là que la reprise en les corrompant de concepts précédemment connus, et que l’originalité de Rawls n’est pas dans ces concepts mais dans leur corruption.

L’expression « position originelle » fut inventée par un économiste, John Harsanyi (depuis nobélisé), pour étudier le choix de règles de comportement social, en utilisant une formalisation mathématique que l’on appelle depuis la « théorie des jeux », et qui a trouvé des applications dans de nombreuses autres sciences, telles que l’informatique, la biologie, la stratégie militaire ou commerciale, etc. Dans ce cadre formel, la « position originelle » et son « voile d’ignorance » sont un filtre utile pour ne considérer que les règles les plus générales, qui peuvent faire l’objet du consensus d’un grand nombre de personnes dans un grand nombre de situations, et sont on l’espère applicables par-delà les hypothèses particulières des modèles simplifiés que l’on pourra étudier. Jusqu’ici rien que des mathématiques élémentaires à l’évidence incontestable; mais déjà, Rawls, en élevant cette abstraction comme principe fondamental détaché de toute application réelle, renverse l’ordre épistémologique de la science économique qui au contraire n’y reconnaît qu’une approximation utile mais grossière de situations bien réelles: Le philosophe rawlsien s’attribue un pouvoir divin, et s’intéresse à des règles arbitraires qui partent d’intentions qu’il croit bonnes, alors que l’économiste se soucie d’action humaine, et s’intéresse aux conséquences logiques des règles étant données les contraintes de la nature humaine.

Bientôt, Rawls introduit des divergences par rapport à l’emploi classique et bien établi de la théorie des jeux. Harsanyi, en économiste, présente comme préférables les règles qui maximisent l’espérance de gain de tous, i.e. une stratégie « maxi », que Rawls dénonce comme « utilitariste », pour lui préférer sa stratégie « maximin ». Or, en science économique, c’est évidemment la stratégie « maxi » qui est pertinente, puisque c’est elle qui permet de comparer l’issue des interactions selon les diverses règles considérées du point de vue de l’usage efficace des resources. Et c’est bien cet usage efficace ou non qui décidera si ceux qui adoptent une règle seront compétitifs face à leurs rivaux qui en adoptent d’autres, et c’est cette compétitivité qui implique survie et multiplication via sélection naturelle.

La stratégie « maximin » prônée par Rawls, n’a de sens en théorie des jeux que si l’on suppose un adversaire maléfique, qui tente de minimiser le bien que veut maximiser le joueur choisissant les règles sociales. Le modèle implicite de Rawls, c’est donc celui du philosophe législateur comme Dieu, et d’un Diable qui choisira en qui le philosophe non encore né s’incarnera. Cela contraste notablement avec le modèle suivi par les économistes, où le choix de règles sociales se fait par des humains, qui ne se battent pas contre un adversaire maléfique, le Diable, mais agissent dans un contexte neutre, la Nature. Comparé à un choix de règles dans le cadre naturaliste, le choix de règles dans le cadre diabolique aboutira bien sûr à un résultat affligeant, puisque le Diable a le dernier mot, et vous donnera le pire de ce que la nature offre.

Dès lors, point de surprise à ce que le point de vue Rawlsien aboutisse à la justification maléfique d’un pouvoir politique totalitaire: l’innovation rawlsienne consiste précisément à introduire un Diable et à lui donner le dernier mot, là où les économistes étudiaient une interaction avec la Nature. Quand bien même ce Diable n’existait pas dans la Nature, suivre les principes socialistes, telles qu’élucidés par Rawls, consiste très exactement à réaliser sur terre une volonté diabolique — volonté qui en fin de compte trouve sa source dans Rawls et ses complices socialistes. Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que Rawls, et les socialistes, « progressistes » et « social-démocrates » qui partagent ses thèses, sont à proprement parler diaboliques, et que le socialisme, « progressisme », ou quelque soit le nom qu’il emprunte, est une forme de diabolisme.

Bien sûr, Rawls se garde bien d’expliciter la signification diabolique de son modèle. Il ne s’en rend sans doute même pas compte, si heureux qu’il est d’avoir trouvé une justification du socialisme qui corresponde effectivement si bien à la façon de pensée des socialistes. Il se rend bien compte que son modèle ne correspond pas à la réalité telle qu’étudiée par les économistes utilisant la théorie des jeux; mais sa réaction est de dénoncer ces économistes comme « utilitaristes » et de proposer sa fonction d’évaluation « maximin » comme résultant d’un choix subjectif qu’il prétend meilleur. Cependant, le choix de fonction d’évaluation en théorie des jeux n’a rien de subjectif; une fonction différente correspond mathématiquement à un modèle différent — en ce cas, au modèle diabolique. S’il fallait rejeter les principes de la théorie des jeux, alors d’une part, ou bien Rawls devrait expliciter l’erreur qui se cache dans les interprétations reconnues de la théorie des jeux et proposer une théorie des jeux corrigée, ou bien il doit abandonner cette théorie et donc toute les tentatives de justification qu’il a construit au-dessus de cette théorie. Quand un scientifique voit que les hypothèses de son modèle ne correspondent pas ou plus à la réalité, il abandonne le modèle pour en choisir un autre plus adapté à décrire cette réalité. Quand le mystique voit que la réalité ne correspond pas ou plus aux hypothèses de son modèle, il abondonne la réalité et décrète que celle-ci doit s’adapter à son utopie. Rawls est un mystique. Un mystique diabolique.

Voile d’ignorance: Pseudo-Science

Comme tous les escrocs qui déguisent leurs superstitions sous le masque de la Science, Rawls fait donc un emploi impropre de la Théorie des Jeux, dont il détourne des concepts valables hors du contexte où ils sont pertinents, pour glisser en douce ses axiomes égalitaristes sous un fatras formaliste qui lui donne l’apparence de sérieux intellectuel. L’emploi d’un vocabulaire scientifique formel, assorti de modèles mathématiques, n’est alors qu’une tentative d’intimidation pour cacher le sophisme ad hoc sous la complexité de formules dont on pourra accuser le contradicteur de ne pas être à même de les comprendre, de ne pas avoir le diplôme, la formation, le titre, la qualification officielle, pour les commenter. En cela, Rawls est bien une version contemporaine de Marx, qui lui aussi habillait le mysticisme socialiste de mots savants et mimiquait la science économique de son temps. Tous deux ont pour seule innovation d’employer les concepts économiques à contresens, de passer leurs prémisses en contrebande sous une imposante modélisation mathématique, de confondre allégrement causes et conséquences.

Examinons donc certaines des « contradictions dynamiques » par lesquelles les conclusions de Rawls, qui ne font que reprendre explicitement les suppositions qu’il a passées implicitement en fraude, détruisent les hypothèses mêmes qui permettraient de faire les inférences par lesquelles il prétend avancer son raisonnement.

Ainsi, le concept de maximisation d’espérance de gain, pour l’aggrégat des joueurs (l’approche utilitariste) comme pour le plus mal loti (la variante Rawlsienne), présuppose que ce « gain » puisse être évalué en termes comparables d’une personne à l’autre. Un économiste parlera alors de valeur cardinale permettant des comparaisons interpersonnelles. Or, dans le cas général (tel qu’étudié par l’école autrichienne), on ne peut supposer pour que des valeurs « ordinales », i.e. des échelles de préférence personnelles non chiffrables et incomparables d’une personne à l’autre. L’existence d’une échelle de valeur cardinale commune est une hypothèse simplificatrice, une approximation grossière, qui n’est justifiée que dans le cas où les acteurs, ayant leurs intérêts en harmonie et interagissant paisiblement, peuvent par ailleurs échanger sur un marché libre, révélant ainsi un prix marginal pour chaque satisfaction sur une échelle monétaire unique. En affirmant contrôler et restreindre arbitrairement les marchés, Rawls, comme tous les étatistes, socialistes, « progressistes », etc., détruit l’hypothèse même qui permet d’approximer la notion de « valeur » par un nombre commun à tous, approximation pourtant préalable à tous les calculs qu’il prétend effectuer.

Rawls passe aussi en fraude l’idée que les règles de comportement elles-mêmes dussent prendre leurs décisions de jeu derrière un voile d’ignorance traitant chacun identiquement sans pouvoir différencier les individus selon ce qu’ils sont ou font. Or, en théorie des jeux, même si les règles elles-mêmes doivent être choisies avant de connaître les situations particulières des joueurs (encore une fois, une hypothèse tout à fait raisonnable, qui fonde la théorie des jeux), ces règles peuvent par définition et doivent en général prendre en compte l’information disponible au cours du jeu. Passer de l’ignorance a priori à l’égalitarisme a posteriori est donc une escroquerie intellectuelle de plus de la part de Rawls. Il est tout à fait raisonnable de reconnaître que les joueurs sont des individus différents, naissant avec des fortunes et des talents différents; il faut reconnaître cette réalité et faire pour le mieux étant donné cette situation, plutôt que de prétendre « égaliser » tout le monde selon les critères subjectifs de démagogues au pouvoir. Si le « mérite » est effectivement invisible à l’hypothétique législateur qui choisirait des règles sociales universelles, il n’est pas invisible à ces règles, qui peuvent distinguer qui a effectivement du talent, de l’intégrité, de l’opiniâtreté, que ses vertus soient innées ou acquises, et saura mériter la place briguée, et qui sera un zéro, un criminel, un paresseux, que ses vices soient innés ou acquis, et ne méritera qu’une punition adéquate. Quand bien même l’hypothétique âme désincarnée du modèle Rawlsien, n’aurait par hypothèse aucun vice ni vertu (néanmoins supposée qu’elle est d’être un philosophe parfait capable de choisir les règles sociales), d’ici que les règles sociales s’appliquent à elle, elle aura été incarnée en un être qui possède effectivement vices et vertus, que ces règles peuvent et doivent prendre en considération.

Par un tour de prestidigitation, Rawls emploie à tort et à travers la notion de « voile d’ignorance » pour nous interdire d’utiliser l’information effectivement disponible sur le monde réel, et nous intimer de suivre à la place les dogmes égalitaristes qu’il a introduit en fraude dans son modèle. Remplacer la substance par un poison — Rawls est un empoisonneur. Notons que le même stratagème se cache derrière de nombreuses autres variantes du « voile d’ignorance » tel qu’employé par d’autres tyrans: le « principe de précaution » veut substituer l’ignorance des bureaucrates à l’opinion des personnes concernées. L' »abolition de la peine de mort » substitue à la conviction des juges l’ignorance des bien-pensants. Dans tous ces cas, le problème véritable est lié à l’irresponsabilité de certains acteurs (industriels, juges, etc.) protégés par un monopole d’État (statut de « responsabilité limitée », immunité judiciaire), et la solution est de rétablir la pleine responsibilité pour chacun, là où les socialistes veulent instaurer une irresponsabilité totale.

L’emploi de concepts et d’outils scientifiques par Rawls est au mieux un long discours pour ne rien dire, en fait une diversion pour cacher les hypothèses totalitaires qu’il passe en fraude pour les ressortir en conclusion comme s’il les avait établies scientifiquement. Les seules « innovations » de Rawls sont une série de mensonges, d’erreurs et d’omissions de plus, des tours de passe-passe philosophiques. Le propos de Rawls n’est qu’une vaste escroquerie intellectuelle destinée à donner au totalitarisme une fausse justification à l’apparence scientifique, modérée, policée, intellectuelle et honnête.

Conclusion: Méchant, mais surtout Cupide

Rawls sait dégouliner de bons sentiments, de bienpensance, de modération dans le ton de ses propos, etc. Mais de même que pour son premier principe pseudo-libéral, ces pseudo-bons sentiments, cette pseudo-bonne pensée, cette pseudo-modération dans le ton, ne sont qu’autant d’appâts destinés à faire avaler au lecteur le poison que constituent les diverses innovations intellectuelles de Rawls, qui sont autant de tromperies au service du totalitarisme. Rawls n’est certes pas le massacreur en chef, ni même le commanditaire des meurtres et de l’oppression que son idéologie implique. D’ailleurs, si comme tous les socialistes, Rawls a un fond méchant, comme le démontre amplement le caractère diabolique de son argument de fond, Rawls fait plutôt partie des cupides: au soi-disant profit des moins nantis, il veut soutirer aux créateurs de richesses le maximum de ressources possible, quitte à les laisser s’enrichir personnellement.

Rawls est l’idéologue officiel du tout-à-l’État. Bien à l’aise dans sa tour d’ivoire cependant que d’autres font les basses oeuvres du Pouvoir, il justifie les aspirations totalitaires des puissants, il introduit la confusion parmi les victimes avec ses faux concepts, il désarme ces victimes intellectuellement, il renforce émotionnellement le pouvoir total arbitraire des tchékistes, leur permet de commettre leurs crimes avec bonne conscience cependant que leurs victimes ne se défendront pas voire se feront complices. Bref, il remplit bien le rôle de l’intelligentsia au service de l’Establishment, et c’est bien pourquoi il comptait parmi les nomenklaturistes.

Ayn Rand, dans sa lettre sans titre du 29 janvier 1973, publiée dans le recueil « Philosophy, who needs it », fait une brillante analyse de Rawls et ses comparses, disséquant la « morale » anti-humaine de leur bienpensance socialiste: sacrifier tous ceux qui réussissent à accomplir quelque chose, au nom même de leur crime d’être quelque chose, pour offrir leur chair, leur temps, leur souffrance, leurs biens, à ceux qui ne sont rien, au nom du titre de noblesse qu’ils ne sont rien. Je recommande chaudement le texte de Rand. Quant à moi, je me contente d’analyser le discours de Rawls d’un point de vue plus technique, pour en montrer les charnières fallacieuses.

Rawls est encensé, présenté comme développant la meilleure et la plus « libérale » justification de la social-démocratie. Si c’est là ce qu’ils ont de mieux, vous pouvez rejeter les thèses « social-démocrates » directement au vide-ordure. Elles ne sont qu’un cache-sexe mensonger des superstitions totalitaires habituelles de l’increvable culte mystique de l' »égalité ».

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  • Encore une fois, pas d’accord avec l’auteur :

    Le voile d’ignorance de Rawls permet d’émettre des impératifs catégoriques selon Kant, ce qu’il reconnait d’ailleurs dans le livre.

    Ce voile d’ignorance permet d’édciter des règles de vie commune sans tenir compte d’une position originelle qui pourrait biaiserl’édcition de ces règles en fonction d’un pré supposé.

    En fait, Rawls établit un être humain « détaché » de sa situation afin d’édicter ces règles dans le but qu’elles soient universelles.

    Le voile d’ignorance permet donc d’édicter les règles suivantes qui sont aussi des impératifs catégoriques selon Kant :

    les 17 articles des droits de l’homme et du citoyen, qui sont la quintessence du libéralisme.

    L’auteur fait une interprétation biaisé du livre, à moins que Rawls ait précisé ses pensées dans son second livre concernant sa théorie de la justice, mais en l’état, sur le premier livre, on ne peut rien énoncer de ce que l’auter affirme.

  • Je trouve l’auteur excessivement timoré. Il fallait affirmer carrément que Rawls était nazi, comme chacun sait.

  • En tout cas j’adore !
    Au moins l’auteur appelle un chat un chat, et un socialiste un escroc totalitaire.

  • Il y a une vraie critique de John Rawls qui est à réaliser (Robert Nozick par exemple a beaucoup contribué à cet exercice), mais là c’est juste une liste d’injures et une démonstration de mauvaise foi. Dommage, car ça fait oublier les éléments les plus constructifs de cet article.

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