L’Ecologie, nouvel Opium du peuple ?

L’homme émancipé peut ne pas se préoccuper de son voisin : la Nature est devenue notre absolu, le Dieu du XXIe siècle.

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Dieu, l'Homme et la nature

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L’Ecologie, nouvel Opium du peuple ?

Publié le 16 avril 2012
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En complément à son interview disponible dans Contrepoints et paru hier, voici un extrait du livre de Samuele Furfari édité chez Bourin Editeur, « Dieu, l’Homme et la Nature », extrait initialement paru sur l’Institut des Libertés le 13 avril dernier.

Par Samuele Furfari

C’est le grand retour vers la nature. Nous sommes invités à vivre «écolo» et «bio».

Dieu, l'Homme et la natureLes villes – sans doute moins les campagnes – se remplissent de vélos et de magasins de produits bios, de «parapharmacies» pour se soigner par les plantes, et – sans doute plus préoccupant – se soigner également par des médecines parallèles. Bref, la mode écolo est partout… mais seulement dans les pays riches. Quarante ans après Mai 68, le slogan «il est interdit d’interdire» reste le mot d’ordre de nos sociétés… sauf sur un point : pas question de toucher à la nature. L’homme émancipé peut ne pas se préoccuper de son voisin, de l’indigent, de l’émigré : la Nature est devenue notre absolu, le Dieu du XXIe siècle européen, le nouvel être suprême auquel nous devons rendre hommage et nous plier.

Le combat pour le respect des plantes et des animaux trouve chaque jour plus de défenseurs, plus de moyens financiers, plus d’appuis de la part des hommes politiques que l’action en faveur de la vie des hommes – à laquelle on avait pourtant donné priorité pendant 2000 ans. L’homme moderne occidental se donne bonne conscience lorsqu’il pense à la nature et achète des produits bios, s’habille avec des vêtements en coton non traités et prend son vélo pour aller faire du yoga. Même le sexe a cédé à la mode écolo : Greenpeace, par exemple, suggère dix conseils intimes pour limiter les dégâts environnementaux liés à nos nuits d’amour. Aujourd’hui, certains jeunes choisissent même leurs partenaires d’une nuit sur la base de leur foi écologique.

Au-delà et au-dessus du contrat moral avec Dieu, au-delà et au-dessus du contrat social conclu avec les hommes, il faut maintenant conclure un contrat éthique et politique avec la nature, avec cette terre même, à qui nous devons notre existence, et qui nous fait vivre. Pour les anciens, le Nil était un dieu qu’on vénère, de même le Rhin, source infinie de mythes européens, ou la forêt amazonienne, la mère des forêts. Partout dans le monde, la nature était la demeure des divinités. Celles-ci ont conféré à la forêt, au désert, à la montagne, une personnalité qui imposait adoration et respect. La terre avait une âme. La retrouver, la ressusciter, telle est l’essence de Rio.

Ne s’agit-il pas là d’un texte religieux, où l’on parle de vénération, d’adoration et d’âme ? Derrière une notion sympathique et non dépourvue de logique, se cache un mobile spirituel qui va à l’encontre de l’esprit judéo-chrétien. Ce texte montre de manière tangible, concrète, la volonté d’entrer dans une nouvelle ère – celle du Verseau – et qu’en ce sens, il faut rompre avec les fondations de notre monde et faire retour à un paganisme nourri de la vénération de la terre en général, et de ses éléments en particulier (les fleuves, les arbres et tout être animal). L’Évangile des chrétiens n’est plus suffisant, il faut aller au-delà et au-dessus, plus loin et mieux !

Le plan de Dieu dans la création

De la Création découlent l’ensemble du cosmos et toute vie sur la terre. Dans la Bible hébraïque, le verbe utilisé pour «créer» est bara. Ce verbe est uniquement employé dans l’acte créateur de Dieu, une création fondamentalement nouvelle. Il s’agit d’un fondement du judéo-christianisme. Bara n’est jamais utilisé pour ce que l’homme fait de son génie ou de ses mains. Comme le dit Edward J. Young : «nous sommes des artisans et non des créateurs». Lorsque Ève accouche, elle s’écrie : «Avec l’aide de l’Éternel, j’ai formé [qana] un homme.» (Genèse 4:1). Ève, une créature de Dieu, se garde bien d’utiliser le verbe bara, car il est exclusivement réservé à l’acte créateur de Dieu. Elle utilise le verbe qana que l’on peut traduire par acquérir, procréer, produire. Elle précise d’ailleurs bien qu’elle ne peut accomplir cette demi-création, dont elle est pourtant fière, qu’avec l’aide de Dieu. Elle reconnaît qu’elle est procréatrice, mais pas ex nihilo : elle ne peut partir de rien, seul Dieu peut le faire.

Après la Création, Dieu donne à l’homme-femme une mission précise sous forme d’impératif. «Dieu les bénit en disant : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre, rendez-vous-en maîtres, et dominez les poissons des mers, les oiseaux du ciel et tous les reptiles et les insectes.» (Genèse 1:28).

Les théoriciens de l’écologie profonde incriminent ce fondement judéo-chrétien comme portant en germe tous les maux que l’homme actif a infligé à l’environnement passif. Pour eux, c’est le judéo-christianisme qui a construit l’Occident et qui est donc responsable du changement climatique et des autres dégâts occasionnés à la planète. Tout provient de cet ordre erroné : «Rendez-vous-en maîtres, et dominez.» Il est vrai que ces verbes hébreux sont forts, qu’ils impliquent un degré d’interventionnisme de l’homme dans le Créé. Par exemple, le verbe «dominer» apparaît en tout vingt-cinq fois dans l’Ancien Testament et toujours dans le sens d’une vraie domination, comme celle de l’envahisseur, des rois ou encore d’un chef de travaux. Il s’agit donc de plus qu’un simple management. Quant à l’expression «se rendre maître», elle apparaît quarante autres fois avec le sens d’un pays, d’un territoire, d’une nation placé sous l’autorité d’un maître, mais sans qu’il y ait violence.

Les tenants de l’écologie profonde interprètent ce texte fondateur du judéo-christianisme comme donnant à l’homme un mandat pour exploiter, spolier, déposséder une entité qui ne peut se défendre. Cette procuration ne prévoit pas de limite à l’exploitation. Par exemple, l’inventeur norvégien du concept d’écologie profonde, Arne Næss, parle de l’arrogance de cette idée d’un homme supérieur et dominateur, intermédiaire entre la nature et Dieu. Pour lui, «la sagesse de Dieu est ridiculisée parce qu’il a engagé une créature aussi ignorante et si ignoble que l’homo sapiens pour administrer et garder cette vaste nature à laquelle on comprend si peu». L’argument est un peu court, il convient de lire l’ensemble de la Bible pour comprendre le judéo-christianisme, et non tirer çà et là des versets pour étayer une quelconque thèse.

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  • Que ressentez vous face à la liste (toujours croissante) des espèces menacées de disparition de l’IUCN ?
    L’érosion des sols, la désertification, la déforestation ( les trois sont liés) sont aussi des réalités. Ces « externalités » ne sont ni une fatalité, ni une quantité négligeable. Voilà les fondements de l’écologisme.

    Tout le baratin sur la religion et autres batailles idéologiques ne sont que des écrans de fumée qui empêchent de s’attaquer aux vrais problèmes.

    • Les fameux « problèmes » auxquels vous vous attaquez sont les êtres humains. A ce titre, votre combat est éminemment idéologique.

      Que ressentir face à la liste des espèces menacées ? Dans un premier temps, celui de l’émotion, absolument rien en comparaison de la liste des victimes humaines des collectivismes meurtriers, notamment écologique. Dans un second temps, celui de la réflexion, compte tenu de l’infini supériorité de la propriété privée sur les espaces publics, on ne peut que conclure à la nécessité de la privatisation des terres et des mers pour protéger les espèces animales que, soit dit en passant, quiconque est incapable de compter réellement, ni même d’estimer, même avec une très grosse louche.

      Ainsi, l’humanité pourra s’accomplir et assumer son rôle éminent en se rendant maître de la Terre et en dominant les espèces animales.

      • C’est la perpétuation de techniques barbares (i.e, destructrices à moyen/long terme) au nom du productivisme qui est à combattre, pas les gens en eux mêmes.

        Encore un exemple récent : En amazonie précolombienne, les indiens cultivaient sans avoir recours au brulis : http://www.cnrs.fr/inee/communication/breves/doyle_mckey_stephen_rostain.htm
        C’est après l’arrivée des espagnols que tout à dégénéré. Que la colonisation soit la faute de untel ou untel, on s’en fou. Le constat c’est que s’est mis en place un système destructeur qui doit cesser.

        On doit le faire non pas au nom de la protection de la planète dans X milliards d’années, mais bien parce que ces comportements menacent la survie humaine à l’échelle de quelques générations.

        Je refuse qu’on essaye de me faire rentrer dans la case « malthusien » simplement parce que je reconnais le constat de la dégradation de l’environnement. Je ne remercie pas les gens de la lignée du commandant Cousteau qui ont savonné la pente dans laquelle sont poussés tous ceux qui font le même constat.

        Ensuite, utiliser l’expression « propriété privée » comme une réponse en soi n’a aucun sens. Tant que vous ne m’aurez pas dis comment vous comptez attribuer la propriété et comment celle-ci peut effectivement s’exercer ensuite, je considérerai que vous brassez du vide, et que la solution des réserves naturelles est la seule disponible. ( J’ai déjà lu je ne sais combien d’articles incantatoires sur le sujet, sans jamais trouver d’exposé sur la forme concrète que ça pourrait prendre )

         » Ainsi, l’humanité pourra s’accomplir et assumer son rôle éminent en se rendant maître de la Terre et en dominant les espèces animales.  »
        Quitte à tout transformer en désert pour pouvoir exercer cette domination ?

        • « Quitte à tout transformer en désert pour pouvoir exercer cette domination ? » Voilà une sentence absurde. Etant vous-même humain, vous êtes condamné à vivre votre propre prédiction, quelle que soit votre idéologie. A moins de vous croire supérieur au genre humain, genre surhomme, comme tant de meurtriers avant vous ? Comique !

        • Aucun rapport entre quelqu’un qui annonce la fin de l’espèce dans quelques générations pour cause d’épuisement des ressources, comme Matlhus, et les malthusiens.

          C’est sûr.

          • Vous êtes désespérant de paresse intellectuelle. Les arguments n’ont aucune valeur, seul compte de ranger les gens dans des cases idéologiques. Vous êtes la raison, et le reste du monde se range entre les ignares et les dangereux crétins.
            Et pendant ce temps, on se demande d’où vient la grosse fatigue libérale http://www.contrepoints.org/2012/04/13/79039-grosse-fatigue-liberale

            Décidément, l’illumination met bien du temps à s’abattre sur nous autres, pauvres pêcheurs.

        • « En amazonie précolombienne, les indiens cultivaient sans avoir recours au brulis. »
          Ah, et combien étaient-ils à survivre (et à mourir jeunes) avec de telles techniques ?

          « L’érosion des sols, la désertification, la déforestation ( les trois sont liés) sont aussi des réalités. »
          Des réalités liées à ce que les compagnies qui exploitent l’Amazonie se voient allouer des territoires en concession, ce qui a pour effet de les inciter à ne rien laisser de viable quand la concession vient à expirer. Elles achèteraient la pleine propriété de ces terrains, elles auraient une incitation à en maintenir la valeur, dans l’objectif éventuel d’une revente (ou ne serait-ce que pour maintenir leur capital de manière comptable).

          Juste un indice, sur la piste de la solution : quelle est la forêt française qui a le plus progressé en surface en un siècle ? Il s’agit des Landes. Que les Landes soient privées à 98 % a sans doute un rapport, hein.

          • Je déduis de votre réponse lacunaire qu’aucun représentant de votre corporation n’a apporté de réponse franche aux problèmes que j’évoque. Dont acte.

          • «Je déduis de votre réponse lacunaire qu’aucun représentant de votre corporation n’a apporté de réponse franche aux problèmes que j’évoque. Dont acte.»

            Ce sont pourtant des faits. La propriété collective aboutit toujours à la surexploitation de celle-ci avant qu’un autre ne le fasse, à la déresponsabilisation.
            Ce modèle de concession fonctionne a le même problème. Les sociétés d’exploitations ne voient pas d’intérêt à exploiter de façon responsables et à long terme les ressources.

            Enfin, si vous refusez de tenir compte des faits, c’est que vous ne cherchez pas le débat, préférant le prosélytisme ou encore à essayer de vous convaincre vous-même que vous êtes dans le bon camps.

        • « En amazonie précolombienne, les indiens cultivaient sans avoir recours au brulis»

          Mais voilà la solution !!! Allons vivre à poil dans la forêt, vivant de la chasse et de la cueillette !!!
          J’aimerais bien savoir comment vous allez convaincre 7Mds d’individus de vivre de cette façon…
          Avant de vouloir contraindre l’humanité à vos choix de sociétés, commencez déjà à vivre de la sorte. Chiche ?

          «On doit le faire non pas au nom de la protection de la planète dans X milliards d’années, mais bien parce que ces comportements menacent la survie humaine à l’échelle de quelques générations.»

          Sources ? Si jamais l’homme arrivait à modifier l’environnement de façon à lui nuire, il en ressentirait les effets de sorte qu’il modifierait ses habitudes, verrait sa croissance démographique limitée ou diminuer, serait régulée, de sorte qu’il ne soit plus capable de nuire à son environnement.

          Vous êtes donc bien un croyant, vous criez à l’apocalypse à venir, vous voyez l’homme comme un pécheur envers Gaïa et exigez des sacrifices humains pour calmer votre Dieu.

          «Je refuse qu’on essaye de me faire rentrer dans la case « malthusien » simplement parce que je reconnais le constat de la dégradation de l’environnement»

          Pourtant, c’est ce que vous faites.

          «Ensuite, utiliser l’expression « propriété privée » comme une réponse en soi n’a aucun sens.»

          La propriété privée n’est pas parfaite, mais ce sera toujours mieux qu’actuellement. On ne prend bien soin que de ce qui nous appartient. Voir les cowboys et les bisons.

          Cependant, j’aimerais bien savoir quelle politique étatiste pourrait avoir une once d’efficacité écologique. On a vu ce que valait la planification économique, pourquoi la planification écologique fonctionnerait mieux ?

          De plus, comment la population pourra vérifier que le pouvoir rempli bien sa mission, vu la difficulté pour voir une telle évolution. Il est impossible pour un individu lambda de mesurer lui-même le climat, ce n’est pas moi qui le dit, mais l’Église de la climatologie. Or, une politique basée sur des voies impénétrables de l’État ne peut que mal tourner.

          Il n’y a qu’en organisant la misère, en mettant en place un régime à la Nord-Coréenne que vous obtiendrez des résultats.
          Comment allez-vous faire pour que 193 nations mettent en place un tel régime jusqu’à la fin de l’humanité ?

          Vous êtes écolos, plutot que de gaspiller votre temps en cherchant à culpabiliser inutilement les autres, à faire du lobbying, du prosélytisme, à vouloir une URSS verte, vous feriez bien de vous bouger le cul à trouver des solutions concrètes, à créer une économie verte rentable et pas chercher ce système de subventions qui ne peut pas fonctionner et sera toujours limité par les moyens de l’état, eux-mêmes limités par la production de l’économie conventionnelle écolo-incorrecte.

          «Quitte à tout transformer en désert pour pouvoir exercer cette domination ?»

          Mais bien sur…

          • Je résume ce qui se passe :
            FabriceM dit que l’environnement se dégrade.

            Or, toute personne qui constate la dégradation de l’environnement est en faveur d’une réponse étatiste.
            Et toute réponse étatiste est mauvaise.
            Donc FabriceM a tort

            On nage en plein délire. Arrêtez un peu les amalgames.

            Ensuite, sur la propriété privée, je peux comme vous constater un certain potentiel. Mais ça ne m’empêche pas de constater des difficultés énormes pour la mise en application. Vous auriez pu m’asséner quelques références pour me prouver que c’est faux mais vous préférez me cracher à la gueule. Quel intérêt ?

    • «Que ressentez vous face à la liste (toujours croissante) des espèces menacées de disparition de l’IUCN ?»

      Rien.

      «L’érosion des sols, la désertification, la déforestation ( les trois sont liés) sont aussi des réalités»

      Qui n’ont pas besoin de l’homme pour exister.

      «Ces « externalités » ne sont ni une fatalité, ni une quantité négligeable. Voilà les fondements de l’écologisme.»

      Et comment vous allez faire ? On veut des détails sur votre politique, quelles réglementations, quelles dépenses, d’où viendra l’argent…

      «Tout le baratin sur la religion et autres batailles idéologiques ne sont que des écrans de fumée qui empêchent de s’attaquer aux vrais problèmes.»

      Tout fanatique dira que sa religion est la réalité, que son dieu est le seul vrai dieu.

      •  » Tout fanatique dira que sa religion est la réalité, que son dieu est le seul vrai dieu.  »

        Je résume votre position : L’inutilité d’une espèce n’est pas démontrable. Donc, ceux qui adoptent le principe de précaution sont des fanatiques. L’humanité a développé un système parallèle pendant quelques siècles grâce à des énergies non renouvelables à l’échelle humaine donc elle peut déclarer le reste du vivant comme étant partie négligeable, c’est logique.

        Si ne pas adhérer à ce discours c’est être déclaré « fanatique » par votre corporation .. ainsi soit il.

         » «L’érosion des sols, la désertification, la déforestation ( les trois sont liés) sont aussi des réalités»
        Qui n’ont pas besoin de l’homme pour exister.  »

        La logique de ph11 : Certains arbres tombent tous seuls, donc quand on abat un arbre, en fait il tombe tout seul.
        Applaudissements.

        Et sinon, à part des sophismes, vous avez quoi en stock ?

        • Le problème avec les gens comme FabriceM, est que leur système de pensée doit s’appliquer à tous. Pour un écolo, tout le monde doit devenir écolo.
          Tu ne te rends pas compte que tu peux refuser le système actuel de l’économie de marché, que tu n’es pas obligé de travailler pour le grand capital, pas obligé de consommer, bref que tu n’es pas obligé de vivre comme tu vis à l’heure actuelle.
          Rien ne t’oblige, FabriceM, à t’acheter un ordinateur, à consommer de l’électricité, à bénéficier de la technologie. Des sectes qui vivent comme au XVIIIe siècle, cela existe au pays soi-disant « ultra-libéral » de l’oncle Sam.
          Tu peux t’affranchir de la situation actuelle individuellement et emmener les tiens avec toi, sans problème. Tu peux rejeter notre société et vivre selon tes croyances et/ou tes principes.
          On demande juste de pouvoir choisir, nous aussi, notre mode de vie…

          • Certains personnes qui font un certain constat sont sectaires
            Donc tous ceux qui font le même constat sont sectaires.

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme

          • C’est ça ta réponse et tes arguments ?
            Tu tiens trop à ton ordi ?

          • Oui, ma réponse à un sophisme, c’est de le mettre en pleine lumière.

            Et la question de l’ordinateur en est un de plus. Mais pour vous répondre, avoir un ordinateur ne m’empêche pas d’économiser énormément sur les deux postes les plus importants en terme de consommation énergétique : transport et chauffage. Et je n’ai jamais eu un seul téléphone portable neuf.

            Et aussi je me flagelle tous les soirs, et me fais des scarifications en forme d’animaux sauvages disparus.

          • « Mais pour vous répondre, avoir un ordinateur ne m’empêche pas d’économiser énormément sur les deux postes les plus importants en terme de consommation énergétique : transport et chauffage. Et je n’ai jamais eu un seul téléphone portable neuf. »

            Super ! Maintenant, si vous êtes honnête, vous allez nous dire ce que vous faites avec l’argent ainsi économiser sur le transport et le chauffage…

    • @FabriceM «L’érosion des sols, la désertification, la déforestation ( les trois sont liés) sont aussi des réalités. Ces « externalités » ne sont ni une fatalité, ni une quantité négligeable. Voilà les fondements de l’écologisme.»

      Le Dust Bowl fut combattu efficacement dès 1935. C’est à dire bien avant la révolution verte et l’écologie. Pas besoin d’écologisme pour régler des problèmes de pédologie.

  • De toute façon, personne n’empêche FabriceM de rejoindre les quelques tribus primitives encore existantes au Brésil, en Afrique ou en Papouasie. Par contre, dans ce monde naturel merveilleux où les hommes sont naturellement bons, il aura peut-être du mal à trouver un ordinateur pour poster des commentaires sur Contrepoints …

    • @Pagerfi
      Cet abruti n’est qu’un éco-tartuffe. Ce monde naturel merveilleux, il ne l’aime que de loin et/ou que pour les autres, de préférence la populace de races inférieures.

  • FabriceM : « Que ressentez vous face à la liste (toujours croissante) des espèces menacées de disparition de l’IUCN ? »
    —————————-
    Rien du tout. L’IUCN est une bureaucratie qui n’existe que par et pour les espèces menacées de disparition. Sa liste est toujours croissante alors même que le nombre d’extinction d’espèces depuis des décennies se compte sur les doigts d’une seule main et tend vers zéro, ce qui démontre que cette « liste » ne vaut pas plus qu’un morceau de PQ usé.
    Ah si, elle sert à attraper les couillons et visiblement, ça marche.

    • Rappelons un « truc » très usité : découvrir une nouvelle espèce dans une epèce existante (genre, un tache noire de 1 mm en plus). Abracadabra, on a donc désormais deux espèces, chacune naturellement plus rares, et donc plus proche du statut « en danger ».

      • Rappelons surtout que la notion d’espèce n’est qu’une étiquette de rangement phylogénétique, et qu’à ce titre sa disparition n’a pas plus d’importance que celle de la marque « Virgin 17 ».

        Rappelons en outre que nous somme en période interglaciaire depuis maintenant plus de 10 000 ans alors que ce genre d’événement climatique n’a jamais duré plus de 15 000 ; ce qui veut dire que dans quelques milliers d’année la quasi totalité des espèces de l’hémisphère nord sont vouées à l’extinction. Est-ce que ça veut dire qu’on peut s’en foutre ? oui. On PEUT, mais mais on est pas obligé non plus : que Fabrice M et ses potes mettent en place les systèmes de conservation / stockage si c’est leur trip … d’autres préfèreront nourrir leurs semblables, d’autres voudront les loger, etc. Tant que chacun se borne à être convainquant et ne cherche pas à être contraignant, tout ça c’est très bon

        • @P

          Oui, les glaciations expliquent le fait que l’hémisphère Nord ait une biodiversité naturellement plus pauvre que les régions tropicales. Mais diantre, en quoi ça vous permet de dire qu’on peut l’appauvrir d’autant plus sans problème ? Qui plus est, la majeur partie des problèmes de nature environnementales ont lieu dans les régions tropicales mais sont causés par les politiques des pays riches.

          Et les états en sont aussi responsables. Quand on déclare qu’il faut X % de carburant d’origine végétale dans les réservoirs, on crée une subvention à la déforestation en Indonésie et en Amazonie. Pareil pour le grand pas en avant Chinois, et les pollutions inimaginables tolérées par l’état Chinois aujourd’hui au nom de la puissance économique.

          Certes, le vivant se débrouillera toujours pour trouver un nouvel équilibre, quel que soit les dommages qu’on puisse lui infliger. Ce qui n’est pas dit, c’est si nous ferons partie de ce nouvel équilibre.

          Je suis horrifié quand je lis ph11 « Si jamais l’homme arrivait à modifier l’environnement de façon à lui nuire, il en ressentirait les effets de sorte qu’il modifierait ses habitudes, verrait sa croissance démographique limitée ou diminuer, serait régulée, de sorte qu’il ne soit plus capable de nuire à son environnement. »
          Derrière la démographie, il y a des hommes et derrière les ajustements démographique il y a de la souffrance, en masse.
          Je vous vois d’ici dire que je me prends pour JC, prêchant la bonne parole pour sauver les hommes, ce à quoi je réponds d’avance « merde ».

          Vous vous réclamez de la raison .. moi aussi, pas plus, pas moins.

          • Au fait Fabrice, c’est pas toi qui disait :  » avoir un ordinateur ne m’empêche pas d’économiser énormément sur les deux postes les plus importants en terme de consommation énergétique : transport et chauffage »
            Donc, je repose la question : que fais-tu avec l’argent que tu as économisé sur ces deux postes ?

          • « Donc, je repose la question : que fais-tu avec l’argent que tu as économisé sur ces deux postes ? »

            Il bug sur la question car ce serait admettre que c’est son comportement multiplié à milliard qui est très exactement le problème.

            Et ça dans le brouillard qui lui sert de conscience écologique ça ne peut pas rentrer.

          • L’argent que je ne dépense pas en gaspillage, je n’ai pas à le gagner. Sinon cela n’aurait aucun intérêt.

            L’effet rebond n’a lieu qu’à revenu constant. Pour les loisirs, il y a mille manières de se détendre sans consommer.

  • Autant je suis d’accord que l’écologie et la protection de la nature comme fin en soi est souvent représenté avec beaucoup trop de zèle (Brigitte Bardot, Greenpeace et compagnie), ou victime d’une récupération par des pseudo communistes (EELV etc.) pour justifier leur idéologie.
    Mais je ne pense pas qu’il faut tomber dans l’excès inverse et diaboliser tout ce qui touche a l’environnement et sa préservation.

    La principale considérations qui transparait au travers de l’écologie n’est pas que les hommes prennent en pitier la nature ou les pauvres bêtes (ceux qui le font sont minoritaires), mais bien ceux préoccupé par le sort des hommes.
    Le climat et la nature ont des effets direct sur le bien être des hommes, et je ne trouve pas non plus abérrant que certains souhaitent respirer moins de gaz toxiques ou manger de produits chimiques dans leur nourriture.

    Il y’a des vrais et des faux problèmes concernant l’écologie et seule la science et l’observation nous permettra de les départager, mais par pitier ne balancez pas tout dans le même sac sous prétexte que le thème est abordée de façon incorrecte par certaines personnes.

    • BL : « La principale considérations qui transparait au travers de l’écologie n’est pas que les hommes prennent en pitier la nature ou les pauvres bêtes (ceux qui le font sont minoritaires), mais bien ceux préoccupé par le sort des hommes. »
      ———————–
      Affirmation totalement gratuite !
      Ceux qui prônent l’écologie à tout bout de champ, ils n’en ont rien à battre de l’homme, au contraire, ils considèrent l’homme comme un cancer de la terre. Il suffit de reprendre les déclarations publiques de toutes les figures de proue de l’écologisme pour avoir la preuve que c’est un mouvement anti-humain, anti-développement et anti-progrès. Exemples :

      – John Davis, éditeur du journal Earth First: « Je soupçonne qu’éliminer la variole est une erreur. C’ets une maladie qui joue un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes ».
      – Paul Ehrlich, biologiste des populations de l’Uni. de Standford, un des penseurs les plus influents du mouvement écologiste : « Donner à la société de l’énergie abondante et bon marché revient à donner à un enfant attardé une mitrailleuse »
      – David Foreman, fondateur de Earth First!: « Eliminer la race humaine va résoudre tous les problèmes sur Terre, sociaux et écologiques. »
      – Merton Lambert, ancien porte-parole de la Rockefeller Foundation (défense de l’environnement): « La planète a un cancer et ce cancer est l’Homme »

      Donc l’écologisme post-moderne n’est rien d’autre que du totalitarisme avec un gros prétexte, l’environnement. Renseignez-vous un minimum, en replongeant dans son histoire (cf par ex. ce site http://www.ecofascism.com/ ), ça vous apprendra quelque chose à la place des poncifs à 2 balles que vous vous contentez de répéter sans une once d’esprit critique.

      Quant au « sort de l’homme », il va très bien, merci ! Son espérance de vie augmente de 3 mois chaque année depuis des décennies, preuve cinglante du tissu de mensonge éhonté de la propagande catastrophiste des escrologistes.

      • @MiniTax
        Sans vouloir vous blesser, objectivement, vous avez une rhétorique de chien de garde : aboyer et mordre pour faire fuir l’adversaire. L’amalgame, l’attaque ad-hominem, le procès d’intentions, qui sont les techniques que vous pratiquez systématiquement n’ont aucune autre finalité.

        Moi aussi, je peux essayer de vous ridiculiser, en insinuant qu’avec vous, Einstein, qui a dit :  » Technological progress is like an axe in the hands of a pathological criminal  » était un dangereux écolo-extrémiste.

        Ca ne change rien au fond de l’affaire, qui est de
        1/constater ou pas la dégradation de l’environnement
        2/ y voir ou pas des conséquences négatives pour l’homme à relativement court terme

        Je ne suis jamais allé plus loin que ça. Et au passage, le site que vous donnez en lien n’apporte rien au débat, les quelques éléments factuels qu’on pourraient y trouver étant noyés dans vomi littéraire particulièrement peu engageant.

        Si vous aspirez à autre chose qu’à énerver vos contradicteurs, il est grand temps de changer de procédés.

        • Ca fait longtemps que j’ai contasté ça: La pluspart des libéraux ont un GROS problème avec la nature.

          A contrario, la nature n’a aucun problème avec le libéralisme.
          Une société libre selon le mode du libéralisme serait surement la société qui aurait les rapports les plus interessants et sains avec la nature.

          Donc, pour moi, ce sont bien ces libéraux eux-mêmes qui ont un problème. J’ai des hypothèses pour ça:
          – Il y a deux écologies. L’écologie politique, socialiste donc immorale et inefficace. Et l’écologie scientifique, certes corrompue partiellement par la première, mais amalgamée et rejetée en totalité.
          – En conséquence ces libéraux ne comprennent RIEN à la nature. En plus, nombreux sont ceux qui semblent coincés dans de vieux archétypes: Homme(esprit de lumière)>nature du XIIXème.
          – Ils passent tout leur temps libre à contempler les réussites de l’économie, nos réussites. Ils donc n’ont plus de temps à consacrer à l’observation et la compréhension de la nature, les 99% du monde restant. Et ne se rendent pas compte des merveilles et de l’utilité de celle-ci, incommensurablement plus grandes que les crayons pas chers ou les ordinateurs. La gloire de l’économie se ternie un peu quand elle se tient près de la nature.

          Ces libéraux là ne peuvent donc pas respecter la nature, ou parler correctement de la relation de l’Homme avec la nature, ils ne savent pas ce que c’est.

          Là où cela devient plus grave c’est que la pluspart des gens respectent intuitivement et profondement la nature. Ces libéraux en tenant un discours anti-écologique ou irrespectueux de la nature se rendent totalement antipathiques pour de mauvaises raisons. Et par là même détruisent tout espoir de diffusion positive des idées libérales! (c’est mal!)

          Quand je lis ça:
          « Ainsi, l’humanité pourra s’accomplir et assumer son rôle éminent en se rendant maître de la Terre et en dominant les espèces animales.(bubulle) »
          honnêtement, premièrement, on se dis que c’est une blague. Puis on flippe un peu quand on se dit que ce n’est peu être pas une blague…

          • @Minitax, bravo vous m’avez cité l’exemple parfait des zélotes minoritaires qui partent dans leur délires régressistes.
            Pensez vous sérieusement que plus de 0.0001% de la population occidentale pensent sérieusement qu’il faille éradiquer l’homme ?

            Pourtant beaucoup plus que ça pensent a l’environnement mais pour moi c’est une logique de marché.
            Le phénomène actuel ou les humains finalement prennent conscience que leurs actions peuvent avoir des impacts négatifs sur leur environement a fait naitre une demande nouvelle pour l’écologie.
            L’entrepreneur futé utilisera cette dynamique pour proposer des produits recyclés, bio, etc. qui auront plus ou moins de mérite quand a leurs qualités écologiques.
            Le Zélote lui, montera un parti politique et tentera de faire passer une idéologie nauséabonde sous couvert de défendre « l’Ecologie ». Vu les résultats des différents partis écolo dans le monde, on peut se dire que c’est pas une franche réussite.
            En revanche pour tout ce qui est produits ecologiques le marché existe (subventionné ou pas).

            Enfin je partage l’avis de @criticable, le liberalisme me parait une solution adaptée aux problèmes écologiques, a partir du moment ou les consommateurs ont conscience qu’il existe des problèmes (réels) et ou les entrepreneurs proposent des solutions (pour répondre au nouveau besoin en « écologie »).

            Par pitié, contrepoints et tous autant que vous êtes ne confondez pas « Ecologistes » et « Ecologie », les écologistes sont des zélotes acharnés, presques sectaires. L’Ecologie est l’étude des intéractions qui existent dans la nature et l’environement, dont nous faisons partie.

          • « Là où cela devient plus grave c’est que la pluspart des gens respectent intuitivement et profondement la nature. »

            Non, ils n’ont qu’un respect « mainstream » dicté par la mode bobo-écolo et ça ne va vraiment pas plus loin. Dans mon village il existe un fort courant « vert » acoquiné au Maire et les mesures prise sont scientifiquement-écologiquement débiles. De la poudre au yeux réduite à néant au premier effet de bord quand ce n’est pas carrément néfaste. (Étude à l’appui)

            Comme vous le dite l’écologie c’est compliqué et c’est une vraie discipline scientifique, aucune chance que l’homme lambda en général peu informé en aie une « vision intuitive » ce que dément d’ailleurs toute l’histoire de l’homme.

            Quand à l’écologie des « libéraux » ils sont effectivement enragé contre cette écologie coercitive qui est complètement à coté de la plaque sinon il ne sont probablement pas plus ou moins informé et soucieux de leurs environnement que le reste de la population.

  • Le Dieu Ecolo pourrait être une bétonnière vu l’ approbation de l’ immigration….

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