Publication d’une étude sur la crise de la dette souveraine

Une étude de Contribuables Associés par Pierre Garello et Vesselina Spassova.

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Publication d’une étude sur la crise de la dette souveraine

Publié le 2 novembre 2011
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«La crise de la dette souveraine», la  nouvelle étude de Contribuables Associés vient de paraître. Cette monographie claire et précise fait le point de façon extrêmement didactique sur l’état (catastrophique) de nos finances publiques, et apporte des solutions.

Les auteurs, Pierre Garello et Vesselina Spassova, chercheurs à l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales, voient dans la mise à bas de l’Etat providence le remède à notre surendettement systémique. Une étude  à mettre entre toutes les mains.

La France est plombée par une dette publique de plus de 1 600 milliards d’euros au premier trimestre 2011 (six fois le montant des recettes de l’État) qui grandit vite depuis une décennie (Au 28 octobre 2011, la dette s’élève à plus de 1 700 milliards).

Sa charge (intérêts annuels) atteint 45,4 milliards d’euros : le deuxième poste budgétaire après l’Éducation nationale (le premier à courte échéance) et plus des 4/5èmes des recettes de l’impôt sur le revenu.

Risque supplémentaire : 70,6% de cette dette est détenue par des non-résidents.

Principale dépensière : notre administration centrale (77% de la dette). Mais ce sont les dépenses des administrations publiques locales qui ont augmenté le plus vite ces 30 dernières années (3,3% de croissance moyenne en volume) : elles représentent 10% de la dette.

Depuis le début des années 1980, la dette des administrations de sécurité sociale s’est, elle aussi, dégradée, passant de 18,9% à 24,2% du PIB, ce qui fait 12% de la dette.

Les dépenses de fonctionnement et les transferts sociaux ne laissent que 4,1% pour les dépenses d’investissement : cela ne prépare pas l’avenir. La dette a souvent été préférée à l’impôt, pourtant écrasant, parce que son remboursement est différé dans le temps avec l’espoir que d’autres paieront.

La source du surendettement : l’État providence, qui dépense trop et mal. Une seule solution : ramener son périmètre d’intervention à ses fonctions régaliennes et redonner de l’oxygène aux individus et à la société civile.

Le plan d’austérité trop modeste et mal conçu décidé par le gouvernement et un éventuel recours à la solidarité européenne en cas de détresse sont des fausses pistes.

Commander « La crise de la dette souveraine »,  26e monographie de Contribuables Associés.

Sur le web

Lire les articles sur la crise de la dette de Contrepoints.

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