Le papier monnaie détruit la division internationale du travail

Le papier monnaie est un très mauvais moyen de change international et un pire dépôt de valeur

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Le papier monnaie détruit la division internationale du travail

Publié le 19 octobre 2011
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Par Juan Ramón Rallo, depuis Madrid, Espagne

Les défauts de l’argent fiduciaire face à l’étalon-or sont nombreux, mais nous pourrions les résumer à deux : c’est un très mauvais dépôt de valeur et un mauvais moyen de change international. Le premier s’observe au travers de sa séculaire inflation, le second dans les notables fluctuations des taux de change.

Cependant, ils sont nombreux les économistes qui ont considéré que, précisément pour ces deux défauts, l’argent fiduciaire était préférable à l’or. À savoir : le meilleur argent est le pire argent. Élémentaire attaque à la logique qu’ils justifient en disant que le mauvais argent est plus manipulable au moment d’implémenter des politiques monétaires et de change qui permettent de stabiliser la demande interne et externe.

Ce n’est pas l’endroit pour revenir sur tous les problèmes qui découlent de cette idée. J’aimerais seulement insister sur le fait que le phénomène de l’argent chaud jette par terre toutes ces ingénieuses conclusions.

Qu’est-ce que l’argent chaud ? Le capital fuit d’un pays et se réfugie dans un autre par crainte d’être exproprié, que ce soit via de hautes inflations, des dévaluations, des pertes bancaires et de dette publiques, etc. Ces fuites massives de capitaux pour raisons monétaire ou de crédit – cet asile économique – perdent tout sens sous l’étalon-or. Si l’on craignait l’inflation, la dévaluation ou les pertes, ce que faisaient les agents économiques était purement et simplement retirer leur or de la banque et le thésauriser jusqu’à ce que la situation se stabilise (réalisées ou évacuées les menaces).

Le capital ne sortait pas du pays pour la simple raison que l’or était la réserve de valeur ultime hors d’atteinte des politiciens. Précisément parce que le métal jaune était un bon dépôt de valeur, les agents l’utilisaient pour jouer ce rôle en des temps d’incertitude au sein de leurs sociétés.

Avec l’argent fiduciaire, l’unique manière de protéger le patrimoine face aux perturbations monétaires et de crédit est de sortir l’argent du pays pour le transformer en actifs étrangers, y compris l’argent fiduciaire de meilleure qualité d’autres banques centrales. Comme conséquence de cette fuite de capitaux, le papier monnaie national se déprécie abruptement et le papier monnaie étranger s’apprécie de manière exagérée.

Cette appréciation de l’argent étranger provoque de sérieuses difficultés pour l’économie réceptrice de capitaux, car l’appréciation de la valeur de sa devise tue son industrie exportatrice (en particulier, celle qui utilise des facteurs internes) et, à son tour, porte préjudice aux industries nationales qui dépendent de l’importation de biens étrangers. Dit d’une autre manière, l’entrée massive de capitaux donne lieu à un extraordinaire réajustement de la division internationale du travail.

Le pays à monnaie forte peut tenter de stabiliser le taux de change soit en imposant un contrôle des capitaux (ce qui équivaut à contrôler les flux commerciaux) soit en monétisant à un taux fixe toute la devises étrangère qui est vendue à la banque centrale nationale. C’est justement ce qu’a approuvé il y a quelques semaines la Banque nationale suisse (SNB) en relation avec l’euro : la banque centrale s’est engagée à donner 1,2 franc suisse pour chaque euro qui lui serait vendu.

De cette manière, la SNB a réussi à freiner l’escalade haussière de sa monnaie, mais à un coût très élevé : de fait, sa devise s’est euroisée ou, au moins, le fera si l’open bar de francs suisses se maintient pendant beaucoup de temps. Remarquons : l’argent chaud en provenance de la zone euro aura réussi, au final, à transférer sa crise monétaire interne à un pays qui jouissait d’une bonne santé monétaire. C’est la métastase du papier monnaie qui éventuellement pourrait finir par affecter le dollar lui-même (si M. Bernake se résout, face à une aggravation de la crise monétaire de l’euro, à monétiser des actifs pourris européens en échange de dollars pour les banques de l’eurozone).

En dernière instance, donc, nous vérifions que face à une crise monétaire à l’étranger, l’argent fiduciaire national ne peut être à la fois un bon dépôt de valeur et un bon moyen de change international. Il existe un hiatus indépassable entre les deux fonctions : si l’on maintient le papier monnaie comme un bon dépôt de valeur (papier monnaie géré de manière responsable), il sera massivement acheté et thésaurisé par les sociétés qui souffrent de la crise monétaire, ce qui engendrera une appréciation du taux de change et convertira la devise en un mauvais moyen de change international pour les industries exportatrices (à moins d’instaurer un contrôle des capitaux, ce qui la transformera également en un mauvais moyen de change international). Si, d’au autre côté, on désire maintenir le papier monnaie comme un bon moyen de change international en stabilisant sa valeur face aux devises en crise, il sera nécessaire de miner ses qualités comme dépôt de valeur, en dépréciant délibérément la monnaie et en la soumettant aux fluctuations du déficient système bancaire étranger.

L’argent fiduciaire, en définitive, est intrinsèquement instable et face à une crise monétaire externe il a tendance à étendre les pertes y compris dans les pays qui travaillent de manière correcte : ou bien les exportateurs nationaux perdent (si le taux de change s’apprécie) ou bien ce sont les détenteurs de la devise ou de rente fixe (si on stérilisent les entrées de capitaux).

Aucune de ces conséquences négatives n’arriverait dans un système d’étalon-or : si un pays souffre une crise bancaire, ses citoyens thésaurisent l’or et forcent un réajustement interne de la structure productive sans provoquer de fuite de capitaux vers l’étranger ni une appréciation des devises étrangères. Il est certain que les effets d’une crise nationale peuvent se répandre à l’étranger (par la diminution de la demande importatrice), mais ils ne s’étendront jamais pour des raisons exclusivement monétaires : à savoir, à la nécessité d’un réajustement international pour des distorsions réelles ne sera pas ajouté un autre réajustement pour des distorsions monétaires.

La grandeur de l’étalon-or pour l’économie était de mettre rapidement en lumière quelles industries requéraient une reconversion. La grandeur de l’argent fiduciaire pour la politique est de permettre d’écarter le projecteur et de diluer la lumière sur toute l’économie et de redistribuer les pertes et les réajustements. Ne l’oublions pas : à long terme, le papier monnaie est un très mauvais moyen de change international et un pire dépôt de valeur ; un jouet addictif entre les mains de nos gouvernants qui n’arrive qu’à détruire la division internationale du travail.

—-
Article publié par El Cato. Traduit de l’espagnol.

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  • J’ai toujours autant de mal avec l’étalon or et les monnaies métalliques en général.
    Je comprends bien le point de vue de l’auteur mais en quoi le fait que les problèmes qu’il décrit ne se posent pas avec l’étalon or, justifie t-il le retour à cette monnaie ?
    Un peu comme si pour éviter les excès de vitesse on prônait le retour de la charrette à cheval. Oui il y a des excès de vitesse, oui la charrette à cheval permettrait de les éviter, et alors ? personne n’en déduira qu’il faut retourner à ce moyen de transport.
    Car l’or présente aussi des inconvénients me semble t-il.
    Peut-être quelqu’un pourra t-il répondre à cette question naïve : quid de l’or matière première ? Si tous les biens de la terre sont évalués en or, cela veut dire que le stock d’or mondial représente la totalité des richesses échangées à un moment donné. Peut importe la quantité d’or existante (j’ai lu la monnaie et le gouvernement…), mais c’est bien tout l’or de la terre qui est concerné. Donc l’or, en tant que matière première de l’industrie électronique par exemple, risque de devenir totalement inaccessible ce qui poserait de gros problèmes.

    Le problème de fond ne me parait pas venir du support monétaire (or, ou lettre de crédit) mais de la source du crédit. Une source de crédit centralisée étatique est condamnée à se tromper lourdement dans la quantité de monnaie émise, alors qu’une source locale et responsable (qui peut faire faillite) ne se trompera pas.

    • De façon empirique on peut constater que l’or a toujours été considéré, par les gens, comme une monnaie fiable. Preuve en est l’envolée de son prix sur les marchés. S’il existait un autre métal ou une autre matière qui remplisse les conditions que l’on attend d’une monnaie (stabilité dans sa quantité, fongible, divisible et difficilement falsifiable) il ou elle serait adopté comme tel.

      Ainsi contrairement à ce que vous affirmez, le retour à un étalon or ne serait pas une régression, mais plutôt un progrès. On peut aussi le constater dans l’augmentation quasi vertigineuse de la fréquentations de ces banques or qui nous inondent de leur publicité. Les gens devant les craintes de la crise actuelle, achètent massivement de l’or.

      Dans le système de banques libres écossaises, les réserves en or atteignaient 2% des ratios d’endettements et son prix variait sur le marché classique de l’or. Il n’y avait pas pour ainsi dire une captation de tous l’or par les banques, elles ne s’en servaient que comme monnaie de base avec de petites quantités.

    • Non, le stock d’or mondial ne représentera pas la totalité des richesses échangées a un moment donné: en effet si les échanges sont équilibrés entre deux états, chacun garde son or et les échanges peuvent croitre sans problème. Ce n’est qu’en cas de déséquilibre que l’état bénéficiaire pourra demander de l’or en remplacement de la monnaie qu’il a stockée, ce qui, entre parenthèses, garantit un certain équilibre des échanges alors qu’avec la monnaie fiduciaire les déséquilibres commerciaux n’ont pour limite que la capacité des banques centrales d’émettre de la monnaie.

      • Ce que vous me dites c’est que le crédit pourra largement dépasser la contrepartie or. Mais alors en quoi l’or est-il intéressant ? Kafka (ci-dessus) décrit comme qualité de l’or une « stabilité dans la quantité ».
        Si le crédit peut s’affranchir de l’or « physique » l’avantage tombe. Non ?

        • C’est un peu comme un verrou de sécurité, si jamais l’expansion de crédit devenait tel, les gens ont toujours la possibilité de convertir leur billet en or.

          En réalité comme le pointe justement bubulle dans un autre commentaire, ce qui importe n’est pas la nature physique de la monnaie, mais la liberté d’émission monétaire, c’est-à-dire le droit pour chacun des individus de choisir la monnaie qu’il souhaite dans ses transactions, associé avec celui de produire de la monnaie (ce qui ne veut pas dire qu’il peut le faire, on a en théorie le droit d’ouvrir comme on veut sa chaîne de supermarché, mais on en dispose peut être pas les moyens) qui peut alors être concurrente des autres monnaies.

          L’histoire a toujours été un conflit entre les deux positions, d’un côté les états, les royaumes, les empires ont souvent tenté d’imposer leur monnaie, de l’autre côté des individus ou des groupes d’individus (voire d’autres etats,royaumes et empires) ont tenté de s’en débarrasser et ont usé d’autres monnaies (ou alors sont retournés au troc).

          Un article de David Gordon que j’ai lu sur le site du Ludwig von mises Institute, détaillait comment les empereurs romains imposaient leurs monnaies et la dévaluaient régulièrement, cependant quand ils traitaient avec les soit-disants barbares, ceux ci refusaient cette monnaie et ne voulaient être payés qu’en or pure. Quelques parts les barbares exerçaient leur droit légitime de refuser une monnaie à laquelle ils n’avaient pas confiance.(et comme ils étaient en position de force, l’empereur romain devait s’y soumettre)

          De nombreux états se sont contentés d’accepter l’or comme monnaie car celle-ci était le plus largement employée, les états ne faisaient que de certifier de la qualité de cette monnaie, de son poids et de son aloi.

          Cependant de nombreux états avaient donné le privilège de monopole de l’émission de billets convertibles en or à certaines banques en échange de prêts à taux avantageux (le plus souvent pour financer des guerres). Ce système, ce monopole de l’émission de billet, fut la cause des crises à répétitions, que l’on a tenté de remédier avec plus de monopole, ce qui en rien n’a mis fin aux crises mais les a aux contraires aggravées, jusqu’à empêcher le citoyen de convertir son billet en or (voire même d’en posséder comme sous Roosevelt !), puis au final de mettre fin à toute forme de convertibilité en or quand Nixon a annoncé la fin du système de bretton woods (où le dollars pouvait encore être échangé en or par les Etats).

          Aujourd’hui le monopole étatique de productions de monnaies ne connaît plus vraiment de limites, à l’exception d’une pseudo-concurrence entre Etats (à laquelle on a mis fin en Europe avec l’euro), et parfois de la sagesse de certains dirigeants (comme les allemands qui ont une sainte horreur de l’inflation).

        • Il ne s’en affranchira jamais totalement ; le risque de faillite régule le crédit.

          La différence principale de l’or avec une monnaie fiduciaire est sa quantité limitée, limitant de facto le crédit et la réserve fractionnaire.

          • Mais ph11 je ne vois pas en quoi la quantité limitée d’or limite le crédit.
            Imaginons (cauchemardons) une banque mondiale unique. Elle pourrait parfaitement doubler le volume du crédit accordé à l’économie mondiale, l’or vaudrait juste deux fois plus cher.

      • Le système que vous décrivez revient à mettre les agents économiques aux mains des Etats qui « possèdent » l’or, ces derniers pouvant modifier la valeur de l’étalon tout aussi arbitrairement que la valeur de la monnaie fiduciaire, sans parler des effets dévastateurs sur la croissance des variations de la production d’or ou de la thésaurisation.

        L’étalon-or, s’il est justifié par l’équilibre des échanges entre pays, procède de la persistance de la confusion mercantiliste entre le commerce des agents économiques localisés dans un pays et la structure étatique administrant ce pays. Mais le commerce est le fait des individus, non de l’Etat. L’Etat n’a pas à se préoccuper de l’excédent ou du déficit commercial, qui n’est que le reflet comptable de la somme des choix individuels. Tout au plus le déséquilibre du commerce international peut-il servir de signal d’alerte par rapport à un excès de fiscalité et de réglementation.

  • L’étalon-or monopole étatique est tout aussi instable que les monnaies fiduciaires publiques et l’histoire a montré qu’il n’empêchait ni les crises bancaires, ni les dévaluations, tout en apportant son lot de difficultés (en particulier celle de la thésaurisation). La question de savoir si l’étalon est meilleur que la monnaie fiduciaire est sans valeur. Le vrai débat oppose la monnaie libre, sans limite géographique (les banques libres), à la monnaie d’Etat.

    Par ailleurs, c’est étonnant qu’un espagnol néglige l’histoire de son pays, alors que l’or y a fait des dégâts importants.

    • Je fais allusion au déclin économique du XVIIe siècle lié à l’assèchement du flux d’or provenant d’Amérique. Conséquences : économie laminée par la prospérité artificielle du « siècle d’or » (on préfère importer que travailler et investir), commerce en crise, hyperinflation, fiscalité et administration excessives, corruption, population en déclin… Beaucoup de points communs avec l’Europe surendettée, finalement. Comme quoi, or ou monnaie fiduciaire, ce n’est pas le problème.

      • le fameux dollar espagnol, mais le nom dollar n’est-il pas issue de thaler qui est allemand ?

      • Vous avez raison, il est très probable que l’Etat espagnol a également eu une influence sur la crise, tout à la fois cause et conséquence. L’obésité de l’Etat avait été rendue possible par l’afflux initial d’or, puis fut la conséquence du réflexe de survie des structures étatiques durant la crise. Les deux explications ne sont pas incompatibles ; il est même inopportun de les opposer.

        La différence entre l’Espagne et les autres pays tient au fait que l’or espagnol était quasiment « gratuit », effet de prospérité artificiel, tandis que les autres pays devaient faire un effort productif préalable pour l’acquérir. L’or espagnol a été bénéfique pour une grande partie de l’Europe, comme vous le soulignez, sauf l’Espagne. L’excès d’or, comme l’excès de monnaie fiduciaire, quand ils sont « gratuits », c’est-à-dire acquis sans contrepartie productive, sont destructeurs pour l’économie. L’or espagnol, c’était de la fausse monnaie.

        D’une façon plus générale, il faut bien comprendre que l’or n’est pas la solution miracle aux crises économiques, surtout pas l’étalon-or géré par l’Etat.

  • C’est la fausse question typique.
    en réalité nous vivons déjà dans un régime d’étalon-X ; certes le X n’est pas l’or, c’est le pétrole, mais fondamentalement ça ne change rien. La vraie, la seule, monnaie de référence internationale, c’est le pétrole, tout le reste est (mauvaise) littérature. Parce que le pétrole est LE représentant de l’énergie, qui l’unité du travail physique (transformation physique du monde, fabrication, transport…) et donc de l’économie

    • L’erreur est de penser que le X puisse être un bien, or, pétrole ou monnaie monopole public. Le X ne peut représenter autre chose que la capacité d’investissement, de travail, d’innovation et d’échange des porteurs de la monnaie. La monnaie fiduciaire privée concurrentielle, dont la création ou la destruction suit la variation de l’activité de ses porteurs, est la seule monnaie dont la valeur a un sens. La monnaie est intimement liée à l’activité humaine, seule chose en ce monde qui est infinie. L’espoir de jamais pouvoir garantir les dépôts ou réguler les échanges internationaux avec des biens matériels limités est une illusion économique.

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