Nouvelle offensive sur le thème des écarts de revenus. Les Français manipulés.
Article publié en collaboration avec l’aleps
82 % des Français estiment que l’écart s’est creusé entre les plus riches et les plus pauvres d’entre eux. Cette nouvelle a été commentée avec force détails dans les médias : en période pré-électorale, on peut toujours espérer que la gauche pourrait mettre fin à cette injustice. Pour ne pas être en reste, la droite a lancé la contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus.
Deux dossiers, solidement étayés, devraient pourtant couper les ailes à ce canard.
Dans son numéro de septembre, la revue « Société Civile » fait sa une sur les inégalités, et présente un dossier de Bernard Zimmern que l’on peut retrouver sur le site www.ifrap.org.
Il y est rappelé que le taux de prélèvement sur le revenu brut fiscal déclaré est bien plus fort pour les « riches » que pour les « pauvres », à l’exception (peut-être spectaculaire, donc très bonne pour les journalistes) des tout derniers centiles de la distribution : le taux part de 5 % au bas de l’échelle des revenus, et culmine à 25 % (il ne redescend à 15 % que pour 352 foyers fiscaux, les plus riches de France). Bernard Zimmern va plus loin, et démontre que le nombre de millionnaires est un facteur de croissance et d’emplois, et qu’en France, paradoxalement, on manque de millionnaires, c’est-à-dire de gens qui investissent, entreprennent, font du mécénat artistique, et créent des fondations charitables : seulement 383.000 en France contre 861.000 en Allemagne, et 2.886.200 aux États-Unis.
Parlons maintenant des États-Unis, dénoncés comme la patrie des injustices sociales. Dans un article publié par l’IREF, Nicolas Lecaussin donne le profil d’un Américain qui vit en dessous du seuil de pauvreté : 2 voitures, l’ordinateur, tout le confort ménager. Les SDF véritables représentent 0,4 % de la population.
L’article se réfère également à une Note du ministère des Finances du 19 septembre d’où il ressort que les riches ne paient pas moins d’impôts que les autres et que, depuis 5 ans, 22 nouvelles hausses d’impôts ont concerné les hauts revenus. Enfin, Bercy a fait également une comparaison avec les montants payés à l’étranger et a découvert que les plus hauts revenus sont bien plus taxés en France qu’ailleurs. Les 100.000 Français les plus riches s’acquittent d’un impôt au taux moyen d’imposition de 28,3% tandis que celui des 1.000 les plus riches est de 35,4% et de 36,5% des 100 les plus riches.
Mais allez donc convaincre les gens autour de vous ! La Télé l’a dit…
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Un article du site de l’aleps, Libres.org, reproduit avec l’aimable autorisation de Jacques Garello.
36.5% ou 25 % ? Vous dites que la première centaine de plus riches ne paient pas beaucoup, puis qu’ils paient plus que les autres ?
oui et les niches fiscales, LES PARADIS FISCAUX, l’évasion fiscale vous sembler l’oublier, on a endetté les ménages le plus pauvres car il fallait vendre à tout prix sans garantie que la valeur spéculative des logements, c’est endettement fou et sauvage à partir de l’argent improductif sans investissement le grand oublié, bref la capitalisme néolibéral que fustigeait de De Gaulle
@Talbot: Comment ne pas prendre de l’argent à quelqu’un prend de l’argent à quelqu’un d’autre?
Ensuite ce sont des pourcentages, donc le plus riche qui paye 15% paye énormément plus qu’une classe moyenne à 25% et pourtant même quand on roule en ferrari l’usage du réseau routier est le même, de la poste pareil ainsi que pour tout les services publics, sauf peut être la santé et le pôle emploi. Finalement les riches seraient peut être même moins chers…
Toute votre histoire sur l’argent improductif et le capitalisme néolibéral est totalement abscons.
La question n’est peut-être pas de savoir qui paye le plus d’impôts, mais plutôt combien il reste après les avoir payé.
Avec un raisonnement comme ça il n’y a plus d’intérêt à gagner plus, tous au smic, et tout les employés des entreprises qui tournent hop, au chomage. C’est sur que là, on sera tous égaux, mais dans la misère.
Il y a en France des smicards redevables de l’ISF.
Les lignes directrices de 2009 de la pauvreté pour les
48 États contigus et le District de Columbia
Personnes dans les familles Directrice de la pauvreté
1 10830 $
2 14570
3 18310
4 22050
5 25790
6 29530
7 33270
8 37010
Pour les familles avec plus de 8 personnes, ajouter 3740 $ pour chaque personne supplémentaire
La TVA s’est progressivement imposée dans de nombreux pays comme le mécanisme de taxation préféré pour les biens et les services. À l’heure actuelle, parmi les pays développés, seuls les États-Unis n’ont pas adopté la TVA, leur préférant un système proche de « sales taxes » (« taxes sur la vente »). La « sales tax » est fixée par chaque État fédéré et va de 0 % (Delaware, Alaska ou Oregon) à 8,75 % (Californie).
Pour 1$ au Etat-unis on achète plus qu’avec 1 euro en France.