La fondation iFRAP se penche sur l’exemple d’un lycée privé français :
Scholae est un lycée privé associatif et laïc, installé à St Hippolyte du Fort, dans le département du Gard, au pied des Cévennes. Créé à l’initiative de Jean Mortreux (35 ans et diplômé HEC), le lycée a ouvert ses portes en septembre 2010. Il accueille des élèves de seconde, première et terminale pour la préparation à un des baccalauréats généraux (L, ES et S).
Actuellement, c’est un lycée “hors contrat”. Il ne bénéficie donc pas de fonds publics.
Le montant de l’inscription annuelle, qui couvre les frais de scolarité et d’internat est de 1110€ par élève et par mois (540 € pour les ½ pensionnaires). Il s’agit d’un prix élevé, mais qu’il convient de mettre en parallèle avec le coût moyen d’un élève scolarisé dans le secondaire en France (11.400 € par an selon les données du ministère de l’EN [Note de Contrepoints : soit 950 € par mois]). Au terme de 5 ans d’activité le lycée devrait pouvoir bénéficier de l’aide publique, devenir un lycée sous contrat, et ainsi démocratiser son accès.
Dans 5 ans sous contrats et donc sous contraintes !
Rien de nouveau sous le soleil.
Des lycées privés hors contrat, il en existait naguère des centaines. Appelées boîtes à bac. Elles ont coulé depuis qu’on donne le bac à tout le monde ou se sont reconverti dans l’enseignement de niche, type « Wall Street English ». La plupart étaient peu performantes, le prix les réservant aux fils à papa-ayant-encore-des-illusions-sur-son-cancre, surdoué mais incompris.
J’ai vu ( où ?) que de nombreux Américains déscolarisaient leurs enfants et faisaient l’école à la maison, un bricolage consistant à mutualiser les compétences parentales + internet. Au niveau primaire et secondaire un peu ce qui se fait en France en crèche parentale. Et se faisait du temps des babas cool ancêtres des bobos, avec les cours par correspondance.
L’année scolaire ne dure pas 12 mois, les coûts sont-ils donnés par mois calendaires ou mois scolaires ?
“J’ai vu ( où ?) que de nombreux Américains déscolarisaient leurs enfants et faisaient l’école à la maison, un bricolage consistant à mutualiser les compétences parentales + internet.”
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Le homeschooling aux USA, un bricolage ?
On vous sent tout de suite crédible sur le sujet …
Pour les parents qui ont le temps et le niveau, il est de loin préférable qu’ils prennent le rôle de prof, au moins les enfants ne seront pas obligatoirement de futurs adhérents au PS, et ils seront capables de réfléchir par eux-mêmes.
DE plus ils apprendront vraiment, le BAC est donné à tout le monde, mais combien de bacheliers sont aptes à analyser sérieusement un fait quelconque lancé dans un média.