Moyens pour que chacun ait beaucoup d’argent dans sa poche

Les deux règles d’or de Benjamin Franklin

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Benjamin Franklin (image libre de droits)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Moyens pour que chacun ait beaucoup d’argent dans sa poche

Publié le 17 septembre 2011
- A +

Moyens pour que chacun ait beaucoup d’argent dans sa poche

Par Benjamin Franklin
Extrait de « La Vie de Benjamin Franklin écrite par lui-même » (1798)

À présent que tout le monde se plaint de la rareté de l’argent, c’est un acte de bienfaisance que d’apprendre à ceux qui n’ont pas le sou, comment ils peuvent faire cesser leur pénurie. Je veux leur dire quel est le vrai secret de gagner de l’argent, le moyen certain de remplir leur bourse et de la conserver toujours pleine. Pour cela, il suffit d’observer deux règles très-simples.

Premièrement, sois constamment probe et laborieux.

Secondement, dépense toujours un sou de moins que tu ne gagnes.

Alors, ton gousset se remplira et ne criera jamais qu’il a le ventre vide ; les créanciers ne te tracasseront point ; l’indigence ne t’accablera pas ; la faim ne pourra point te dévorer, ni le défaut de vêtemens te faire transir de froid. L’univers entier te paroîtra plus brillant ; et le plaisir dilatera tous les replis de ton cœur.

Suis donc les règles que je viens de te prescrire, et sois heureux. Bannis loin de toi la tristesse qui glace ton âme, et vis indépendant. Tu seras alors vraiment un homme. Tu ne détourneras point la vue à l’approche du riche, ni tu ne seras humilié d’avoir peu, quand les enfants de la fortune marcheront à ta droite ; car l’indépendance, soit qu’elle ait peu ou beaucoup, est toujours un bonheur, et te placera de niveau avec ceux qui s’enorgueillissent de posséder la toison d’or.

Oh ! sois donc sage ; et que l’assiduité au travail marche avec toi, dès le matin, et t’accompagne jusqu’à ce que tu ayes atteint le soir l’heure du repos. Que la probité soit comme le souffle de ton âme. N’oublie jamais d’avoir chaque jour un sou de plus que le montant de tes dépenses.

Alors tu parviendras au plus haut degré du bonheur, et l’indépendance sera ton bouclier, ton casque et ta couronne ; alors ton âme sera élevée, et ne s’abaissera pas devant le faquin vêtu de soie, ni ne souffrira point un outrage, parce que la main qui ose le faire, porte une bague de diamant.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le concept de "salaire équitable" ou de "juste salaire" est vieux de plusieurs siècles. Il remonte au moins au Moyen Âge et se fonde sur l'idée que les prix "justes" des marchandises doivent être suffisants pour fournir "un salaire raisonnable permettant de maintenir l'artisan ou le commerçant à son niveau de vie ».

Dans sa forme moderne, l'idée d'un salaire juste est souvent appelée "salaire de subsistance". Mais quelle que soit sa forme, la notion se résume à l'idée qu'un employeur doit payer à ses travailleurs un salaire suffisant p... Poursuivre la lecture

3
Sauvegarder cet article

La valeur travail est à l’ordre du jour. Les Français ne travaillent pas assez, il faut revaloriser le travail, il faut que la valeur travail soit reconnue grâce à la participation, etc. Sous des formes diverses l’opinion publique, les syndicats, la classe politique s’interrogent pour donner au travail la place qu’il mérite dans la société française contemporaine.

L’interrogation sur la valeur du travail est séculaire. Tripalium à Rome : un instrument de torture à trois pieds. Le travail est souffrance, il ne concerne pas les citoyens,... Poursuivre la lecture

L’interview d’un invité de l’émission « C’est arrivé demain » du dimanche 13 mai 2018 sur Europe 1 ne pouvait me laisser indifférent. C’est pourquoi je prends la plume (ou le clavier d’ordinateur) pour réagir aussitôt.

Dans un livre à paraître, intitulé Libérons-nous des chaînes du travail et de la consommation, Abdennour Bidar imagine une société libérée du travail et de la consommation. Une proposition qui ne pouvait pas me laisser indifférent, tant ce genre de proposition me semble immédiatement et instinctivement non seulement absu... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles