Alain Madelin, retiré de la vie politique et désormais simple blogueur, revient dans le débat public sur BFM TV dans l’émission de Ruth Elkrief. Il explique les raisons de son come back dans l’éditorial de son blog :
À un an du premier tour de l’élection présidentielle, je reprends la parole. En toute liberté intellectuelle et en toute indépendance politique.
Le libéralisme est d’ailleurs d’ores et déjà au cœur du débat politique non pas parce qu’on le propose mais parce que tous s’y opposent. Tous ou presque, entretiennent les peurs de la mondialisation libérale et de l’Europe libérale et proposent de mieux contrôler la société, les citoyens, l’économie et nos frontières (voir La mondialisation, vous dis-je ).
Le Président, le gouvernement et la majorité présidentielle ont fait le choix de se démarquer de toute référence libérale pour mener une politique placée sous le sceau du « retour de l’État ».
Dans la vidéo de 7 minutes que vous trouverez ci-dessous, Alain Madelin est interrogé sur la crise financière, évidemment imputé au libéralisme. Il rappelle que celle-ci a eu lieu dans le secteur bancaire, le plus régulé que l’on puisse trouver dans le domaine financier (la crise n’est pas celle des hedge funds, du private equity, etc.), et rajoute que la finance elle-même est plus régulée que l’industrie nucléaire. Il aurait pu ajouter la plus régulée qui soit, tous secteurs économiques confondus, si l’on met de côté les industries de l’armement, éventuellement de la pharmacie (et encore). Cette crise est donc bel est bien une crise de la régulation, et non pas une crise du manque de régulation.
Alain Madelin revient sur bien d’autre sujets dans cette vidéo, la question de l’immigration, le Front National dont les seuls véritables adversaires sont les libéraux, le nucléaire, etc.
Voici la vidéo complète, en attendant d’autres développements d’Alain Madelin sur les différents thèmes de la présidentielle 2012.
Il est fort bien ce monsieur, mais la façon dont il s’exprime est parfois un peu confuse 🙂
En effet, surtout sur l’immigration:
Il affirme le principe de liberté de circulation des biens, capitaux, et personnes, mais admet aussi que l’on ne peut pas accueillir tout le monde.
Il faut choisir M. Madelin, ou si le choix est fait argumenter dans le bon sens…
Sinon, il a les convictions d’un libéral, et ca fait du bien, de les entendres un petit peu à la télévision…
Enfin le retour d’idées censées et modernes qui n’ont pu être mis en oeuvre sous Giscard ou sabordées après sous Mitterrand et Chirac vive les mousquetaires
Au crépuscule de sa carrière politique, on peut se permettre de « s’affranchir » de sa majorité.
Quel courage ce Madelin !
Quand aux banques ultra-régulées, comment font elle donc pour jouer au casino avec les assurances vie des épargnants? Mystère…
Ptêt parce que les états les y ont forcé ?
Parce que les états couvrent leurs pertes.
Qui aura le courage de prendre la relève et lancer un grand parti libéral? En tout cas je souhaite BON COURAGE à cette personnalité car la tache sera rude. Un bon conseil: decider immediatement après l’ élection législative de faire un référendum pour inscrire dans la constitution le pouvoir de donner à nous tous le REFRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE pour nous montrer sa confiance au peuple.Ce n’est qu’après que les députés pouront légiferer tranquillement et surtout sur la suppression des subventions aux syndicats et aux partis politiques qui devront vivre des cotisations de leurs adhérents. Je suggére un avoir fiscal de l’ordre de 90 % pour les aider à nous proposer des idées constructives, mais en la plafonnant par exemple à 100 €.On créra ainsi une competition d’idée por avoir le plus grand nombre d’adhérents et donc plus d’argent.
L’immigration libre dans un pays où il existe un système étatisé de santé et de protection sociale, est impossible car ce pays attire toute la misère du monde.
En revanche une immigration libreest possible, dans un pays où le gens choisissent librement leurs assurances santé, et cotisent avant de pouvoir obtenir une prestation.
Là aussi l’étatisme provoque des effets pervers.
« est interrogé sur la crise financière, évidemment imputé au libéralisme » > rajouter un « e » à « imputée » !
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