La tradition de la liberté – Les Lumières libérales

Le second tome de la trilogie rédigée par Corentin de Salle en hommage aux idées libérales vient d’être édité

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Liberalisme

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La tradition de la liberté – Les Lumières libérales

Publié le 6 juillet 2011
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Second tome d’une trilogie rédigée par Corentin de Salle en hommage aux idées libérales, la Tradition de la liberté – Les Lumières libérales retourne une nouvelle fois aux sources.

À tout seigneur, tout honneur. La Richesse des Nations d’Adam Smith se taille la part du lion. Aujourd’hui, plus personne ou presque ne lit cette œuvre canonique. Il s’agit pourtant d’un texte extrêmement actuel reposant sur une intuition morale fondamentale : le désir d’enrichissement est socialement bénéfique.

Le présent volume entend remédier à cette injustice désolante. L’intégralité de l’argumentation est rigoureusement synthétisée et clarifiée dans un texte vivant. Pourquoi cette synthèse occupe-t-elle la taille d’un ouvrage ? Parce que La Richesse des Nations compte quelques 1200 pages. Parce qu’elle est d’une densité, d’une profondeur et d’une richesse exceptionnelles. Parce qu’elle constitue, en réalité, un ensemble de cinq livres distincts.

De la servitude volontaire, écrit en 1549 par Étienne de la Boétie, contient en germe la théorie du contrat social. Un pouvoir tyrannique repose sur l’adhésion du peuple qu’il opprime. Un peuple qui n’est pas libre est en réalité un peuple qui ne veut pas être libre.

On s’étonnera peut-être de voir figurer l’auteur des Considérations sur la Révolution de France parmi les penseurs des Lumières alors qu’il a ardemment combattu ces dernières. En réalité, Edmund Burke, éminent représentant des Lumières écossaises, s’oppose à la tendance totalitaire des Lumières. Une société libre a besoin d’une Constitution, d’une tradition et d’institutions qui garantissent et perpétuent la liberté. La France révolutionnaire est une entreprise de démolition fanatique, un nettoyage par le vide qui laissera – l’histoire lui a donné raison – le champ libre à une dictature belliqueuse.

C’est aussi cette tendance liberticide des Lumières françaises, parmi lesquelles il faut compter Jean-Jacques Rousseau, que combat Benjamin Constant dans La Liberté des Modernes. Cessons, dit-il, de nous tourner vers les modèles de grandeur de l’Antiquité grecque et romaine. Le commerce va remplacer la guerre et notre liberté à nous, Modernes, est privée et non publique. Cette pacification de l’Europe par la liberté des échanges ouvre la voie à la construction européenne.

Figure libérale de l’Aufklärung, Wilhelm von Humboldt considère que le libéralisme peut seul garantir le déploiement individuel original de chaque être humain et assurer ainsi la force et la diversité de la société civile à rebours de l’action uniformisante, niveleuse et affaiblissante de l’État.

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