Rave-olution

Les raves sont une réponse directe à la sur-règlementation des spectacles musicaux

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Rave Party en Autriche (Crédits Christian Kadluba, licence Creative Commons)

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Rave-olution

Publié le 7 novembre 2010
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Un évènement beaucoup plus révélateur qu’il n’y paraît. Alors que le Daily Mail braille avec indignation sur une rave « illégale », comme s’il s’agissait de quelque chose de spécial ou de différent, il ne se passe pas un week-end sans quelque chose de très similaire, à exactement la même échelle, quelque part dans Londres. La seule différence ici, c’est que c’était un peu plus en évidence, avec un lieu en plein centre de Londres, et pas dans une banlieue Est, à Brixton ou ce genre d’endroits.

Le monde des raves, cependant, ou encore « skumtech » comme l’appellent ses participants, est une réponse directe à la sur-règlementation des spectacles musicaux, où la musique doit être autorisée et approuvée par l’Etat, et même le genre de musique joué, avec de fortes taxes sur les boissons et les entrées, qui rendent les lieux normaux non viables, sans même parler de la question de l’interdiction de fumer.

Ce n’est pas une rébellion en tant que telle, simplement un grand nombre de personnes faisant la chose qui leur chante, comme bon leur semble. Ca ne devient un problème que quand la police débarque et essaie d’imposer son autorité sur l’évènement. D’habitude, elle garde une distance respectable et n’interfère pas.

Ce qui s’est passé le week-end dernier à Londres, par contre, c’est que la police l’a ramené, et a essayé de fermer l’évènement. Des SMS éclairs et d’autres communications ont radiné des milliers de « renforts » sur les lieux, suite à quoi la police s’est vue poliment informer qu’elle était en sous nombre, et demander d’aller se faire voir chez les Grecs. Sauf à aller jusqu’au bain de sang, l’évènement allait bien suivre son cours.

Sagement, la police a décidé que la discrétion était le plus beau côté de la valeur. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur devant ce recul humiliant, elle s’est sont retirée et a déclaré aux médias qui commençaient à s’accumuler, qu’elle passait en mode « surveillance ». L’évènement s’est déroulé comme prévu, sans plus d’interférence policière.

Si la police avait cherché à faire plus, il y aurait eu un nombre sérieux de têtes cassées. Si dans le futur la police, de son propre chef ou sous instruction politique, décide d’intervenir, il va y a voir de la sérieuse m*de. Il y a des képis qui ne vont plus se lever le lendemain matin.

Bizarrement, pour ceux qui cherchent des signes de révolution, ils se trouvent sous notre nez depuis un certain temps. La jeunesse n’est pas apathique. Elle n’est pas non plus conformiste, mais les « skum » choisissent leurs propres combats sur des questions qui leur tiennent à coeur, à eux. Et si Monsieur l’Agent veut se mettre sur leur passage, il va se faire marcher dessus. Il y aura de l’action.

Un article repris de EU Referendum avec l’aimable autorisation de Richard North.

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