Fin des redoublements : de lourdes conséquences dès cette année

Avec la fin des redoublements dans la scolarité, il faut s’attendre à ce que la baisse des exigences dans l’enseignement soit encore au programme.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Salle de classe (Crédits Enac, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Fin des redoublements : de lourdes conséquences dès cette année

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 avril 2016
- A +

Par Jean-Baptiste Noé.

Au collège comme au lycée ou dans le primaire, les redoublements devraient fortement diminuer
Salle de classe (Crédits : Enac, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

 

Le décret du 20 novembre 2014 a interdit l’usage des redoublements dans la scolarité. Celui-ci étant entré en vigueur à la rentrée 2015, ses effets vont se faire sentir lors des conseils de classe de juin 2016. Partisans et opposants du redoublement se déchirent sur la pertinence de la question depuis de nombreuses années. Beaucoup d’études démontrent que les redoublements sont assez inefficaces, sauf qu’ils permettent aussi de maintenir la pression sur certains élèves qui fournissent quelques efforts par crainte de redoubler.

Quelles conséquences de la fin des redoublements ?

Avec la fin des redoublements, il y aura une baisse générale du niveau scolaire. Il faudra bien rabaisser encore les exigences, notamment au bac, pour donner l’examen à ceux que l’on a forcés à aller jusqu’en Terminale. Ensuite, dans le supérieur, viendra le temps des déconvenues et des échecs pour ceux qui n’ont pas le niveau requis.

Ce qui est terrible c’est qu’une nouvelle fois on est incapable de penser l’éducation en dehors de sa planification étatique : le parcours scolaire doit être le même pour tous, au même âge, et au même moment. Aucune distinction n’est possible, alors que les professeurs sont censés travailler avec des êtres humains, non des pions.

Le redoublement avec l’accord des parents

Le redoublement ne sera possible qu’en cas d’absence de longue durée, par exemple pour maladie, ou bien de désaccord sur l’orientation proposée (en Troisième et en Seconde). Dans tous les cas, seuls les parents pourront demander à ce que leur enfant redouble : les professeurs ne pourront jamais l’imposer.

Une nouvelle langue administrative

Notons la beauté de l’inventivité administrative qui a forgé une nouvelle expression. On ne parle plus de redoublement, mais « de maintien dans la classe d’origine ». À défaut de ce maintien, il est possible de proposer à l’élève un établissement plus adapté à ses besoins. C’est-à-dire d’aller voir ailleurs. Là aussi, les choses sont bien dites.

Estimations des économies

Beaucoup d’économies sont espérées de cette suppression. L’Institut des Politiques Publiques (IPP) les a chiffrées à 2 milliards d’euros : 0,4 milliard pour le primaire, 0,6 milliard pour le collège et 1 milliard au lycée. Cela est dû aux élèves qui ne stagnent pas dans les niveaux scolaires, mais quittent le système. Mais les effets bénéfiques ne sont possibles qu’une fois en Terminale, c’est donc une mesure de long terme.

En attendant, massification et baisse des exigences sont encore au programme.

Sur le web

Voir les commentaires (27)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (27)
  • Ca laisse de belles perspectives : on supprime le redoublement et on a cassé depuis longtemps le plafond de verre qu’était le BAC.
    Que va t’on voir arriver sur le marché de l’emploi ?????

    • Personne : les jeunes dont on nous parle à la tévé ou qu’on interviouve (néologisme, mais j’aime bien) au jité de 20h (la vache, pas facile de mal écrire !) ont pour ambition de refaire le monde, de se libérer du travail et de réclamer des revenus gratuits issus de l’Etat nourricier. Donc, c’est la fin annoncée de Pole Emploi : enfin une bonne nouvelle !

  • redoublement avec l’accord des parents ….pour une fois qu’il est laissé aux parents ce choix , alors qu’ils prennent eux même cette décision s’ils estiment que cela vaut mieux pour leur progéniture ; il n’y a pas de honte à redoubler une classe surtout si cela permet un meilleur démarage pour la suite ;

  • Il y a un problème de fond dans l’EdNat, insoluble par essence. On ne peut pas tout à la fois prôner l’instruction obligatoire (confondue avec l’école obligatoire), l’égalité, voire l’égalitarisme, affirmer qu’on conduit 80% d’une classe d’âge au Bac, interdire les notes et le redoublement, tout ça constituant un socle idéologique; et en même temps faire en sorte que les bases scolaires soient maîtrisées le plus tôt possible : lire, écrire, compter. Et même édifier des citoyens libres et responsables, ayant appris très tôt à penser par eux-mêmes.

    Laisser les enfants « découvrir » la langue par eux-mêmes, les laisser imaginer les règles de calcul de façon autonome, c’est gentillet. Sur une île déserte. Mais tous ces enfants deviennent finalement incultes par la suite. Comment espérer leur faire comprendre les bases de la vie en societe, les possibles économiques, les utopies politiques, les espérances de la vie s’ils parlent comme des demeurés. Qu’ils ne sont pas au sens clinique du terme (ils ne sont pas idiots), mais au sens littéral : ils en sont restés à la première marche de l’apprentissage général.

    Il n’y a pas à tortiller, une table de multiplication apprise par cœur sert toute la vie. La découverte du mécanisme est intéressante quand on a l’intelligence de le saisir, mais rendrabobligatoire l’usage du Smartphone pour lancer l’App « Calc » pour faire un malheureux 7×8…

    L’EdNat est un monstre que les parents d’aujourd’hui nourrissent avec leurs enfants. Ils sont tout autant responsables du résultat.

  • On peut tout à fait supprimer les redoublements. Ils n’existent pas dans des tas de pays, et ça ne marche pas plus mal. Sauf que….
    On ne peut pas nier qu’il y a des enfants en difficultés, dont le niveau n’est pas à la hauteur des attentes en fin d’année. Or, sauf erreur de ma part, le gouvernement n’a pas prévu de réaffecter les économies prévues sur de l’aide personnalisée pour ces enfants là. Supprimer le redoublement sans rien mettre en place en échange est une aberration. Cela va revenir à sacrifier les enfants en difficulté. Et à rendre impossible le travail des profs.

  • Une seule question :
    Vous connaissez combien de personnes qui ont redoublé et qui l’année suivante on été meilleur ?

    J’ai redoublé 2 fois (6eme et 3eme oui je m’ennuyais) et a aucun moment ni moi, ni ceux que je connais qui ont redoublés, on eu une meilleure année après…. aucun. Le redoublement, est une abération car on va réussir a faire passer un enfant de 8 de moyenne a 10 et on va etre tout content… l’enfant aura toujours autant de problemes a ne pas comprendre le fond, j’affirme ici, que personne ne connait quelqu’un qui est passé de 8 a 16 de moyenne, donc vous ne transformez pas quelqu’un, c’est juste que vous acceptez que quelqu’un maitrise 50% de connaissance mais pas quelqu’un qui maitrise 49%….

    Tant que l’on aura un système éducatif qui nivele tout le monde, qui considère chaque enfant comme semblable, alors le redoublement n’a aucun interet, et ne fait que faire prendre du retard a un enfant, futur adulte… sur sa vie.

    • pour être tout à fait honnête, voici un cas où j’ai vu le redoublement être efficace (c’est juste une anecdote) :
      en mathématiques supérieures, dans une classe de 50 élèves, les 5 élèves qui avaient redoublé l’année précédente ont tous terminé dans les 10 premiers. l’année d’avant, ils étaient tous dans les 5 derniers.

      • Alors en effet, il faut etre plus précis, je parle essentiellement du collège… et dans une moindre mesure du primaire et du lycée… et pas du tout au dessus du bac. L’idée est de dire que le collège est quelque chose de « subit » (je sais le mot est moche) pour la plupart des enfants en difficulté. En primaire l’enfant vit le redoublement comme quelque chose d’attroce, il faut vraiment le voir, mais il est vrai que le socle commun doit etre maitrisé (et encore une fois je conspue ce système éducatif qui ne fonctionne pas par niveau dans des matières mais par niveau global, mais c’est ainsi), au lycée les enfants commencent a devenir grand, et donc si vous etes en général, vous avez sans doute pas trop mal travailler, et par conséquent, le redoublement n’aura comme seul conséquence de vous faire passer de 8 a 12…. au dessus du lycée, l’éducation devient choisie, donc l’étudiant, si il ne réussit pas la première année, va se dépenser la deuxième si il est motivé ou changer de voix si non, car ce n’est pas obligatoire, contrairement au collège.

        Je ne parle exclusivement du redoublement du collège donc… ou je perciste que personne ne pourra me donner un seul exemple d’un enfant qui est passé de 8 de moyenne (ou moins) a 14 (ou +) dont le plus souvent cela passe de 8 de moyenne a 10, donc encore une fois, dans le premier cas on a refusé son passage car il maitrisait seulement 40% des savoirs et dans le deuxième on lui explique qu’il peut passer car il matrise 50% des savoirs… donc il vient de perdre une année complète pour maitriser 10% de savoirs. Bref inutile.

      • Prépare agri en 81 : 50% de redoublants ! Même taux tous les ans…

    • En effet, les redoublements ne font pas leur preuve, pèsent lourdement sur l’image de soi des enfants concernés, et coûtent cher…
      il faut imaginer autre chose, à coup d’aide personnalisée (bien construite et prévue dans l’emploi du temps), de stage de remise à niveau gratuits, d’aide aux devoirs… Mais je ne crois pas que cela soit prévu…

      • Il n’y aurait pas besoin d’aides supplémentaires (et je parle bien du collège) si au lieu de fonctionner par niveau global on fonctionnait par niveau dans les matières. En étant plus concret :
        – Vous etes évalué a l’entrée au collège,
        – vous avez un niveau de 5eme en Francais, 6eme en Math,…. et bien vous intégrez la 5eme Francais, et la 6eme math, il y a plusieurs classes par niveau actuellement, donc on peut imaginer des sous-niveau par niveau, donc vous maitrisez la géométrie, vous allez dans la classe qui ne fait que de l’arithmétique,…. et vous vous déplassez au sein des classes ainsi, vous avez un niveau meilleur vous allez dans la classe qui vous correspond dans la matière et le niveau requis.
        – Dès que vous arrivez au niveau de fin de Français, la majorité des heures de Français se transforme en heure de maths par exemple ou vous avez du retard.

        Tout cela, afin que les enfants aient les bases et les acquis necessaires et non pas une moyenne globale qui peut vous faire quitter le collège en étant a 4 de moyenne en Math si vous avez 15 en Francais.

        Mais la vrai solution c’est que ce système fasse parti d’un système globale de collège libre, ou chaque établissement fait ce qu’il veut (et la, d’autres personnes l’ont suffisament expliqué, mais en gros vous choisissez une école en fonction de sa méthode d’éducation, de ces résultats ou que sais-je encore….)

        • sur le papier, ça s’imagine facilement. Dans la réalité concrète, les emplois du temps c’est toujours un casse-tête, mais dans votre formule, je ne vois pas du tout comment les faire. Les gens qui ont inventé le système des classes ne l’ont pas fait par stupidité ou méchanceté, mais parce que faire autrement est infaisable.
          Rappelons que passent peu ou prou le double d’heures dans l’établissement que leurs profs, ce qui en pratique signifie deux profs par unité d’enseignement (« classe » dans le système actuel). Ainsi par exemple un collège de 400 élèves représente, pour rester simple, 20 groupes et 40 prof. Faire tourner 40 profs devant 20 groupes n’est déjà pas facile, mais c’est possible. Mais dans votre système ? vous n’aurez plus 20 groupes, vous aurez 100 profils d’élèves différents (au pire vous pouvez même en avoir jusqu’à 400, autant que d’élèves) , et vous ne pourrez même pas les déterminer à l’avance (il faudra attendre l’évaluation initiale).
          Si un élève a un niveau de 5eme en français et 6eme en math, ça veut dire qu’il ne faut pas que le cours de 5eme en français ait lieu en même temps que celui de 6eme en math, ni de toute autre matière qu’un élève devrait suivre, et donc la seule solution pratique, du point de vue des élèves, c’est que tous les cours de français (de math, de SVT, etc.) aient lieu en même temps, mais ça implique de mobiliser en même temps tous les profs de français, et réciproquement de ne plus rien leur demander pendant le reste du temps. Il va vous falloir 15 profs de français, mais vous ne les utiliserez que pendant la durée des cours de français vus par les élèves, et même chose pour tous les cours , ça veut dire deux, trois voire quatre fois plus de profs, mais utilisés seulement la moitié, le tiers voire le quart du temps. A moins d’avoir des profs massivement multi-matières (pas juste français-latin ou physique-chimie, mais plutôt français-latin-anglais et math-physique-chimie), introuvables.
          Bref j’ai du mal à croire que votre rêve puisse être autre chose que ça : un rêve.

          • Tout d’abord, et sans rentrer dans l’éternel débat, mais les horaires de présence des profs a faire des cours a des enfants est a poser. Ensuite on peut imaginer un prof qui fait cours le matin dans une école, l’après midi dans une autre,… on peut imaginer que le prof de Francais qui fait le cours au niveau 1, peut avoir dans la meme classe, des gens de niveau 2,…. il suffit pour cela d’organiser la classe, le top étant par des tables rondes. Cela est déja en place dans les petites écoles communales qui comptent 30 élèves de la maternelle au CM2, ou en général, il y a 1 prof qui donne cours a 3 classes, et les résultats sont supers, de nombreux enfants sautent des classes, vu qu’ils entendent ce que dit le prof aux autres.

            Bref rien est impossible, je vais me poser pour poser le probleme, mais cela me parait jouable.

            • Ceci devient réalisable avec une très forte informatisation. Chaque élève peut travailler à son rythme selon son profil personnalisé. Cela complique sérieusement le travail de l’enseignant-personne-ressource (croyez moi, passez du coq à l’âne quand par exemple chaque élève d’une classe travaille sur un projet personnel est une gymnastique intellectuelle épuisante) mais c’est faisable tant qu’on reste dans une plage de niveaux raisonnable. Cela suppose une refonte générale du système, complexe mais pas impossible et bien sur des dotations en matériel informatique considérables avec les équipes de maintenance qui vont avec. Parce qu’à l’heure actuelles c’est la misère. Mais pourquoi pas ?

              • Une plateforme comme « pronote » est très utile pour les aspects logistiques de la notation, échange parent-élèves-profs, etc. mais pour l’enseignement proprement dit, l’informatisation n’a jamais rien apporté parce qu’elle est restée plaquée sur l’éternel système de la « classe » : le multi-média informatisé ne permet pas un apprentissage plus rapide ou plus facile qu’un bon bouquin. Quel que soit le support et la compétence du prof, le fonctionnement en groupe implique nécessairement un débit d’apprentissage calibré sur l’élève moyen du groupe, qui ralentit ceux qui peuvent comprendre plus vite tout en restant trop rapide pour les plus lents.
                Donc oui, il faudrait une refonte générale du système, politiquement ingérable et surtout invendable : qui est prêt à prendre le risque de jeter ses enfants dans un nouveau système qui n’a rien démontrer ? la « misère » n’est pas une cause, c’est une conséquence de cette frilosité, frilosité qui est parfaitement rationnelle. Parce que ça ne couterait pas très cher, je pense même que ça permettrait des économies monstrueuses par rapport aux 5 à 10 k€ qu’on dépense chaque année par élève.

    • Le redoublement fonctionne très bien en classe préparatoire : le volume de travail exigé dépasse les capacités de quasiment tous les élèves, tous le monde le sait et le redoublement est normal ; les redoublants obtiennent de meilleurs résultats que les bizuths. Et la décision marche dans l’autre sens, c’est à dire que c’est l’élève (insatisfait de ses résultats aux concours) qui demande à redoubler, et qui l’obtient de l’équipe pédagogique … ou pas !
      Ce qui à la fois illustre que le redoublement peut marcher, et à quel condition il peut marcher :
      * école exigeante, qui distribue sans pitié les notes méritées, c’est à dire en générale pourries
      * normalité : il y a beaucoup de redoublants dans les classes
      * pas de temps perdu, le redoublant progresse et gagne un avantage sur les bizuth
      * c’est le redoublant qui a l’initiative, mais l’équipe pédagogique conserve le dernier mot

      • Ce que je précisais dans un autre commentaire, c’est qu’en effet je parlais spécifiquement du cas « collège » car dans des sections supérieures cela marche, car l’éducation est facultative et choisie contrairement au collège, qui est obligatoire et non choisie. Donc d’un coté vous avez des étudiants motivés pour réussir et de l’autre des adolescents soucieux de s’amuser et qui trouvent laborieux de se lever le matin pour rester assis enfermer une journée entière à entendre un prof déblatérer son cours sans se soucier de savoir si c’est acquis ou non. L’enfant au collège n’a pas choisi, et est obliger d’assister aux cours, au contraire du supérieur ou c’est une volonté, donc le redoublement s’entend car il fait parti d’un tout pour réussir et si jamais la personne refuse de redoubler car il estime que ca ne correspond pas a son niveau ou a son souhait peut s’arreter ou se réorienter… contrairement au collège.

    • Moi !
      Jai fait une terminale très mediocre, pour diverses raisons et j’ai redoublé. L’année suivante, jai terminé en tête de ma classe, en particulier parce que j’avais compris les enjeux de l’affaire,. Je remercie encore ceux qui mont permis ou conseillé cette solution.

  • « dans le supérieur, viendra le temps des déconvenues et des échecs pour ceux qui n’ont pas le niveau requis »
    non, il suffit de baisser le niveau des exigences: par exemple mettre des contrôles continus pour un apprentissage parcellaire plus facile à obtenir…

  • Je n’aurais pas appelé ça suppression du redoublement mais avancement inconditionnel.

  • C’est avec le redoublement que l’expression « sanction des études » prend son sens le plus pénible. J’ai redoublé trois fois dans le secondaire pour finir ma carrière comme professeur-assistant à l’université, j’ai donc beaucoup à dire à ce sujet.

  • Bonjour, toujours la même chanson depuis des années…et je devrais plutôt dire depuis un lustre… quel dommage que très souvent les équipes éducatives ne soient pas capables de détecter les enfants qui ont réellement besoin d’1 redoublement et fourrent tout le monde dans un même sac en fonction des notes et résultats obtenus.Surtout prendre cette décision si délicate avec les parents car ça laisse des traces…..

  • La vraie question est celle de l’effort nécessaire pour apprendre, ou plus exactement: comment peut-on stimuler l’effort des élèves? Si la peur du rediublement peut être efficace pour certains, d’autres leviers sont possibles et souhaitables. Il n’en demeure pas moins qu’il est stupide de supprimer le redoublement sans avoir résolu, ni même identifié la question de fond.
    On pourrait dire que le redoublement, c’est comme la dissuasion nucléaire… ou la fessée: c’est d’abord fait pour induire des comportements quand on ne trouve pas de meilleure argument, pas pour être utilisé!

  • Non seulement le redoublement n’aura plus lieu (il était déjà exceptionnel et dans 80% des cas ne servait à rien), mais l’orientation, le passage en lycée général et technologique, se fera sur la volonté des parents.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Julie Decasse.

Un reportage au cœur de l'école privée Flor de María Vastos, au Venezuela. Les pénuries d'électricité, d'eau et même de nourriture, incitent la directrice Magali Insiarte à s'interroger sur l'avenir de son établissement. Des élèves, suivant leurs parents, quittent le pays.

Julie Decasse a suivi la directrice dans son difficile labeur quotidien.

 

Notre dossier mensuel est consacré à la crise que traverse le Venezuela. D'autres vidéos suivront.

... Poursuivre la lecture

La machine, puissante, précise et rapide, est lancée, à toute vapeur. On pourrait la croire En Marche, mais elle trotte déjà vers un avenir chantant. Car son pilote, aux gestes étudiés et à la maîtrise évidente, saura la diriger où il faut, quand il faut. La France est de retour, disait Emmanuel Macron, et il nous le prouve tous les jours, même lorsque le pays se remet d'un nouvel épisode d'amoindrissement vivrensemblesque inopiné.

Des problèmes, oui, mais bientôt résolus !

Certes, il y a des problèmes économiques, nombreux.

La ... Poursuivre la lecture

Par Chris Campbell, depuis les États-Unis

En observant la parade d’imbéciles heureux et de junkies qui peuplent les rangs des manifestations d’Occupy Wall Street, on se demande ce qui ne va pas, chez ces gens-là. Ce sont généralement des jeunes. Ils n’ont pas d’emploi. La plupart n’ont pas vraiment l’air employable. Ceux qui le sont ne parviennent pas à trouver de poste à un salaire qu’ils sont prêts à accepter. Au lieu de cela, ils traînent en groupes à toutes les heures du jour et de la nuit en braillant des inepties et en s’imaginan... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles