La France en grève pour que rien ne bouge

La mobilisation des syndicats contre la loi travail est une comédie sinistre en faveur du statu quo.

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Manifestation de "syndicats" étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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La France en grève pour que rien ne bouge

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 mars 2016
- A +

Par Frédéric Mas.

Manifestation de "syndicats" étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.
Manifestation de « syndicats » étudiants (Crédits : Rafael Lopez, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

Aujourd’hui, les classes sociales les moins protégées sont dans la rue pour protéger les intérêts de celles les plus préservées des aléas de l’économie d’aujourd’hui. Les jeunes vont défiler à l’appel des syndicats pour protester contre l’embryon de réforme contenu dans la loi El Khomri.

Il y a quelques années, avant même la crise de 2008, l’historien Timothy B. Smith écrivait La France injuste afin de répondre à une question qui pour beaucoup est devenue une évidence : pourquoi le modèle politique et social français ne fonctionne-t-il plus ?

Parmi les facteurs relevés à l’occasion de cette enquête d’ampleur, Smith distinguait deux classes de Français : les premiers bénéficiaient des réformes sociales liées à l’État-providence, les seconds en étaient plus largement exclus. Les premiers bénéficiaient non seulement des avantages hérités des réformes sociales des années 1970 et 1980, mais la rigidité du marché du travail faisait que les aléas du marché ne les concernaient pas.

 

Insiders vs. outsiders

Au début des années 2000, Smith estimait qu’environ les deux tiers de la population pouvaient être qualifiés d’insiders : il s’agissait à la fois de 40 % d’actifs et de 20 % de retraités qui concentraient sur eux l’essentiel des prestations sociales.

En effet, pour Smith, l’essentiel de la redistribution sociale se faisait au bénéfice des classes moyennes et des retraités1, ces derniers étant les plus riches au monde comparés aux actifs.

À l’autre bout du spectre, les perdants du modèle social ou outsiders, c’est-à-dire essentiellement les chômeurs et les jeunes, les individus les moins qualifiés, étaient condamnés à rester à la lisière d’un système qui les condamnait à la précarité et des services sociaux de qualité très inférieurs. En termes plus directs, la France, c’est-à-dire les insiders et la classe politique qui a tout fait pour répondre à ses attentes, a choisi le chômage de masse et de ne pas se réformer pour conserver ses avantages acquis, le tout au nom de la « solidarité ».

 

L’idéologie de la solidarité

Timothy Smith relève dans son livre que la défense de ce modèle social particulier s’est faite, et continue de se faire, au nom de la solidarité :

« Le langage de la solidarité a été confisqué par « ceux du dedans » -cette frange de la population qui a un emploi stable et qui s’oppose aux réformes susceptibles de faire une place « à ceux du dehors ». Le discours de la solidarité, s’il n’a plus grand-chose à voir avec sa formulation d’origine du XIXe siècle, ne correspond pas davantage à la rhétorique et aux objectifs du début des années 1980. »2

Aujourd’hui, solidarité est devenu synonyme de sécurité, c’est-à-dire l’emploi à vie pour un quart de la population active et un droit du travail décourageant à la fois l’embauche, le licenciement et même la productivité (les 35 heures).

 

La situation s’est encore dégradée

Les chiffres contenus dans l’étude de Timothy Smith sont en partie obsolètes.

Il faut se reporter à des ouvrages comme celui de Sophie Pedder sur Le déni français pour avoir une actualisation de ce modèle de préférence pour le chômage de masse. Seulement, l’évolution ne va pas dans le bon sens et le déséquilibre entre actifs et inactifs, entre chômeurs et création d’emplois, n’a fait qu’empirer.

Le fait nouveau concerne peut-être la petite musique de la solidarité chantée par les syndicats et les groupes de pression, qui prend moins : s’il n’y a pas de perspective pour la jeunesse en France à part celle de devenir cotisants pour une retraite ou une protection sociale dont elle ne bénéficiera jamais, alors une partie d’entre elle, malheureusement la plus qualifiée et la plus productive, tend à s’exiler3.

La classe des jeunes actifs qu’on n’entendra jamais se trouve sans aucun doute parmi les plus de deux millions d’expatriés qui ont choisi de faire leur vie ailleurs qu’en France.

 

Mobilisation pour la France morte

Aujourd’hui, les organisations syndicales se mobilisent pour convaincre les jeunes et les moins jeunes des méfaits d’une loi qu’elles désignent comme ultralibérale, au nom d’une « solidarité » unilatérale et obscène. Avant même de lire le texte proposé par le gouvernement ou de connaître ses effets, avant même de poser le constat catastrophique d’une France en train de se consumer et de pousser sa jeunesse vers l’exil ou la servitude, il faut défaire, trépigner, s’indigner. Ce projet est pourtant cosmétique et la frilosité du gouvernement sur le sujet s’explique largement par l’impossibilité de réformer en France sans craindre le blocage, voire l’émeute.

Dans cette comédie sinistre, les organisations d’extrême gauche, les professionnels de l’agit-prop et les futurs bureaucrates des syndicats étudiants et lycéens portent une responsabilité lourde. Du début à la fin, leur fonction aura été de masquer aux principales victimes du modèle social que le monde entier nous envie leur contribution active à leur propre servitude.

 

 

  1. Au début des années 2000, les retraités consommaient plus de 70 % des dépenses sociales.
  2. T. Smith, La France injuste, p. 31.
  3. Pour les moins bien lotis, l’exil se fera de l’intérieur, par l’extension du marché noir.
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  • Les étudiants qui vont manifester contre leurs intérêts alors que la situation craint déjà…Je me sens en décalage avec ma propre génération…Faut dire qu’à la fac la propagande bat son plein !

    • Ne parler pas d’étudiants mais de l’UNEF c’est deux choses très différentes.
      L’UNEF n’est pas représentatif des étudiants. Un peu comme les syndicats des salariés n’est pas représentatifs des salariés.
      L’UNEF est composé de futurs politiciens (du PS) et de futurs fonctionnaires. Vous croyez sérieusement que ces gens font intégrés un jour le secteur privé ? Il faut pas rêver.
      L’UNEF s’est les futurs appatricks. Ceux qui détruiront la France de demain. Ceux qui ont détruit la France sont passés par l’UNEF

  • Les étudiants contre leur camp pour défendre les insiders (fonctionnaires et CDI) au détriment des jeunes sui du coup se retrouvent fermés au marché du travail.

    En tant qu’étudiant je n’arrive pas à piger comment on peut se faire manipuler à ce point, on est censé être les futures élites.

    • Eh oui ! vous faites partie d’une minorité qui a « une tête ». Trop nombreux sont ceux (car beaucoup sont dans des familles protégées par le système) qui n’ont pas envie que ça change. Le spectacle que leur offre leur parentèle leur convient très bien.

      Qui plus est ils ont l’arrogance française en pensant que le monde doit s’adapter à eux et non eux au monde, qui n’est certes pas parfait mais c’est sur la scène internationale que se joue notre avenir. Et ils ne l’ont pas compris bien « éduqués » en cela par tout un environnement idéologique (politiques, médias, syndicats et les nombreux fonctionnaires bénéficiaires du système et bien sûr ardents défenseurs).
      A cela rajouter l’idéologie des enseignants…

      Affreux !

      • ‘Et ils ne l’ont pas compris bien « éduqués » en cela par tout un environnement idéologique (politiques, médias, syndicats et les nombreux fonctionnaires bénéficiaires du système et bien sûr ardents défenseurs).’

        Et vu l’évolution actuelle ils ne sont pas sûrs d’avoir une place. J’ai remarqué que les étudiants les plus opposés au changement sont ceux étudiant les sciences humaines et les arts, ceux dont l’avenir est pas mal bouché et les plus manipulés idéologiquement.

      • Perso vivre dans une société où l’on peut être licencié facilement ne me dérange pas si cela permet un chômage bas qui permet de retrouver un emploi rapidement, et puis garder le même emploi dans la même boite pendant 25 à 30 ans voir plus ça m’intéresse pas du tout. J’aime le changement et la mobilité car même si c’est ennuyeux et chronophage ça reste une belle aventure.

        • Akashi ,

          Alors , il faut quitter la France et partir dans des pays libéraux comme la Suisse , Hong Kong …

          • Faut avoir les moyens vu les loyers à HK et en Suisse !

          • Dans un premier temps il me faudra éviter les destinations au loyer coûteux, je suis de famille modeste..lais par la suite pourquoi pas, même si j’ai plutôt un coup de Coeur pour la Nouvelle Zélande et la Russie pour la suite.

    • @Akashi
      Il faudrait savoir combien d’étudiants défendent réellement ce système? Ils crient fort mais j’ai l’impression qu’il s’agit d’une infime minorité. Bien sûr les médias tendent à nous faire croire que tous les étudiants pensent de la même manière, ce qui peut fausser notre jugement. ceux que je connais sont clairvoyants et réalistes, ce qui n’exclue pas de  » profiter  » du système et de s’y adapter tant que cela marche.Les carences des étudiants ne se trouvent pas tellement sur la compréhension de ce qui se passe en France mais surtout sur ce qui se passe hors de France : là on peut dire que la majorité ne comprend rien à la géopolitique et qu’ils n’ont aucun esprit critique.Ils ne font que répeter ce que les politiques et les médias leur disent.

      • Etant dans une filière économie / business je peux en effet affirmer que pas mal ici ont une idée assez claire du monde qui les entoure donc ça ne concerne pas tout le monde évidemment..Par contre on ne peut en dire autant d’autres filières.
        Les lobotomisés semblent assez nombreux, leur présence se fait sentir, après je ne saurais dire si ils sont une majorité mais étant un grand optimiste je dirais probablement pas.

        • Étant un poil plus âgé que vous j’ai connu la mobilisation contre le CPE, j’étais en première année de droit. Ceux qui était toujours prêts à emmerder leur monde comme par hasard en étaient à leur deuxième voir troisième première année, étaient membres actifs du BDE pour organiser les fêtes du jeudi soir. Y avait ceux aussi qui savaient qu’ils ne réussiraient pas leur exams et qui espéraient secrètement que ceux-ci ne puissent avoir lieu.

          Je grossis à peine le trait. Ceux qui bossaient estimaient n’avoir rien à craindre du CPE.

          Ce qui est révoltant car c’est comme à chaque fois une minorité braillarde qui jette le discrédit sur toute une population. Je me souviens avoir lu dans la presse il y a quelques années un article qui reportait que les employeurs faisaient attention à l’université dans laquelle vous aviez passé votre diplôme. Par exemple, si vous aviez été étudiant à Rennes ou la mobilisation a été très forte (comme par hasard cette année encore on entend parler beaucoup de Rennes…) et bien vous n’aviez plus que vos yeux pour pleurer.

          • ‘ il y a quelques années un article qui reportait que les employeurs faisaient attention à l’université dans laquelle vous aviez passé votre diplôme. Par exemple, si vous aviez été étudiant à Rennes ou la mobilisation a été très forte (comme par hasard cette année encore on entend parler beaucoup de Rennes…) et bien vous n’aviez plus que vos yeux pour pleurer.’

            d’où l’intérêt du travail à l’étranger !

  • Ces jeunes ont intérêt à avoir un bon réseau car en France, la sélection se fait de façon la plus dégueulasse : par le chômage et par sa capacité à « se caser ».

    • Le piston quoi, si une place se libère chez une connaissance papa et maman veillent à ce que leur progéniture soit en première ligne.
      Et évidemment les étudiants ayant des parents modestes ou à bas revenus ou vivant en zone rurale sont les premiers à être mis hors jeu vu qu’ils ne peuvent pas rivaliser avec le piston peu importe leur talent.

      Un système censé protéger les plus démunis et les moins chanceux et qui fait exactement l’inverse.

      Enfin perso je m’en fiche émigre cette année j’ai pas l’intention de m’ennuyer à postuler en France.

      • Vous oubliez ceux issus des banlieues éloignés aussi.

        Quand je parlais de la capacité à « se caser », je voulais surtout dire que réussir c’était réussir à trouver le bon stage qui vous assurait un emploi dans l’entreprise. Bon, c’est sur que vous faîtes mieux d’avoir des parents en catégories socio-professionnelles sup’ et d’avoir embrassé la même vocation qu’eux…

        De ce que j’observe de ma promo, il y a deux schémas :
        -ceux qui ont trouvé le bon stage et sont sur une autoroute jusqu’à leur retraite (ou jusqu’à ce que l’économie française flanche définitivement) et qui n’ont pas connu le chômage
        -les autres qui n’ont pas trouvé le bon stage et sont sur des chemins broussailleux entre chômages et CDD

        Et je peux vous garantir que ceux de la deuxième catégorie sont toujours pas sortis de l’auberge car les recruteurs n’ont plus rien à foutre de vos diplômes et vos expériences professionnelles dès lors que vous cumulez plus de 6 mois de chômage. Et pire encore que le chômage avoir occupé un job alimentaire vous discrédite définitivement auprès d’eux (oui, oui!).

        Vous n’avez pas encore trente ans, ne le savez pas encore mais vous avez été sélectionné et vous êtes pas du bon côté de la sélection… Restes deux solutions :
        -vous résignez et vous convaincre que c’est juste parce que vous êtes une tanche (sur la base de quoi, on se demande puisque vous n’avez jamais eu réellement l’occasion de prouver quoique ce soit) et là comptez sur le soutient indéfectible de vos aînés qui ne manquent pas une occasion de vous rappeler que définitivement les diplômes d’aujourd’hui sont de la daube (cherchez pas ils les ont tous passés)
        -émigrer, ce que vous faites bien de faire car chercher un travail en France est clairement une perte de temps pour peu que vous ayez l’esprit suffisamment ouvert même avec un diplôme avec peu de valeur vous trouverez à l’étranger et toujours plus vite qu’en France (et ce sera pas un job alimentaire).

        • Post intéressant cher Pierre ?

          Oui les stages peuvent compter, j’en ai déjà eu un l’an dernier à Bruxelles c’était très sympa mais je ne vais pas y repostuler ou tenter d’avoir une entrée même si je m’entends bien avec le patron car je veux du neuf : Nouveau pays, nouvelle culture, nouveau départ, quelque part en Europe dans un premier temps.

          Et en effet je suis bien conscient du parcours du combattant de beaucoup de diplômés en France, et du chômage élevé donc je sais que je ne veux pas vivre ça.

    • ça fait un moment que c’est ainsi. Et vu l’état de l’économie même un réseau pourrait ne plus suffire !
      Selon ManPower la France sera la seule à supprimer des emplois au second trimestre avec le Brésil là où les USA, Japon, Nouvelle-Zélande, UK et Suède seront très dynamiques.
      Heureusement qu’on vit dans une économie mondiale ouverte.

      • L’étranger est l’avenir du Français..on assiste déjà à une forte augmentation de Français émigrés qui commence à affecter les chiffres du solde migratoire, ça pourrait accélérer à l’avenir.

    • Justement, eux, ils n’auront pas de problème, ce sont des futurs appatricks. Ils font faire toute leur carrière au sein du monde politique.
      Le secteur privé, le chômage,…..ils ne connaissent pas cela (et ne le connaitront jamais)

  • Sûr que certains se tirent une balle dans leurs pieds. En même temps le gouvernement voulant réformer trop de domaines, à la va vite et sans concertations amont, prend le risque de permettre un aggloméra de revendications antagonistes qui fera tout échouer l’ensemble. Donc à suivre.

  • En 2013, trois ans après la sortie du système éducatif, le taux de chômage est de 48% pour les jeunes qui n’ont aucun diplôme, de 25% pour ceux qui n’ont qu’un diplôme du secondaire (bac ou formation professionnelle courte) de 11% pour les diplômés du supérieur de cycle court (BTS, licence ou master 1) et de 9% pour les diplômés du supérieur long (M2, doctorat et grandes écoles).

    Même le taux des plus diplômés est élevé. Pour comparer voici pour les USA le taux de chômage par niveau d’éducation :
    -Inférieur au BAC : 9%
    -BAC : 6%
    -Licence : 3,5%
    -Master : 2,8%
    -Doctorat : 2,1%

    Plutôt dingue.

    Niveau

    • Striking! Hallucinant !

    • @sweeping wave
      L’indicateur des diplômes ne veut plus dire grand chose car la valeur de certains diplômes est quasi nulle, voire même négative ( repoussoir pour les recruteurs). Pour le BAC les recruteurs prennent en compte les mentions bien ou très bien et considèrent, à juste titre, que les sans mention correspondent à un niveau intellectuel très médiocre. On donne les master2 à tous ceux qui en veulent. le problème de la France est que les peu ou pas diplômés ne compensent pas par un savoir faire  » manuel « . Autrefois, on appelait cela les  » bons à rien  » .IL est absurde de vouloir que tout le monde obtienne des diplômes sanctionnant un haut niveau intellectuel.Au final, en France il y a de moins en moins d’intellectuels et de moins en moins de manuels.Les idéologues hauts fonctionnaires de l’éducation nationale doivent être virés d’urgence .

      • Y en a marre des gens qui nous dévalorisent de cette façon !! C’est du n’importe quoi !

        Non, les Master 2 ne sont pas donnés à qui en veut : En Licence 1 nous étions 250 dans ma filière, en Master 2 nous n’étions que 20, dont 2 venus d’autres filières. Ce qui veut dire que moins de 10% de ceux qui étaient là à l’origine auront obtenu le fameux sésame. Bref c’est n’importe quoi.

        Non, nos diplômes ne sont pas des repoussoirs : Les diplômés français sont appréciés à l’étranger de par leur créativité et leur travail. De plus la France fait partie des pays où justement le diplôme passe avant tout : Tu n’as pas le bon diplôme et on ne t’écouteras même pas. C’est la réalité d’aujourd’hui pour les jeunes.

        Je sais qu’il est tentant pour les vieux de dévaloriser les jeunes pour qu’ils se sentent rassurés et supérieurs dans un monde qui change très vite et qu’ils comprennent de moins en moins…votre paragraphe sur les capacités « manuelles » en est la preuve parfaite : À moins de vouloir être ingénieur cela ne sert absolument à rien aux étudiants, surtout pas dans une ère d’automatisation et de dématérialisation ! La créativité, la souplesse, l’innovation: C’est ça le monde d’aujourd’hui et la clé de l’avenir.

        Nous faisons parties d’une génération plus mobile, éduquée et souples qu’aujourd’hui qui va changer le monde comme jamais. Fier d’en faire partie, les vieux doivent céder le passage 😀

        • +10000000000

          Laisse râler les jaloux xD

        • akashi ,

          C’est quand même hard de se dire libéral et de vouloir rester en France , pays dont l’ensemble de l’arc en ciel électoral est de gôche interventionniste et état providence …

          • À ce niveau là ce n’est même pu une question d’être libéral ou non.
            Juste une question d’opportunités, qui n’existent pu en France.

            Quitter ses racines, s’éloigner de sa famille, être seul en territoire inconnu..c’est difficile, trop pour certains. Pour moi ce sera dur car même si le pays me déçoit j’aime profondément ma famille, mais à l’ère de Skype et Facebook ça n’est pas insurmontable, et ça vaut mieux qu’être dévalorisé en France.

            •  » Je sais qu’il est tentant pour les vieux de dévaloriser les jeunes pour qu’ils se sentent rassurés et supérieurs dans un monde qui change très vite et qu’ils comprennent de moins en moins…votre paragraphe sur les capacités « manuelles » en est la preuve parfaite  »
              C’est quoi « un vieux » ? Cà commence à combien d’années ? Vieux de corps ou de tête ? Les deux ?
              Le système français repose sur la dévalorisation de l’autre, d’une façon bien perverse d’ailleurs, sans que ce soit jamais explicite. Pour tous, donc jeune/vieux ne me parait pas une grille de raisonnement crédible.
              Pour le monde qui « change très vite » faudra vous calmer un peu. Si les moyens techniques permettent une quasi instantanéité, les êtres humains, leurs sociétés et leurs cultures n’iront pas à cette vitesse. La technicité est une chose, après …
              Par contre avez-vous joué enfant, à un jeu de construction ? Celà nécessite habileté manuelle et une capacité conceptuelle. Tout comme les métiers manuels, tant méprisés en France. L’essence de l’apprentissage étant la transmission du savoir entre les générations.
              Donc je vous souhaite un bon recalage de pendule lors de votre expatriation. Vous verrez comme cà fait du bien de sortir de l’état d’asphyxie mentale qui règne en France.

              • « C’est quoi « un vieux » ? »

                C’est quand on commence toutes ses phrases par « le problème avec les jeunes »…

                Sinon d’accord avec vous. Le système français divise la population en faction et les oppose…

      • « la valeur de certains diplômes est quasi nulle »

        C’est aussi l’offre quasi-nulle d’emplois qui diminue la valeur d’un diplôme.

      • Prolux, je suis d’accord avec vous sur le systeme scolaire qui ne forme plus de manuels sous la pression des parents et des profs. Il forme encore des intellectuels, une minorité, la future élite. Entre deux, un ramassis d’a peu pres, sans connaissances solides ni vision.

    • On remarquera qu’entre le BTS et le doctorat, les risques d’être au chômage sont presque équivalente et sont dans la moyenne nationale. Ça vaut pas le coup de se farcir plus de deux ans d’études…

      Ce qui m’énerve c’est de lire les sempiternels articles du Monde and co expliquant encore que le diplôme est le passeport pour l’emploi.

      De plus, je crois le taux de chômage des jeunes diplômés largement sous-estimés. Un chiffre intéressant à connaitre serait celui du pourcentage des jeunes sortis diplômés en 2014 et qui ont un travail en France un an après.

      Et là, les chiffres seraient tout autre car le taux de chômage n’intègre pas :
      -ceux qui se sont barrés du pays pour pouvoir travailler
      -ceux qui ont rempilé pour des études faute de pouvoir travailler
      -ceux qui sont en service civique jeune faute de pouvoir travailler
      -ceux qui ont un énième stage faute de pouvoir travailler

      De mémoire quand j’étais concerné entre 2010 et 2013 c’était entre 30 et 40% des néo-diplômés qui déclaraient être encore à la recherche d’un travail un an après…

      De plus, ces taux de chômage sont une moyenne qui englobent des diplômes bien différents, il serait plus pertinent de connaître les taux de chômage par filière mais surtout par ÉTABLISSEMENT et là les chiffres racontent une autre histoire.

      Grosso modo, il n’y a guère que les diplômés des grandes écoles de commerce et les ingénieurs qui peuvent se targuer de connaître le plein emploi et encore seulement ceux issus des écoles parisiennes! Et oui, faut pas oublier le tropisme parisien dans les recrutements.

      • J’aurais juré avoir vu un classement par filière il y a pas si longtemps, je suis sûr que ça existe ! Dans mes souvenirs les filières littéraires/sciences humaines avaient le taux le plus élevé, les filières informatiques et ingénierie étaient au plein emploi.

      • Ça reste dans tous les cas trop élevé, même à 9%.

        À l’inverse les chiffres américain qui sont montrés sont fascinants. 2,8% pour le titulaire d’un Master c’est vraiment du plein emploi. On sent qu’un fossé énorme va se creuser entre la génération Y dans les 2 pays vu que la partie américaine va profiter d’opportunités d’emplois tandis qu’en France ce sera chômage, misère, dévaluation.

      • Si le coût pour l’étudiant d’une année d’études en France était comparable à celui d’une année aux US, les employeurs hésiteraient un peu moins à embaucher un des nombreux diplômés. Le diplôme en France ne fait rien, seule son absence prouve que la personne est un risque inacceptable.

        • Le coût d’une année d’étude n’est pas forcément lié à sa qualité, pour les employeurs français ça ne changerait rien du tout d’ailleurs car ce n’est pas ce qui empêche l’embauche.
          Donc non, payer un diplôme des dizaines de milliers d’euros n’est pas un signe de qualité.

          • Ben, c’est sur, le gars qui investit quelques dizaines de milliers d’euro ne réfléchit pas au retour sur investissement… !!

            • SW n’a jamais embauché personne. Celui qui a fait des sacrifices pour sa formation est a priori un meilleur candidat que celui qui a profité d’un système quasi-gratuit, c’est ce que dit l’expérience, ce machin dont les vieux se targuent et qui ne vaut rien d’après certains jeunes…

    • Attention ce qu’on appelle emploi aux US est loin d’être du vrai emploi. L’économie US est mauvaise, c’est un échec. Et les USA ne sont pas libéraux mais pseudo-libéraux. M’enfin.

  • Les jeunes étudiants qui manifestent aujourd’hui sont ceux qui alimentent déjà les syndicats et les partis politiques de gauche et dont l’avenir est tout tracé! Comme tous ceux qui nous gouvernent actuellement, vivre confortablement de l’argent public et du travail des contribuables … Non ?

    • Jusqu’au jour où un Reagan à la Française (ou à l’Européenne) décide de couper les subventions aux syndicats ! Beaucoup deviendront chers, inutiles et seront donc jetés.

    • Les étudiants qui manifestent et qu’on entend dans les médias font partie de la génération perdue, celle qui était en train de voir leur temps d’études se terminer sans avoir pu se mettre en avant pour initier une brillante carrière politique et finir ministre ou chef de parti comme leur aînés.

  • La propagande, ça marche.
    On ne le répétera jamais assez.
    Et le jeune qui a passé 15 ans dans la machine à laver les cerveaux ne peut simplement pas faire autrement que le jeune chinois ou nord coréen qui pleure sincèrement toutes les larmes de son corps à la mort de Mao ou de Kim Jung Il.
    Il demande l’accès à l’emploi et le maintien dans l’emploi, le beurre et l’argent du beurre, c’est bien normal quand on ne connait pas vraiment le prix du beurre, et que de bonnes âmes expliquent que c’est la faute au salaud de (marchand / patron / système …coché la case ) si le beurre est si cher, parce que sinon il serait gratuit.

  • Voilà un bon texte, équilibré et qui ne nous sert pas de soupe idéologique, partout inacceptable. Les partis de gauche sont en effet le bras politique de la fonction publique et du grand salariat, savoir celui des très grandes entreprises.

    Si je rejoins les analyses développées dans ce texte, je ne peux malheureusement que m’associer aux protestations contre la loi travail. C’est un poncif de dire que les syndicats sont conservateurs et dénués de représentativité. C’est tout à fait juste. A condition d’y inclure les syndicats patronaux.

    En effet, le capitalisme débridé hors de toute proportion, s’il n’est certes pas communiste – c’est un truisme – n’est pas non plus libéral. C’est même son antithèse. Il tend à détruire la capacité de chacun à décider de l’orientation de sa propre vie. Le problème est donc celui-ci : réduire la voilure de l’Etat providence n’est acceptable qu’à condition de remettre en question la main-mise politique, sociale et économique grandissante du capital débridé. Car sur le fond, le libéralisme extrémiste est tout aussi dangereux et liberticide que le fut le communisme réel ou le national socialisme, dont il est proche cousin. Un peu moins de « socialisme », certes, mais à la condition de moins de « capitalisme » !

  • Ce genre de manifestation est organisé par les syndicats étudiants. Et les leaders de ces syndicats savent très bien par l’exemple de leurs ainés, que ce genre d’événement est un grand accélérateur de carrière politique pour eux. Bruno Julliard, leader de l’UNEF anti-CPE est passé directement adjoint au maire de Paris en quittant l’UNEF (certes il bénéficie aussi d’autres réseaux influents).

  • J’essaie au moins de voir un point positif dans cette protestation : hâter la mise à l’écart des socialistes !

  • Tout cela est politique. Les syndicats et autres groupuscules de gauche, aidés par les médias majoritairement du même bord, veulent la peau du traître Hollande. On assiste à la mobilisation de ce qui reste de crypto-marxisme voulant faire croire que la France entière est opposée à cette loi travail.
    Comme les mêles se sont mobilisés depuis des décennies pour décider de prétendues avancées sociales qui ont conduit au chômage actuel.
    Les retraités actuels ne sont pas dans leur ensemble les responsables de cette situation, mais les syndicats, mobilisant sans cesse des salariés ultraprotégés et ne voulant pas renoncer à leurs privilèges. Les grèves de 1995 sont symboliques.
    Au-delà, c’est l’Etat qui, outrepassant ses fonctions régaliennes, et sans cesse aiguillonné par les prochaines échéances électorales, se laisse harceler, un jour pour sécuriser les patrons, un jour pour protéger les salariés. Bref, un Etat socialiste (peu importe qu’il soit qualifié de droite ou de gauche) ne peut que faire perdurer la lutte des classes et couler l’économie!

  • Ce qui m’exaspère c’est tous les médias présentant cette manifestation de l’UNEF comme une manifestation des jeunes ou des étudiants comme si l’UNEF était représentatif des étudiants. L’UNEF est un syndicat gauchiste marxistant ne représentant que lui même, c’est une succursale du PS.
    http://etudiant.lefigaro.fr/stage-emploi/actu/detail/article/les-etudiants-ne-se-sentent-pas-representes-par-l-unef-19461/
    La plupart des étudiants n’approuvent pas ce syndicat car il est bcp trop politisé. L’UNEF ne défends pas les intérêts des étudiants mais les dogmes de la gauche. Ce syndicat est composé d’idéologues gauchistes

    • Les syndicats français en général ne défendent qu’eux-mêmes.
      Je pense que toute cette prétendue opposition à la loi travail ne vise qu’une chose: saboter la généralisation des accords d’entreprise qui va saper le pouvoir des syndicats.

  • Une entreprise embauche si ses carnets de commande augmentent?
    Ou une entreprise embauche si elle peut licencier plus facilement?

    améliorer le code du travail, trouver un équilibre entre protection du salarié et flexibilité de l’entreprise…. C’est tres bien. Mais si les entreprises ne vendent pas…cela ne va pas creer de l’emploi.

    Deux idéologies s’opposent aujourd’hui, ceux qui ne veulent pas changer et garder leurs acquis sociaux sans réfléchir à la situation. Et ceux qui pensent que moins de protection du salarié va créer des emplois…

    Tout cela saupoudrer de comparaison avec d’autres pays qui n’ont pas la meme économie ou régime social. Et bien sur un débat stérile dans les médias mainstream graçe à l’esprit critique des journalistes et des pseudo intellectuels/economistes.

    • Une entreprise embauche si ses carnets de commande augmentent ET si elle peut licencier plus facilement lorsqu’ils se videront ET si, par rapport au profit espéré, ça ne lui provoque pas trop d’emmerdes supplémentaires (quand elle percute l’un ou l’autre seuil social ou fiscal) ETC.
      Opposer les deux, ou trois, ou dix, conditions à réunir pour une embauche quand elle est légalement plus contraignante qu’un mariage, c’est comme opposer le desserrage des freins, le bon état du moteur et le remplissage du réservoir d’une voiture pour qu’elle avance…

    • Pour parler d’opposition entre deux idéologies, vous ne devez pas vous être rendu compte que ce ne sont pas les idéologues qui embauchent, mais les entrepreneurs. Mettez donc vos sous et vos loisirs dans une entreprise, vous verrez qu’Airbus est une exception : un carnet de commandes se mesure en semaines, en mois quand on a de la chance, alors qu’une embauche se mesure en années et présente souvent un risque important de ne même pas être rentable, compte-tenu des délais de mise au courant et d’intégration, sur la partie visible du carnet de commandes.

    • « Une entreprise embauche si ses carnets de commande augmentent?
      Ou une entreprise embauche si elle peut licencier plus facilement? »

      Les 2 dans la pratique, en particulier pour les petites entreprises. Plus une entreprise est petite, plus elle a intérêt à refuser des commandes plutôt que de prendre des risques. Au final, le petit artisan finit par se licencier lui même et s’inscrire au chômage même s’il a encore des commandes quand il sent qu’il ne pourra même plus payer ses charges. On l’a déjà dit : les « pactes » du gouvernement sont une arnaque totale car ils laissent les risques à l’entrepreneur.

  • La solidarité, c’est ce dont on me parle quand je touche la feuille de paie. Mais quand je suis tout seul devant une montagne de travail, jamais personne ne vient me taper sur l’épaule pour parler de solidarité.

    Alors moi, la solidarité….c’est bien quand je reçois, mais quand il faut que je donne…

    Combien de Français pensent comme cela ?

  • Je suis tout à fait opposé à cette réforme.
    Il y a trois protagonistes pour une embauche.
    Le patron, le salarié, et l’état à égalité avec le salarié (‘il y a 50%de charges).
    On me demande a moi qui suis taxé à 50% sur mon salaire, puis 10% sur le revenu, puis 10% locaux+foncier, puis encore 20%sur qui reste avec la tva, de faire un effort?
    Cest une blague, je suis conscient que la reforme serait positive , que l’état diminue sa part du gâteau et je veux bien faire un effort, sinon je serai avec les coco pour faire blocage.

    Un salarié

    • Quel effort vous demande-t-on ? Est-ce un effort que de renoncer à mettre la survie de votre employeur en jeu si vous décidez de vous séparer ? Est-ce un effort que d’accepter des conditions dont la grande majorité de ceux qui les ont acceptées à l’étranger se sont trouvés satisfaits ? J’ai côtoyé des ouvriers de plates-formes offshore, 2×12 6 semaines, puis 6 semaines à terre chez eux, payés en proportion de l’économie réalisée par rapport aux trois fois plus de personnes et de frais, au moins, qu’il faudrait pour se conformer au code du travail : ils n’auraient abandonné leur job pour rien au monde. Si vous volez une banque, il y a un barème des peines, mais si vous licenciez un salarié parce qu’il n’est plus profitable pour l’entreprise, la peine devrait être illimitée ?
      Bon, d’accord que l’état devrait faire un effort et se retirer, mais il fait déjà le gros effort de limiter le pouvoir des syndicats. S’il est sincère, c’est suffisant pour le soutenir, si c’est un calcul, c’est une excellente occasion de le coincer en le prenant au mot. Et ne vous y trompez pas, si vous bloquez avec les cocos, vous renforcez les cocos et vos idées sont moyées dans la masse.

      • D’un autre côté, son argumentation est logique : l’état se rend compte qu’il doit lâcher du lest et sacrifie les salariés plutôt que de faire des économies et baisser les charges. Cependant Mollande ayant chanté tout l’été se retrouva fort dépourvu lorsque l’hiver fut venu. Les vivres venant maintenant à manquer sur le petit pédalo, il tire à la courte-paille pour savoir qui, qui, qui sera mangé. (oyez, oyez matelots …)

      • « Quel effort vous demande-t-on ? »
        Il me semble bien, qu’ils parlent d’horaire, et d’heures sup….à 10%.
        ça ressemble à du travailler plus pour gagner moins.
        Les autre points de la reforme ne me concerne guère, je ne me vois pas demander 150000€ parce qu’on m’aurait licencié. Les journées d’astreintes en jour de congé sont un appeau pour benêt.
        et puis faciliter les licenciements, je ne crois pas ce gouvernement capable de faciliter quoi que ce soit.
        Au final il reste qui dans le bateau ?

        • A l’heure de l’uberisation, la polarisation sur les horaires et le supplément par rapport aux 35 heures me semble totalement ringarde. Vous passez un contrat de travail avec votre employeur, la question des horaires standard ne regarde pas l’état tant qu’il n’y a pas d’abus manifeste qu’il doit réprimer. Si votre travail d’une semaine de 40 heures vaut X, la manière dont vous arrivez à X avec 35 heures normales et 5 heures sup. n’a pas d’importance, sauf si l’état intervient pour rendre impossible de ne pas dépasser X en salaire ou y heures sup. par an/mois/semaine. Dans ce cas, l’employeur, l’expérience l’a montré, va préférer vous laisser au chômage. Donc ça n’est pas travailler plus pour gagner moins, parce que si l’employeur ne pouvait pas vous payer X, il ne vous aurait pas embauché ou il aurait fait faillite.
          Et quand je vois ces lycéens scandalisés par 40 heures par semaine pour des apprentis de 16 ans, je me souviens de mes années de taupe avec 40 heures de cours, devoirs surveillés et interros orales, auxquelles s’ajoutait tout le travail à la maison.

          Bien sûr, il y a la question de la transition, où peu veulent croire que le chômage baisserait et qu’il n’y aurait pas un autre postulant pour prendre le poste à moins de X. L’expérience de l’étranger montre que le chômage baisse bien, et que le salarié regagne du « pricing power » sur son salaire.

    • « Il y a trois protagonistes pour une embauche.
      Le patron, le salarié, et l’état à égalité avec le salarié (‘il y a 50%de charges). »

      Vous avez raison, le patron devrait convoquer l’état pour un entretien avant toute embauche afin de vérifier sa motivation, sa capacité à gérer le pays et discuter ses prétentions taxariales. Cela me semble logique, mais dans leur immense sagesse, les socialistes inversent toujours les problèmes.

  • Oui,je confirme la retraite ç est bon ….!!

  • « cette frange de la population qui a un emploi stable »

    Un emploi stable couvert par un statut protecteur. Quand vous sollicitez en prêt, le créancier ne vous demande pas quel métier vous exercez mais si vous avez le bon statut.

  • Les manifestations ont été un véritable bide, paraît-il (et malgré les fanfaronnades de la CGT). Tant mieux. Et tous ces jeunes ne connaissant rien au monde du travail qui défilent, juste pour rater des cours, c’est triste.

    Il y a de l’ordre à remettre dans tout cela. 40 ans de baisse continue du pantalon par les politiques, ça ne peut plus durer.

    • La jeunesse est pleine d’idéalisme. Ils sont prêts à manifester pour tout et n’importe quoi … y compris contre leurs propres intérêts.

      • Et quand il s’agit d’acheter des voix, le gouvernement n’hésite pas à pratiquer l’état d’urgence à géométrie variable.

    • 224 000 personnes dans toute la France. Bilan plus que mitigé. on peut clairement dire que le bilan de la manif est mauvais et tant mieux

  • Et maintenant on parle de surtaxer les CDD. À Quand l’obligation d’embaucher sous peine de prison.

    • Je crains que cette mesure ne diminue l’offre de CDD sans étendre l’offre de CDI..Typiquement français comme idée, mêmes dégâts que les 35 heures !

    • Oui, c’est consternant… Et encore une fois, ça beugle un peu et le gouvernement se couche à plat ventre.

  • Finalement, on ne comprend pas pourquoi les vieux insiders sont j’imagine…. ceux qui sont le plus pour cette réforme. MDR.

    En fait l’ultralibéralisme est un dangereux révolutionnaire qui s’attaque aux 70% de privilégiés français… qui le soutiennent et critique même les jeunes qui manifestent.
    Tel un Roi qui s’attaqueraient aux royalistes et applaudirait les geux qui viennent le pendre.

    Libéral dangereux révolutionnaire contre la société… qui réussi a former un consensus de toute la société visée par celui-ci (insider) 😉

  • De ce que j’ai vu dans les filières scientifiques et techniques (fac, iut et école d’ing), les étudiants ne sont pas plus malins (dans le sens où ils sont pas plus libéraux que d’autres).

    Ils sont certes plus indifférents (en façade) aux syndicats étudiants, mais pour de mauvaises raisons :

    – Ils ont leurs syndicats internes (le BDE) composés de neuneus digne de l’UNEF.
    – Leurs emplois du temps ne leurs permets pas de trop s’impliquer, mais ils ne pensent pas moins que le libéralisme c’est mal et rêve tous de leur petit CDI.

    J’ai tenté l’expérience de monter une liste pour les élections étudiants, une liste libérale avec des propositions simples mais qui allaient toutes à contresens des conneries habituelles. ZERO succès.

    Alors oui l’UNEF n’est pas représentatif (si l’on prend en compte les résultats dans les urnes qui sont minables), mais de ce que j’ai vu, une bonne majorité d’étudiants ne pensent pas différemment de l’étatisme ambiant.

  • Le modèle Insider /outsider, la théorie des public choice, les anticipations rationnelles de Lucas, les couts d’organisations et couts de transaction de Coase, sont autant de théories démontrées vérifiables et scientifiques qu’il ne faut surtout pas utiliser en France, en dissert d’économie ou dans les médias main stream. Il vaut mieux privilégier fumisterie du cercle des ecommunistes les thèses fumeuses Piketty Picota, ou encore les diatribes des ecommunistes à enterrer. Ca vous assurera consensus et bonnes notes auprès des rouges (profs, syndicats journaleux etc.. Ceux qui distribuent les points de manière désintéressée).

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