Sarkozy : que vaut son programme annoncé hier ?

Que vaut le programme économique de Nicolas Sarkozy pour 2017 ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Nicolas Sarkozy (Crédits : UMP Photos, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Sarkozy : que vaut son programme annoncé hier ?

Publié le 5 février 2016
- A +

Par Nathalie MP.

Nicolas Sarkozy (Crédits : UMP Photos, licence CC-BY-NC-ND 2.0)
Nicolas Sarkozy (Crédits : UMP Photos, licence CC-BY-NC-ND 2.0)

Très convenablement élu Président de la République en 2007, porteur d’une grande espérance de changement après le long statu quo chiraquien, Nicolas Sarkozy a rapidement connu le désamour des Français. Entre comportements « bling-bling » peu appréciés et crise économique brutale débouchant sur la montée du chômage, de la dépense et de la dette publique, sa cote de popularité est passée sous les 50 % dès 2008 pour s’enfoncer jusqu’à 20 % avant de regagner un peu de terrain en 2012, pas assez cependant pour assurer sa réélection. Depuis, les sondages se suivent et se ressemblent : dans leur grande majorité, les Français ne souhaitent pas le voir retrouver la fonction suprême. Pour eux, Sarkozy, c’est celui qui a dit « Casse-toi, pauv’con » et qui a laissé augmenter le nombre de chômeurs de 747 000 personnes pendant son mandat, tout en faisant des « cadeaux aux riches. »

Assez étonnamment, le livre qu’il vient de publier, La France pour la Vie, connait un joli succès de librairie pour ce type d’ouvrage de profession de foi pré-électorale. Numéro 1 des ventes avec 70 000 exemplaires vendus dès la première semaine, c’est un petit signe parmi d’autres que Nicolas Sarkozy, bien que détesté, continue malgré tout à intéresser les Français, et parmi les Français, les militants de son parti. On verra si l’audience de l’émission Des paroles et des actes à laquelle il a participé hier soir confirmera ou non cette attraction paradoxale.

Dans son livre, Sarkozy revient sur son quinquennat. Il fait le bilan de ce qui a marché, de ce qui n’a pas marché, de ce qu’il n’a pas fait et qu’il aurait dû faire, ainsi que des erreurs personnelles qu’il a commises. C’est le fameux mea culpaqui a suscité pas mal de dérision dans la presse et sur les réseaux sociaux. Un« retour d’expérience » préfère dire Nicolas Sarkozy. Mais surtout, fort de cet examen de conscience, il y esquisse un début de programme économique, qu’il a détaillé mercredi dernier dans une interview au journal Les Échos. De quoi est-il question ?

S’il est élu en 2017, l’ex-Président souhaite faire « redémarrer la machine économique au plus vite » et restaurer la confiance des Français et des partenaires de la France. Il base donc toute son action sur la concomitance de trois mouvements : baisse d’impôt et cotisations sociales, baisse des dépenses publiques et réforme du marché du travail, l’ensemble devant s’auto-financer :

« Il faut simultanément voter, dès l’été 2017, les baisses d’impôts, les mesures d’économie et l’assouplissement du marché du travail. C’est un enjeu essentiel, pour que tout le monde, les Français, nos partenaires européens mais également les porteurs de dette publique française voient la cohérence, l’ambition et l’efficacité de nos mesures. »

Il est certain que d’un point de vue libéral, qui est aussi le point de vue de l’efficacité économique, ce sont bien les mesures à prendre au plus vite. Il est assez aisé de démontrer que la politique inverse, à savoir hausses d’impôt, dépenses publiques, code du travail toujours plus lourd et réglementé, n’est pas pas efficace. Elle aboutit aussi rapidement que sûrement à la triste situation économique que nous connaissons aujourd’hui – chômage au-delà de 10 % en catégorie A, dépense publique égale à 57,7 % du PIB, dette publique frôlant les 100 % du PIB et déficit public toujours au-delà des 3 % du PIB demandés par l’Union européenne.

Or il se trouve justement que c’est le résultat direct de la politique choisie par François Hollande et son gouvernement, malgré la fausse prétention de faire « 50 milliards d’économie en trois ans », malgré des tentatives de baisses de charges sociales avec le Pacte de responsabilité et malgré quelques palabres sur la réforme du marché du travail. Pourquoi « triste »situation ? A la fois parce que la dégradation est continue et parce que ses indicateurs frôlent maintenant les niveaux d’un pays proche de la faillite, alors que le Royaume-Uni ou l’Allemagne, pays voisins proches et comparables, affichent une santé économique que leur taux de chômage de 5 à 6 % suffit à démontrer.

Dans le volet baisses d’impôt, Nicolas Sarkozy parle d’un contre-choc fiscal de 25 milliards d’euros. On peut noter positivement qu’il a maintenant décidé nettement de supprimer l’ISF (un de ses regrets) afin de faire revenir les patrimoines élevés, ceux qui fournissent le capital indispensable à l’investissement donc à la croissance. Il préconise également une baisse de l’impôt sur le revenu de 10 % pour donner de l’air aux classes moyennes, et une suppression complète des charges sociales au niveau du SMIC.

Concernant la réforme du marché du travail, on peut observer avec satisfaction qu’elle passera par le suppression des 35 heures légales (un autre de ses regrets). Dans le privé, la durée hebdomadaire de travail sera laissée à l’appréciation des entreprises, et dans le public, Sarkozy propose de passer à 37 heures payées 37, éventuellement à 39 payées 39 pour les fonctionnaires qui le souhaitent. L’indemnisation du chômage continuera à se déclencher selon les règles actuelles, mais l’ancien Président envisage la dégressivité des indemnités au fil du temps. Quant au compte pénibilité, il sera supprimé, et je pense que personne ne le regrettera.

Enfin, pour ce qui est des dépenses publiques, environ 1250 milliards d’euros par an aujourd’hui,  il est question de les faire baisser de 100 milliards d’euros sur le prochain quinquennat afin de ramener le taux actuel de 57,7 % du PIB à 50 %. Pour ce faire, Sarkozy réintroduit sa règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et souhaite faire inscrire dans la Constitution la limitation des effectifs des collectivités territoriales. Concernant les allocations sociales, une allocation unique remplacerait le RSA, la prime d’activité et l’allocation logement. Enfin, l’âge légal de la retraite passerait à 63 ans en 2020 puis 64 ans en 2025 et tous les régimes spéciaux seraient alignés sur le régime général.

Est-ce à dire qu’avec Sarkozy, on a enfin trouvé le candidat idéal ? Non, pas tout à fait. Mes objections se situent à plusieurs niveaux : Peut-on faire confiance à Sarkozy pour appliquer son programme ? À quel moment y a-t-il prise en compte du contexte économique mondial ? Et surtout, si les mesures proposées correspondent bien à la lettre de ce que j’attends, pourquoi restent-elles pour certaines assez superficielles sans s’attacher à une transformation en profondeur de nos structures ?

Nicolas Sarkozy a été Président de la République pendant cinq ans. En début de mandat, il a lancé un certain nombre de réformes intéressantes : le service minimum, l’autonomie des universités, l’âge légal de départ en retraite à 62 ans au lieu de 60 ans. Par contre, il est resté complètement sur la réserve sur les 35 heures, sur l’ISF, et sur les baisses de charge des entreprises. Son livre de regrets suffira-t-il à le blanchir ? C’est difficile à dire, mais ce qui est certain, c’est que ça ne jouera pas en sa faveur dans l’électorat qui pourrait être le plus sensible à ses propositions. De plus, on se doute que de telles réformes vont se heurter à tous les archaïsmes syndicaux possibles. Comment les dépasser ? Sur ce dernier point, Nicolas Sarkozy propose de recourir au référendum pour acter la volonté populaire.

D’autre part, on se rappelle que l’élection de 2007 fut suivie à brève échéance de la crise de 2008 et 2009. Envolées les bonnes résolutions libérales, retour aux basiques rooseveltiens, à savoir grand emprunt, grands travaux, grands projets, grosses dépenses. Si on peut voir dans cette démarche des avantages à très court terme, on est aussi obligé de constater que huit ans après la France traîne la patte. En fait, nous ne sommes pas sortis de la crise. Or les indicateurs mondiaux, régulièrement revus à la baisse en terme de croissance, ne portent guère à l’optimisme pour 2016 et font craindre l’arrivée d’une crise encore plus dure que celle de 2007. Dans son entretien aux Echos, Nicolas Sarkozy n’a pas évoqué le contexte économique mondial. Que deviendrait son programme, si le ralentissement chinois et la surabondance de monnaie injectée dans l’économie mondiale sous forme de dette devaient provoquer à nouveau des faillites en chaîne ?

Mais surtout, pourquoi parler de contre-choc fiscal si ce n’est pas pour repenser complètement notre fiscalité, la simplifier et la rendre à la fois plus équitable et plus transparente, avec l’introduction d’une Flat Tax à deux taux par exemple et une baisse de l’impôt sur les sociétés ?
Pourquoi parler de limiter les effectifs des fonctionnaires territoriaux sans évoquer la vraie réforme territoriale qui n’a pas été faite par François Hollande et qui reste à faire, c’est-à-dire la suppression pure et simple de l’échelon départemental ?
Pourquoi parler de ne pas remplacer un fonctionnaire partant en retraite sur deux si ce n’est pas pour repenser dans le détail les missions de l’État en affectant des moyens là où c’est dramatiquement nécessaire (Ministère de la Justice avec son administration pénitentiaire, par exemple) et en adoptant un rythme de baisse des effectifs plus intense dans d’autres secteurs ?

En supposant même que tout ceci soit réalisé, je crains cependant que Nicolas Sarkozy ne puisse jamais devenir un candidat acceptable pour un libéral. En disant libéral, je parle d’une personne qui ne limite pas son libéralisme à la baisse de la fiscalité. Pour ce libéralisme exigu, il existe la Russie de Poutine, et curieusement, à cette aune-là, la France fait plutôt bonne figure. Non, je parle d’un libéral attaché aux droits naturels dans leur ensemble. Or Sarkozy a assuré François Hollande de son soutien pour les réformes constitutionnelles qu’il envisage, c’est-à-dire la prolongation de l’état d’urgence, et son introduction, avec la déchéance de la nationalité (pour les binationaux ? on ne sait plus) dans notre loi fondamentale (vidéo 1′ 27″) :

Cette réforme constitutionnelle est un projet à la fois inutile et liberticide, totalement incompatible avec toute notion de libéralisme. En dépit d’une inflexion plutôt libérale, quoique un peu superficielle, de son programme économique, Nicolas Sarkozy ne pourra en l’état devenir le candidat des vrais libéraux.

Sur le web

Retrouvez sur Contrepoints notre dossier spécial Nicolas Sarkozy

Voir les commentaires (54)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (54)
  • disons qu’il n’a pas terminé son travail de mise en coupe réglée de la France au profit de ses amis américains, saoudiens et qataris , et il doit revenir pour finir le boulot.
    Sarkozy , le gars qui va nous faire aimer LePen … et ça fait pas rire

    • Quand on a des vilains ennemis comme les américains on a plus besoin d’amis.
      Moi c’est la politique d’Obama que je rejette…

    • Entre deux maux il faut choisir le moindre. Avec Normal premier on touche le fond. En 2017, mieux vaudra un Sarkosi amélioré, qu’un Hollande irrécupérable.

      • Pourquoi serait-il amélioré ? Il faut comparer non à ce qu’il a fait, mais à ce qu’il avait promis en 2007. Comme en 2007, il se couchera devant la rue, les syndicats, les lobbies et s’empressera d’essayer de débaucher des transfuges socialistes. Il ne serait crédible qu’avec de profondes réformes structurelles, et en les défendant dès aujourd’hui.

      • SI je suis votre raisonnement, si Hollande dit ‘j’ai changé » et « le changement c’est maintenant » alors je peux voter pour lui ?
        Soyons sérieux, Sarko, Hollande, Juppé, Hollande, Valls sont des étatistes finis, qui voudront éternellement que l’Etat (donc eux et leur communauté) puisse sans arret tirer profit de l’argent des Francais… Ils ne changeront rien, et n’ont pas l’objectif de le changer réellement, ils s’en foutent de réussir, ce qu’ils veulent c’est s’assoir sur la place du calife à la place du précédent calife. Rien d’autres.

        C’est facile de dire « on va baisser les charges » comme le dit Fillon ou Sarkozy… mais pourquoi ne précisent-ils pas de combien ? Pourquoi ne mettent-ils pas dans le panier le fait que la France est a 65% d’imposition des entreprises pendant que la moyenne européenne est a 40%…. et donc fixer un chiffre à partir de ce constat ? C’est pourtant aisé de dire « on met a 50% donc cela ne servira a rien », « on met a 40% comme çà on sera comme les autres pays européens » ou bien « on met a 30% comme çà on sera un pays avant-gardiste et nous redeviendrons un pays fort »… et pour le financement, on arrete le CICE et toutes les subventions d’Etat (quelques 150 Milliards), et les 30% sont atteignables sans aucun soucis. Mais voila, ils ne parlent pas de chiffre, juste d’une « baisse des cotisations »… donc il ne se passera rien, surtout qu’a priori Sarkozy veut financer la baisse d’impots par une augmentation d’impot (TVA) au lieu de supprimer les subventions, mais voila faut acheter le silence de certains patrons….

        • Tout à fait d’accord.
          Aucun politicien ne milite pour le poste sans intérêt particulier et son « j’aime la France » veut plutôt dire « j’aime les sous de mon prochain et je vais le distribuer à ma cour ».
          On l’a viré une fois, pourtant il se cramponne.

          Et quand bien même il est sincère, il devra alors mettre en place sa cour et ses dérives habituelles de copinage bananier. On arrivera alors au même résultat que son premier mandat.

      • Quoique, il suffirait de creuser encore pour repousser le fond !
        Jusqu’au centre de la terre, la marge est importante.

  • Sarkozy peut bien souhaiter, espérer, vouloir, promettre tout ce qu’il veut, tant qu’il n’envisagera pas sérieusement de supprimer les subventions à la presse et aux syndicats, il n’arrivera à rien. De même qu’il est urgentissime de privatiser les monstres coûteux comme le Pôle Emploi, la SNCF, la RATP, France Télévisions, etc… Quant à « baisser la dépense publique », c’est bien gentil mais dans les faits ça signifie que l’état doit réduire son périmètre d’intervention et laisser faire la société civile et les « gens ». Et là, c’est pas, mais alors pas gagné du tout.

    • « De même qu’il est urgentissime de privatiser les monstres coûteux comme le Pôle Emploi, la SNCF, la RATP, France Télévisions, etc… »

      Et l’Education Nationale.

  • Sarkozy aux manettes de nouveau? Je préfère encore Hollande.

    • Faut quand même arrêter avec ce genre de commentaires ineptes.

      Sarkozy n’a pas été parfait, très loin s’en faut et l’article est intéressant, qui revient sur les côtés positifs et négatifs de son quinquennat.

      Alors que Hollande depuis 3 ans et demi, c’est quand même catastrophique à tous points de vue : hausse des impôts, du chômage, de l’insécurité, recul des libertés, etc. Sans même parler de son image de scooteriste velléitaire et de ses manipulations odieuses autour de la déchéance de nationalité.

      Comme dit plus haut « Lomo », entre deux maux il faut savoir choisir le moindre.

      Vous ne supportez pas la personnalité de Sarkozy (parce que c’est ça qu’il y a derrière l’argument) ? On s’en fout ; c’est pas le concours du meilleur pote.
      Encore une fois, c’est comme ça (et avec votre type de raisonnement) que Hollande est arrivé à l’Elysée et ce n’est pas le genre de facéties qu’on pouvait s’offrir.

      Et pour être parfaitement clair, je souhaite que Sarkozy ne se présente pas. Ne serait-ce que pour la sérénité des débats.
      Mais Hollande qui rempile c’est vraiment un cauchemar.

      • Perso je trouve ridicule de dire que Hollande est meilleur que Sarko, mais tout autant le contraire… Chacun des 2 a fait des micros mesures ridicules et inéfficaces. Macron a bien ouvert le marché du bus, a un peu ouvert le marché des professions réglementées… donc macron, donc hollande a afait des choses interessantes, tout comme Sarko a fait des micros choses interessantes aussi.
        Mais ce n’est pas en supprimant un peu d’impot sur la transmission de patrimoine (sarko) ou bien ouvrir 3 lignes de bus (holande) que le pays va se relever. Donc on est dans une égalité parfaite.

        Avec Sarko les cités ont cramés totalement, et tout cela nous a couté des millions en impots supplémentaires… et Hollande et sa « France apaisée » a connu le mariage pour tous vs opposants, les taxis vs uber, les agriculteurs,… bref chacun nous a couter une fortune, a menti… il n’y en a pas un de mieux.

        Et si Sarko est si super, il décide un truc simple, on met un référundum 1 an après son élection, pour savoir si on le garde ou non pendant 5 ans, vu qu’il veut tout faire les premiers mois, il ne devrait pas y avoir de probleme… mais non, il promet du vent comme d’habitude.

      • Peu m’importe que Sarkozy se refasse une virginité politique après avoir annoncé son départ, finalement, il y aura encore des gens pour y croire et retomber dans le panneau.
        Je le répète donc, je préfère Hollande, c’est la même chose que Sarkozy au niveau de l’étatisme, mais au moins il est plus drôle.

  • ce que les gens ne comprennent pas et que Sarko va faire EXACTEMENT la même chose que Mou président.
    et vice-versa !!!!!
    et Marine , qui est socialiste et nationaliste va faire pire.

    Pour faire court !!

  • Les libéraux purs jus comme les syndicats purs jus on s’en passe très bien …

    • Les personnes qui argumentent grandement comme toi, on s’en passe, je pense tous.

      • A la bonne heure , les syndicats comme les libéraux ont une légitimité tout à fait équivalente .. Pour faire claire je le fait là.

        • J’avoue que je vois mal le rapport entre la légitimité des syndicats (faible représentativité aux élections professionnelles mais partenaires de toutes les négociations sociales) et la légitimité des libéraux qui ne sont jamais que des individus indépendants, parfois affiliés à un parti libéral et parfois non, dont la philosophie politique et économique consiste à privilégier l’initiative individuelle et à limiter le pouvoir de l’Etat.
          Au nom de la liberté d’expression qui leur est chère, les libéraux, à l’égal d’autres individus défendant d’autres thèses, se contentent de mettre leurs idées sur la table, surtout en cette période pré-élective qui voit des débats politiques, économiques et sociaux prendre forme sur des sujets essentiels pour la prospérité du pays.

          • Sans blague , vous les libéraux êtes l’incarnation vivante de la subornation du politique à l’économique ,tout comme les syndicats d’ailleurs vous n’êtes pas conscient comme ces débris de syndicalistes de vos limites .. LOL

            • Désolé c’est dur de répondre à quelqu’un qui ni n’argumente, ni n’apporte quoi que ce soit comme élément pour aborder une conversation…
              Mais tout de meme camarade, tu es comique, et ca on ne peut pas te le retirer, mais vraiment il faut vraiment que tu apportes plus d’arguments, plus de concrets a tes phrases car elles sont difficilement compréhensible pour les méchants-ultras-néo-méga-libéraux ici présent.

            • L’EdNat a oublié de se suborner à l’économie, on en voit le résultat.
              C’est quand même l’économie qui vous permet de bouffer tous les jours. Du moins qui devrait.
              Ca ne vous gêne pas que certains soient obligés de s’en remettre à la solidarité et qu’ils aient une force de travail inutilisé ? Un beau gâchis. pour tous.

            • Subornation ou subordination ?

          • J ai été apparement été censure ´pourquoi

  • Il faut de la carrure, un incroyable charisme et des convictions inébranlable pour exploser les blocages.
    Sarko n’a pas les épaules et plus de convictions une fois assis sur le trône. Il pourrait avoir changé et n’avoir plus rien à perdre pour son dernier mandat, mais son discrédit est irrattrapable.

    Les référendums sont la seule porte de sortie valable, le peuple lui peut exploser les blocages en toute légitimité et sans craindre le discrédit ni la vindicte des corporations.

    Mais ni le peuple français, ni ses élites ne sont démocrates.

  • Sauf erreur, on a pas beaucoup entendu parler de Schengen, ni même de l’Europe.
    Or pour moi, comme pour beaucoup d’autres, Schengen est un sujet rédhibitoire.
    Il n’y a rien à modifier; tout est à jeter.

  • C’est bien de prendre conscience de ses erreurs et c’est courageux mais on dirait quil n’ose pas aller dans le sens qu’il défend maintenant, comme si quelque chose le freinait. Pour la fonction publique il doit oser dire qu’il ya 2 millions de postes inutiles ou même toxiques ( sur les 6 millions ) . Il faut supprimer immédiatement le status d’emploi à vie comme dans beaucoup d’autres pays ( pour le non régalien). dans une entreprise lorsqu’il faut réformer les choses cela ne doit pas s’étaler sur 10 ans!! Sans une remise en cause drastique de la fonction publique ( – 2 millions de postes en 3 ans, passer à 40h / semaine, ne plus accepter l’absentéisme etc…) il n’aura jamais les moyens de sa politique pour la baisse des charges et les investissements ne reviendront pas. Il faut revenir sur les mesures stupides ( vigipirate, espionnage généralisé,les normes abusives , le code du travail etc…) . Il ne remet pas en cause sa politique étrangère désastreuse ( Lybie …) et n’a pas promis qu’il n’écouterait plus BHL!! Au final, cela va dans la bonne direction mais c’est insuffisant pour passer en classe supérieure!

  • Reprocher à sarko d’être bling bling ( lunettes Ray Ban, fouquet’s, yacht de Bolloré, etc) revient à lui reprocher de ne pas être hypocrite. Il s’agit d’un reproche conservateur s’opposant à la « vulgarité », terme que les conservateurs ne définissent jamais clairement, et qui leur permet de ne pas avoir à argumenter leurs positions. Exemple : « Telle femme n’a pas honte d’admettre qu’elle aime le sexe ? Donc elle est vulgaire ! Donc elle a tort ! même si elle a de meilleurs arguments que moi ! » Autre exemple : « Sarko n’a pas honte d’être bling bling comme un rappeur ? Donc il est vulgaire ! Donc il a tort ! même si il a de meilleurs arguments que moi ! »

  • Flat tax, ou à deux taux ? (En termes d’administration, la différence est bien plus grande qu’il n’y parait).

    • Je sens que vous vous moquez de moi. C’est vrai que parler de flat tax à deux taux, c’est un peu comme dire qu’on s’est déhanché le genou.
      Mais plus sérieusement, je pensais à un article récent de Jean-Philippe Delsol :
      http://www.lopinion.fr/edition/economie/comment-flat-tax-peut-conjuguer-justice-efficacite-fiscale-96053
      Et pour ce qui est de l’administration, je suis convaincue que même une suppression totale de l’impôt sur le revenu poserait des problèmes terribles de mise en place 🙂

      • Une suppression de l’IR, problématique ?
        Combinée à la suppression de toutes les déductions et autres crédits d’impôts associés, quel serait le problème si ce n’est un paquet de fonctionnaires rendus plus inutiles que nuisibles ?

        • Je plaisantais 🙂 un peu facilement sur les travers de l’administration.

          • 1. Ma déception venait des commentaires, pas de l’analyse que j’approuve. 2. J’approuve le principe d’un filtre pour les commentaires.3. J’ai écrit « la France » sur un plan fonctionnel et je pense que le FN n’a pas le monopole de »La France ». 4. Il est bien qu’un site libéral se livre à une critique juste des politiques en place.
            5. Toutefois, quand un site libéral abordera-t-il la question des structures de fonctionnement d’un état libéral, en l’occurrence celui dont question?

  • Si je me limite au titre et sur la base de l’expérience passée, je préférerais savoir ce que coûte le programme que ce qu’il vaut.

  • Sarkozy n’est pas libéral conservateur, mais conservateur avec une petite (toute petite) tendance libérale.

    La raison en est très simple : il n’existe pas de parti ou de mouvement libéral radical en France, qui ferait ce qu’a fait Ron Paul et le Tea Party aux US : transformer les conservateurs en libéraux.

    Le libéralisme reste encore un mouvement intellectuel qui n’arrive pas à sortir des pièges mis en place par toute une cliques de fondateurs du socialisme : anticléricalisme, positivisme, matérialisme, narcissisme, consumérisme….

    Bref, des que les gens s’intéressent au libéralisme dans ce pays, c’est bien plus par curiosité intellectuelle que par pragmatisme politique.

  • Particulièrement déçu car j’imaginais que le couple Hollande Sarkozy était définitivement discrédité. La France ne peut plus se permettre de choisir entre la peste et le choléra. Sa plus haute représentation politique est ridicule en Europe et dans le monde qui compte et son fonctionnement est archaïque.
    D’accord avec la suppression de la structure politique »département »mais compensée par une fusion de communes décidée démocratiquement.

  • être censuré sur un site libéral …fallait le faire contrepoints l’a fait
    BRAVO

  • il a eu 5 ans pour faire ses preuves : il n’a pas convaincu : dehors !

    on a déjà payé !

  • s’il veut encore prouver quelque chose, qu’il devienne entrepreneur : on verra au résultat !

  • Très bien, je suis d’accord avec beaucoup de points développés dans cet article, mais une question me taraude : qui est le candidat des libéraux dans ce pays ?

    • Les libéraux peuvent-ils soutenir un candidat ? En ce qui me concerne, il me faudrait la conjonction d’un programme moins anti-libéral que les autres, et d’une personne à qui l’on puisse faire confiance pour s’y tenir à peu près si elle était élue ou au minimum pour l’exposer et le défendre clairement en tant que tel pendant la campagne.

    • Malheureusement, il n’y a aucun candidat potentiel capable d’influer la politique du pays vers le libéralisme ,tout simplement parce que le peuple de france n’est qu’un vaste troupeau de veaux et que,dans le système actuel du vote « démocratique ??? »,un électeur = une voix;Et que ce vaste troupeau a peur du libéralisme,n’a pas la carrure de s’assumer et préfère aller tous les jours a la tètée etatique que produire ce qu’il consomme

  • Sarko a eu sa chance. Il nous a montré de quoi il était capable. Hollande a fait pire. Place aux jeunes!

    • Aux jeunes du genre Macron ?

      • E Macron possède un avantage certain sur tous les politicailleux qui se disputent la plus grosse part du gateau; Lui a connu le monde de l’entreprise et sait qu’une entreprise ne peut dépenser toujours plus en fonctionnement et rester concurentiel dans le monde actuel.On se demande bien ce qu’il fait avec une bande de bras cassés comme le gouvernement actuel

        • Il n’a connu du monde de l »entreprise que les réunions et les dîners d’affaires. Il ne s’est jamais trouvé face à un planning et un budget qui dérapent, un produit qui se trouve rendu invendable par l’apparition d’un concurrent imprévu ou qui fait un flop commercial tandis que le banquier s’inquiète pour ses remboursements. C’est un énarque qui a été se faire des relations dans une banque, et qui depuis trompe son monde sur sa connaissance de l’entreprise.

      • Macron me parait moins pire que beaucoup, à gauche et à droite. De là à en faire un libéral, on en est loin, mais face à la vieille garde socialiste (tendance Chirac et tendance Mitterrand) il détonne.

  • Se dégonflera devant l’administration.Il a du tissu génital mollason.Place à un jeune intelligent.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Un article de l'IREF.

En janvier dernier, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, annonçait la fin du « quoi qu’il en coûte ».

L’examen parlementaire en cours des projets de loi de finances de fin de gestion pour 2023, et de loi de finances pour 2024 montrent à l’inverse que, loin d’être fini, le « quoi qu’il en coûte » se poursuit. Et ce en dépit d’un goulet d’étranglement appelé à se resserrer du fait de l’aggravation de la charge de la dette dans les prochai... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

En 2022, pour alimenter un fonds pour le climat et la transformation énergétique  – KTF – de 212 milliards d’euros, le gouvernement allemand avait puisé à due concurrence dans les réserves non utilisées d’un autre compte, constitué en 2021 pour contribuer à l’amortissement de l’impact du coronavirus. Mais celui-ci avait bénéficié d’une suspension des règles du « frein à l’endettement », en raison de la pandémie. Ce qui ne pouvait plus être le cas du fonds KTF.

La CDU/CSU, les conservateurs dans l’opposition... Poursuivre la lecture

gouvernement électricité carburants taxes remaniement Bruno Le Maire
1
Sauvegarder cet article

Un article de l'IREF

La dette publique française a dépassé le seuil de 3000 milliards d'euros.

Elle a atteint 3013,4 milliards d’euros le 31 mars 2023, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Le gouvernement voudrait réduire le déficit public de 4,9 % en 2023 à 4,4 % dans le budget 2024. Mais le défi est considérable, alors qu’en août 2023 les taux d’emprunt de l’État français à dix ans ont dépassé le seuil de 3,25 %.

Selon les prévisions de Bercy, la charge annuelle de la det... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles