Zone euro : vive la Grèce libre !

Cette histoire d’amour à la grecque commence à devenir vraiment prometteuse…

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Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)

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Zone euro : vive la Grèce libre !

Publié le 29 juin 2015
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Par Serge Federbusch.

Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)
Tsipras credits Lorenzo Gaudenzi (CC BY-NC-ND 2.0)

Ses créanciers (l’Eurogroupe, la BCE et le FMI) avaient tendu un piège gros comme l’Acropole à Tsipras. Ils débloquaient «jusqu’à» 15,3 milliards d’euros pour permettre à la Grèce de faire face à ses obligations d’ici l’automne prochain sachant, qu’avec ces fonds, les Grecs devaient rembourser un minimum de 10,8 milliards d’euros d’ici fin août ! Bref, avant la fin 2015, Tsipras aurait totalement consommé son capital politique et retrouverait les mêmes inextricables difficultés financières, prisonnier d’un euro dont le taux de change rend impossible la relance de l’économie hellène. Sa fragile et composite majorité parlementaire se serait délitée. La nomenklatura européenne aurait pu alors tranquillement le faire déposer par une sorte de coup d’État semblable à celui qui lui avait permis de changer les gouvernements grec et italien en 2011.

Tsipras, par son référendum, évite ce piège et met ses créanciers au pied du mur : soit ils épongent les dettes grecques pour les deux à trois prochaines années de remboursement, soit ils s’assoient sur la totalité de leurs créances. La semaine qui s’ouvre va être du plus haut intérêt ! Visiblement, les Eurocrates ne s’attendaient pas à tomber sur un dirigeant retors qui a su tirer les leçons des échecs subis par ses prédécesseurs. La formation trotskiste, ça a du bon…

Si la Grèce quitte la zone euro, il ne faut pas paniquer, nous disent désormais à l’unisson banquiers centraux et politiciens. Le fait que Valls vienne le rappeler doit nous inciter au plus grand scepticisme, connaissant sa grande clairvoyance dans tous les domaines. La BCE rachète déjà environ 60 milliards d’euros de dettes publiques chaque mois. Il lui faudra en absorber beaucoup plus dans les semaines qui viennent car, outre les créances sur la Grèce qui ne vaudront plus grand chose et dont les trésors publics voudront se débarrasser, beaucoup d’obligations émises par les pays du Sud vont commencer à devenir suspectes. Si la BCE ne parvient pas à endiguer une remontée brutale des taux d’intérêt, le déficit des pays mal gérés, la France en premier lieu, se creusera vite, créant un effet auto-entretenu de tension sur les marchés.

Depuis vingt ou trente ans maintenant, l’Europe a compensé son déficit démocratique par la distribution de crédit, finançant des dettes contre l’abdication de la souveraineté. Mais la construction d’un projet démocratique est délicat et nécessite un long mûrissement alors que les crises financières se propagent à la vitesse du feu sur la poudre. L’édifice vermoulu européen approche lentement mais sûrement de l’écroulement.

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  • Enfin des articles avec plus d’objectivité qui dénoncent les excès d’un capitalisme qui n’a rien de libéral.
    C’est rare sur contrepoints concernant ce sujet. Et c’est le second que je lis en quelques jours 😉

    Bientôt on reconnaitra ici que la Russie n’est pas le grand méchant loup et que Poutine, loin d’être un ange, réagit avant tout aux agressions que l’on subit tous.

    • « Bientôt on reconnaitra ici que la Russie n’est pas le grand méchant loup et que Poutine, loin d’être un ange, réagit avant tout aux agressions que l’on subit tous. » Ce que fait Poutine en Ukraine (comme en géorgie) n’est pas répondre à une agression mais c’est une politique impérialiste. Poutine a tjs pas pigé
      « Enfin des articles avec plus d’objectivité qui dénoncent les excès d’un capitalisme qui n’a rien de libéral. » ce qui est scandaleux dans cette histoire, c’est que, un, la grèce ait rejoint la zone euro (par la faute de la France voulant limiter l’influence allemande), deux, que l’on ait sauvé les banques qui ont prêté à la Grèce, trois, que l’on finance aujourd’hui ce gouffre financier qu’est la Grèce. Il est temps d’arrêter les frais et de virer la Grèce de l’euro.
      Si la Grèce est aujourd’hui dans une telle situation c’est parce qu’elle fait partie de l’euro et parce que pdt des décennies, elle a vécue au dessus de ces moyens. Il faut arrêter d’accuser le capitalisme d’être responsable de la situation actuelle de la Grèce alors que c’est la politique mené pdt des décennies par les partis traditionnels (mais surtout le PASOK, parti socialiste) qui l’a menée dans cette situation. Regardez l’histoire de la Grèce, les problèmes de la Grèce remontent à sa création. La Grèce est l’un des pays qui a fait le plus de défaut de paiement. La Grèce et la faillite c’est deux choses d’indissociables. En vérité, quand je critique la politique des dernières décennies, il faut préciser que les problèmes de la Grèce remontent à sa création

      • Personne n’accuse le capitalisme.
        On accuse les excès du capitalisme, la connivence.
        Je suis moi aussi défenseur du capitalisme mais pas celui que l’on nous offre aujourd’hui où la corruption règne !

        Et vous êtes évidemment à côté de la plaque sur tout le reste.
        Fillon l’a très bien dit récemment, surprenant d’ailleurs, l’Europe n’est pas libre.

        « Les Etats-Unis nous embarquent dans une croisade contre la Russie qui est contre les intérêts de l’Europe. Les Etats-Unis mènent une politique au Proche-Orient qui est extraordinairement dangereuse pour nous ». »

        Votre haine fait peine à lire dans tous les cas.

        • « Votre haine fait peine à lire dans tous les cas. » j’ai aucune haine contre la Russie ou contre Poutine. On ne peut pas en dire autant de bcp francais qui sont antiaméricain. En plus ,on ne peut pas non plus m’accuser d’être un fervent partisan des USA comme certains commentateurs (D.J, un lecteur,..).
          Ce que je trouve franchement pathétique c’est que vous extrapolez, vous dites des choses sur moi alors que vous ne me connaissez pas. Ce que pense Fillon ou un autre responsable politique francais, je m’en fous un peu car quand on voit ce qu’ils font au pouvoir, on comprends qu’ils ne comprennent pas grand chose quel que soit le domaine (politique étrangère, lutte contre le terrorisme, économie,…).
          Vous feriez bien de regarder ce que disent les responsables russes de l’Europe (je ne parle pas des inteview qu’ils donnnent aux journalistes étrangers mais ce qu’ils disent à leur propre peuple).
          La seule bonne politique au M.O s’est d’intervenir le moins possible et de les laisser (chiites, sunnites) s’entretuer entre eux. En Syrie, il est stupide de soutenir la rébellion mais il est tout aussi stupide de soutenir le régime d’assad (ce régime dépent entièrement de milices chiites composés de fanatiques qui ne valent guère mieux que les djhadistes sunnites. De hauts responsables syriens ont d’ailleurs été arrêtés par le régime car ils n’appréciaient pas d’être devenu les sous fifres de l’Iran). Les seuls gens en Syrie que l’on peut soutenir sont les kurdes.

          « Personne n’accuse le capitalisme. » si il y a des tas de gens qui accusent le capitalisme.
          « On accuse les excès du capitalisme, la connivence. » il ne s’agit pas d’excès du capitalisme mais de perversion du capitalisme ce n’est pas la même chose. L’excès du capitalisme s’est l’idée qu’il y a trop de capitalisme ce qui ‘est pas le cas, le problème s’est que les états ont perverti le capitalisme (capitalisme de connivence). En plus, les problèmes de la Grèce sont avant tout culturelles et structurelles.
          Le système financier a son utilité mais l’état l’a perverti et rendu plus important que le marché libre ne l’aurai fait.

          •  » bcp francais  » bcp francais prorusses (en général, bcp de gens prorusses le sont juste par antiaméricanisme)

          • A coté de la plaque encore une fois.
            Votre haine contre la Grèce et son peuple.
            Bon après comme le dit MichelC j’exagère avec le terme haine mais vous exagérez aussi largement de votre côté.

            « Vous feriez bien de regarder ce que disent les responsables russes de l’Europe »
            Je regarde et force est de constater qu’ils ont bien souvent raison malheureusement, nous sommes à la bote des USA, c’est triste mais c’est ainsi.

            « Personne n’accuse le capitalisme. »
            Personne sous entendu ici, je ne suis pas ailleurs et vous non plus, on commente sur cet article.

            Je suis bien d’accord avec vous sur le MO, seulement on agit nous et surtout nos alliés outre atlantique qui franchement cherche à mettre le feu aux poudres !

            J’appelle cela les excès du capitalisme mais ça revient au même au final, en fait je devrais dire les excès de la finance. Mais oui je vous l’accorde volontiers perversion est peut-être plus juste.

            • j’ai aucune haine envers la Grèce. Je connais encore plutôt bien ce pays. Je pense que bcp de gens n’imaginent pas à quel point la Grèce est corrompu et ressemble à un état africain.
              En vérité, si j’éprouve de la haine c’est surtout envers nos responsables politiques qui ont sauvé la Grèce (enfin surtout les banques) avec nos impots et qui continuent à la financer avec nos impots alors qu’ils savent très bien que la Grèce est un gouffre financier. Nos politiciens semblent prêt à tout pour sauver l’euro y compris à nous ruiner. Economiquement parlant il est totalement stupide de laisser la Grèce en zone euro (elle n’aurait jamais dû rentrer). Les politiciens ont introduit deux aléas moraux: le premier vis à vis des banques (qui quoi qu’elles fassent sont sauvés ce qui les poussent à agir de manière irresponsable), le second vis à vis des pays à problèmes en acceptant de faire des compromis vis à vis des pays faisant du chantage. Ce qui est profondément injuste pour les pays qui ont fait des efforts. Heureusement, pour nous, ces pays qui ont fait des efforts (pays baltes, slovaquie, italie,…) ont dû mal à accepter de devoir financer la Grèce tandis qu’eux ont fourni un effort important. Ce sont ces pays qui sont les plus durs avec la Grèce et non pas l’Allemagne. Sans ces pays, l’UE aurait déja cédé au chantage grec. Merkel est souvent présenté comme quelqu’un de dur, d’intransigeante alors que c’est totalement faux, elle est faible et préfère la compromission plutôt que d’agir de manière courageuse. Je n’ai jamais eu confiance en Merkel surtout depuis qu’elle a préféré Draghi à Weber comme président de la BCE.

              • « à quel point la Grèce est corrompu et ressemble à un état africain »
                Cela se passe de commentaire, mais je comprends mieux.

                Un conseil tout de même, balayez devant votre porte avant de vous occuper de celles de tout le quartier !

                • Un ami que je connais d’origine grec me disait lui même que la Grèce ressemble à un pays du tiers monde.
                  En effet, il y a bcp à dire sur la France (qui n’est en rien démocratique mais dirigé par une oligarchie d’hauts fonctionnaires, ce pays est train de sombrer) mais ce n’est pas le sujet de l’article

            • en plus, si je prône le Grexit c’est aussi car je pense que c’est la meilleure chose à faire pour la Grèce. Un Grexit est une mauvaise solution mais c’est la moins pire des solutions. Cela sera désastrueux à court terme mais bénéfique à long terme (à condition que la Grèce fasse les réformes nécessaires).

              • On verra qui coulera ensuite, avec ou sans la Grèce ça n’aurait rien changé, un autre pays se serait retrouvé à sa place, mais continuez de leur taper dessus, c’est tellement plus facile que de remettre en cause un système où malheureusement la corruption règne.
                Quel bel hasard quand même que nos voisins anglophones n’aient pas rejoint l’euro, bel empire que l’empire britanique, vive la city et wall street.

                • « ace, mais continuez de leur taper dessus, c’est tellement plus facile que de remettre en cause un système où malheureusement la corruption règne » heu si je parle de la Grèce c’est car c’est le sujet de l’article.
                  Pour le reste, je suis d’accord pour dire que l’euro s’est de la merde. le mieux s’est le pluralisme monétaire càd avoir un euro et avoir des monnaies nationales (drachmes,…). une autre solution c’est avoir un euro juste pour les économies fortes. L’euro tel que concu aujourd’hui n’est pas viable

        • La connivence n’est pas un excès du capitalisme mais le résultat attendu et désiré du socialisme. En effet, le socialisme n’est pas la disparition du capital (qui existe indépendamment du régime politique) mais sa collectivisation. L’histoire a amplement démontré que la collectivisation des capitaux mène à leur destruction, mais cela prend un peu de temps. Dans l’intervalle, avant la ruine, le socialisme fait illusion pour les esprits faibles.

          • ça j’en doute la connivence est une évolution presque naturelle pour des personnes qui ont réussi et qui veulent asseoir par des moyens politiques leur situation pour la transformer en rente.
            Ce que je veux dire , c’est aux constitutions de mettre en place des gardes fous pour éviter ces dérives, car il ne faut compter ni sur la démocratie ni sur les politiciens pour le faire.
            Avec le pouvoir et l’argent vient naturellement la tentation de connivence, du moins c’est ce que je crois.

            • Je partage en partie l’idée que ce vilain défaut est irrépressible. C’est bien pourquoi il convient de réduire l’Obèse. La connivence est proportionnelle au « pouvoir étatique agrégé » (histoire d’être à la mode keynésienne). Sachant que le pouvoir absolu corrompt absolument, moins de pouvoir étatique égale moins de connivence.

            • Le capitalisme de connivence est la troisième voie rêvée par les nationaux socialistes de tous bords, qu’ils s’appellent Benito, Adolf ou François.

            • Non, le capitalisme de connivence est une forme de socialisme, un socialisme de droite qui confond liberté et droit à.

              Liberté de faire et droit à être riche.

              Ce ne sont pas les ‘capitalistes’ qui rêvent de puissance et de rente : les entrepreneurs rêvent de bonheur et de défis.

              A l’inverse d’un politique, un entrepreneur s’ennuie très vite. Et quoi de plus ennuyant que le pouvoir et la rente ?

              • j’ai une définition moins restrictive de la définition d’entrepreneur.
                Vous tuez la critique dans l’œuf en adoptant une définition personnelle…

                Le problème est effectivement non seulement l’état mais aussi le corps électoral et le succès des doctrines antilibérales.

        • Votre haine fait peine à lire dans tous les cas.

          Vous exagérez 🙁

          On accuse les excès du capitalisme, la connivence.

          Ce n’est le capitalisme le responsable, mais bel et bien le sotcialisme qui pervertit tout.

          • « Vous exagérez 🙁 »
            Oui mais en réaction à une exagération

            « mais bel et bien le sotcialisme qui pervertit tout »

            Absolument pas d’accord. Les excès du capitalisme et la connivence n’ont pas besoin du socialisme.
            C’est juste que les socialistes sont tellement mauvais (les nôtres en tous cas) qu’ils ne font que détériorer la situation.

            • Pas d’accord avec vous : les sotscialistes sont excellents dans leur mission : ramener le pays aux années 400, ou l’égalitude pourra régner. Six millions de sans emploi, le plan fonctionne merveilleusement bien, un rêve.

            • Le capitalisme est une invention des socialistes : supprimez taxes, réglementations, bilans et statuts, vous avez fait disparaitre le capitalisme.

            • @Henri: En quoi la propriété privée des moyens de production (AKA Capitalisme) peut elle être excessive? Si je possède 100% d’une boite. En quoi ma propriété peut elle devenir excessive? Je vois pas éxactement ce que vous appelez excès du capitalisme. Perversion du capitalisme par l’Etat, je peux comprendre, mais excès, je n’y arrive pas.

              • Mitch, je vous conseille d’ouvrir un compte-titre ou même un PEA et de vous intéresser fortement au fonctionnement du cœur de notre système que ce sont les marchés boursiers.
                Vous comprendrez en voyant la vitesse folle des échanges sur certaines valeurs que les excès du capitalisme, ou si vous préférez la magouille sur les marchés, n’ont plus rien à voir avec la réalité.

    • l’euro a accentué les problèmes de la Grèce. Ceci dit, même sans l’euro, la sitaution ne serait pas tellement différente pour la Grèce.

      • La situation serais différente, sans l’euros cela fait très longtemps que la Grèce n’aurait plus pu s’endetter sur les marché à des taux faibles, elle serait sans doute dans une situation tendue mais avec une dette bien moindre. ceci est vrai pour tous les panier percé de l’Europe notamment la France qui aurait vu leur taux d’intérêt d’emprunt monter en flèche et donc leur capacité d’emprunt fortement réduit depuis fort longtemps.

    • Poutine est un sale type qui envahit un pays voisin car il en craint les aspirations populaires.
      Stop les salades, la réalité ne changera pas selon vos désirs.

      Tsipras est un clown d’ailleurs, espérons qu’il paiera sa stupidité.

      • Je n’ai jamais dit que c’était un sain, je pense simplement qu’il est moins pire que ceux qui imposent leur dictat outre atlantique.
        La réalité se passe aussi en coulisse, vous devriez quand même le savoir rien que la NSA devrait éveiller votre curiosité et vous faire approfondir vos recherches …

  • Cet article a l’air de présenter Tsipras comme un génie alors que cette affaire montre juste son incompétence.
    heu, si le vote est non, la grèce quittera l’euro et tombera dans le chaos le plus total et c’est la fin de syriza. si le vote est oui alors c’est aussi la fin de syriza qui explosera. Moi, je me demande si Tsipras ne veut pas retourner dans l’opposition (c’est bcp plus facile).
    Cette affaire montre la naiveté de Syriza ainsi que son incompétence, ils croyaient qu’ils pourraient faire si facilement céder les créanciers. N’oublions pas la responsabilité de la France qui a sympathisé avec la Grèce et qui a renforcé les positions de Tsipras. D’ailleurs, c’est la France qui a fait entré la Grèce et dans l’UE et dans la zone euro (pour limiter l’influence de l’Allemagne).
    Personne ne peut prévoir ce qui va se passer avec le grexit mais c’est l’occasion où jamais grâce à la politique de la BCE de se débarrasser de la Grèce.

    • « si le vote est non, la grèce quittera l’euro et tombera dans le chaos le plus total « .

      Vous faites le jeu des européistes. « Il n’ y a pas d’ alternative » à l’ euro, et blablabla et blablabla.

      Je ne dis pas que la transition se ferait de manière douce. Il y aurait sûrement hyperinflation avec une drachme qui s’ effondrerait jour après jour.

      Et alors ? Les Grecs ont eu des mois, des années, pour protéger leur capital, acheter de l’ or, ouvrir des comptes dans des pays sains, retirer du cash en euros ces dernières semaines (ce vilain cash qu’ « ils » veulent abolir, tout-à-coup on comprend pourquoi…) Le tourisme serait boosté (ça tombe bien, c’ est la fin juin !), idem pour leurs rares exportations. Enfin la Grêce retrouverait un mode de fonctionnement dont elle a l’ habitude, trop de dette, trop de dépenses, destruction de la monnaie pour réguler tout ça, je sais, c’ est nul et méprisable mais c’ est culturel et après tout, les peuples ont le droit de décider ce qu’ ils veulent pour leurs pays. « Faut de tout pour faire un monde », le jour ou chaque pays du monde fonctionnera comme l’ Allemagne, il faudra exporter sur Mars, pas pratique vous en conviendrez.

      Je ne suis pas un inflationniste, mais une chose est sûre, un épisode hyperinflationniste ne détruit pas une société.

      Ceci dit je condamne l’ attitude du peuple grec, qui veut faire défaut sur ses créances mais qui souhaite rester dans l’ euro – il faut être cohérent, c’ est l’ un ou l’ autre.

      • si vous avez lu mes différents commentaires, vous avez pu voir que je suis favorable à un grexit.
        il y a 3 options:
        un, l’UE cède au chantage grec ce qui est la porte ouverte à tous les partis populistes. Vous pouvez être sûr que dans ce cas, Podemos sera au pouvoir en Espagne. Cette option signifie la fin de l’euro et sera de loin l’option la plus catastrophique. En plus, cela poussera les pays comme la Grèce a ne pas faire de réformes structurelles et à continuer à vivre avec l’argent des autres. Jamais cette situation ne sera tenable et cela finira mal pour tout le monde y compris la Grèce.

        deux, Syriza cède à l’UE (bien sûr, il y aura quelques concessions symboliques de la part de l’UE) et la Grèce reste dans l’euro qui est une monnaie bcp trop forte pour son économie ce qui l’empêche d’avoir la possibilité d’un jour se relancer. Dans ce cas, Syrizac finira par imploser (Si tspiras ne démissionne pas tout de suite, l’aile gauche quittera le parti) et cela conduira sans doute à terme (dans les cinq ou dix ans à venir) la Grèce dans une période d’instabilité politique

        trois, le grexit qui est certes économiquement une bonne chose sur le long terme mais se sera économiquement désastrueux à court terme. Quand à l’aspect politique, cela plongera la grèce dans une période d’instabilité grave (ce qui nuira au tourisme donc à l’économie). Il faut bien comprendre qu’en Grèce, il y a pas mal d’extrémisme. Le parti communiste grec est un parti stalinien ce qui explique que syriza ne veut pas s’allier à ce parti. Les communistes grecs sont des extrémistes et des gens très radicaux même pour des communistes. Il existe une tradition de terrorisme d’extrême gauche en Grèce. Je ne parle même pas d’Aube dorée parti aussi très radicale. La Grèce a déja connu une guerre civile (après la seconde guerre mondiale) qui proportionnellement a fait plus de morts que la guerre civile espagnole. L’armée grec risque d’intervenir (ce qui est pour moi la moins pire des solutions). Vu le nombre d’extrémistes en Grèce, je ne vois pas comment ce pays peut rester stable politiquement en cas de Grexit.
        Pour moi, un grexit avec une dictature militaire pour redresser la Grèce est la moins mauvaise solution (cela reste une mauvaise solution). Seule un régime autoritaire peut faire les réformes nécessaires pour la Grèce et peut ramener une stabilité politique en éliminant systématiquement les extrémistes.
        Je suis partisan du Grexit et du défaut de paiement ce qui ne m’empêche pas d’être réaliste: un Grexit et un défaut de paiement auront des effets désastrueux pour la Grèce (surtout à court terme) mais cela reste la meilleure solution sur le long terme pour la Grèce (à condition de faire les réformes nécessaires pour la Grèce). Il faut bien comprendre que dans le cas grec, il n’y a pas de bonnes solutions, il faut choisir la moins pire des solutions

    • Tsipras ne veut pas porter la responsabilité de son incompétence politique. Le référendum est une façon de dire ( quelle que soit la réponse): c’est le peuple qui décide.Et lui n’y est pour rien. Quel courage!!!

    • il n’y a pas de génie, il n’y a pas de solution, il ne va y avoir que des gens qui vont perdre de l’argent qu’ils auront prêté sans le savoir . C’est la magie du contrôle des monnaies.

  • « et retrouverait les mêmes inextricables difficultés financières, prisonnier d’un euro dont le taux de change rend impossible la relance de l’économie hellène. »
    L’éternel délire keynesien de la politique de relance..
    Du grand n’importe quoi.
    Ce qui me désole c’est le résultat pour les individus, les grecs lambda qui vont souffrir.

    • Ils souffrent déjà depuis longtemps, la crise date de 2009 et Tsipras n’est que le chef du quatrième gouvernement depuis Papandréou, puis celui de Papadimos (2011/2012) et celui de Samaras (2012/2014) en rappelant que SYRIZA n’est arrivé au pouvoir qu’en janvier 2015.
      Concernant le référendum, Papandréou avait voulu consulter le peuple, l’UE avait refusé et le 1er ministre grec avait molli.
      L’UE déteste les référendum, et ça nous le savons bien en France (la forfaiture du traité de Lisbonne en contradiction au référendum de 2005).

      Pour relancer la Grèce, une dévaluation de 45 à 50% de la nouvelle monnaie nationale sera nécessaire, c’est ce que calculent les économistes dans leurs modélisations.
      De toutes façons, il était hautement comique de vouloir imposer à un pays, dont les ressources viennent pour une bonne part du tourisme, une TVA à 23% !

      • Attendez… il faut un peu relativiser tout ce délire autour de l’austérité, de la crise « affreuse », des « douleurs » du peuple grec.

        C’est quoi l’enjeu ? Tout simplement, supprimer la bulle « Euro »… revenir à la situation d’AVANT l’Euro…

        La Grèce vivait très bien. Les gens étaient heureux, non ? Le même soleil, les mêmes vieilles pierres, la même feta, la même huile d’olive, et le même ouzo.

        Il y a juste quelques petites différences entre alors et aujourd’hui :
        -il y avait moins de fonctionnaires (bcp moins)
        -les pensions de retraite étaient moins élevées
        -il y avait moins de BMW et Mercedes dans les rues
        -les gens voyageaient moins à l’étranger

        Bref. Retour à la normale.

        L’Euro n’aura été qu’une jolie et agréable bulle (JO, métro à Athènes, pognon gratuit à gogo). La fête est finie. Où est le problème ?

        La Grèce va redevenir ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : un gentil pays un peu tiers mondisé, mais tellement agréable.

        Le tourisme va exploser à la hausse. Et la Grèce a quelques belles cartes géopolitiques à jouer (Russie, Chine).

        Bref, pas d’apocalypse.

        Le vrai problème il est… dans la zone Euro. Car les autres pays vont comprendre qu’un « exit » c’est au fond une bénédiction !

        Voilà la vraie trouille des bruxellois fanatiques… leur monde rêvé et mortifère est en train de s’effondrer.

        • Oui, enfin la grèce c’est une sorte d’énorme bulle à l’échelle d’un pays et le grexit une sorte de crack à l’échelle d’un pays ou on se rend compte que tous les investissmements ont été fait en dépits du bon sens et qu’il faut tous reconstruire à zero ou presque. Cela va prendre du temps car les centaines de milliers de fonctionnaires inutile n’ayant aucune compétences utile à la société devront apprendre à de nouveau créé de la valeur et un grand nombre d’netreprises devront être purement et simplement détruite car monté sur des prévision de rentabilité imaginaires. Il va s’en suivre des années et des années de réadaptation au vrai marché qui seront très difficile un peu comme pour les ex pays de l’est c’est à dire au bas mot 20 ans de galère intense pour une grande partie de la population grecque avec toujours le risque de retomber dans la tentation du socialisme car contrairement aux pays de l’est qui ont eu le temps de bien comprendre que le communisme était vraiment le pire des système, les grecques (une grande partie au moins) imaginent encore qu’ils sont victimes du capitalisme. Donc au final une « vénéalization » de la grèce n’est pas du tout à écarter pour l’avenir.

        • On est sur la même ligne, y compris pour la conclusion.

          Quant à la méchanceté des commentaires hellenophobes que l’on trouve ici et dans d’autres forums, j’ai répondu à leurs rédacteurs qu’en réécrivant leurs diatribes contre la Grèce en changeant le nom du pays par celui de France, ce serait un exercice très amusant.
          Simplement, un gros porte avions met plus de temps à couler qu’un petit chalutier.

          • Tout ce qui est dit sur la Grèce s’applique évidemment à 100% à la France. Il n’y a pas de volonté de « stigmatisé » la Grèce en tant que tel, la France est sans doute pire sur bien des points mais comme vous dites le titanic coule plus lentement qu’une petite barque mais les remous engendré seront bien plus violents.

        •  » La Grèce va redevenir ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : un gentil pays un peu tiers mondisé, mais tellement agréable.  »

          Agréable pour qui? Les grecs veulent la dolce vita avec le même niveau de vie des allemands ou des suisses. C’est du reste la dure réalité que l’on a rien en ne faisant rien qui leur est arrivé en pleine gueule.

          D.J

      • Pour rappel, Tsipras s’est opposé au référendum de 2011.
        Jamais la Grèce ne parviendra à se relancer avec une monnaie aussi forte que l’euro. Cependant, la majorité des grecs sont favorable à l’euro.
        Le problème s’est que si la Grèce sort de l’euro, il y aura une grande instabilité politique (il y a bcp d’extrémistes en Grèce). Ce qui fera fuir les touristes

        • C’est une évidence : demandez à Cendrillon si elle préfère le carrosse ou la citrouille ?

          Il ne faut SURTOUT pas que la drachme soit aussi forte que l’Euro.

          L’économie grecque implique une monnaie faible.

          Fondamentalement, plus faible que la monnaie allemande. Voilà pourquoi l’Euro est une absurdité qui ne fonctionne pas.

          Pour résumer : bien sûr le Grecs veulent continuer à être fonctionnaire, à avoir de grasses pensions de retraite, à acheter des BMW, et à voyager à l’étranger… Mais cela ne correspond pas au réel.

          Le rêve aura duré des années. Ils en ont SACREMENT bien profité.

          Minuit a sonné. Le carrosse redevient une citrouille.

        • Pas d’accord: les grecs ont des besoins monétaires différents d’une entreprise à l’autre d’un ménage à l’autre. Comme pour tous les pays, la vraie bonne solution c’est la liberté monétaire, pour que chacun puisse choisir une monnaie forte ou faible en fonction de ses besoins.

          Si on se situe dans un monopole monétaire d’Etat avec avec cours légal et cours forcé, un pays comme la Grèce aurait pu très bien s’en sortir avec l’Euro. Avec une gestion rigoureuse ca aurait au contraire pu etre une bénédiction: Des taux hyper bas, avec une vraie maîtraise des finances publique peut au contraire conduire au désendettement et à la baisse des impôts, synonyme de croissance. C’est pas l’euro qui a mis la Grèce la où elle est. C’est la naïveté du peuple qui a donné à des politiciens le droit de gérer l’économie, d’attribuer des monopoles de complaisance et de faire croire avec le pognon des autres que demain on rase gratis. Le seul tort de l’Euro c’est de leur avoir caché les conséquences de leurs votes pendant quelques temps. L’Euro est un miroir déformant qui donne une belle silhouette. C’est trompeur et ça facilite pas les bonnes décisions, mais c’est pas la cause de l’obésité. Pour maigrir il faut moins s’empiffrer. C’est connu comme combine!

      • L’UE est une organisation technocratique alors normal qu’elle n’aime pas la démocratie. Pour rappel, la France a poussé pour faire de l’UE une organisation technocratique

    • Oui, merci de le noter aussi. En fait Federbusch n’est dans dans un schéma keynesien classique : Il ne peut pas s’empecher de tout lier à la monnaie. Pour lui, seule une monnaie faible permet de stimuler la croissance. C’est évidemment complétement idiot, et on peut le vérifier, encore une fois, depuis la chute de l’euro face au dollar. La monnaie a baissé et ohhh étonnement, aucun problème n’est réglé, incroyable !

  • Attendez, soit l’UE éponge tout de suite deux ans de dette (ce qui avec le court-terme doit faire 40+80 Mds), tout en sachant que le reste ne sera jamais remboursé non plus et que la manip n’a pas marché la dernière fois, soit elle accepte de passer dans ses comptes une perte du double et de ne plus jamais verser un centime. S’il faut payer 120 Mds tout de suite, et 240 dans deux ans, on est sorti du schéma où on paie suffisamment peu tout de suite pour remettre le problème au suivant sans casse vis-à-vis de l’opinion et de ceux qui pourraient être tentés de suivre l’exemple. De plus, la faute peut être rejetée sur Tsipras, il n’y aura jamais de plus belle occasion.

  • Le raisonnement serait fondé si les dirigeants européens craignaient de mettre en péril leurs équilibres financiers. Pourtant, c’est le cadet de leurs soucis, notamment depuis que SuperMariole a pondu son QE, pour un montant trois à quatre fois supérieur. Il y a longtemps que la valeur intrinsèque des dettes grecques n’intéresse plus personne. Le remboursement des dettes est en revanche un principe intangible, indispensable pour interdire une contagion des défauts qui ruinerait l’euro.

    On en revient alors au jeu purement politique. Jusqu’à ce WE, les dirigeants européens les plus naïfs pouvaient nourrir un doute bienveillant à propos des coco-gamblers. Mais, désormais, la situation est limpide. Sortir la Grèce de la zone est le but affiché de Tsipras (cf son appel à voter non au référendum). Dans le même temps, craignant une réaction de colère des Grecs qu’il entend ruiner, Tsipras espère les abuser en désignant des boucs émissaires faciles, en nous rejouant l’air bien connu des méchants (créanciers) contre les gentils (coco-gamblers).

    Bref, Tsipras et ses sbires prennent ouvertement les Grecs pour des cons (ce qui, au passage, en dit long sur la nature profonde du socialisme périmé). La question est de savoir si la population grecque va lui donner raison.

    • Forcément, c’est le but de la manœuvre. Les Grecs vont donner raison au plus grand politicard que leur caste politique aie accouché. Lui qui se présentait comme hors système (comme tous les populistes) sera celui qui enverra la Grèce au niveau économique de l’Argentine, voir même celui du Venezuela si ça se trouve. C’est un idéologue dangereux qui est au pouvoir et l’histoire nous apprend que ce sont les meilleurs laveurs de cerveaux, surtout quand la situation est fragile.

    • « Dans le même temps, craignant une réaction de colère des Grecs qu’il entend ruiner »

      Vous croyez qu’ils ne le sont pas déjà depuis le temps que ça dure ?
      Le régime clopinettes et topinambour, ils connaissent bien.
      La question posée sera donc: « voulez-vous le topinambour ad vitam aeternam si nous restons dans l’euro ou préférez-vous le topinambour avec une petite chance de s’en sortir à moyen terme si nous revenons au drachme ? »
      A votre avis, quelle sera la réponse ?

      Cela rappelle un peu la blague connue du damné à qui on laisse le choix entre l’enfer français (manque de charbon, diablotins en grève ..) et l’enfer allemand où il chauffe un feu d’enfer.

    • Entièrement d’accord, j’irais plus loin, je pense que le but de Tsipras est d’imposer un régime totalitaire en Grèce, via un chaos anarchiste bien orchestré.

      La population grecque : ca fait longtemps qu’elle n’est qu’un pion dans le jeu des politiciens de tout bords : colonels, socialistes de droite et de gauche …

      La Grèce a perdu son âme avec la chute de la monarchie grecque et la Grande Catastrophe, défaite des Grecs contre les Turcs de Kemal, avec l’aide des socialistes Européens et les manipulations de l’URSS.

  • « Zone euro : vive la Grèce libre » Moi, j’aurais plutôt dit: Zone euro : vivement que la Grèce dégage

  • Les taux d’intérêt trop bas crée une monnaie virtuelle, trop éloignée de la réalité.
    Les grecs (et pas qu’eux, nous aussi) devront revenir sur terre, et plus on attend, plus le réveil sera douloureux.
    Aujourd’hui on assiste à une partie de poker menteur, en ne sachant pas qui ment le plus, Alexis Tsipras ou Bruxelles, le problème est que la partie part en vrille, le résultat sera soit Alexis Tsipras est désavoué et démissionne, soit il gagne et la Grèce quitte l’Euro, ce qui, à mon avis, ne serait pas un drame.
    On a voulu en Europe une monnaie forte en laquelle les investisseurs auraient confiance, les taux d’intérêt bradés on transformé cette monnaie en monnaie de singe et ont obligé les pays qui avaient mis en place des réformes structurelles cohérentes à traîner derrière eux les bras cassés. Combien de temps cela pourra-t-il durer à coup de financement? Pendant combien de temps les pays qui ont fait leurs réformes accepteront-ils de payer? Un grexit de la grèce ne serait pas problématique, un grexit de l’Allemagne…..,

    • « soit il gagne et la Grèce quitte l’Euro » si il quitte l’euro ce ne sera pas une victoire pour syriza. au contraire, je ne donne pas cher de syriza en cas de grexit. c’est d’ailleurs sans doute pour cela que les gens de syriza (et des autres partis politiques grecs) ne veulent pas quitter l’euro car c’est certes une bonne chose à long terme (à condition de ne pas faire n’importe quoi et de faire les réformes nécessaires pour la Grèce) mais à court terme, ce sera désastrueux.
      Un Grexit entrainera la fin de syriza mais également une période de profonde instabilité politique. En cas de Grexit, il ne serait pas étonnant de voir l’armée faire un coup d’état

      • Je ne donne ps cher de Syriza dans les deux cas, ce mouvement se fracassera face à la réalité.
        Ce pays a besoin d’une remise en ordre et aucun parti politique ne semble avoir l’autorité suffisante. Je ne sais pas ce que vaut l’armée Grecque. Possède-t-elle des cadres intègres ou corrompus? Un leader charismatique? Là aussi c’est l’inconnue et je ne sais pas si beaucoup de pays sont capables d’avoir leur révolution des œillets.

        • L’armée à déjà été au pouvoir en Grèce il ne me semble pas qu’elle est fait des étincelles pour autant…

          • les militaires grecs des années 60/70 n’ont pas grand chose à voir avec les militaires d’aujourd’hui.Si la grèce avait eu les mêmes militaires cela ferait longtemps qu’il y aurait déja eu un coup d’état. Aujourd’hui, les militaires ne sont guère pressés de s’emparer le pouvoir, ils ont bien conscience que gérer un pays comme la grèce est qq chose d’assez difficile. Mais si la Grèce sombre dans le chaos, il se pourrait bien qu’à un moment l’armée décide d’intervenir.

        • une dictature militaire est une mauvaise chose mais pour moi, c’est la moins pire des solutions. Il n’existe aucune bonne solution dans le cas grec, il faut choisir la moins pire des solutions.
          Seule un régime autoritaire peut faire les réformes nécessaires pour la Grèce et peut ramener une stabilité politique. Il faut bien comprendre que la Grèce est un pays gangrené par l’extrémisme. Le parti communiste grec est un parti stalinien ce qui explique que syriza ne veut pas s’allier à ce parti. Les communistes grecs sont des extrémistes et des gens très radicaux même pour des communistes. Il existe une tradition de terrorisme d’extrême gauche en Grèce. Je ne parle même pas d’Aube dorée parti aussi très radicale.
          En cas de Grexit ou dans le cas où Syriza cède aux exigences de l’UE, la Grèce sombrera dans l’instabilité politique (dans le seconde option, cela risque de prendre plus de temps (5 ou 10 ans)).
          L’armée grecque est tjs meilleure que la classe politique grecque (ce qui ne veut pas dire qu’elle est bonne car ce n’est pas très dur), cependant, personne ne peut dire à l’avance si elle gouvernera bien la Grèce. C’est seulement si l’armée fait un coup d’état que l’on connaitra ses capacités à gérer la Grèce.
          L’armée grecque est bcp plus puissante (je parle sur le plan de politique intérieur) que la plupart des armées dans les pays occidentaux. La grèce est bcp plus militarisée que les autres pays européens. Il y a déja eu des soupcons de possibilité de coup d’état en 2011 (plusieurs cadres ont été mis soudainement à la retraite).
           » leur révolution des œillets » heu, ca c’est au Portugal quand l’armée a défait la dictature en place et remit en place la démocratie

      • Vousvetes tres optimiste! C’est oublier que la grece est un pays foutu et que nos elus font tout pour nous faire croire le contraire…
        Petit rappel FACTUEL sur la grece
        Retraites + chomeurs >> population active…
        Retraites = 17% du PIB… ( trop drole!)

        Bref, la grece est le plus vieux pays d’europe, sa démographie le condamne: pas de croissance economique sans croissance demographique…comme l’Allemagne aussi d’ailleur qui a bien du mal a importer la population étrangère necessaire pour payer les retraites des allemands…
        Les greces ont joue la meilleure carte, abuser l’Europe pour continuer le « reve » socialiste le plus longtemps posible!
        Ils ont pu nous faire les poches pendants 10 ans grace a l’amour propre et l’ego des ordures qui nous gouvernent mais l’heure des comptes a sonné…
        Les Grecs n’ont jamais eu les moyens d’emprunter et encore moins de rembourser mais que voulez-vous! Le reve socialiste a l’avantage strategique: generalement la dictature arrive avant son effondrement complet, permettant aux dirigeants de faire disparaitrent toute personnes succeptible de rappeler au bon peuple leurs propres responsabilités…

    • Tsipras a promis de démissionner s’il est désavoué ? Je cherche l’annonce…

      • non, cependant, il sera difficile pour lui de continuer à gouverner si le vote est oui. et même s’il continue, il sera obligé de couper avec l’aile gauche de son parti. En cas de oui, il est assez probable qu’il démissionne et qu’un nouveau gouvernement de technocrate se mette en place avant de nouvelles élections (bien sûr, personne ne peut prédire l’avenir avec certitude vu qu’en politique, il y a une part irrationnel)

  • Après la lecture de cet article, je comprends encore plus pourquoi des partis libéraux ne parviennent à se faire une place sous le soleil de France. Voilà un dirigeant d’un parti libéral qui encense un antilibéral en action par haine aveugle de l’UE.

    D’accord, il y a 1000 bonnes raisons de l’UE, mais les premiers profiteurs du laxisme budgétaire grec furent d’abord les Grecs. Personne ne força les Grecs à intégrer ni l’UE ni l’euro.

    La Suisse, bien que géographiquement et économiquement plus intégrée à l’Europe, a refusé avec entêtement de faire partie à l’UE. Elle ne s’en porte pas plus mal. C’est même tout le contraire.

    La Grèce a vécu au-dessus de les moyens et le retour à la réalité ne peut qu’être brutale, très brutale même. Aucun démagogue gauchiste ne peut éviter cela, quand bien même il aurait le soutien d’un politicien libéral qui a manifestement perdu sa route.

    C’est vrai que la cavalerie financière n’est pas la solution, c’est vrai que les exigences d’augmentation d’impôts et, dans une certaine mesure, de réductions des retraites tueront la moribonde Grèce. Mais la réduction drastique des dépenses publiques n’est-elle une des cures que ce pays doit s’administrer, bien qu’elle soit extrêmement douloureuse ?

    Des pays de l’ex-bloc soviétique sont passés par là et ceux d’entre eux qui ont entrepris les réformes libérales les plus radicales ont vite renoué avec la postérité économique. Je pense surtout aux Etats baltes.

    Que ce soit avec l’euro ou le drachme, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’UE, avec l’appui de la (méchante) finance ou pas, la Grèce ne peut faire l’économie d’une douloureuse austérité.

    Si austérité rime avec humiliation, alors il faudra bien que les Grecs s’humilient. Comme ils insupportent d’être humiliés par leurs créanciers, alors il faudra qu’ils s’auto-humilient.

    Ce que je dis là relève du simple bon sens économique parce que le bon sens économique relève forcément du libéralisme. Hélas, le président d’un parti libéral semble être dénué de ce bon sens-là.

    • Payer ses dettes n’a jamais été humiliant au contraire c’est une marque de dignité et responsabilité. En cherchant à échapper à leur responsabilité les grecques on perdu tout reste de dignité.

      • répudier la dette publique est parfaitement libéral: http://www.contrepoints.org/2013/09/01/137162-repudier-dette-publique
        j’ai du mal à comprendre comment la Grèce peut payer ces dettes, elle n’en a pas les capacités

        • D’où l’intérêt des réformes demandés en échange.

          Ce que refuse et n’a même pas entreprit Tsipras. Étais-ce prémédité ? Dans ce cas, c’est un sacré menteur car il assurait ses électeurs de vouloir rester dans l’euro. D’où l’importance de faire passer les prêteurs pour des salauds anti-démocrates à l’aide de son référendum fantôche (il plaide contre et la question posée ne reposera sur aucun compromis proposée par les prêteurs). Pire : dès samedi la question de la dette devait être négociée – avec possibilité de la réduire – mais la délégation grecque était déjà partie Vendredi…

          Posture politicienne déplorable.

          • perso, je suis favorable à ce que la grèce fasse des réformes structurelles ET sorte de l’euro ET fasse un grexit

    • Bonsoir,
      IL me semble que la racine du texte vous a échapper, ce n’estnpasnle politicien que l’auteur encense maisnle stratège et en ce sens, il a raison: que nous le voulions ou non, Tsipra a parfaitement compris que son pays n’a plus rien a perdre: sortir ou rester dans les conditions proposees lui rapportera moins que rester en refusant les conditions.
      C’est un peu comme si un mec squattais le buffet d’en restaurant en expliquant au patron que de toute maniere il n’a pas de quoi payer en discutant lenplus longtemps possible: tant que le patron ne metnpas fin a la discution, le mec continue de bouffer…. de toute facon des qu’il sera demasquer il sera foutu a la porte alors tant dure le jeu de dupe,, il est clairement le gagnant…
      Pendant ce temps, les grecs ont fait le plein de billet en euros sous les matelas, devraient voir leur capital euros « exploser en draches en quelques mois ou semaine et l’economie redémarrer…
      ?..
      Et la premiere gerontocratie européenne explose: les enfoirés de retraités qui ruinnent et appauvrissent les jeunes avec les retraites ininouïes qu’ils se sont accordés et qui jouent les « bons samaritain » en « aidant » (les ordures…) leur famille vont etre rattrapés par l’histoire lorsqu’il va falloir ce remettre au boulot…
      Le salaire minimum n’existant deja plus, c’est l’agriculture via le tourisme qui va permettre au pays de survivre a son effondrement demographique…les jeunes vont retrouver l’acces au logement et dire bye bye a leurs esclavagistes…
      De toute facon ses jeunes comme les notre n’ont ni l’envie ni de raisons valable de payer les dettes de leurs aînés et comme les aînés ont aussi fait un hold-up sur le capitale, littéralement « momifié » en « patrimoine », la r2volution ne sera pas violente physiquement mais socialement: c’est une veritzble guerre de generation larvé qui entre en phase de conflit « ouvert »… bref, apres 40 ans de socialisme, c’est clair que le jour ou les 68ards vont manger, ils vont manger severe…

  • Ouais bah ce passera rien comme d’hab, la Grece sortira pas de la zone euros il continueront à emprunté jusqu’au prochain problème et ça sera rebelote et dix de der, encore un mois a attendre.

    Non plus sérieusement c’est notre salut si la Grèce sort et ces politiciens le savent bien si la Grèce sort tous le monde va devoir se serrer la ceinture et la ceux qui auront engendré les reformes structurels seront deux fois plus content , la porte s’ouvrira en grand des investisseurs . Cette manœuvre pour moi n’est pas Grec mais allemande sous le couvert de nous faire croire qu’il veulent sauver la Grèce il veulent d’abord ce sauver eux même dans leur non gestion . Toute la faute sera Grec et les réformes devront être faite pour satisfaire les exigences du plus gros créancier l’Allemagne.
    On nous fait lire ce qu’on veut voir …
    Les européens seront isolés ça sera le grand retour d’une Allemagne forte et du Royaume Unis. Les pays du sud seront une nouvelle fois à la traine pour avoir cru les sirènes…franco germanique .
    Hollande ne voit rien venir mais Merkel lui mettra un coup et il ne se relèvera plus et nous avec.
    Sauf si on attaque les reforme de structures…

  • Tsipras joue sa partition a merveille, c’est exact. Son objectif demeure d’avoir le soutien populaire pour assoir son pouvoir, alors quoi de mieux que la démagogie ? Toutefois, même si les mouvements monétaires des grecs pour se constituer une réserve en cas de sortie peuvent lui promettre des lendemains plus souriant (ce que l’UE ne peut pas faire : prendre l’argent des grecs de force, Tsipras le pourra. Et avec la bénédiction des grecs eux-même), il risque prendre de plein fouet le boomerang. Car d’évidence pour tous les créanciers, les dépenses de l’état sont irréels. Il aura tôt fait de ruiner totalement son pays.

    Alors pour revenir sur la question, au final on a :
    – Sortie de l’euro : effondrement de la Grèce et effet domino à prévoir.
    – Rester dans l’euro : effondrement de la Grèce et effet domino à prévoir.

    Tout va bien.

    • « Tout va bien » – c’est ce que se disait pour se rassurer le banquier américain de 1929 en passant devant la fenêtre du 50ème étage de son immeuble de 100

    • – Rester dans l’euro : effondrement de la Grèce et effet domino à prévoir.

      Pas si le gouvernement change. Pas si la Grèce fait des réformes.
      Par contre ça prend du temps et les autres pays de la zone euro pourront vouloir virer la Grèce avant cela. Dans tous les cas c’est une meilleure option (pour les Grecs) que celle de la sortie de l’euro.

      Néanmoins je crois que tôt ou tard le Grexit devenait inévitable. Avec Tsipras et sa bande, ça a pris 6 mois et dans des conditions catastrophiques.

  • La Grèce sa feta , son ouzo , son sirtaki et ses impos pas payés…Ne fallait-il pas réfléchir avant d’admettre ce pays dans l’euro( qui de toute façon ne peut fonctionner ), peut-être que les Grecs se convertirons aux idées de l’école autrichienne avec un peu de chance…Non la je rêves…Un conseil traduisez Mises et Hayek en Grec et faites circuler…

  • Pour avoir des négociations constructives, il faut avoir des négociateurs sérieux. Or ce n’est pas le cas de Tsipras qui remet en cause des traités signés par la Grèce et surtout qui n’arrête pas changer d’avis et de tenir des propos contradictoires. Comment peut on faire confiance à une telle personne ?? qui un jour dit blanc et qui le lendemain dit noir.
    On peut difficilement nier que l’échec des négociations incombe surtout à Syriza

    • Samedi encore Tspiras assurait les grecs que les banques seraient ouvertes et qu’il n’y aura pas de contrôle des capitaux. Alors qu’il savait très bien que ce serait le cas puisqu’il n’avait aucun pouvoir décisionnel sur la question. C’est la BCE qui remplie les banques grecques.

  • Malgré mon peu de sympathie pour Tsipras qui s’est fait élire en faisant des promesses irréalisables, tout comme notre cher Président Moi-je, il a au moins le courage de rendre la parole au peuple grec.
    C’est tellement rare que je ne peux qu’applaudir, en espérant qu’un jour en France on retrouve un homme capable de le faire.
    Mais faut pas rêver, n’est-ce pas? la soupe est trop bonne…

    • Jamais entendu parler des plébiscites ?

      Ce n’est pas un grand démocrate, juste un politicien plus prompt à détruire l’avenir de son pays que son avenir politique.

      • Un peu facile.
        Je n’ai aucune admiration pour la Grèce, qui a triché et menti pour entrer dans l’Ruro.
        Mais je n’ai pas non plus envie de subventionner et travailler pour les entretenir.
        Ils défendent « leur modle social », nouvelle façon inventée par socialistes pour désigner les avantages acquis, alors qu’ils le fassent avec leur argent.

    • s’il avait vraiment été courageux, il aurait organiser des nouvelles élections.
      en 2011, il s’était opposé au référendum. Alors c’est bien de donner la parole au peuple mais la donner juste quand cela l’arrange, je ne trouve pas cela très respectable

    •  » il a au moins le courage de rendre la parole au peuple grec.  »

      Ce n’est pas du courage c’est une bonne façon de fuir ses responsabilités sur le dos du peuple. Si le peuple suit le gouvernement ce dernier dira c’est le peuple qui a décidé donc on respect la décision populaire. Si vous croyez que Syriza va chaque fois organiser des référendums surtout quand se seront des lois impopulaires vous vous foutez le doigt dans l’œil. Comme vous l’avez dit c’est rare donc pour moi il n’y a pas de quoi applaudir. J’applaudirais quand les référendums deviendront la norme et non juste que quand cela arrange le gouvernement.

      D.J

      • Tout a fait d’accord !
        Syriza était le « cul entre deux chaise », d’un coté il ne voulait pas sortir de l’euro (il n’a pas été élu pour ça) mais de l’autre il ne veut pas d’austérités (il n’a pas été élu pour ça, bien au contraire). Il a donc filé les cartes au peuple histoire de ce sortir d’une impasse !
        Son plan est très malin, il profite des désistions de l’Eurogroupe pour faire pression sur l’opinion publique.
        Je m’explique, la seule carte qu’avait en main l’Eurogroupe était le fait que les Grecs voulaient rester dans l’euro et il jouait de ça.
        Seulement, avec son référendum les banques ont été bloqué et l’Eurogroupe a retiré l’accord car il n’était valable seulement jusqu’au 30 juin.
        Sauf que Tsipras ce sert de ça contre l’EG, en disant « Ils sont contre la démocratie, et refuse que le peuple s’exprime » retournant la situation a son avantage.
        On voit d’ailleur que le Non progresse et que l’issue de ce référendum est très incertain

    • J’attends avec impatience le jour ou mon banquier me demandera de voter pour ou contre le remboursement de mes emprunts…La démocratie s’arrête là ou la volonté du peuple n’a pas son mot à dire. pourquoi pas un vote pour savoir si il faut travailler pour recevoir un salaire ou autoriser le vole?

    • « rendre la parole au peuple grec » : détrompez-vous. Ce référendum est un pur déni de démocratie. Les Grecs ne savent même pas sur quel projet ils doivent voter et surtout, les implications du résultat vont bien au-delà de la question posée. Lorsqu’on un vote peut être interprété librement et servir de fondement à d’autres politiques pour lesquelles personne n’a voté, ce n’est pas une formulation démocratique.

    • Oh la fascination devant le Peuple : ce machin qui n’existe pas et surtout pas en Grèce. C’est hallucinant comment ce sophisme socialiste est implanté au plus profond du cerveau des Français.

      Le Peuple, ca n’existe pas. Une Nation, à la limite ca peut se concevoir, mais un Peuple, c’est un mensonge abject pour berner les gogos et se faire élire.

      La Nation Grecque n’existe plus depuis 1923 et a été remplacée par le Peuple grec … et on voit les résultats : 30 ans de dictature et 50 ans de gabegie, de corruption et de traficotages en tout genre.

    • il y a un climat extrêmement tendu et polarisé en ce moment, la faute à ce référendum annoncé simplement pour ne pas avoir à voter le texte (les révolutionnaires de syriza auraient voté contre, ce qui aurait forcé Tsipras à démissioner — Tsakalotos l’a même dit en direct à la télé ).
      Alors évitez de dire que Tsipras a du courage car il a organisé un référendum pour éviter de devoir démissionner
      Pour vous dire le climat de tension actuelle en Grèce, le ministre de la défense (nationaliste, extrême droite), a affirmé que l’armée se tenait prête à assurer la « stabilité intérieure ».

  • Article à côté de la plaque. Encore un qui a décidé de se servir du cas Grec pour ressortir son obsession anti-euro.

    Les difficultés financières de la Grèce ne viennent pas de l’euro mais du fait que son économie toute entière n’est pas viable. Demain, en dehors de l’euro, les problèmes resteront les mêmes et débarrassé de leur dette les Grecs ne seront pas plus riches. Il n’y a aura toujours personne pour leur prêter, exactement comme avec l’Argentine.

    Ce fait est irréfutable et l’avenir proche va très vite le prouver d’avantage. Mais j’imagine que les mêmes personnes expliqueront que c’est encore la faute à l’euro.

    •  » Article à côté de la plaque. Encore un qui a décidé de se servir du cas Grec pour ressortir son obsession anti-euro.  »

      J’aurai été d’accord si c’était en défendant le libéralisme. Mais là l’auteur est antieuropéen en donnant raison à une politique irresponsable de la part d’un pour voir de gauchiste. Dire comme l’auteur du billet l’a fait:  » La formation trotskiste, ça a du bon…  » c’est carrément faire allégeance au communisme.

      D.J

    • Tom, ok mais l’euro échouera quand même et la dette grecque ne sera jamais remboursée, ni celle de la France, de l’Allemagne (deux défauts depuis la WWII…) etc.

  • On parle de quoi là?
    syriza? la bce? ça change quoi pour ceux l0 ces petites danses de salon?

    on parle de pognon?
    mais du pognon de qui au final?

    La question est …tel scénario…tel perdant.
    et si les perdant sont des préteurs « forcés » qui n’ont pas leur mot à dire ce n’est pas très moral.
    Qui l’a dans l’os et qui est responsable?

  •  » En plus ,on ne peut pas non plus m’accuser d’être un fervent partisan des USA comme certains commentateurs (D.J, un lecteur,..).  »

    Et encore j’ai aussi des limites; je ne défend pas la politique américaine d’Obama en général.

    D.J

  • Se réjouir de la possible sortie de la Grèce de la zone euro est une grosse erreur.
    Comme le dit si bien Yusko, l’euro c’est Hotel California :
    « you can check in anytime you like but you can never leave »
    Imaginons demain la Grece sort de la zone euro, outre les problèmes que rencontreront les grecs a court terme (doublement prix de l’énergie, véritable austérité qui peut mener a la « planche a billet » si pays au mains des populistes, cout de nourriture qui augmente, ainsi que toutes les importations en général …)
    Les conséquences seront néfaste aussi pour la zone euro, puisqu’elle perdra le seul avantage qu’elle a :
    Des taux bas !
    Et oui, une fois la Grèce partit la sois disant « impossibilités de défaut » s’envole, l’Italie, l’Espagne et le Portugal voient encore leur taux augmenter.
    Et ceux de la France aussi ! Si l’Italie est le prochain maillon faible, il sera impossible de la sauver. Or la sortie de l’Italie de la zone euro est la fin de cette même zone. La vous allez me dire « On s’en fout l’euro c’est une connerie »
    Vous avez raison, mais réfléchissez … La zone euro est la plus importante masse monétaire mondiale, que ce passerait’il sur les marchés si elle implosait ?
    Imaginer que le Dollar meurt et que chaque état prennent leur propre monnaie … Imaginer l’ampleur de la crise qui suivrait !
    Et ben c’est pareil pour l’euro.
    Après, un jour ou l’autre ça arrivera, mais il est préférable que ça se fasse « naturellement » (grosse crise économie du type de celle de 2008) que politiquement

    • « Après, un jour ou l’autre ça arrivera, mais il est préférable que ça se fasse « naturellement » (grosse crise économie du type de celle de 2008) que politiquement »
      Pas du tout d’accord. Le mieux est que cette zone euro disparaisse en concertation avec une solution construite et relativement consensuelle. Le départ de la Grèce sans qu’on en fasse un psychodrame, peut être le début d’un processus de déconstruction de l’euro.
      Si la zone euro explose en plein vol lors d’une grosse crise, ce sera la catastrophe.

      • « Le mieux est que cette zone euro disparaisse en concertation avec une solution construite et relativement consensuelle »
        C’est un rêve malheureusement, c’est sur dans l’idéal ça serait le top, mais imagine demain la France ou l’Italie demande l’organisation de la fin de la zone euro ça serait probablement un gros incident diplomatique.
        Et puis imagine il y a une fuite avant la fin des négociations ? La réaction du marché serait catastrophique !
        « Si la zone euro explose en plein vol lors d’une grosse crise, ce sera la catastrophe. »
        La zone euro finira dans une crise ! Dans tous les cas, on ne peut pas aller contre l’économie, elle ce venge toujours !

        • L’euro n’est pour rien dans les problème européen. L’euro est juste un bouc émissaire très pratique pour tous les dirigeant démago et impécunieux qui hantent les pays européens. Si nos gouvernants avait géré les affaires comme il se doit nous n’aurions aucun problèmes actuellement même avec l’euro, même ne grèce. Oui bien notre niveau de vie serait peut être (je dis bien peut être car il est plus probable que ce serait l’inverse) moins élevé et il y aurais aussi moins de fonctionnaires (qui pourrait le déplorer).
          Non l’entièreté de la faute incombe aux politique économique ultra laxiste n’ayant pour but que d’acheter des voix pour les futures élections et protéger la caste de fonctionnaire sur laquelle s’appuie les politiciens de tout bord.
          Les règles lié à l’euro aurait du être plus strictes (genre 30% de dette et 2% de déficits max avec obligation d’équilibre budgétaire l’année suivante) et scrupuleusement respecté : tout pays contrevenant sortait de l’euro immédiatement et devait attendre 5ans de respect es règles avant de revenir dans l’euro. seule une extrême rigueur dans la gestion de l’euro aurait du présider à son institution, c’était la clef de sa réussite.

  • Pour trouver des impôts nouveaux, ils ont essayé d’imposer les piscines ; de toute la Grèce : 6 Piscines ont été déclarées… Idée abandonnée. Une dame de cinquante ans, se plaint à BFM TV de ne pas pouvoir retirer les sous de sa retraite…
    Obama a déjà appelé 2 fois Mme Merkel, pour la forcer à accepter un compromis : et s’il payait sur les fonds des Américains : les dettes de la Grèce !
    Hollande et Sapin n’arrêtent pas de monter au créneau : jusqu’à présent les 4 pays qui avaient le droit à la parole (désignés par l’Europe) : La Finlande, La Grèce (bien sûr), le Bundestag, les Pays-Bas…
    (ahh ! les media complices avaient oublié d’en parler, pour permettre à nos élites de s’agiter sur tous les plateaux de TV).
    Las manifs devant le parlement Grec, ne sont pas en faveur de Tsipras : un jour c’est pour lui -mais la moitié sont contre(on les reconnaît : ils se mettent à droite avec des drapeaux Européens), et un jour contre.
    Les touristes annulent en masse : car les Hôtels n’acceptent pas de paiement sur leur compte bancaire Grec par booking et exige des touristes de venir avec du cash, pour payer à l’arrivée (ce qui n’est pas du Goût des touristes).
    Il n’y a qu’une banque sur 30 qui est ouverte et dispose de 2000Euros au total, pour les touristes. ??!!
    Regardez les TV des autres pays.
    Il n’y a plus rien dans les supermarchés (la Vénézuélization a commencé !) et donc..les repas dans les Hôtels sont limités au strict minimum…Jusqu’à quand ?
    Il y a des associations et des Banques, qui collectent des fonds pour le sauvetage de la Grèce : alors plus de démagogie : les Grecôlatre peuvent vendre leurs maisons, leurs voitures, se débarrasser des choses matérielles : de leur salaire, de leur retraites en faisant des virements à ces officines : SVP, soyez en adéquation avec vos écrits..
    Et l’argent qui devait être offert gratuitement à la Grèce : servira aux 9 millions de Français pauvres.

  • Si la Grèce quitte l’euro, c’est la preuve qu’il n’y a jamais eu d’Europe, qu’il n’y a jamais eu de dette commune, qu’il n’y a jamais eu 1 seul président européen élu au suffrage universel.
    Verrez vous par exemple, les Etat-Unis dire au Texas « sortez des Etats Unis car votre dette est trop élevé » ?
    => L’Europe c’est donc bidon, c’est faux.

    • L’Europe c’est le marché commun, la libre circulation des marchandises et des personnes point barre! Il n’a jamais été question de dettes commune ou de président européen, on voit ce que ça donne aux USA ces conneries de super état : des super conneries.
      De plus aux US la dettes les états ne sont pas responsables de la dette des autres états et il me semble bien que l’état fédéral ne peut pas financer un état en particulier donc ce qu’a fait l’Europe en effaçant une partie des dettes de la Grèce aurait été impossible aux US. Si quelqu’un peut confirmer ou infirmer mes dires cela m’intéresse.

  • Aux infos, ils interviewaient un pékin dans la rue lui demandant ce qu’il allait voté. Il a répondu : « moi je voterai non, ils nous ont pris pour un pays du tiers-monde ou quoi ? »

    Mais c’est exactement ce que vous êtes les grecques, un pays du tiers monde. Avec autant de richesses que l’Albanie ou la Macédoine. Vivez AVEC VOS moyens…

  • j’adore la conclusion

    Où est ma tototte?

    • Il y a des pays qui font partie de l’Europe sans user de la monnaie « euro ».
      Où est le problème?

      • En ce qui concerne cet article (bien plus court que les commentaires qui suivent), je me trompe peut-être, mais j’y vois pas mal d’ironie….

        • Bingo Kulasec ! Mais une fois de plus on peut constater que ce type de figure rhétorique échappe quelque peu aux lecteurs, même « nivelés par le haut » 🙂

          SF

  • @Thierry
    `Verrez vous par exemple, les Etat-Unis dire au Texas « sortez des Etats Unis car votre dette est trop élevé » ?

    Vous n’avez pas regardé CNN récemment ? Les déficits répétés de Porto Rico agacent la plupart des
    Américains, on parle de les expulser de l’Alliance, leur dernière perte est de 160 Milliards de
    Dollars..

  • Article tout à l’envers du début à la fin : les Grecs s’enfoncent clairement dans la route de la servitude et ont mis l’accélérateur depuis ces derniers mois.

    Dernier opus d’une destruction systématique de la Nation grecque, sacrifiée à l’autel de la démocratie laïquarde par les socialistes de tout bords, qui comme pour le Liban ou Israël, se font un point d’honneur de détruire cet ilot d’histoire, de culture, de coutume, de religion … bref, de détruire ce petit pays qui a le malheur d’avoir une langue et une histoire bien à lui.

    Entre la révolution socialiste athée de Kemal et la Grèce, il a fallu choisir …

  • Les exigences des créanciers de la Grèce ont bcp de choses qui feraient belle figure dans un programme de gauche, comme la taxation du Capital, la hausse de l’impôt des sociétés, l’impôt sur le luxe, l’impôt de solidarité, plus de progressivité, des soins de santé à bas prix, etc.
    http://online.wsj.com/public/resources/documents/reform.pdf

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