Libéraux, il est temps d’agir !

Le pays est-il vraiment foutu ? Peut-être, à moins que les libéraux ne se réveillent !

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Statue de la liberté (Crédits : benonrtherun, licence Creative Commons)

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Libéraux, il est temps d’agir !

Publié le 28 mai 2015
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Par Pascal Comas.

Statue de la liberté (Crédits : benonrtherun, licence Creative Commons)
Statue de la liberté (Crédits : benonrtherun, licence Creative Commons)

Les événements qui se succèdent en France ces derniers temps sont un véritable cauchemar pour tous ceux qui se sont construits sur le socle des Lumières et des Droits de l’Homme.

S’exprimant sur le triste projet de loi relatif au renseignement, le bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur écrit dans Le Monde :

« Il est temps que les Français comprennent la nature réelle de ce projet de loi et qu’ils fassent confiance à tous les défenseurs des libertés publiques qui se sont insurgés contre ces mesures, toutes tendances politiques confondues. Parmi eux citons notamment l’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature, la CGT-Police, Marc Trévidic – ancien juge anti-terroriste, Jacques Toubon – défenseur des Droits, Jean-Marie Delarue – président de la Commission nationale des interceptions de sécurité (CNIS), Isabelle Falque-Pierrotin – présidente de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le Conseil national du numérique (CNNum). Mais aussi la Ligue des droits de l’Homme (LDH), Human Rights Watch, Amnesty France et le Syndicat national des journalistes (SNJ), sans oublier le New York Times qui a appelé les parlementaires français à ne pas voter cette loi. »

En ce qui concerne les libéraux, le PLD a bien sûr pris position fermement contre cette loi. Au-delà de la réaction à cet événement particulier, les libéraux sont en général très actifs de multiples manières, en particulier sur les terrains de la réflexion, de l’analyse et de la vulgarisation des principes libéraux. Certaines initiatives remarquables comme celle du Collectif Antigone s’attachent à diffuser ces principes aussi bien dans la rue (affiches) que sur les réseaux sociaux.

Pourtant rien ne semble parvenir à mobiliser une quantité critique de citoyens en faveur de la défense de nos droits fondamentaux aujourd’hui bafoués dans le plus grand mépris par les autorités. Au suicide économique dont est victime la France depuis des décennies, il faut à présent ajouter une véritable descente aux enfers en matière de libertés.

 

 

Lafayette

 

 

Il est extrêmement difficile pour les Français lucides d’envisager que rien de positif ne peut se produire et de se résigner à contempler la déchéance totale de leur pays. Ils espèrent que leurs compatriotes vont se réveiller ou peut-être qu’un homme providentiel les sortira de ce cauchemar.

Nous pensons que le plus probable est que la France ne déviera pas de sa trajectoire fatale et ira jusqu’au bout de son destin absurde. Sur le plan économique les réformes nécessaires, si elles adviennent, se feront à marche forcée par des réalités bien plus cruelles que celles qui s’imposent actuellement et dans des conditions  bien plus douloureuses que si la nation avait fait ces choix difficiles ces dernières décennies.

Mais parler de réformes est encore trop optimiste.

Nous pensons qu’il n’y aura pas de réformes, en tout cas pas de sérieuses et suffisantes. Quant à la vision de Houellebecq sur la conversion de la jeunesse française au libéralisme aux environs de 2020 (Soumission p.153 – Flammarion) elle nous parait beaucoup moins réaliste que celle d’un président musulman en 2022, même si nous sommes convaincus que la majorité de ceux que l’on appelle les jeunes défavorisés se satisferaient bien mieux d’un environnement libéral que du paysage actuel décourageant tout réel projet d’entreprise.

Lorsque notre système étouffant et liberticide implosera, deux scénarios se dessineront.

Le scénario pessimiste

Ce sera une mutation vers une forme de dictature totale (à la différence de la dictature technocratique partielle actuelle).

Le scénario optimiste

Ce sera une remise à zéro sur les débris de la faillite, du chaos et peut-être de la guerre, civile et/ou extérieure. Les principes libéraux pourront alors reprendre leur place naturelle et incontournable mais dans un contexte initial de Far West, qui contrairement à ce que pensent les ignorants n’a rien à voir avec le libéralisme, basé sur le droit.

 

Les premières raisons qui nous conduisent froidement à considérer l’inéluctabilité de l’un de ces deux scénarios sont connues.

Contentons-nous de les rappeler brièvement.

Tout d’abord, le fil conducteur de la politique de François Hollande est limpide de simplicité : protection absolue de ses bases électorales les plus solides et souci de ne toucher à rien sinon à la marge. Les deux catégories de population bénéficiant de cette protection sont les fonctionnaires et les masses d’assistés que compte l’hexagone.

En ce qui concerne les fonctionnaires, pas question de toucher à leur nombre et à leur statut ! Dans un pays au bord de la faillite et croulant sous les dettes, il n’est pas envisageable de modifier le ratio de 90 agents publics pour 1000 habitants (contre 50 pour 1000 en Allemagne, pays notoirement sous-administré).

Concernant l’assistanat, relevons seulement que dans un pays crevant de son égalitarisme et de ses dépenses sociales, il est encore question de prendre toujours plus aux « riches » et de distribuer toujours plus aux bénéficiaires de prestations sociales ou d’exonérations fiscales, cette obsession étant remarquablement résumée dans la déclaration surréaliste du président proposant en octobre 2014 que la prochaine réduction d’impôts concernera « celles et ceux qui ne sont pas imposables » sur le revenu…

Ajoutons à l’ardoise le renforcement de la protection des intermittents du spectacle, le milieu artistique étant comme on le sait peuplé de bisounours et faisant office de courroie de transmission indispensable de la propagande socialiste auprès de la jeunesse. Et bien sûr, aucun serrage de vis envisagé sur les 1,2 milliard de subventions déversées chaque année arrosant généreusement de multiples associations militant à gauche ou servant à améliorer les conditions de vie extrêmement pénibles des fonctionnaires, comme l’Association pour le logement des personnels de l’administration financière, ou « Éducation et plein air finances », autre association destinée cette fois aux vacances des personnels de l’administration fiscale.

La France se trouve dans la situation tragique où la masse des populations profitant du système actuel, ou pensant qu’elles ont trop à perdre d’un changement, représente une quasi majorité, ou peut-être même une majorité n’étant menacée que par les mécontents du moment. Voilà pourquoi Hollande a le déshonneur d’envisager un deuxième quinquennat malgré son bilan catastrophique : il pense que s’il arrive à tenir bon sur le maintien des dépenses ou les politiques en faveur des bénéficiaires de la manne étatique, il aura le soutien de la quantité critique de votants dont il a besoin. En cas de désistement, il suffira d’en enfumer quelques autres avec des promesses adaptées aux sujets brûlants de 2017.

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Voilà pourquoi, loin d’envisager la moindre réduction du périmètre de l’État, le gouvernement actuel accentue la répression fiscale tous azimuts et lance les soldats de Bercy sur tous les fronts : comptes à l’étranger, traque des vendeurs de biens sur internet, restrictions sur le cash… sans oublier la cession bien commode des parts de l’État dans les entreprises avec un objectif de recettes de 16 milliards d’euros, histoire là aussi de pouvoir gagner du temps tout en prétendant qu’on désendette le pays.

Peu importe que les faits soient éloquents : comme l’expose Louis Rouanet dans un article pour le Mises Institute, depuis 2009 la France et l’Angleterre ont mené des politiques économiques complètement opposées.

La France a augmenté les taxes et n’a pas touché aux dépenses de l’État et le Royaume-Uni a fait le contraire.

Entre 2010 et 2013 le Royaume-Uni a réduit son déficit structurel davantage que n’importe quelle autre économie avancée (4,7 % du PIB). L’économie française a stagné alors que la sienne a vécu une forte reprise. Les dépenses publiques en France sont aujourd’hui plus élevées de 11 points de PIB. De décembre 2009 à décembre 2014, en Grande-Bretagne, le nombre d’employés du secteur public est passé de 6 370 000 a 5 397 000 alors que l’emploi global a progressé de 1 700 000. En France, le nombre d’employés de l’État n’a pas cessé d’augmenter et le taux de chômage bat des records.

liberaux rené le honzecPourtant, ceux qui sont au fait des réalités économiques ne donnaient pas cher des chances de Hollande face à la situation économique de la France et de l’Europe.

Le pays est en sursis depuis bien trop longtemps et la moindre remontée des taux d’intérêts signe sa faillite. Mais c’était sans compter sur la détermination des élites financières internationales qui ont décidé de retarder à tout prix l’inéluctable à force de Quantitative Easing et de taux d’intérêts aujourd’hui négatifs. Le cycle long des plans de la kleptocratie mondiale, et le cycle moyen des objectifs des forces dominantes dans l’Hexagone sont en phase. Et chaque mois, chaque année de gagnée face à l’inéluctable rendront la réinitialisation plus douloureuse pour les populations, exactement comme avec une gangrène.

Il est urgent d’agir mais les faits, aussi convaincants soient-ils, ne valent rien contre l’alliance de l’idéologie, du cynisme le plus abject et du relativisme permanent, et ce sont bien là les raisons de notre pessimisme. En France, pays de débats s’il en est, le débat est devenu inutile. En France, pays de penseurs, la pensée intelligente et argumentée n’a plus de valeur.

Les libéraux déploient des efforts admirables pour décrypter les événements actuels à la lumière de brillantes analyses, notamment celles inspirées de l’école autrichienne qui offre sans doute la meilleure grille de lecture sur les faits économiques depuis la fin du XIXe siècle.

Ce travail est éminemment nécessaire et utile, mais suffira-t-il à convaincre une masse critique de la population ?

Il nous parait évident que non, pour les raisons suivantes.

 

La foi

Les socialistes, communistes, étatistes, structuralistes, marxistes, sociaux-démocrates, centristes, bref, tous ceux qui vouent un culte à l’État ne peuvent être convaincus par le moindre argument, aussi imparable soit-il, qui ne soit pas en faveur du « modèle social » français…

Leur conviction est du domaine de la croyance, non de la rationalité. Le socialisme est un acte de foi. Ces fidèles sont convaincus de défendre le « bon » modèle et partant de là tout argument en défaveur de ce dernier est jugé comme mauvais, indéfendable et écarté d’office. Ceux qui ont l’illusion de croire qu’ils peuvent ébranler un tant soit peu les convictions de ces apôtres avec des analyses, des études, des textes argumentant à partir de données concrètes et vérifiables se bercent d’illusions.

D’abord parce que 90 % de leurs interlocuteurs ne prendront même pas la peine de consulter les documents proposés, rejetés d’office comme une vulgaire propagande. Leur conviction est telle qu’ils jugent parfaitement irrecevable toute contradiction (en général ce sont les mêmes qui vont traiter leurs adversaires d’intolérants). D’autres ignoreront les mêmes textes parce qu’ils ont peur d’y trouver des arguments qui pourraient ébranler les certitudes dans lesquelles ils sont lovés, bien au chaud, depuis tellement longtemps.

Imaginez comme il doit être angoissant pour le bobo parisien d’imaginer qu’un jour la routine de son Libé-café pourrait ne plus bercer sa douce existence de soldat du bien…

 

L’envie

Sans aucun doute le plus vilain défaut des Français, l’envie est l’atout majeur de la gauche.

Quel délice que donner par son vote à l’État, qui a le monopole de la violence, le pouvoir de se servir dans l’épargne ou les revenus de ces salauds de riches, le tout en jouissant de la béatitude de faire partie du camp des généreux. Si en plus on fait partie de ceux qui bénéficient des mannes de la redistribution, c’est une opération triplement gagnante !

 

Le relativisme

Pour ceux qui n’ont pas assez de foi ou de jalousie, les intellectuels de gauche ont forgé un bouclier redoutable contre toutes les attaques de la raison : le relativisme !

Car la plus grande victoire de la gauche est bien d’avoir formaté l’écrasante majorité des cerveaux à évoquer le relativisme chaque fois que des faits ou des arguments puissants viennent menacer leurs confortables convictions structuralistes. À quoi sert la raison, à quoi servent les faits lorsque tout est affaire de point de vue, de culture, de valeurs ? Peu importent la rigueur, la pertinence des arguments présentés, ils ne représentent qu’un « point de vue » qui n’a pas vocation à l’emporter sur un autre dans ce monde de bisounours tous rouges où l’égalité doit s’imposer comme la valeur de toutes les pensées, de toutes les interprétations, de toutes les cultures et de chaque individu.

Dans un monde où il n’y a plus que des droits, les notions de valeur ou de devoir perdent toute importance. Puisque les Hommes naissent égaux en droit, et qu’il s’agit là du seul terrain où l’on puisse revendiquer une égalité totale sans peur d’être confronté, la gauche a créé un monde dans lequel n’existent plus que des droits.

 

Le cynisme

Aussi candides soient-ils, les Hommes en place ne sont pas tous des innocents, le sourire béat en étendard et un neurone par proposition réaliste.

Certains se rendent bien compte qu’ils patouillent, qu’ils font dans le n’importe quoi. Ils savent bien que des personnes plus informées ou plus compétentes qu’eux sont éberluées par leurs bêtises. Normalement, toute cette bande de guignols devrait être en dépression avérée, en incapacité de travail, en démission. Ils devraient être comme l’imposteur s’étant fait passer pour un capitaine de paquebot alors qu’il n’a jamais manœuvré, et mal, qu’un petit zodiac et qui réalise après le départ qu’il emmène tous les passagers à la catastrophe. Mais non, même si certains ont sans doute les nerfs à fleur de peau, ils tiennent bon, droits dans leurs bottes, parce qu’ils ont pour eux la morale. La morale, cette valeur bourgeoise qu’ils vomissent lorsqu’elle ne leur convient pas, dont ils récusent les valeurs par relativisme, mais qui leur convient si bien lorsqu’elle est au service de l’égalitarisme, lui-même au service de la chasse aux votes des frustrés et des envieux.

Pourtant si tout est relatif, si tout est affaire de culture et de point de vue, en quoi la recherche de l’égalité devrait-elle avoir une quelconque supériorité morale ? Quelle légitimité y-a t-il à l’imposer à coups de lois liberticides et spoliatrices ?

 

Le panurgisme

Il faut aussi compter sur une force centripète considérable, celle du groupe, du troupeau…

Un homme de gauche qui remet en cause la doxa socialiste met en danger certain son intégration dans le groupe. Il se retrouve seul face au collectif, le cauchemar socialiste ! Le regard de l’autre, pour ceux qui se préoccupent tant d’être politiquement corrects, est un véritable carcan. « Que vont penser mes amis musulmans si je deviens critique vis-à-vis de l’islam ? Non, il vaut mieux continuer à insulter le catholique, ça rapporte des points alors que si je touche à l’islam je vais en perdre un paquet ! »

 

Le marketing

Ajoutons enfin que le marketing égalitaire est bien plus puissant que celui de la liberté, relayé qu’il est par les artistes, les médias et le pape lui-même. Sans oublier le Dalaï Lama, Empereur des Gentils de la Planète Terre, qui vient d’avouer qu’il était marxiste !

Qu’importent donc l’histoire et les faits. Apporter des arguments démontrant les erreurs du socialisme est aussi vain qu’il le serait pour un scientifique d’apporter des arguments visant à nier l’existence de Dieu auprès de croyants. Dénoncer les atteintes intolérables aux libertés revient à crier dans le désert lorsque la majorité de la population n’a jamais entendu parler de Orwell ou de Huxley et se contrefout que l’enseignement des Lumières devienne facultatif au collège.

Dans le système démocratique où le pouvoir appartient aux masses, on a travaillé efficacement à rendre celles-ci ignorantes ou indifférentes. Ignorantes, elles le sont par l’absence d’information des médias, par leur paresse intellectuelle, par leur inculture ou par un travail abrutissant ne leur laissant aucun moment disponible pour s’atteler à autre chose qu’au quotidien ou à leur survie.

Ces masses indifférentes sont pour beaucoup disposées à accepter toutes les atteintes à la vie privée, toutes les privations de liberté, tous les abus de pouvoir tant que sont maintenus leurs privilèges (fonctionnaires), leurs aides sociales (assistés, chômeurs, parasites…) ou que leur cause gagne du terrain (islamisme, égalitarisme, socialisme, communisme, fascisme…)

 

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Voilà pourquoi, particulièrement en France, la fabrique incessante de pauvres, d’assistés et de fonctionnaires et l’impossibilité de ramener à la raison les croyants structuralistes nous conduisent à être persuadés que n’ont aucun avenir les défenseurs de la liberté, les entrepreneurs indépendants, les détenteurs d’une épargne. Voilà pourquoi, comme le répète H16, ce pays est foutu !

Vraiment foutu ?

Oui.

À moins que…

À moins que les libéraux, et avec eux tous ceux qui se préoccupent de leurs libertés, de l’avenir de leurs enfants, de leur propre avenir et de l’image du pays qui les a vu naître prennent enfin possession de la rue, seul moyen en France de faire entendre sa voix et faire passer un message… Car s’il est bien une chose que l’Histoire de France a prouvé, c’est qu’elle se décide dans la rue à chaque moment crucial.

Nous ne nourrissons pas l’illusion qu’il sera possible de mobiliser des centaines de milliers de citoyens en un tour de main. Mais nous pouvons penser raisonnablement que souhaitent faire entendre leurs voix un nombre raisonnable de libéraux, de contribuables associés, d’entrepreneurs (pigeons ou pas), de défenseurs des libertés. Mais aussi des Français qui, sans appartenir à aucune de ces catégories veulent manifester contre les politiques liberticides, fiscalement répressives, et socialement partisanes du pouvoir en place ?

Nous pensons quant à nous que cela est possible et c’est bien le seul plan sur lequel nous sommes optimistes.

Il est temps d’agir !

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  • L’appel à une réaction de tous les liberaux de bonne volonté, gagnerait en crédibilité en n’imputant pas au seul gouvernement actuel la situation du pays, et en ne dressant pas du miracle libérale UK un portrait trop idylique.

    Les libéraux feraient bien se soutenir une initiative comme celle d’Alexandre Jardin, et les Zebres… dont le seul progralme est « Laissez nous faire »…

    • Les Zèbres ne courent-ils pas pour les Partis déjà en place puisqu’ils ne veulent pas avoir d’Élus, contrairement à Nous Citoyens?

      http://www.atlantico.fr/decryptage/financement-pourquoi-vie-politique-francaise-tant-mal-se-renouveler-erwan-noan-2163989.html

      • Il y a plusieurs voies pour promulguer le libéralisme. L’action politique directe en est une, le noyautage une autre. Courir après les partis ou faire changer de ligne les partis ?

    • @cap3000 :
      « L’appel à une réaction de tous les liberaux de bonne volonté, gagnerait en crédibilité en n’imputant pas au seul gouvernement actuel la situation du pays, et en ne dressant pas du miracle libérale UK un portrait trop idylique. »
      Il est de bon ton de toujours ajouter quand on cite les résultats de ce gouvernement « et celui des précédents » mais, dans les faits, il y a près d’un million de chomeurs en plus qui lui sont directement imputable, une dérive dans précédent des comptes publiques, des passes droits pour les « amis » et le copinage comme jamais, des mensonges et des atteintes aux libertés jamais vus…
      quand à l’UK, peut être que tout n’y est pas parfait mais demandez vous pourquoi tant de Français y vont….
      Bref, je suis 100% d’accord avec l’article !

  • hollande a toute les chances de passer en 2017 ; non pas parce que son bilan sera bon , de ce côté là il n’y a pas de danger , mais parce qu’il y a trop d’abstention alors que les fans du ps eux vont voter ; pensez , ils ne vont pas laisser s’échapper ce parti qui distribue si gentement l’argent des travailleurs à ceux qui glandent ; même ceux qui sortent de prison touchent de l’argent ( entre 500 et 1100 euros ) , ce que j’ignorais jusqu’à ce jour ; à mes yeux ce pays est mal barré à défault d’être foutu ;

    • @Marie, il me semble que tous les partis politiques de notre pays sont d’accord pour continuer à voler près de 57% ( certains promettent de descendre à 55%) de la richesse produite pour le redistribuer…

      Il n’y a aucune alternative à cette assistanat dans l’offre électorale actuelle.

      • bonjour Cap2006 , le FN propose la solidarité plutôt que l’assistanat ; mais bien sûr vous n’êtes pas forcé d’y croire .

        • Aucun parti politique actuel ne peut donner une structure adéquate à notre pays pour le remettre sur le chemin d’une véritable démocratie. Il faut une culture politique apolitique capable de surmonter la masse des illuminés.

        • excusez moi de pouffer de rire… le FN est l’un des plus prolixte en matière d’assistanat…

        • Vous avez lu le programme du FN ? Ils proposent de renforcer l’assistanat en le restreignant aux Gaulois (qui selon eux ne peuvent pas profiter des aides, vues que celles-ci sont mangées par l’immigration …)

  • Qui va surveiller le syndicat de la magistrature, dont les murs sont tapissés de « CONS » = ce sont les parents de victimes qui réclament justice !

  • Un bel article ! Merci.

  • Chiche!! On commence quand??

  • De toute les personnes que je connaisse, il n’y a (a part moi même) pas un seul libéral !
    Par contre je connais une bonne trentaine de communiste
    Une vingtaine de socialiste
    Une quinzaine d’umpiste
    Une trentaine de FNiste

    Les gens se plaignent des impôts c’est sur ! Mais ils se plaignent bien plus de ne pas recevoir tel ou tel aide que le voisin reçoit. Quand tu leurs explique que l’Etat joue un trop grand rôle (nefaste) dans l’économie, que tu leur file la Route de La Servitude … Ils te parlent de capitalisme de connivence 🙁
    Parfois même j’esquisse des insultes purement gratuite (amis des banquiers, amis des patrons, capitaliste de m*rde, …).

    Alors que faire ? L’écrasante majorité ne veut pas nous écouter plus de 5 minutes, les journalistes ne montre que le capitalisme sous ses pires jours (entre 2 spots de publicité, c’est cocasse quand même) . Si on descend dans la rue nous serions une centaine à tout casser (j’habite une grande ville pourtant).

    La seule solution viendra du capitalisme lui même, quand la dette sera insoutenable (prochaine crise) alors l’Etat providence mourra et seront emporté dans sa tombe les socialistes, ça sera dur, très dur, mais malheureusement l’homme à parfois besoin d’un traumatisme pour comprendre ses erreurs.

    • Combien d’abstentionniste ? Tout abstentionniste est un libéral qui s’ignore.

      • Beaucoup beaucoup, mais ce ne sont pas des libéraux au contraire, ils ont tous la même rengaine du « capitaliste tous pourris », « faut taxer les riches et les entreprises », ….
        Après la plus part s’en foutent complétement de l’économie, ils votent en fonction de l’immigration, des droits/interdits de mariage pour les homosexuels, nucléaire, …
        Je ne peux pas leur en vouloir, le parti libéral n’étant pas implanté dans ma région je vote aussi comme eux (je regarde aussi les bilans des villes).
        Les français ne sont pas libéraux, un Tanguy ne se sépare pas de Papa/Maman sans un bon coup de pied dans les fesses

        • Les abstentionnistes en ont marre des polémiques debiles qui ne vont pas changer leur vie.

          Le plus dur est de leur faire admettre que 5000 euros par mois le salaire moyen ce n’est pas une nième arnaque de politiciens mais bien la réalité en Suisse.

        • Oui la plupart des abstentionnistes sont des « déçu » du socialisme de gauche ou de droite qui désespère de la « non action  » des gouvernants…

  • Pour la énième fois je répète ( c’ est difficile à comprendre pour les français évidemment )
    3eme paragraphe Marketing  » Dans le système démocratique , ou le pouvoir appartient aux masses … »
    En France et pas seulement c’ est un système ou l’ on désigne c’ est à dire électif donc vous ne pouvez avoir de pouvoir puisque vous le donnez en désignant ou élisant une personne qui exercera ce pouvoir c’ est cette personne pour les députés qui votera à votre place
    Certes dans ma commune les panneaux avec une flèche m’ indique la direction du  » bureau de vote  » c’ est écrit ainsi mais je comprend – étant un cas anormal pour un français – que ce n’ est qu’ « un bureau d’ élection »

  • avant de libéraliser la France comportez vous en libéraux , laissez les vivre dans leurs erreurs et faites du libéralisme dans votre coin . c’est sans doute dur dans un pays socialiste mais ce n’est pas un obstacle plus important que d’autres . bien sur si vous visez une carrière politique il faudra patienter de nombreuses années , combien de gens vivent grâce au socialisme , combien de gens vivent malgré le socialisme….le ratio n’est pas en notre faveur , la majorité n’en a que faire du gouvernement , il fait avec surtout que le socialisme permet toutes les corruptions et pour battre un ennemi rien de tel que de retourner ses armes contre lui et d’utiliser ses faiblesses . ne soyez pas des bisounours !

  • les différentes strates de cette gauche en putréfaction ne connaissent pas le principe de réalité (comme les animaux) mais comme ils sont a demi humains tout de même, tout en se battant pour survivre ..,Ils vont être rattrapés ( ils le sont déjà..) par leur propre stratagème de réalités et s’éliminés entre eux .Ce qui est rassurant mais pas trop car ils entraînent le pays dans le chaos avec eux .Pour çà que je ne vois pas du tout Hollande se relever pour 2017. LOL

  • Bonne synthèse, montrant qu’il y a très peu d’espoir pour la France à court et moyen terme. Quand aux derniers paragraphes, je suppose que ce n’est qu’une petite touche d’optimisme, auquel l’auteur ne croit pas lui-même.
    En effet, quand bien même il serait possible de faire déplacer 100.000 personnes dans la rue, l’impact serait au mieux nul ou même négatif.
    Les médias d’empresseraient de stigmatiser « les nantis » qui refusent la juste redistribution aux pauvres et aux malheureux. on aurait sans doute droit aussi aux corporatismes qui défendent leurs privilèges, malgré qu’en fait ce soit le contraire.
    Tant que les médias, presse et télé, seront aux mains du pouvoir en place, il y a peu d’espoir.
    La seule issue serait que la grande majorité des classes moyennes et populaires, les délaissent au profit de l’information alternative sur internet.
    En tout cas, tant que celle-ci reste libre, ce qui n’est pas la tendance actuelle, les nouvelles lois répressives ayant pour objectif final d’anéantir toute opposition à la pensée unique.

  • Excellente analyse pleine de lucidité. Il ne faut pas compter sur « les Républicains » pour que çà change.
    J’ai lu récemment deux livres qui pourraient avoir un lien avec votre analyse : La pensée manipulée de Hu Ping et la fin de l’homme rouge de Svetlana Alexievitch
    Il est temps d’agir, oui mais que proposez vous ? La première action serait de créer et d’agir auprès des écoles proches des valeurs libérales. Il faut détruire les racines des écoles publiques socialistes, marxistes… C’est une action à long terme.
    Sinon je ne vois pas d’espoir d’un changement en France

  • Les commentaires sont fermés.

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