Suicide des petits patrons : un drame muet et ignoré

180 artisans et petits chefs d’entreprise se donnent la mort chaque année, plus de 10 « Charlie Hebdo » par an. Un drame muet dont personne ne parle.

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Suicide (Crédits Sergey, licence CC BY NC SA 2.0). Publication initiale sur Flickr.

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Suicide des petits patrons : un drame muet et ignoré

Publié le 22 février 2015
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Voici quelques semaines, 17 personnes sont mortes sous les balles de fous-furieux, à Charlie Hebdo ou dans une épicerie kasher, suscitant une émotion que nous avons tous partagée. Immédiatement les hommes politiques ont réagi, les médias se sont dressés et la France s’est unie pour dire à ces malades de l’intégrisme et de la gâchette que nous n’avions pas peur d’eux.

Pendant ce temps de recueil, qui a duré une semaine, quatre artisans, agriculteurs et petits chefs d’entreprise se sont suicidés. Ruinés, saignés, écrasés, bafoués par une montagne de charges telle qu’ils n’ont pas pu la porter. Laissant une famille dans le deuil et des dizaines d’ouvriers sur le carreau.

180 artisans et petits chefs d’entreprise se donnent la mort chaque année, ce dont personne ne parle jamais. Un seul postier met fin à ses jours et la presse et la télévision dissertent largement sur le sujet… Mais un petit artisan au fond de la province, quelle importance, n’est-ce pas… Après tout ce n’est qu’un salaud de patron… Il n’avait qu’à mieux calculer…

Ils voulaient seulement faire vivre leur famille, voir leur entreprise prospérer. En Suisse, en Hollande, en Angleterre, au Portugal, ils auraient effectivement prospéré. En France c’est interdit. L’Urssaf et toutes les caisses d’assurance monopolistiques se chargent de vous le rappeler chaque fin de mois, en vous escroquant 54% de ce que vous avez gagné, afin de vous garantir une « protection sociale » que vous n’avez jamais demandée et qui vous protège tellement de tout qu’elle vous en fait crever…

Il faut aussi se souvenir que ce « modèle social français », élaboré en 1945, au sortir de la guerre, censé assurer à tous les citoyens une sécurité et un revenu même en cas d’accident de la vie (c’est inscrit dans le marbre de la Constitution…), en est arrivé 70 ans plus tard à les ruiner et les jeter à la rue quand il ne peuvent plus payer leurs « cotisations sociales ». Ah, j’oubliais, une fois sur le trottoir, le petit artisan pourra mendier le RSA…

Dans ce combat plombé, certains tiennent le coup, difficilement, et sont toujours à la limite de la survie, d’autres quittent le pays, les plus jeunes n’y rentrent même pas après leurs études. Mais 180 pauvres bougres, un tous les deux jours, n’y arrivent pas. Un massacre à la Charlie Hebdo chaque mois, et personne ne lève le poing pour dire « ça suffit »…

Les noms qui reviennent souvent dans ces drames, on les connait, ils fleurissent sur les panneaux à l’entrée de nos villes, au premier rond-point. Levez la tête et vous les verrez : CAF, CPAM, URSSAF, RSI, MSA, Pôle emploi, etc. Afin d’indiquer au bon peuple l’endroit où il peut aller quérir ses « droits » et ses allocations diverses pour boucler le mois sans trop travailler. Ces sigles abscons désignent un ensemble de caisses « sociales » qui n’ont de social que le nom, dont la critique est quasi-interdite, au pouvoir discrétionnaire et illimité, et qui vous mènent à la ruine si vous avez le malheur de ne pouvoir verser leur obole obligatoire et solidaire…

La suite, nous l’avons tous connue dans notre entourage : il n’y a pas de Restaurant du Cœur pour un petit artisan au bout de sa fatigue.

Hors ceux qui ont préféré le suicide, il y a les centaines de milliers d’autres, agriculteurs, artisans, commerçants, professionnels libéraux, qui ont un jour jeté l’éponge, fermé leur entreprise, laissé les employés au bord du chemin, perdu toutes leurs économies, et aussi perdu dans le même naufrage toutes leurs illusions. Il ne faut pas oublier, dans cette sinistre statistique, les enfants, les amis, les voisins de ceux qui ont cessé le combat, qui ont vu la fatigue, l’angoisse, la désespérance, et qui de ce fait jamais, jamais ne créeront une entreprise.

Derrière ce découragement des entrepreneurs, c’est un champ de ruines que nous pouvons contempler en ce début 2015 : 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions de personnes assistées. La conséquence de la disparition des centaines de milliers de petits artisans, voici quelques années, ce sont les chômeurs d’aujourd’hui. Et la promesse de ceux qui nous quittent aujourd’hui, désespérés, ce sont les chômeurs de demain, nos enfants et petit-enfants qui nous regarderont dans les yeux dans quelques années et nous demanderont : « Qu’avez-vous fait du pays ? ».

Toutefois dormez bien, bonnes gens qui haussez les épaules à la lecture de ces lignes. Il paraît que la France possède le meilleur modèle social, que le monde entier nous envie… Alors relisez, vous qui avez traversé en diagonale le paragraphe précédent : 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, 3 millions de personnes assistées.

Mais ne craignez rien, on va l’améliorer encore ce modèle… Il suffit de détruire le libéralisme, de mener une vraie politique sociale, de travailler moins, de pressurer les riches, de faire payer les entreprises, puisqu’on vous le dit.. N’est-ce pas ?

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  • Avatar
    Nafy-Nathalie Diop
    22 février 2015 at 7 h 36 min

    Magnifique article !

  • Superbe article et terrifiant surtout.

  • 180 suicidés…..et c’est sans parler de tout ces petits entrepreneurs qui sont en dépréssion , et qui ne sont pas encore passé à l’acte  » sans retour  » ; ce que veut le ps ? mettre les citoyens à genoux , les obliger à se tourner vers l’état pour quémander une aide financière ; une fois les gens hameçonné , le ps espère leur futurs vote contre de l’argent gratuit ; je suis moi même un tout petit petit entrepreneur qui éssaie de s’en sortir par son travail ; le peu d’apl auquel j’ai droit se retrécie comme peau de chagrin ; mais je n’irai pas chialer à la caf , parce que j’ai décidé de faire encore plus ceinture tout en déclarant encore moins au rsi ; faut bien que je bouffe et que je paie mon loyer ; mon seul avantage , par rapport aux autres entrepreneurs , c’est que je n’ai pas de famille à entretenir et que je ne possède aucuns bien , même la voiture ne m’appartiens pas ; mais ça me fend le coeur de voir tout ces petits patrons bosser comme des fous pour s’en sortir , au détriment de leur santé et de leur vie familiale ; ma haine envers les politiques se décuplent tout les jours un peu plus ;

  • Pour quitter le RSI, sauvez votre entreprise
    Libérez vous du racket

    http://mouvement-des-liberes.fr

  • Mais personne ne fera de marche républicaine pour eux…. Merci de cet article

  • Il y a au moins deux ‘types’ de gens qui se mettent à leur compte.

    1/ Ceux qui, compétents, entreprenants, ne trouvent pas dans les entreprises qui les emploient, la promotion qu’ils pensent mériter.
    Ceux là peuvent éventuellement réussir si, travailleurs, ils se mettent à leurS compteS en même temps qu’à leur compte. Ils ne se suicident pas.

    2/ Ceux dont les entreprises ne veulent pas.
    Déconnectés de la réalité, ils s’établissent et la réalité les rattrape.
    C’est parmi eux, je suppose que le taux de mortalité est important.

    • Apocryphe c’est le 3ème groupe, lui il s’en fout depuis que ça mère lui a payé une connexion internet il s’est rendu compte qu’il pouvait assouvir sa bravoure légendaire en insultant ceux qui paient son RSA sans risque de devoir assumer quoi que ce soit.

      Il s’en fout d’autant plus qu’il n’aura qu’a attendre la prochaine vague d’emplois aidés pour devenir fonctionnaire comme papa. Facile la vie !

      • « n’aura qu’a attendre la prochaine vague d’emplois aidés pour devenir fonctionnaire comme papa »

        40 ans de carrière dans le privé.

        Le RSA, 515€ correspond à peu, aux charges sociales sur mes retraites et autant, chaque mois en I.R..

        Les crises sont sélectives, pas besoin de remonter à CUVIER (Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier, dit Georges) pour constater ça. ☺☺☺

  • Sujet important que celui que vous traitez…J’ai comme d’autres médecins fait parti des volontaires au programme de repérage des crises suicidaires. A l’époque il y avait 12 000 suicides recensés par an soit autant que d’accidents mortels sur les routes…On sait ce qu’il en est des morts au volant , mais de façon curieuse les chiffres du suicide dans notre bon pays ne font plus la une des journaux et des préventions..
    Probablement par ce que leur nombre explose……Cela devrait être un des enjeux prioritaire de notre politique préventive en santé…Mais vu dans quel état sont rendus les hôpitaux et la psychiatrie en particulier, détruite à la serpe quant à ses possibilités d’actions sur le terrain, j’ai vraiment l’impression d’évoluer dans la grande Russie communiste d’antan niveau psychiatrique et de voir s’effondrer le « formidable et novateur  » système de soin à la française…Honte à nos  » gouvernants de tout bord »…..

    • Tout à fait d’accord !

      – silence assourdissant sur la question,
      – aberration totale quand à la gestion des priorités,
      – et difficulté d’établir les causes du fait d’un manque d’analyse.

      Opinion personnelle : la lourdeur et l’inhumanité de l’administration est déjà à elle seule un facteur de risque : assouplir et simplifier me semble une bonne piste – et si l’administration n’a pas les moyens d’établir un dialogue avec ses administrés, cela veut simplement dire que le périmètre de ses actions est trop étendu ou ses règles trop complexes et non pas que ses effectifs sont insuffisants. Simplifiez les règles, humanisez les procédures, coachez ceux qui sont en difficulté et plus de gens auront la possibilité d’entreprendre sans mettre leur santé mentale en péril et on aura la possibilité de faire de la prévention. La ressemblance avec la Russie communiste n’est sûrement pas un hasard.

      • Et surtout, donner à tous ces Indépendants la possibilité de ne pas crever de faim en arrêtant l’activité.
        Quand on connait le montant des cotisations, il serait bon de leur accorder à eux aussi des droits au chômage.

    • Sur les hopitaux psychiatriques :

  • j’ai un copain d’école, agriculteur, qui c’est suicidé à 44 ans :

    en dehors du fait que bien qu’étant trés travailleur, il n’avait aucune culture économique, et qu’il ne concevait guère d’avoir une ferme sans qu’elle ne soit la plus grosse du canton, les responsabilité dans la faillite de son entreprise, du crédit agricole, des coop d’appro et surtout de la chambre d’agriculture, sont écrasante…
    alors qu’il avait deja fait des frais importants dans une première stabulation, la règlementation sur les pollutions d’origine agricole, lui a pratiquement obligé d’en reconstruire une autre 100 mètres plus loins …
    comme la décision fut prise dans les années 2007-2008, années de fortes hausses des prix agricoles, les études de rentabilité ont totalement surestimés le chiffre d’affaire ( alors que l’on nous disait à la TV que la planète était finie et que les prix des denrée agricoles ne pouvait faire que monter pour faire face à l’augmentation de la population mondiale ) en 2009, les cours s’effondraient. précipitant les agriculteurs ayant un coût de production élevé dans le rouge.

    bien entendu, aucune responsabilité n’a été recherché chez ceux, nombreux ( en france, il y a beaucoup plus de conseilleurs que d’ entrepreneur … ) et pratiquement tous fonctionnaires ou assimilés … qui ont monté son dossier, lui ont ouvert des lignes de crédit, lui ont vendu de l’engrais dont il n’avait pas forcément besoin, etc, etc,… un suicide, c’est forcément la fatalité, comme un accident de la route, une bonne guerre, un attentat …

    • bonjour scoobidoo,

      Combien de suicides ont eu lieu depuis 20 ans dans l’agriculture ?.

      Le crédit agricole s’en était inquiete il y a environs 10 ans chez moi.

      Quels sont les chiffres sur ce sujet ?

      • je ne sais pas si le crédit  » agricole  » s’est inquiété il y a 10 ans quand je suis foutu le camp de chez eux avec 30 plaques pour aller en face, à la banque populaire … et je ne sais pas si ces derniers vont s’inquièter quand je vais foutre la camp chez HSBC avec 60 ?

        ceci dit, le conseil est un problème central dans le monde agricole :

        comment peut-on croire que c’est les vendeurs d’engrais qui sont fondé à donner des conseils en matière de fertilisation ? ça ne peut pas marcher comme cela…
        il y a 20 ans encore, les chambres d’agricultures réalisait des conseils qui pouvait paraître indépendant … mais avec la gabégie de l’environnementalisme, ces dernières ce sont transformées petit à petit en police de l’environnement et on laissé le conseil aux coop d’appro, qui elles même vendent les intrants …
        la france compte pourtant et depuis longtemps, en son seins, les meilleurs agronomes de la planète. problème, leurs messages est tellement peu écouté par la base, qu’ils offiicient à l’étranger.

      • On parle depuis 2008 de 300 suicides d’Agriculteurs par AN.

    • Voilà, tout est dit, se mettre  » à son compte  » c’est aussi se mettre à ses comptes.

      • c’est bon, vous allez le dire encore combien de fois? si l’on parle de suicide c’est que le problème est au-delà de la tenue des comptes, ayez un peu de compréhension humaine et pas seulement financière

        • S’il avait une « compréhension financière », il comprendrait que « personne à son compte » est encore plus collectiviste que tout ce qui a pu exister comme tentatives désastreuses à ce sujet.

          En outre, s’il considère que les entrepreneurs doivent se sacrifier par devoir, il aurait sûrement fait un bon officier supérieur en 14-18. Ca doit être du néo-humanisme façon Piketty.

      • bien sur, il vaut mieux etre capable de se conseiller soi-même, mais vous ne pouvez pas refaire la société … s’il faut etre prix nobel d’économie pour ce mettre à son compte, ça va pas faire grand monde !
        il y a eu des cas ou des mauvais conseils des chambre d’agricultures se sont finis devant les tribunaux, notamment pour les stabulations qui s’étaient avèrées presque inutilisables. un conseiller, fut-il fonctionnaire ne devrait pas se laver les mains de ses conseils !
        encore un exemple connu par moi : au début de ma carrière, mon meilleurs amis fut embauché à la chambre d’agriculture locale, ou il réalisait des plans de fumure pour des agriculteurs qui recevaient les boues des stations d’épuration. problème, il était écologistes millitant, et faisait tout pour minorer la part d’engrais chimique à complémenter sur les cultures. résultat : il y avait des carences en potasse et probablement aussi en azote sur les cultures qu’il suivait. réflexion de sa part : ça fera moins d’exédents ( au début des années 90, l’europe croulait sous le poids des stocks de céréales qu’elle ne pouvait pas exporter sans couteuses restitutions … )
        autre exemple : à la même époque, j’ai travaillé avec un  » ingénieur  » ( pas ingénieux ) frais émoulu de l’école. la chambre d’agriculture venait de lui signer un CDI … problème, il ne savait rien faire et bientot, le bruit courrait que son employeur se demandait bien ce qu’il allait pouvoir faire d’un tel zozo… il eu droit à un stage de deux ans en suisse ou il étudia en long et en large, la maîtrise des pollution agricole avant de revenir dans la région pour y appliquer ce qu’il avait appris là-bas. quand on sait que les lois environnementalistes ont liquidé les deux-tiers des fermes d’élevage en france en 20 ans, ils auraient mieux fait de lui payer un voyage à kapmandou ou au népal … ou mieux, de lui foutre un coup de pied au cul !

      • Apocryphe Paillasson: « Voilà, tout est dit, se mettre » à son compte » c’est aussi se mettre à ses comptes. »

        On signe pour un métier, une passion ou on excelle et c’est déjà assez dur comme cela 50% des entreprises font faillites dans les 5 ans et la durée de vie moyenne est de 30 ans. La paperasse est une construction totalement artificielle qui coute très cher et peut couler une boite ou son initiateur.

        Certains pays la simplifient au maximum pour que ça ne soit pas un trop gros boulet, d’autres comme la France entassent les couches a n’en plus finir dans un délire bureaucratique complètement déconnecté du réel.

        La France est classée 121éme/144 pour le fardeau de la régulation, 126éme pour la complexité administrative etc. etc.

        • Où on excelle ? Si c’est le cas, je ne vois pas le problème, sauf cas très exceptionnel type Bernard LOISEAU, mais il y a, hélas beaucoup de branquignoles qui s’installe, imaginant que passer de l’autre côté du jubé est une fin en soi.

          • Apocryphe Polisson: « Si c’est le cas, je ne vois pas le problème »

            Les chômeurs le sentent bien pourtant. Quel manque d’empathie ou/et de compréhension.

            Suisse 3.6% de chômage des jeunes, 18éme/144 pour le fardeau de la régulation.
            France 23.7% de chômage des jeunes, 121éme/144 pour le fardeau de la régulation.

            Apocryphe Polisson: « hélas beaucoup de branquignoles qui s’installe »

            Un boulanger est naturellement compétent en paperasserie et n’a que ça a faire c’est évident. Tout le monde devient un « branquignolle » dans une course quand on lui rajoute une enclume a transporter

            .Et vive la rentabilités de malade exigées pour simplement survivre. Quant a grossir et se développer il faut oublier, la France à un taux d’ETI lamentable.

  • 35 ans de travail en me serrant la ceinture puisant dans mes économies pour quel résultat!
    plumé découragé et dégouté
    messieurs les politiques on en a marre de vos discours vous êtes responsables

  • Terrifiant mais tellement vrai

  • Hélas , trois fois hélas l’horizon est de plus en plus noir . Quand va t on réagir , mais comme ça touche notre voisin ce n’est pas nos oignons ! Dormez brave gens le ciel s’obscurcit et un avenir triste s’offre à vous . Continuez à ne plus voir que votre triste compagnon ce smartphone, ipad ou je ne sais quoi . L’humain peut mourir tranquillement la technologie veille !!!!!!! Triste monde .

    • @ Pons,

      Mon voisin me disait qu’il fallait tous aller devant la Mairie du village, agir contre la pauvreté et le manque de travail. Mon gentil voisin est artisan

  • Bonjour,
    Je fais partie de ces rescapé de cette solution finale .
    Je peux vous dire que , mémé rescapé , c’est très difficile à survivre.
    Heureusement , parait-il , j’ai été repéré à temps et de vrais professionnels m’ont sorti de ce trou noir.
    Quand , je me refait le film , je ne peux encore m’empêcher de pleurer en sanglots.
    Je ne sais pas ce que l’on peut faire pour ces patrons pour les aider et qui se retrouvent complétement isolés dans leur dernier combat.
    J’avais une société qui marchait bien et c’était l’œuvre de ma vie.
    Je continue à respirer.

  • 150 €/ mois c est le prix d une assurance Maladie si vous commencez à cotiser à 20 ans, sauf que le monopole de la secu qui est hors la loi vous saigne et vous racket

    Suivez le mouvements des libérés de la sécu, des reunions sont organisées partout en france, des associations vous suivent, relevez vous et protegez vous, vous votre famille et votre entreprise

    70 000 libérés sont assurés chez Amariz / Globality etc

    http://mouvement-des-liberes.fr

  • Il ne faut pas oublier, dans cette sinistre statistique, les enfants, les amis, les voisins de ceux qui ont cessé le combat, qui ont vu la fatigue, l’angoisse, la désespérance

    N’oublions pas ceux qui s' »offrent » généreusement qui un infarctus, qui un AVC. C’est cool d’être paralysé pour avoir travaillé de 60à 80 heures par semaine hein ❗
    Salauds de patrons hein :mrgreen:

    • C’est exactement le récit que je fais dans le livre Petit Patron un piège à cons. 70 à 80 heures de travail, à peine un smic à la fin du mois (quelquefois rien) et la responsabilité de tous les maux de notre société. Voilà la vie d’un petit patron en France.

    • Et il y a ausi ce profiteur de petit patron qui se fait 4 piqûres d’insuline par jour, qui est sous kardegic a cause de son cœur et qui ce matin repart bosser avec la grippe et 39,4 de fièvre.
      Je crois finalement que je vais envoyer un cv a la fonction territoriale , comme ca je pourrais partir en vacances, et je deviendrais riche au sein d’une gentille communauté de parasites, ( parasite,c’est comme ça que nous décrit notre ami melenchon…)

      • Voici l’entrée en matière de mon bouquin :

        Ce livre va parfois (souvent) vous agacer, vous faire réagir mais aussi, tout à tour, vous faire rire et vous attrister. Trop réaliste dira-t-on, mais malheureusement c’est le vécu de l’auteure et de milliers de petits chefs d’entreprises et d’artisans.
        Avec raison, on fait la « une » avec les suicides de salariés du monde du travail. Lorsqu’il s’agit d’employeurs inconnus, on ne leur consacre que quelques lignes dans les gazettes ! Ils sont pourtant tout aussi nombreux à laisser derrière eux famille et amis.
        Dans ce pamphlet au vitriol, l’auteur nous fait partager son expérience de « petit patron ». Celui de quelqu’un qui devait réussir. Créer « sa boite » est pourtant un bel acte de foi, une volonté farouche de s’élever et de communiquer avec les autres. Mais pourquoi un tel gâchis ? Comment ne pas s’interroger alors sur les conséquences de la mondialisation, sur certaines pesanteurs administratives absurdes, voire criminelles ?
        La désespérance de ces femmes et de ces hommes qui ont pris tous les risques est trop grande. L’auteur vous le dit, restez dans la droit chemin, restez salarié. Petit patron un piège à cons !

        C’était en 2008 et c’est de pire en pire. Malheureusement.

  • Ce qui est étonnant, ce n’est pas que des centaines de personnes broyés par le système social français se suicident.

    C’est qu’ils n’emportent pas plus souvent quelques uns de leurs bourreaux avec eux.

    Globalement, les gens croient encore à une certaine bienveillance d’agents prisonniers de systèmes dégénérés.

    Ces agents feraient pourtant bien de se remuer le cul avant que cette présomption d’innocence ne s’éteigne totalement, car ils risquent gros.

    • Je me faisais aussi cette réflexion… Comment tant de souffrance ne débouche pas sur des passages à l’acte violents….Après pour se sortir de tout ceci, et comme l’ont fait certains médecins hospitaliers, grève administrative !!!! Si un mouvement naît et grossit autour d’une désobéissance citoyenne face à l’impôt…
      Ils s’amuseront moins nos chers politiques….Ne payons plus nos impôts et tout le monde se serre les coudes…Utopique certes mais tellement éfficace

      • un des gros problèmes des  » petits patrons  » ( moi je dirais plutot des indépendants ) est de ne pas avoir de représentation politique, et d’avoir une démographie catastrophique, ce qui légitime le premier problème dans un système basé sur le suffrage universel .
        prenons le cas des agriculteurs : leur nombre a tellement chuté depuis 20 ans, qu’aucun candidats à la présidentielle ne prend même la peine de parler d’eux … pas rentable en nombre de voix potentielles, on drague les retraités, les employés, les étudiants, les musulmans, les homosexuels … mais les plouks : vertisch ! reste les syndicats me direz-vous ?
        même pas ! la confédération paysanne prétend défendre les petits exploitants ? mais ceux-ci sont désormais tellement peu nombreux, que ça fait souvent tout juste de quoi faire un tarot … pire, son gauchisme la discrédite dans un milieu ou l’on vote à droite ou éventuellement au centre. son association avec le parti EELV l’a condamne encore un peu plus tant le monde agricole est excédé par les réglementations ubuesques que les bobos parisien lui ont imposé depuis le début des années 90.
        la FNSEA est un syndicat certes efficace comme pompe à finance publique, ou pour montrer sa force lors de manifestations parfois violentes alors que les chefs sont en train de s’arranger au ministère. mais son jeu est trouble et à double tranchant : étant le principal gestionnaire des innombrables coopératives et organisme qui prolifèrent depuis la libération, qui sont eux-mêmes les principaux factureurs et créancier des agriculteurs, il y a loin qu’elle a choisis son camp : elle défendra plutot ces derniers, pourvoyeur d’emploi pour des proches et d’indemnités pour les administrateurs, que l’agriculteur du coins en difficulté : si ce dernier jette l’éponge, ses terres iront agrandir un coq de village, qui n’a pas peur de travailler 70 heures par semaine, qui vendra une parcelle de terrain à construire pour financer son agrandissement, et qui pourra ainsi se constituer une ferme à l’américaine dont tous les oiseaux de mauvaises augures disent qu’elles seront les seuls à subsister bientot. prophétie autoréalisatrice … ainsi , dans un pays ou il y a 5 millions de chomeurs, les campagnes françaises se vident.

      • bonsoir Sigmund,, vous avez tout à fait raison . Nous avons des moyens de pression. Chaque mois retirons notre argent des banques ,arrêtons de payer les impôts … Que va faire l’état ? saisir les biens des citoyens ? Impossible si nous sommes nombreux ! J’ai peur que le citoyen lambda ne soit préoccupé par des mesquineries bassement matérielles ! N’oublions pas que les révolutions se font lorsqu’il n’y a plus rien dans l’assiette ! Dormez braves gens !!!!!!!!!!!!! l’état veille !

  • Je félicite l’auteur de cet article de par a la fois l’excellence de son écriture et du contenu. Ce texte devrait être partagé par bcp de monde. Malheureusement ds notre pseudo démocratie. ..ce type d’article reste comme d habitude très confidentiel. ..censure implicite. …

    • Il s’agit en effet d’un excellent article….
      Après plus de quarante ans mes illusions se sont envolées malgré toute la pugnacité et la passion qui m’a animé pendant toutes ces années.
      La société civile est TOTALEMENT absente du monde politique ou à tout le moins, sert de faire valoir dans des comités théodules sans aucun pouvoir.
      Le vrai pouvoir est détenu par les fonctionnaires et ses filiales (monde associatif, économie sociale, etc…).
      La grande majorité est socialiste par ; ignorance, opportunisme ou par héritage. Ce pays est en train de crever de cette gangrène dans la gabegie la plus totale.
      J’ai vu la terre s’ouvrir sous mes pieds après le dépôt de bilan de ma principale société, j’ai ressenti l’insondable détresse et l’isolement. Pourtant, je n’ai pas cédé au désespoir, mais à quel prix !…
      Vous n’imaginez pas la rancœur accumulée devant le spectacle que nous offrent ces parasites, qui sont la cause d’autant de misère.
      Mais c’est long d’être patient …

      • la révolution française a eu lieu parce que 300.000 parasites ( sur 30 millions d’âmes à l’époque ) ne voulait pas abjurer leurs privilèges … aujourd’hui, on a réussi à faire beaucoup mieux : c’est au bas mot la moitié de la société qui vit sur le dos de l’autre moitié et de leurs descendants !
        autant dire que le problème n’est pas encore règlé …

      • Nous ne sortons pas indemne d’un tel choc, perdre son entreprise est une immense détresse et la solitude qui vient après est épouvantable. Nous sommes restés debout mon mari et moi-même, nous avons une fois de plus retroussé les manches, nous avons retrouvé du travail à 56 ans, nous sommes restés en vie, grâce et pour nos filles, mais nous n’oublierons jamais.

  • C’est un article honteux. Heureusement, vous n’êtes pas journaliste, rapprocher des attentats térroristes de suicides, c’est vraiment honteux. Il y a une différence entre un meurtre et un suicide, apprenez donc à faire cette différence. Vous verrez, c’est très facile. :

    « Le suicide est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Le suicide est souvent commis par désespoir, cause qui peut être attribuée à un trouble mental tel que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, l’alcoolisme ou l’abus de substances.  »

    « Un attentat est une action destinée à nuire aux biens ou à la vie d’autrui. On parle généralement d’attentat dans un contexte politique, voire terroriste. Il existe également des faux attentats, c’est-à-dire des menaces qui ne se concrétisent pas, mais qui perturbent les activités courantes. »

    La cause est établie dans les deux cas, et n’a strictement rien à voir. Vous me faite gerber.

    Un artisan.

    • Moi quand je vois des hommes se donner la mort parce qu’on les a ruinés, ça me donne envie de pleurer. Vous ça vous fait gerber. A chacun son chagrin…

  • Merci pour cet excellent article, sur une réalité que tous ceux qui ont le cul bien au chaud ne voient tout simplement pas.
    Et ce qu’on ne voit pas, n’existe pas. C’est simple.

    La grenouille au fond du puits croit que le ciel est rond.

    « Chaque homme prend les limites de son propre champ de vision pour les limites du monde » – Schopenhauer

  • pour l’avoir vécu, tres bel article !

  • Magnifique! Tout simplement parfait !

  • Terrifiant le mot est juste je suis en train de vivre cette situation !!!!!!!!!!

  • Un grand merci à Jacques CLOUTEAU pour cet article ! Thierry Riehl président des pendus . Tous ensembles à Paris le 9 Mars …

  • Etonnant ce chiffre moi qui pensait que le taux de suicide était plus élevé chez les chômeurs et les fonctionnaires. Quelle tristesse!!

    • Eh non, nous sommes les meilleurs toutes catégories confondues. Il est vrai que travailler 15 heures par jour pour ne pas avoir de salaire, c’est impossible pour un salarié, sinon c’est direct les Prud’hommes. Et en cas de dépôt de bilan, plus rien, ni sécu, ni chômage, et SURTOUT DES DETTES.
      C’est vraiment un piège à cons le métier de petit patron.

      • Bonjour claudine, franchement votre ton est juste, votre analyse est cohérente, votre revolte est légitime, mais comment pouvons nous faire pour réellement changer cet état. J’ai peur comme je le dis un peu plus bas, que notre corporatisme nous divise trop, et que les suicides vont continuer. Enfin, on en reparle …

  • Article intéressant. Le rapprochement « Charlie » (personnes tuées parce que allant trop loin dans la liberté d’expression au vu des assassins) me parait démesuré.
    Dommage cette grande omission des « autres assistés », totalement zappés, m. Clouteau : Les ménages et grandes entreprises qui volent le pays en faisant de la fraude fiscale.
    Fraude parfois aidés par des organisemes financiers.

    Explique que le MAL est dû au diagnostique réalisé A LAFOIS par la gauche et la droite au sortir de la deuxième guerre (ceux qui n’avaient pas profité de la guerre, ou non déportés, ou résistants), c’est un peu réducteur, et « vilain chaton ».

    60 à 80 milliards d’euros manquent à cause du VOL de l’Etat français. Du coup, la répartition qui fonctionnait jusqu’ dans les années 74-84 est réparti sur moins de citoyens, et le smoins argentés, du coup.

    Il ne faut pas s’étonner que les petits patrons (j’en fais parti depuis 5 ans) galèrent : nous payson notre JUSTE dîme, et les grandes entreprises s’engraissent avec elles : « aménagement de taxes », « exonération exceptionnelles », jusqu’à la la loi MAcron, ou encore les petits patrons vont payer, et les grandes entreprises, avoir des avantages.

    Le libéralisme logiquement ne peut plus attirer nos jeunes, puisque l’Etat est incapable de proposer les conditions à une vie égalitaire en droit dans les projets entreprenariaux ; tant que des droits privés, autrement dits « privilèges » seront arogés à une petite frange – toujours la plus fortunée – du pays.

    En effet, notre pays vit des spirales infernales : des politiciens et techniciens idéologisés et incapables, des médias à tendance caporaliste, une réthorique de la seconde guerre mondial (l’ennemi intérieur, l’autre, le noir/lez juif/l’arabe/le musulman)….. Tout au lieu de s’ointéresser à l’essentiel : où nous mènent ces partisans qui détruisent la richesse de l’héritage français : la Révolution française et l’après-Pétain (n’en déplaise à beaucoup de grincheux).

  • Tellement vrai…
    Mais le premier souci d’après moi, c’est qu’il y a trop de corporatisme et que dans ce cadre il n’est pas facile de l’ouvrir face a tous ces organismes qui ne sont au service que d’eux même en nous raquettans

    • Très bien, mais maintenant on fait quoi ??

      • On particpe à la manifestation à Paris prévue le 9 mars avec l’association Sauvons nos Entreprises, il est temps de nous faire entendre.

        • Ok, j’y serais. Mais franchement une manif ne vas rien changer.
          C’est important d’y être mais il est peut être temps de réellement changer les choses. Personnellement mon père était syndicaliste agricole, et moi je suis petit patron dans la confection, et je n’ai pas envie mais pas envie du tout que l’on me suicide. Alors à quand la salle du jeu de paume !!!
          Il y en a vraiment marre, je vous le dit, il faut vraiment envisager un nouvel équilibre !!!

      • Le préjudice de ne pas prendre part à la vie politique est que vous finissez par être gouverné par vos inférieurs. – Platon

        Des milliers de patrons passent leur vie la tête dans le guidon de leur(s) boite(s), en laissant à d’autres le soin de gérer les affaires publiques (et avec quel succès).

        Comme dirait je ne sais plus qui :
        « si vous ne vous occupez pas de politique … la politique finit par s’occuper de vous »
        Ben on y est.
        Revenus aux petits oignons par la lie de la lie de la lie de l’espèce humaine, qu’on a laissé prendre les manettes.

        ou
        La politique, au lieu d’aller voter, « restez chez vous et occupez-vous en » – Michel Serres

        Que faire pour ne plus être plumés ?
        Une piste : http://uplib.fr/wiki/Free_State_Project

        De toutes manières, la grève de l’impôt sera un préalable obligé de toute révolte sérieuse.

        • « Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même. » Charles de Montalembert

        • Certes la politique n’aime pas le vide, mais ceux qui sont en place actuellement sont solidement fixés, alors encore une fois, bien que vos analyses soient justes, vos commentaires acerbes, et votre ( notre ) revolte légitime, On Fait Quoi concrètement pour changer les choses ???

          • ça m’ennuie d’être un peu cruel, mais
            1/ de quelle révolte parlez-vous ? Pour l’heure, il n’y a pas plus de révolte que de beurre en broche. ça viendra peut-être (je l’espère). Mais pour l’heure, c’est nada.
            2/ les petits patrons sont pleins d’idées et de ressources pour les combats que doivent mener leurs boites. Et quand il s’agit de combattre l’état … plus rien ? plus d’idées ? Allons ! du fait même que l’état est partout, l’état s’expose partout.
            3/ La réalité, c’est une question de priorité dans les têtes. Tant qu’on accepte de produire, prioritairement au reste … il y aura évidemment toujours quelqu’un pour traire. Il faut accepter de poser les outils et de prendre les armes … mais ça, c’est pas dans l’adn du petit patron. Et c’est pourquoi il restera probablement une bonne vache à traire encore longtemps.

            (Désolé d’être acerbe, mais bon, faut appeler un chat un chat.)

            • Bonjour, votre analyse et vos commentaires sont malheureusement très juste, sauf peut-être pour la traite, il commence à ne plus y avoir beaucoup de lait !!!

              • Le parasite étatique n’est pas une créature symbiotique.
                Le lait diminue … alors il attaque la viande.
                Il tuera son hôte sans aucune malice. C’est juste dans sa nature.

            • Cher vincent,
              La priorité c’est avant tout de ramener de quoi manger le soir a la maison , la politique le ventre vide, ce n’est pas facile
              Le vrai sens politique c’est avant tout la gestion de l’intérêt commun, alors combattre l’état, pas question, vu que de toute façons j’en fait parti intégrante, rétablir l’équilibre, oui, la question est de commencer, et vu votre analyse, vous avez certainement beaucoup d’idées …

  • Et deuxièmement un salaud de patron travaillera 25 heures par jour s’il le faut pour ne pas que sa famille ou ses employés se retrouvent a la rue, et comme disait Colbert, il a tellement peur d’être pauvre et tellement envie d’être riche, qu’on peu y aller !!

  • Eh oui, Petit Patron un piège à cons ! Le livre que j’ai écrit en 2008. La vie au quotidien de ces femmes et de ces hommes qui ont pris tous les risques et qui ont tout perdu ou qui vont tout perdre, dans l’indifférence générale. Car chacun sait que ces petits patrons sont plein aux as, blindés de thunes et forcément des salauds. On parle de 300 suicides d’Agriculteurs par an… Pas de quoi faire la une aux informations.

    • merci Claudine,

      ces agriculteurs travail beaucoup, n’ont pas de vacances, sont pries de gérer tout ce que l’État ne fait pas. La gestion c’est comprendre ce que la PAC verdissante leur impose. De diversité leur production pour 870 euros de retraite.

      • Malheureusement petits patrons Agriculteurs ou autres ne font pas pleurer dans les chaumières, vous pouvez écrire Moi Thierry F chômeur professionnel et faire un succès, vous pouvez écrire Fonction territoriale en gros « payé à rien foutre » et faire un succès, vous pouvez écrire Merci pour ces moments et devenir riche comme 2 Crésus, mais vous ne pouvez pas écrire Petit Patron un piège à cons ! Ce n’est pas correct et ce n’est pas bien de le dire. C’est comme ça, jusqu’au jour ou !

  • On ne comprend pas une telle logique des choses, à moins que ceux qui nous gouvernent, soient eux-mêmes gouvernés par un désir d’Hégémonie !?.
    Mon Conseil: rangez-vous derrière vos représentants syndicaux; ne restez surtout pas seul dans votre coin.
    Et c’est MAINTENANT; demain, il sera trop tard !

    • Bonjour, ceux qui nous  » gouvernement « , non que deux choses en tête :
      Conserver leur metier ( qui devrait etre un sacerdoce et non un metier ), qui leur confère tant d’avantage ,
      Et faire de l’électoralisme pour y rester, diviser c’est mieux régner
      Il n’y a que danton pour nous sortir de là, mais il n’est plus disponible
      En attendant vive la monarchie enarquienne !!

    • Quels représentants syndicaux ? Ceux des Indépendants sont inexistants ou « à la botte » des institutions.
      Il n’y a aucune solution de ce côté là.
      Nous devons, nous défendre nous-mêmes. Tous les commerces vont baisser le rideau, tous les petites entreprises vont fermer, dans moins de 10 ans les petites structures n’existeront plus, les agriculteurs auront tous disparus. Vous ne pouvez pas demander à un être humain (petit patron) de crever de faim en travaillant 15 heures par jour alors que de tous les côtés on ne parle que d’aides financières, sociales ou autres et de RTT.
      Connaissez-vous l’ASPA, une allocation allouée à tous ceux qui n’ont jamais travaillé ou pas assez travaillé dans et pour ce pays, 750 euros mensuels pour une personne seule 1157 euros mensuels pour un couple, sans jamais avoir travaillé en France. Vous pouvez vérifier l’information dans le livret d’accueil du bien vivre en France, page 52 ou page 54. UN SCANDALE… ET PERSONNE POUR LE DENONCER, pas même les syndicats.
      Combien « touche » un couple d’agriculteurs qui aura bossé 50 ans dans sa ferme et qui aura côtisé toute sa vie ?
      Moi, à la limite je m’en fous, ma vie est faite et j’ai entamé ma dernière ligne droite avant l’appel du grand large, mais je vais continuer à me battre, pour mes enfants, mes petits enfants. ET VOUS !

      • 750 euros mensuels pour une personne seule 1157 euros mensuels pour un couple, sans jamais avoir travaillé en France.

        Donc plus que la retraite minimale d’un couple d’agriculteur, ou artisans et qui ne peut s’en prévaloir ❓
        Il est donc préférable de ne pas travailler 🙁

      • Apparemment, vous n’êtes pas au courant de toutes les négociations auxquelles participent nos organisations syndicales respectives et donc, de tout le travail qui est fait par celles-ci ?
        Nombre de personnes comme moi, travaillent tous les jours (même le dimanche) dans l’ombre pour défendre nos valeurs et c’est ainsi que nous obtenons, par exemple: le maintien des aides à l’apprentissage pour les PME-PMI, la modification de la loi concernant l’accessibilité ou encore le compte pénibilité-emploi.
        C’est Déprimant, lorsqu’on distribue une centaine d’invitation à une réunion d’information et que l’on se retrouve à une vingtaine (et encore là, on est content !)
        Nous défendons la spécificité des petites entreprises, qui toutes seules, ne pourraient pas le faire.
        Mais encore faut-il qu’elles se syndiquent.
        En Allemagne, lorsqu’un syndicat obtient quelque chose, c’est seulement au bénéfice de ses seuls adhérents; en France, c’est tout le monde qui en profite !
        En France, on ‘gueule’ beaucoup, mais on se syndique peu ! Hors, nos politiques ayant créé la loi sur la représentativité en 2014 (il faut avoir 8% d’adhérents au minimum pour être représentatif et donc avoir accès au Dialogue Social), si vous ne vous syndiquez pas, demain il n’y aura plus personne pour défendre vos intérêts et CROYEZ MOI, si nous n’étions pas là, notre situation serait bien pire !!!
        Alors, soyez constructif: 1- informez vous de l’actualité; 2- syndiquez vous.

  • Bon Article, je suis artisan et c’est vrai que certaine fois , on a envie de tout envoyer bouler !

    On travaille beaucoup, on passe beaucoup de temps pour le boulot, et finalement si on fait le ratio du salaire par rapport au nombre d’heures de travail : on gagne moins, bien moins que le SMIC…!
    POURQUOI CONTINUER ???

    Beaucoup d’heures son effectuées chaque mois pour les papiers administratifs, la comptabilité, les modalités fiscales ou autres qui en plus, changent chaque année… un système bien complexe ou on voit beaucoup d’argent s’envoler pour les caisses de l’état…
    OU VA TOUT CET ARGENT ??? NE FAUDRAIT-IL PAS SIMPLIFIER LES CHOSES ???

    Le social c’est bien, mais il ne faut arrêter d’en abuser !
    L’ETAT GASPILLE L’ARGENT DU CONTRIBUABLE !

  • Triste réalité…Ceux qui n’ont pas vécu cette expérience douloureuse ne peuvent pas comprendre.
    Tous ces énarques irresponsables devraient avant d’exercer faire un passage obligatoire en PME.

  • Cette comparaison entre le matraquage médiatique pour quelques « bonnes gens de paris »
    et l’indifférence (au mieux) ou le mépris (plus souvent) pour le « vilain petit patron »
    est d’autant plus pertinente que l’un des « martyrs de la République » est Cabu:
    – Je me souviens d’un de ses dessins, représentant un ingénieur
    en train de « faire des tractions » aux pieds de son patron.
    – Ainsi, pour Monsieur Cabu, les cadres sont des vendus à la solde du patronat
    et réduits à la même servilité que les malheureux ouvriers surexploités.
    – Au moment de « l’ignoble attentat contre la Démocratie », Reiser était déjà mort
    depuis longtemps, mais il pondait également un « humour » du même acabit.

    Après des générations instruites par des éducateurs civiques de ce genre,
    plébiscités par notre Elite Républicaine, Cabu a finalement atteint son but:
    – Maintenant, c’est le petit patron qui fait des tractions devant l’Administration.
    – Et quand il en a marre de la myriade d’apparatchiks, il peut toujours se supprimer:
    l’Administration aura un retraité de moins à rétribuer après une vie de labeur surtaxé…

  • je suis tout à fait d’accord avec ça!!!!!!

    occupez vous de nous un peu aussi

  • J’ai été ruinée par le rsi, et tout le monde s en fout c’est vrai. Soulevons nous, je serais présente avec vous avec plaisir. Courage à nous et avançons.
    Tous ces gouvernements sont déconnectés des réalités dans leur univers doré, leur métier c’est la politique, c’est à dire faire de beaux discours pour endormir le « peuple « , et quand il y en a un qui vient de la vraie vie, et qui a les idées qu il faut, il est vite débarqué…….

  • Vous oubliez CIPAV
    D’épuisement j’ai fermé
    Écoeuré ruiné

    • Oui. Et une fois à la retraite, la CIPAV ne répond plus à vos appels, courriers et autres messages. Vous avez cotisé lourdement, mais vous n’avez pas droit à vos prestations. Par contre, ils harcèlent toujours autant les cotisants…

  • Dans les années 80, j’étais travailleur indépendant. L’assurance maladie m’ayant demandé une cotisation pharaonique 15 jours avant la date limite de versement, j’ai du négocier un étalement du paiement sur 6 mois. Pendant 6 mois, j’ai tiré la langue pour payer cette assurance maladie. Mais je n’étais pas couvert, tanbt que je n’avais pas tout payé. Si jamais un de mes enfants avait été gravement malade ou avait besoin d’être hospitalisé, j’aurais du cesser de payer l’assurance pour pouvoir le faire soigner.
    Je me suis longtemps demandé quel était l’intérêt d’une assurance maladie qui ne me permettait de me soigner qu’à la condition de ne pas payer l’assurance…

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