La haine comme mobile politique
L’émotion ne doit pas se substituer à la raison. Le peuple sans espoir s’est dissous dans une foule violente demandant encore plus à un État qui n’a jamais été aussi dépensier.
L’émotion ne doit pas se substituer à la raison. Le peuple sans espoir s’est dissous dans une foule violente demandant encore plus à un État qui n’a jamais été aussi dépensier.
Les gens ne vivent plus que de passion médiatique momentanée en passion médiatique pour donner un sens, une profondeur à leurs réseaux sociaux entre leurs selfies devant la tour Eiffel et le brunch de dimanche dernier.
Paradoxe de notre époque moderne : il est devenu aisé et peu coûteux de se trouver des opinions et un entourage social grâce à internet, mais la valeur que nous y mettons augmente, et l’idée de risquer de les perdre est devenue insupportable.
À l’ère du numérique et du Web 3.0, quelles stratégies adopter par les grandes entreprises traditionnelles si elles ne veulent pas se laisser surprendre et distancer, voire subir de plein fouet les attaques virales, rumeurs ou désinformations de la part d’ennemis qui ne disent pas toujours leur nom ?