Affaire Théo à Aulnay : stop à la politisation de la justice
L'affaire Théo ne doit pas faire l'objet de récupérations politiques, et la justice doit pouvoir suivre son cours avec sérénité.
L'affaire Théo ne doit pas faire l'objet de récupérations politiques, et la justice doit pouvoir suivre son cours avec sérénité.
Pour contrer "le plan Varin" et ses 8.000 suppressions de postes, la CGT du groupe PSA veut imposer aux actionnaires leur politique et réclame un apport de capital de 1,5 milliard d'euros de la famille Peugeot.
Montebourg prendrait-il les constructeurs auto et leurs milliers d'ingénieurs, de marketeurs et de vendeurs pour des abrutis ? On dirait.
Le groupe PSA est certes dans une situation difficile, mais il bénéficie aussi de certains atouts. Veillons à ne pas noircir excessivement le tableau, pour ne pas l'enfoncer. Ce qui aurait des conséquence en termes d'emplois, pour un groupe qui produit encore essentiellement en France.
Il faut se rendre à l'évidence : Montebourg n'est plus qu'un petit fusible, ou, disons charitablement, un magnifique bouclier pour Moscovici
PSA ferme son site d'Aulnay-sous-Bois. Les salariés peuvent remercier les syndicats du site, particulièrement durs. Surtout, la comparaison avec le Royaume-Uni et l'Allemagne montre que la flexibilisation de l'environnement économique a permis de provoquer un vrai rebond dans l'automobile. Une piste pour créer de l'emploi en France.
PSA a commis de lourdes erreurs stratégiques, expliquant sa situation. Mais il est surtout victime des politiques économiques, des syndicats ou encore du coût du travail. Ce sont des vies humaines qui sont en jeu. Politiques, syndicalistes, il serait temps d'abandonner l'idéologie, et de penser à l'être humain.