Laissons TRUMP à son indignité et recommençons à penser LIBERTÉ

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 8
Illustration de couverture : carte du monde datant de 1540

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Laissons TRUMP à son indignité et recommençons à penser LIBERTÉ

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 25 février 2025
- A +

L’article que je vous propose aujourd’hui ne sera guère différent de celui que j’écrivais il y a exactement trois ans, au tout début de la guerre russe en Ukraine. En substance, il s’agissait de dire que, si le monde occidental en général, l’Europe en particulier et la France encore plus spécialement ont un gigantesque examen de conscience à réaliser afin de revenir sur le chemin de liberté et de prospérité esquissé par leurs propres soins à la fin du XVIIIe siècle, la Russie de Poutine (idem pour la Chine de Xi Jinping) ne peut en aucun cas tenir lieu de modèle à suivre.

Aujourd’hui, il est question de mettre fin à cette guerre. Les différentes parties prenantes, à commencer par l’Ukraine et la Russie, ont manifesté leur désir d’ouvrir des négociations en ce sens et c’est une excellente nouvelle. La paix est en effet la chose la plus désirable au monde ; encore faut-il qu’elle soit juste.

Ainsi que l’expliquait en son temps Frédéric Passy (1822-1912), premier prix Nobel de la Paix (avec Henri Dunant), ardent contempteur de la guerre et, cerise sur le gâteau, économiste libéral distingué, il ne s’agit pas d’exclure la guerre au nom d’un “fatalisme mystérieux prêché par des lâches résignés à tout, pourvu que la sécurité du jour présent leur soit laissée”. À ses yeux, la recherche de la paix ne saurait se transformer en résignation et non-résistance devant le fait accompli de l’invasion et de la servitude. Pour prendre un exemple typique de cette attitude de renoncement face à l’oppression, pensons au slogan “plutôt rouge que mort” tellement en vogue à une époque.

C’est donc avec une grande tristesse et encore plus de dégoût que j’observe Donald Trump, tout récemment de retour à la Maison-Blanche, faire comme s’il enjoignait aux Ukrainiens, envahis par les troupes de Poutine en février 2022, occupés à 20 % et bombardés partout tous les jours, de bien vouloir être plutôt Russes que morts. Selon le président américain, l’Ukraine aurait déclenché la guerre et aurait pu l’arrêter depuis trois ans, la moitié de l’aide militaire en provenance des États-Unis aurait été “perdue” voire “dilapidée”, le président ukrainien Zelensky serait un dictateur détesté de sa population n’ayant pas organisé d’élection depuis le début du conflit. Sans compter qu’en plus, dans sa profession initiale d’acteur, il jouirait d’un succès des plus limités !

Dieu sait que l’inversion accusatoire est une méthode très appréciée pour qui veut avoir toujours raison. La jeune fille violée l’a bien cherché, sa jupe était trop courte ; les dessinateurs de Charlie Hebdo l’ont bien cherché, leurs dessins étaient blasphématoires ; etc. Mais Trump, président de la première puissance mondiale et chef théorique du “monde libre”, domine le jeu de la tête et des épaules. L’Ukraine l’a bien cherché : elle n’aurait jamais dû se constituer en nation souveraine en 1991 à la suite de la chute de l’URSS, j’imagine.

Ce crachat à la face du pays agressé, véritable condensé de fausses informations et d’“alternative facts” typiquement trumpiens, en forme de danse du ventre au bénéfice de Vladimir Poutine, a été largement “débunké” par différentes sources, y compris, timidement, en provenance du camp républicain (ici, ici).

Face à cela, les défenseurs de Donald Trump prétendent nous expliquer deux choses. Pour les uns, il ne faudrait pas écouter ce qu’il dit, il parle beaucoup, avec un style bien à lui, il est préférable de laisser la poussière retomber et s’en tenir à ce qu’il fait concrètement. Que Trump excelle dans les déclarations compulsives à l’emporte-pièce, c’est une évidence. Mais alors, que devient la parole du chef de l’État américain s’il ne faut pas s’y référer ? Un non-événement permanent ? C’est gênant si l’on aspire à voir s’instaurer des relations internationales un petit minimum solides et non faussées, et pas seulement une série de rapports de force.

Et pour d’autres, éventuellement les mêmes, il faut bien comprendre que tout ceci est stratégique. STRA-TÉ-GI-QUE. Objectif : amener la Russie à se détourner de la Chine. Je crains hélas que Vladimir Poutine, en bon KGBiste qu’il fut, soit parfaitement capable de prendre ce qu’on lui donnera sans rien accorder en retour, sauf quelques miettes parfaitement symboliques que Trump s’empressera de faire passer pour une immense réussite. N’oublions pas, par exemple, que le rapprochement pompeusement mis en scène par Donald Trump entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, allié actuel très précieux de la Russie en Ukraine, n’a abouti à rien de palpable.

Quant à la Chine, un temps déclarée ennemi numéro un des États-Unis, on dirait qu’elle est en train de retrouver grâce aux yeux de Trump. Pas plus tard qu’hier, ce dernier n’avait pas de mots assez élogieux et lénifiants pour vanter les excellentes relations qu’il entretient avec Xi Jinping et le non moins excellent accord commercial qu’il avait conclu avec lui en 2020, prélude possible à un nouvel accord du même type. D’où, question : si un tel accord est en vue, pourquoi tout lâcher côté russe ? Mais j’oubliais, il ne faut surtout pas écouter ce qu’il dit…

En revanche, que les États-Unis, non-interventionnistes par tradition, souhaitent se désengager d’un conflit qu’ils considèrent comme local et clairement très éloigné de leur lieu géographique, on peut le comprendre. Que, plus généralement, ils jugent que l’Europe doit se prendre en charge elle-même toute seule comme une grande, on peut et surtout, on doit le comprendre et agir en conséquence au plus vite. Considérer, au moins provisoirement, que les États-Unis ne sont plus notre allié. (Provisoirement, car la Déclaration d’Indépendance existe et plus de 200 ans d’histoire libérale nous lient.)

Autrement dit, notre sécurité nous incombe, notre prospérité nous incombe, notre liberté nous incombe. Autant dire qu’il y a du travail sur la planche.

La question de l’effort de défense semble commencer à émerger. Mais justement, comment accroître nos capacités militaires alors que plusieurs pays, dont la France au premier chef, sont embourbés dans la spirale de la dépense publique et de la dette ?

La question de la prospérité (emploi, pouvoir d’achat) repose sur la capacité de nos entreprises à se développer et innover en toute liberté. Mais justement, comment encourager notre secteur marchand, comment encourager ses efforts de recherche, tout en l’assommant de réglementations aussi nombreuses et tatillonnes qu’inutiles et idéologiques, et de taxes et surtaxes exceptionnelles pour parer vite fait mal fait à la déconfiture des comptes publics, dont ceux de la France au premier chef ?

Bonne nouvelle, du moins je l’espère, car tous les renoncements sont toujours possibles, en France au premier chef, il semblerait que l’Union européenne commence à se rendre compte que son impératif purement volontariste d’aboutir à la neutralité carbone à courte échéance, assorti d’une réglementation écologique délirante, soit le meilleur moyen de tirer une balle dans le pied de sa prospérité économique.

Il reste aux pays européens, et à la France (qui vient d’exclure la chaîne C8 de la TNT) au premier chef, de comprendre que la discrimination positive est une discrimination, point, pas un facteur de justice sociale ou sociétale, et que la liberté d’expression est un élément constitutif essentiel d’un pays libre, prospère et respectueux des caractéristiques de l’État de droit.

Sans la liberté de parler, sans la liberté de blâmer, non seulement “il n’est point d’éloge flatteur”, comme Beaumarchais le faisait dire à son héros Figaro (et à ce propos, toujours Beaumarchais, “il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits”), mais surtout, en raison de la menace rampante qui plane sur l’expression, s’instaure peu à peu un formatage des idées qui agit directement contre la recherche des faits, contre la créativité et contre l’innovation, dans le domaine économique comme dans celui de la justice, et dans les arts comme dans les sciences.

Bref, laissons Trump se rouler à loisir dans son indignité. Pensons plutôt à nous, et pour cela, retrouvons le goût de la liberté.

Voir les commentaires (20)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (20)
  • Pensons à nous et retrouvons le goût de la liberté…..

  • Trump est un homme d’affaire dont les méthodes ne s’encombrent pas trop de scrupules. Il n’est donc pas surprenant qu’il cherche à retirer ses marrons du feu avant qu’ils ne soient carbonisés. En fait Trump récolte une situation géopolitique désastreuse laissée par les cinglés qui l’ont précédé. Il essaye surtout de sauver ce qui peut encore l’être, et qui qui est capital pour les USA: la suprématie du dollar dans les échanges mondiaux. Le reste, il fera ce qu’il peut…

    Concernant les 20% de l’ukraine “occupés” par les russes, il faut rappeler que la majorité de la population dans ces zones était déjà d’origine Russe avant le 22 février 2022 et même avant 2014… Il suffit de consulter les cartes électorales de l’Ukraine de l’époque pour le comprendre. L’ukraine est en guerre civile depuis 2014 et ce n’est pas que poutine qui en est responsable, recherchez le rôle (entre autres) des Américains dans l’affaire, c’est pas triste… . Ce que dit trump n’est pas totalement faux, c’est juste une inversion de l’inversion accusatoire!
    Bon , après, sur le fait que Poutine laissera que les miettes à Trump, oui, vous avez raison, c’est probable, mais de toute façon ça fait un moment que les jeux sont faits. Trump s’en doute probablement mais cherche seulement à se sortir de l’ornière avant de s’y enliser complètement. L’UE veut faire durer le plaisir, elle n’en récoltera que plus de ruine.

    • Belle mystification pour justifier l agression russe….🤣🤣🤣🤣

    • Cessez de répéter la propagande de Poutine. Les américains se fichent de l’Ukraine et ils n’y sont pour rien. Votre inculture politique et manque de mémoire ignore le but de la révolution orange et de Maïdan. L’Ukraine est un pays pauvre, dont 1,5 million d’habitants se rend en Pologne voisine pour travailler. Ils ont pu constater l’extraordinaire changement et la prospérité qui y règne. Ils souhaitent donc adhérer à l’Union Européenne pour bénéficier des mêmes aides que la Pologne. Mais cela sortirait l’Ukraine de la zone dinfluence russe, ce que Poutine n’accepte pas.
      Faut il également rappeler que la Russie s’est engagée à respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine en 1994 en échange des têtes nucléaires sur son sol.

  • dignité?
    plus simple la majorité s américains se foutent de l’ukraine, ils ne veulent pas payer pour des alliés comme la france ou ‘a Allemagne UE poutine est un problème européen.. finir la guerre est encore une fleur quil nous fait pourrait on dire;.

  • L Opium des intellectuels
    27 février 2025 at 1 h 44 min

    “L’Ukraine de 1991” c’est l’Ukraine dessinée par le Commissaire Staline où il a englobé volontairement des peuples que tout opposait, dans le seul but de les dominer. Cet état était voué à exploser comme la Yougoslavie communiste. Que les Ukrainiens de l’Ouest nous rejoignent, et qu’ils laissent en paix ceux de l’Est. Avoir déchaîné les passions ultra-nationalistes dans cette région au lieu de mener un sage et diplomatique redécoupage des frontières a été selon moi une erreur. Quant à Trump, cessons de le conspuer de la sorte : il est bien plus libéral que nos dirigeants bruxellois. Il n’est que la mesure de nos propres insuffisances. L’UE dans sa quête de “puissance” se propose d’appliquer la fin du wokisme et de la décroissance, la libéralisation anti-bureaucratique, la réhabilitation des valeurs libérales traditionnelles, une politique militaire… Bref, de faire du Trump ! Donc, gardons plutôt nos bonnes relations avec l’Amérique émergente qui semble vouloir se libérer d’un carcan socialiste et normatif qui était devenu étouffant.

    • La comparaison avec la Yougoslavie n a aucun sens
      Les balkans sont une myriade de peuples subissant différentes influences catholiques orthodoxes musulmanes…..
      L ukraine est beaucoup plus homogène
      Les souverainistes essaient toujours de justifier l agression russe….😂😂😂😂.

      • L Opium des intellectuels
        1 mars 2025 at 21 h 21 min

        Je vous conseille de relire l’histoire, et de vous documenter… le libéralisme nécessite la science… on ne peut pas discuter sur des bases historiques erronées… Ca se passait tellement bien dans “l’Ukraine homogène” que ça a viré à la guerre civile dès 2014… donc, si guerre civile il y a c’est que “l’homogénéité” n’était pas celle que vous prétendez. Ce pays a été constitué de la sorte par le Commissaire Staline précisément dans le but cynique d’arrimer les Ukrainiens de l’Ouest au sein d’une entité comprenant des Russes à l’Est. Inversement, les populations de l’Est n’ont pas souhaité suivre celles de l’Ouest pour nous rejoindre. C’est simple à comprendre. Il suffisait de rendre à chacun son pays, de se séparer bons amis, et d’intégrer l’Ukraine occidentale à l’UE. Mais apparemment, certains préfèrent faire des guerres interminables plutôt que de faire de la diplomatie. Il faut dire que ce ne sont pas eux qui pataugent dans la boue du Donbass. Et cessez de conspuer “les souverainistes” de la sorte, alors même que les européistes nous rebattent les oreilles de leur “souveraineté européenne” et de leur “économie de guerre”. C’est bien la peine de critiquer les néo-empires quand on prétend faire exactement la même chose.

        -1
        • Les souverainistes populistes adorent réecrire l histoire selon la propagande russe…cessez de colporter ces nombreuses contre-vérités…..😂😂😂😂😂

          • L Opium des intellectuels
            4 mars 2025 at 22 h 39 min

            Les européistes nostalgiques des casques-à-pointe et de la Groß Europa rêvent encore d’expansion à l’Est… l’heure n’est plus à ce genre d’élaborations douteuses… surtout quand on n’en pas les moyens militaires ni économiques… l’heure est à la diplomatie et aux compromis.

            -3
        • Cela vous concerne également !
          Je vous rappelle que le référendum pour l’indépendance a été approuvé même dans l’est où les russes étaient majoritaires! Pour qui connaît les méthodes du KGB, dont le camarade colonel Wladimir Poutine est membre, la création et l’encouragement de mouvements indépendantistes chez les voisins est une spécialité (Géorgie en 2008). C’est staline qui a déporté les populations et intallé des russes dans certains territoires. Ce qui permet maintenant d’imiter Hitler qui avait prétexté l’oppression des germanophones dans les sudètes pour envahir la Tchéquoslovaquie en 1938. En échange des têtes nucléaires sur son sol Moscou avait garanti l’intégrité de l’Ukraine en 1994. Quand aux américains ils ont toujours refuser l’entré de l’Ukraine dans l’OTAN.
          Vous répétez la propagande de Poutine et ses excuses pour envahir ce pays. Comme vous ignorez tout de la situation et de l’histoire des pays de l’est vous ne pouvez en comprendre les problèmes. La révolution Orange et Maïdan ont eu lieu car le président pro-russe avait refusé une association avec l’Union européenne au profit de Moscou. Les américains se fichent de l’Ukraine, c’est la Chine qui les préoccupe!

          -1
      • L’Ukraine est on ne peut plus hétérogène. La carte de l’élection de 2010 sur Wikipedia est explicite. On y voit la suite comme les yeux au milieu de la figure.

        • Ce n’est pas une raison pour vouloir l’annexer! Faut il vous rappeler que l’Armée russe se dirigeait vers Kiev, qui n’est pas dans la zone du Dombass, ce qui trahit l’intention de s’emparer de tout le pays. La Russie a signé un traité en 1994 garantissant l’intégrité de l’Ukraine. Pays indépendant et donc souverain il applique donc la politique qu’il se choisit, et non celle que Poutine veut lui imposer.

          -1
  • “Ce crachat à la face du pays agressé, véritable condensé de fausses informations et d’“alternative facts” typiquement trumpiens, en forme de danse du ventre au bénéfice de Vladimir Poutine, a été largement “débunké” par différentes sources, y compris, timidement, en provenance du camp républicain (ici, ici).”

    2 tweets de 3 lignes quel “débunkage” !

  • Evitons les grands mots et les postures morales.
    Trump fait des deals et de la realpolitik.
    En Ukraine, c’est le pat. Poutine n’avance plus et Zelenski ne peut reprendre les territoires perdus.
    Trump propose de sortir de la guerre par le commerce. Et de sécuriser la zone via une présence américaine économique.
    Et l’Europe n’y peut mais.
    Trump a une vision pour son pays. Nous autres, Européens, qui n’en avons plus, ne pouvons le comprendre. Je ne suis même pas sur qu’on ait encore une éthique, à regretter Biden qui nous avait bien enflés avec les sous-marins australiens.
    Trump a une vision et les moyens. Nous n’avons ni l’une ni les autres.
    Il est en train de reprendre les ports du Canal de Panama via Blackrock.
    Il fait bouger les lignes (là aussi c’est un pat) au moyen-orient. Et s’il pouvait éradiquer le Hamas et déplacer les Palestiniens dans une zone plus adaptée à leurs espérances (l’idéal serait l’Iran), pourquoi pas ?
    Idem pour le Groenland, sécurisé depuis belle lurette par les Ricains, et dans la ligne de mire des Russes et des Chinois.
    Mais au moins, Trump paye. A la différence de Poutine, qui applique une politique stalinienne :
    – ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi, on en discute.

    • Disons que Trump fait de la gesticulation car il ne propose aucune vision bien claire de ses projets : proche-Orient ukraine-russie iran chine….Beaucoup de déclarations contradictoires ou tous les interlocuteurs peuvent trouver ce qui leur convient
      La seule réussite du 1er mandat Trump fut un accord diplomatique et économique entre Israël, le Maroc les EAU, le soudan et Bahreïn…..avec en point de mire une adhésion future de l Arabie saoudite

      • Sa réussite fut surtout économique, avec un chômage au plus bas depuis les années 1950 et une hausse des salaires de 15%, permettant à la communauté afro-américaine de sortir de la pauvreté. Ce qui explique le vote d’une partie des hommes de cette communauté de voter pour lui. Sur Youtube ils s’efforcent de convaincre leurs membres que Trump n’a jamais été raciste en diffusant des extraits vidéos prouvant ses relations avec eux et dénonçant les calomnies répandues par les démocrates!

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
1
Sauvegarder cet article

Le bonheur oublié

J’ai toujours aimé, en Amérique, la déclaration de l’indépendance des États-Unis prononcée en 1776 par le président Thomas Jefferson quand il évoque le droit à « la poursuite du bonheur ». Hélas, l’Histoire nous dit que les dirigeants de la plupart des nations ont préféré le malheur et la poursuite de la guerre et ses atrocités. Sans doute les politiques ont-ils peur du bonheur de leurs concitoyens. Il risque de fragiliser leur autorité. La crainte et la soumission renforcent la puissance des autorités, mais elles rendent les sociétés dociles... Poursuivre la lecture

[embed]https://youtu.be/865ddny0RoA[/embed]

Donald Trump a lancé la guerre des taxes. C'est le retour de la guerre économique. Sa politique met à mal l'axe occidental et place la Chine en position de force. ... Poursuivre la lecture

Il est trop tôt pour connaître toutes les conséquences de la guerre commerciale lancée au monde entier par Donald Trump le Mercredi 2 avril (« Liberation day ») : droits de douane ad valorem sur les biens importés par les Etats-Unis augmentés de 10% au minimum (Royaume-Uni), 20% pour l’UE, (sauf pour l’aluminium, l’acier et l’automobile, qui sont déjà à 25%), 34 % pour la Chine, plus de 40 % pour Viet-Nam, Cambodge, Laos, etc. Ces taux d’augmentation auraient été calculés « généreusement » comme environ la moitié du taux du déficit commercial... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles