Comment les élites sont devenues de plus en plus bêtes

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 6

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment les élites sont devenues de plus en plus bêtes

Publié le 8 juin 2024
- A +

L’Occident a maintenant un grave problème avec ses élites.

Le bon sens permettait déjà de s’en douter, les observations s’accumulant dans le sens d’une déconnexion de plus en plus importante et aux conséquences de plus en plus graves des élites du reste du peuple. Une étude récemment menée par Scott Rasmussen (fondateur de l’institut Rasmussen Reports) permet d’apporter des éléments factuels à ces intuitions.

En substance, l’enquête a porté sur les « super-élites », c’est-à-dire les individus définis diplômés d’institutions prestigieuses (aux États-Unis, ce sont, en gros, les universités de la Ivy League comme Yale, Harvard, Columbia, Princeton,…), gagnant un revenu annuel supérieur à 150 000 dollars et habitant les villes denses comme New York, Los Angeles qui comptent plus de 10 000 personnes par code postal.

De façon assez logique, on retrouve les caractéristiques suivantes pour ces super-élites : ce sont des Blancs (à 86 %), très majoritairement (67 %) dans la tranche d’âge la plus professionnellement active (35-55 ans), largement pro Démocrates (socialistes américains) à 73 % et pour 47 % d’entre eux, partisans des politiques de Bernie Sanders (le plus à gauche de ces socialistes américains).

Il en découle que là où 57 % des Américains pensent que les libertés se sont largement érodées ces dernières années, cette super-élite pense, à 47 %, que le gouvernement en accorde encore trop. De façon encore plus surprenante, 70 % de ces élites pensent même que le gouvernement fait ce qu’il faut la plupart du temps, et lui accordent donc leur confiance. D’ailleurs, 69 % ont confiance dans les membres du Congrès, contre 6 % des Américains en moyenne…

Autrement dit, cette super-élite (qui représente bien moins de 1 % des Américains) est de plus en plus diamétralement opposée aux opinions et aspirations des 99 % autres Américains : par exemple, et outre les orientations politiques, les premiers sont particulièrement anxieux à l’évocation du climat quand le reste de la plèbe est nettement moins préoccupé par le sujet.

Notons au passage que ce qui est vrai aux États-Unis peut être retrouvé de façon très proche voire exacerbé dans les sociétés occidentales européennes, notamment en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, dont les élites copient assez visiblement ce qui se passe outre-Atlantique.

Tout ceci atteint un tel point que ces super-élites ont maintenant une nette tendance à se radicaliser sur cette question du climat et quelques autres, devenues leurs colifichets, et ce d’autant plus, qu’au contraire de la plèbe, elles accordent beaucoup de leur confiance dans les institutions. Ceci n’améliore en rien ni l’opinion qu’elles ont des classes inférieures (les 99 % de non élites) ni leur capacité à regarder la réalité en face, leurs fréquentations étant quasiment endogames.

S’y ajoute l’effet « maison communale » ou Longhouse effect, observation du fait que les deux dernières générations ont donné aux normes sociales un poids disproportionné aux préoccupations féminines, aux méthodes féminines de contrôle de la société, de direction et de modélisation du comportement.

Ainsi, en 2022, les femmes occupaient 52 % des postes de cadres aux États-Unis et obtiennent plus de 57 % des licences, 61 % des maîtrises et 54 % des doctorats. On retrouve le même phénomène, à différents degrés, dans tous les pays occidentaux, qui s’accompagne de la perte de prestige des professions concernées. La féminisation galopante de la magistrature en France en est une excellente illustration.

Concrètement, les élites se cooptent entre elles, en circuit fermé, leurs comportements se calent progressivement et de façon disproportionnée sur les impératifs féminins.

Tout ceci entraîne plusieurs problèmes.

D’une part, le conformisme appelle le conformisme : comme l’ont montré Worchel et Cooper dans une étude parue en 1976, les femmes ont tendance à se conformer plus facilement que les hommes aux normes sociales. Du reste, l’étude de Mori et Arai (2010) montre même que la conformité par pression sociale fonctionne particulièrement bien auprès des femmes (et pas des hommes). Or, lorsqu’elles dirigent, elles choisissent en moyenne les individus les plus conformistes et donc plutôt des femmes. D’où la féminisation de certaines professions qui va en s’accélérant.

D’autre part, ceci revient à écraser la sélection des personnes vers la moyenne globale de l’intelligence, et pas vers l’excellence. En effet, les plus conformistes choisissant aussi les personnes conformistes, elles vont assez naturellement fort peu s’écarter de leur propre niveau intellectuel, amenant à éliminer progressivement (notamment des postes de direction) les personnes les plus atypiques (dont les plus intelligentes) ce qui entraîne un abaissement global de l’intelligence des directions des organisations dans lesquelles elles auraient dû se trouver.

Or, la population capable de diriger des projets, des groupes et des organisations en général est une population par définition peu nombreuse, qui représente en gros 5 % de la population globale (seuil correspondant à un quotient intellectuel de 125 ou plus).

Quelle que soit la population considérée, et indépendamment de l’intelligence de ceux qui la composent, il existe en outre une quantité relativement stable de personnes capables de prendre des décisions, indépendamment de la pression sociale. Cette proportion évolue autour de 15 à 20 %, et a été amplement démontrée lors de l’épisode pandémique.

De façon logique, il apparaît donc raisonnable de dire qu’environ 1 % de la population est suffisamment apte à diriger des groupes et faire preuve d’assez d’anticonformisme pour ne pas céder à la pression sociale, et donc de prendre des décisions éventuellement politiquement incorrectes mais qui se révèlent malgré tout correctes, pérennes ou porteuses de plus de fruits que des décisions consensuelles mais sous-optimales (voire délétères).

Malheureusement, en Occident, tout a été fait et continue d’être fait pour que justement, cette fine tranche de population (qui représente 1 %) n’ait plus accès aux postes de pouvoir ou de décisions dans la société en général, ou les entreprises. Elle est essentiellement mise à l’écart par les conformistes et ceux qui valident, suivent et implémentent scrupuleusement les décisions conformistes des groupes du moment, et qui se cooptent tous entre eux.

Ceci se traduit par la disparition de la méritocratie, remplacée par les réseaux, les groupes de copains-coquins, les accointances, la promotion canapé, ou la diplomocratie transformée en une diplomosclérose particulièrement visible en France actuellement.

La guerre ouverte actuellement menée contre la liberté d’expression – dont l’effet le plus palpable est, précisément, de pouvoir tenir des discours non conformes – est la traduction concrète de la disparition de cette population spécifique et de son remplacement par un autre pourcent, celui des élites décrites précédemment (qui, elles, sont militairement conformes). Il en va de même avec les lois d’exception destinées à entraver la réussite des indépendants d’esprit, les empêchant de se démarquer ou de s’élever.

Parallèlement, on ne peut que noter la multiplication des récompenses pour les individus les plus conformes, les « idéologiquement purs », quand bien même leur médiocrité est impossible à masquer : l’adoubement médiatique et politique des fact checkers, les doctorats en études de genre et autres clowneries, les Chief Happiness et autre ESG/DEI manager dans les entreprises sont autant de ces hochets institutionnels distribués à des gens qui, dans une société moins conforme, seraient coursiers ou dans un fast food.

On pourrait soupirer et espérer simplement que cette tendance se calme un peu, mais malheureusement, l’avènement des médiocres et de la conformité se traduit très concrètement par la ruine du modèle occidental, et surtout la mort plus ou moins directe de millions d’individus : l’arrivée de semi-habiles au pouvoir, ce sont des empilements de décisions imbéciles qui conduisent des personnes tout à fait compétentes à être écartées pour y placer de parfaits inutiles voire nuisibles (mais conformes).

Ce qui se passe avec Boeing (et ses avions qui perdent des pièces en vol), ce qu’on observe sur les plateaux télé et leurs experts de Prisunic, les idées consternantes qui remplissent toute la culture occidentale actuelle depuis ses films jusqu’à sa musique en passant par la politique ou son industrie, sont autant d’exemples qui attestent de ce grand remplacement des personnes capables mais honteusement non conformes et politiquement incorrectes, par des conformes affûtées comme du beurre chaud.

L’ensemble des systèmes (politiques, juridiques, économiques, industriels, sociaux) de l’Occident étant de plus en plus complexe, à mesure que les compétents sont écartés, ne restent plus que les conformistes pas trop malins pour tenter de les maintenir, bientôt remplacés par les conformes rigides de plus en plus bêtes… ce qui ne fonctionne pas.

La dégradation de toutes les institutions, de toutes les infrastructures et du tissu même de la société en témoigne : s’il ne se ressaisit pas vivement, l’Occident est foutu.

Voir les commentaires (23)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (23)
  • Le niveau de cet article est vraiment stratosphérique
    Vive le populisme !!!!
    Les conservateurs réactionnaires vont boire ces propos comme du petit lait……

    -3
  • Vos observations sont facilement vérifiables dans le monde de l’entreprise, en particulier dans les emplois non techniques. C’est un peu différent dans les “vrais” métiers où on est bien content de trouver un bon soudeur, même si c’est une grande gueule.
    Le problème n’est pas l’intelligence mais le sens critique, souvent incompatible avec la docilité et le fayotage.
    La composition de notre gouvernement illustre à merveille la pertinence de votre article.

  • Les tragédies de l’Histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies.

    Pourquoi cet écroulement ? Qu’est-ce donc qui a retourné le destin ? C’est la médiocrité. la médiocrité de quelques rois, leur infatuation vaniteuse, leur légèreté aux affaires, leur inaptitude à bien s’entourer, leur incapacité à concevoir de grands desseins ou à seulement poursuivre ceux conçus avant eux. Rien ne s’accomplit de grand, dans l’ordre politique, et rien ne dure, sans la présence d’hommes dont le génie, le caractère, la volonté inspirent, rassemblent et dirigent les énergies d’un peuple.
    Tout se défait dès lors que des personnages insuffisants se succèdent au sommet de l’Etat. L’unité se dissout quand la grandeur s’effondre.

    Les Rois Maudits – Maurice Druon

    • Qui vote pour la médiocrité ????
      Nos vaniteux et ombrageux français toujours prêts à donner des lecons à la terre entière
      On dirait des ados narcissiques et tempetueux……🤣🤣🤣🤣

      -2
      • “Qui vote pour la médiocrité ????////des ados narcissiques et tempétueux……”
        La réponse était dans la question! Ce sont des …” adultes médiocres” que l’on fait voter comme on veut par manipulation! ( facile quand leur “éducation” leur a enlevé tout sens critique!

        • @C2MR
          Merci de parler de l’éducation (=EducNat) et non de l’influence néfaste de leurs mères lol
          Plus sérieusement, mon commentaire en réponse au vôtre est en modration, il devrait être validé sous peu, il n’y a rien de méchant dedans.
          Ne vous fatiguez pas trop avec Doda, il dit tout et son contraire, et critiquer les français dans leur ensemble l’amuse beaucoup, c’est petit mais c’est ainsi.

          -2
          • Tout à fait d’accord avec vous, le pôvre Doda n’ayant pas d’arguments met tout le monde dans le même sac en croyant que le mélange au hasard des ingrédients donnera un résultat gastronomique!
            Quant à son couplet sur “l’abêtissement” il en est un exemplaire très “factuel” bien que ne faisant certainement pas partie des “zélites”.

            -1
    • Paul Valéry avait une formule plus soft.
      Le monde ne vaut que par les ultras, mais ne dure que par les modérés.

  • Terriblement déçue par cet article, cher h16, c’est bien la 1ère fois.
    Je résume : les femmes étant des conformistes (selon une étude de 1976 !), et occupant des postes de décision (mais mdr), à cause d’elles, trop de conformistes sont nommés à des postes importants, ce qui entraîne une baisse de la qualité, comme on peut le voir avec Boeing. Non, sans rire, vraiment ?
    Autre exemple : la magistrature. Alors oui, les femmes sont majoritaires dans la magistrature, mais parce que les hommes n’y postulent pas (pas assez payé), mais qui vote les lois auxquelles la magistrature doit se plier ? Les Gvt. Donc si les magistrates prennent des décisions aberrantes, c’est aussi à cause des politiques. Le Garde des Sceaux aurait pu prendre des mesures contre les magistrats responsables du mur des cons, un exemple parli 10 autres sur les lois iniques (des squatteurs, autre exemple), l’a-t-il fait ? Non…
    Citer une étude de 1976 concernant le conformisme des femmes, alors qu’à cette époque elles n’étaient pas encore pleinement sorties de la coupe des hommes, et donc en effet n’exploitaient pas encore pleinement leur liberté de choix, c’est un peu fort. Les années récentes montrent bien que cette époque est révolue. De là à en conclure qu’elles sont « La Fabrique du Crétin » c’est un peu fort. Et oublier la responsabilité du Ministère de l’Education Nationale, incapable de produire des programmes autres que politiquement correct. Bien sûr, vous pouvez incriminer les enseignants en arguant de la féminisation de cette profession, sauf que les enseignants 1) suivent les directives ubuesques du Ministère 2) les directives sont décidées par… des hommes !
    La réalité de l’abêtissement général de la société (pas seulement les élites) est bien plus de la responsabilité de l’Education Nationale que de celles « des femmes ». Qui a fait croire tout et son contraire à propos du Covid ? Macron, Attal, Castex, et une ribambelle de scientifiques (seule femme Karine Lacombe, tous les autres… des hommes !).
    Qui encore aujourd’hui fait croire à l’anéantissement proche de Gaia ? Macron lui-même.
    Bref….

    -2
    • “Je résume : les femmes étant des conformistes (selon une étude de 1976 !)”
      D’accord avec vous sur ce point, mais croyez vous encore que les femmes d’aujourd’hui sont les mêmes que celles de l’étude de 1976? En 50 ans, le monde a changé et si les femmes prennent une place de plus en plus grande dans de nombreux domaines ( médecine, justice, aéronautique, etc…) il me semble que cela vient plutôt de la baisse relativement importante des compétences de nombreux humains masculins. C’est de notoriété publique que les garçons du 21° siècle sont moins brillants que les filles au cours de leurs études, et donc moins diplômés dans un pays où le niveau du diplôme prime sur les compétences réelles, la faculté d’innovation, la curiosité scientifique et l’esprit critique.

      • @C2MR
        Je suis en effet convaincue que les femmes d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les femmes de 1976, c’est justement ce que je dis dans mon commentaire.
        Que vous disiez que le fait que les femmes occupent de plus en plus de postes importants serait dû non pas à leurs compétences mais à la baisse des compétences des hommes est sacrément vache. Il ne faut pas généraliser ! Il y a certainement autant d’idiotes que d’idiots, et l’idiot(e) instruit(e), ça existe 🙂
        Que les filles soient meilleures dans les études que les hommes ne date pas du 21° siècle, cela a certainement toujours été le cas, dès lors qu’on les autorise à suivre des études, ce qui n’était pas le cas au 19° siècle. Les exemples comme Marie Curie en atteste, heureusement qu’elle a pu faire des études, mais était-elle moins intelligente que son mari ?! Etait-elle une intelligence exceptionnelle parmi les femmes de son temps ? On ne peut pas le savoir puisque les études leur étaient quasi interdites.
        La baisse généralisée des compétences dans notre pays n’est pas dû au fait que les femmes sont plus nombreuses à occuper des postes élevés, pourquoi chercher une telle explication ? Alors que la baisse du niveau scolaire est évidente, et qu’il est également factuel que nous avons remplacé des heures d’apprentissages premiers par de l’écologie, désormais du “genre” et je ne sais quoi encore, sans oublier que nous avons aussi drastiquement réduit le nombre d’heures d’enseignement des élèves. Pourtant les ministres de l’EducNat ont toujours été des hommes, à l’exception courte de Najat Vallaud-Belkacem.

        -1
    • Vous avez une opinion via l abetissement actuel de notre société mais qui ne repose sur rien de factuel
      Tout au plus une manifestation réactionnaire du c était mieux avant

      -1
      • Comme d’hab Doda parle mais dit n’importe quoi : rien de factuel ? Vous n’avez pas remarqué (petit exemple) les fautes d’orthographe partout désormais ? Rassurez-moi, vous la voyez dans ce mail reçu d’un organisme public : “…, car cette adresse email a été renseigné dans une…”
        Je suis dans l’administratif, je peux vous dire que je suis sidérée du niveau de français de mes jeunes concitoyens. Sur l’Education Nationale, oui, je l’affirme : c’était mieux avant.
        En revanche, me dire que je suis dans une “manifestation réactionnaire” alors même que je dis que la situation des femmes en 1976 était totalement critiquable et qu’elles sont bien mieux maintenant, c’est bien du Doda : “je parle donc je suis, peu importe ce que je dis” non mais lol quoi !

        -2
        • Vous êtes dans ces plantureux back office ou la bureaucratie et le corporatisme gouvernent allègrement……
          1976…….mais nous sommes en 2024
          Vive le conservatisme réactionnaire…..😂😂😂

          • “mais nous sommes en 2024”
            Tiens, un éclair de lucidité dans une obscurité intellectuelle quasi totale!
            Vous ne devriez pas employer des mots dont le sens vous échappe, votre discours gagnerait certainement en clarté!

            -2
          • Exact, mais je suis dans le (vrai) privé, une ch’tite PME, donc incriminez le gvt que vous aimez tant, qui ne fait qu’alourdir les activités administratives ou de gestion au détriment de la vente, suivi clientèle etc.
            Je suis une victime quotidienne de la bureaucratie, de la bureaucrature plutôt, et de ce qu’elle peut pondre de pire (la dernière en date étant la mention du recyclage de chaque composant sur des fenêtres et bien sûr sa facturation (+TVA…) par des organismes qui, eux, font du corporatisme. Je pourrai écrire un roman sur ces stupidités pondues par des gens déconnectés du monde du travail (autre exemple : faites signer l’attestation de TVA réduite, sauf en-dessous de 300 €HT… mais dans ce cas, votre client atteste sur l’honneur que son bien a + de 2 ans… bref autant signer l’attestation de TVA même pour 70€ facturés… Et si votre client a confirmé les travaux par mail, ben faut quand même imprimer ce doc et le lui faire signer, sinon gare à l’amende…
            Les réparateurs et retoucheurs aussi désormais sont confrontés à ces débilités, avec la déclaration des travaux qu’ils font, selon couture de bouton ou d’ourlet ou de fermeture éclair, des heures administratives pour toucher une misère !

            -2
            • Malheureusement même dans le privé il, y a de la bureaucratie inhérente a tout système humain mais le privé est obligé de tailler régulièrement dans ce maquis sinon il meurt
              Le publique n a pas tous ces soucis puisqu il fonctionne en circuit fermé
              Au contraire la bureaucratie s auto alimente……
              Comme nos trouillards français ont peur que le ciel leur tombe sur la tête……les gouvernements produisent des protections et donc des normes a tire larigot
              Le francais est a la fois le problème mais aussi la solution…….😁😁😁😁

          • Et comme Doda a encore lu à moitié : c’est l’article qui cite 1974, je défends justement la modernité ! Trop fort ce Doda, apprenti lecteur d’un site libéral. Reprenez du café, ça réveille les neurones !

            -2

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
2
Sauvegarder cet article

Il est coutume dans nombre de régimes, où la contestation gronde, de lire ou d’entendre « mais que font les gens ? » tout en s’excluant soi-même de toute action immédiate ou à court terme. Le réflexe est très commun, et trouve son origine dans les mythes révolutionnaires.

C’est l’imagerie des peuples en armes ou des armées du peuple qui ont forgé cette fiction de masses d’individus capables d’infléchir le destin d’une communauté. En somme, faire accroire que les peuples sont les acteurs directs de leur propre histoire.

 Poursuivre la lecture

La chute du communisme devait marquer la fin de l’histoire. Mais ce n’était là que des rêves d’Occidentaux. Non seulement la démocratie libérale n’a pas conquis le monde, mais elle est contestée à l’extérieur comme à l’intérieur. Trente-cinq années après la chute du mur de Berlin, symbole de la guerre froide entre dictatures communistes et démocraties libérales, notre monde est encore aux prises avec un antagonisme concernant la liberté. Démocraties et autocraties s’affrontent ; pacifiquement par l’économie, violemment par la guerre et le ter... Poursuivre la lecture

La question devient de plus en plus fondamentale, face aux assauts de violence vécus ces derniers mois, ces dernières années, dans notre pays et ailleurs. Des conflits géopolitiques aux émeutes des banlieues, les incompréhensions semblent aller croissant. Le sentiment domine que tous ne parlons plus le même langage, ne partageons plus les mêmes valeurs, n’avons plus les mêmes aptitudes au dialogue. Constat d’autant plus inquiétant que, comme le remarque Philippe Nemo, de plus en plus de pays non-occidentaux (Russie, Chine, Turquie, parmi d’a... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles