L’euthanasie et le suicide assisté ne sont pas des combats libéraux

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L’euthanasie et le suicide assisté ne sont pas des combats libéraux

Publié le 6 juin 2024
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À la suite de la Convention[1] citoyenne sur la fin de vie ayant émis, sans surprise aucune, des vÅ“ux pour la mise en place du suicide assisté et l’euthanasie, le gouvernement a déposé un projet de Loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie.

Revoyons ensemble quelques points saillants sur ce sujet ô combien délicat.

 

Une combinazione macronienne

En matière de sujets de société, il faut reconnaître à la présidence Macron un certain talent pour chercher à désamorcer les oppositions en contournant le processus législatif classique. La Convention citoyenne sur la fin de vie a illustré une fois encore ce travers connu de la Macronie qui est de court-circuiter autant que faire se peut les instances traditionnelles de la démocratie, et au premier chef, le Parlement. Certes, il y aurait beaucoup à dire sur les nombreux défauts de notre système actuel, mais le fait est que ces questions qui auraient d’abord dues être débattues par les représentants du peuple ne l’ont pas été. Cela a pour avantage de mettre la pression sur les élus. S’ils voulaient s’opposer aux vœux de la Convention, alors cela pourrait être qualifié d’antidémocratique. Un comble !

Dans son déroulé, tout a été organisé pour obtenir le vote favorable souhaité. Tel Potemkine cachant la misère russe à sa souveraine, le déroulé des « débats » a été plus que partisan. Nous avons pu retenir la présentation très favorable des solutions belge et suisse, un déséquilibre parmi les intervenants (les partisans ayant davantage de temps que les opposants), la faible place laissée à la présentation des soins palliatifs (aucune visite organisée, entre autres), l’impossibilité de voter Non aux propositions (seule l’abstention était possible), etc. Le comble ayant sans doute été l’apparition du vocable « aide active à mourir », déguisant le fait de tuer autrui en une douce litote.

In fine, les propositions en faveur de l’euthanasie et du suicide assisté ont reçu une pseudo onction populaire voulue, que les militants pourront désormais utiliser pour la suite des opérations. Cela a pris un peu de temps, mais le 10 avril 2024, le Projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie a été déposé. Il est actuellement débattu devant l’Assemblée nationale après avoir été retravaillé en commission. Le moins que l’on puisse dire est que nos élus souhaitent rattraper leur retard en matière.

Deux points sont à retenir :

  1. Le projet du gouvernement évoque une « aide à mourir » qui range sous ce vocable euthanasie, suicide assisté et soins palliatifs ! Rarement le concept de novlangue d’Orwell aura été aussi bien appliqué. En créant une expression confondant des concepts aussi divers, le gouvernement vise à troubler les oppositions et rendre plus difficile le combat.
  2. Le travail en commission a fait sauter les quelques maigres garde-fous du projet gouvernemental. Résultat : si le texte de la commission était adopté, alors la France aurait d’office un des textes les plus permissifs au monde en la matière. Des évolutions ayant pris vingt ans ailleurs auraient été adoptées.

 

Ainsi, il est plus que probable que, bientôt, le suicide assisté et l’euthanasie seront légalisés en France. Revenons sur ces deux notions qui ne sont pas des combats libéraux.

 

Le suicide assisté

Le suicide assisté consiste en la fourniture d’une aide plus ou moins appuyée pour permettre au demandeur de mourir de sa propre main. Cela peut aller de la simple fourniture d’une solution létale (médicament) à l’organisation plus poussée de l’opération. Il se distingue de l’euthanasie pour laquelle la mort est infligée par un tiers (normalement à la demande de la personne, mais les évolutions en cours rendent cette caractéristique moins évidente, comme il sera vu plus loin). La frontière peut toutefois être floue entre suicide assisté et euthanasie, en particulier si la personne n’agit pas directement.

Faire du suicide assisté une revendication libérale est surprenant.

Tout d’abord, depuis la révolution française, aucune loi ne prohibe le suicide. Quiconque souhaite mettre fin à ses jours peut le faire sans risquer les foudres de la loi, qu’il survive ou non à son entreprise. Il est tout à fait possible de trouver des solutions pour quitter volontairement ce monde de façon rapide, indolore et à faible coût. Le seul obstacle éventuel à supprimer serait le délit de non-assistance à personne en danger afin de permettre à ceux qui souhaitent organiser leur décès de le faire sans que les témoins ne soient inquiétés. Plutôt que de demander à l’État d’organiser cet acte, ce que suppose une législation sur le suicide assisté, il serait davantage pertinent de lutter contre cette loi héritée du régime de Vichy.

Le libéralisme suppose l’individualisme, c’est-à-dire le respect de l’autonomie de l’individu, mais également, et c’est essentiel, sa responsabilité. Si quelqu’un souhaite se suicider, qu’il prenne ses responsabilités et le fasse lui-même, comme l’adulte responsable qu’il revendique être. Défendre le droit au suicide assisté via l’État n’est pas la marque de la liberté mais de l’irresponsabilité. Les partisans du suicide assisté n’agissent pas comme les stoïciens qui ne demandaient pas l’autorisation de mourir à César, mais davantage comme des administrés soucieux d’avoir complété le bon Cerfa avant d’agir.

Au-delà de ces considérations, il est très important de se rappeler que, dans l’immense majorité des cas, le suicide est la marque d’un désespoir profond. C’est le plus souvent un appel à l’aide, une fausse porte de sortie, pour ceux confrontés à une grande souffrance. Si le suicide assisté est organisé, alors comment nous, bien-portants, réagirons-nous face à la demande d’un tel acte ? Nous battrons-nous pour notre proche en souffrance, pour l’aider à surmonter son épreuve, l’accompagner dans sa souffrance ? Ou allons-nous lui tendre le verre de ciguë pour toute réponse, c’est-à-dire commettre, non pas un acte charitable mais inhumain ? Au fond, s’il souhaite mourir, qui serions-nous pour l’en empêcher ? Le suicide assisté n’est pas la marque du progrès, mais bien celle du renoncement à l’humanité.

Au final, le suicide assisté apparait davantage comme le caprice de bien-portants jouant à se faire peur. Ayant peur de la vieillesse, de la maladie, du handicap et de la mort, ils souhaitent se ménager une porte de sortie, maintenir l’illusion d’un contrôle. Ce caprice serait puéril s’il n’avait pas pour conséquence de demander à autrui d’agir à leur place, les aider à accomplir ce qu’ils n’ont pas le courage de commettre. Une personne souhaitant réellement en finir y parvient, elle ne prévient pas.

Cette revendication du suicide assisté n’est pas une demande, un combat libéral, mais égoïste. À ces craintifs, Desproges conseille : « Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort ». Autrement dit, si vous craignez la maladie, la vieillesse ou tout autre mal, prenez vos responsabilités, mais ne demandez pas aux autres de la faire à votre place.

 

L’euthanasie ou le meurtre des plus faibles

Il y a tant de choses à écrire sur l’euthanasie et ses inévitables dérives qu’il est difficile de faire le tri. S’il y avait une idée à retenir, c’est celle-ci : aucun pays n’a réussi à mettre en place une pratique, une démarche d’euthanasie sans dérive (et ici, une dérive s’appelle un meurtre).

Prenons la question de l’encadrement.

L’euthanasie désigne un ensemble de procédés destinés à hâter ou provoquer la mort d’une personne considérée en fin de vie ou incurable. L’exemple souvent cité est celui de la Belgique. Pourtant, dans ce pays, il est estimé qu’environ un tiers des euthanasies n’est tout simplement pas déclarée, alors que la commission ayant la charge de contrôler les procédures n’a jamais communiqué un dossier douteux à la justice, même celui d’une patiente euthanasiée sans son consentement souffrant de Parkinson et de démence ! Une euthanasie réalisée en dehors des clous n’est ni une erreur ni une faute, mais bien le meurtre d’une personne vulnérable commis par une personne de confiance, son médecin. Meurtre qui n’est pas et ne sera pas poursuivi. Ami lecteur, au regard de la redoutable efficacité de notre bureaucratie et la qualité de notre système de santé, comment envisager un seul instant que les dérives belges ne se produiront pas en France ?

Autre point : la mise en place de l’euthanasie pour les personnes à la fin de leur vie ne sera qu’une étape. En matière de sujets sociétaux, la politique des petits pas législatifs est désormais la norme. Tout d’abord, est adoptée une mesure qui passe pour raisonnable et de bon sens avant d’aller plus loin, jusqu’à faire adopter des mesures qui ne seraient jamais passées si elles avaient été présentées en premier lieu. Ainsi, toujours en Belgique, depuis 2014, un mineur peut être euthanasié sous certaines conditions. Toutefois, si les souffrances psychiques peuvent justifier une demande d’euthanasie, il existe encore des réticences pour l’euthanasie des malades mentaux. Peut-être que le souvenir de l’Aktion T4 en a refroidi beaucoup, mais ce n’est qu’une question de temps. Ainsi, le critère de la volonté libre et éclairée n’est déjà plus une condition de l’euthanasie. Nous assistons à la naissance d’un monde dans lequel un mineur ne peut pas fumer, boire de l’alcool, conduire ou voter, mais peut décider de changer de sexe ou de sollciter l’euthanasie. Nous sommes passés de l’autre côté du miroir, et nous n’en n’avons rien su.

Concernant la médecine, de profonds bouleversements sont à attendre.

Tout d’abord, les médecins et infirmiers seront très probablement appelés, malgré leurs réticences, à pratiquer cet acte pourtant contraire à leur serment. Il s’en trouvera bien un certain nombre pour le pratiquer, mais cela suffira-t-il ? Si, comme pour l’avortement, de plus en plus de médecins font jouer la clause de conscience, ne viendra-il pas un moment où celle-ci sera supprimée ? Dès lors, que se passera-t-il ? La relation patient/médecin ne pourrait-elle pas en souffrir ?

C’est admis, on meurt mal en France. Depuis que nous avons pris l’habitude de nous débarrasser de nos anciens dans les maisons de retraite et les EHPAD, la mort est devenue étrangère, inquiétante. Le développement des soins palliatifs est une avancée majeure mais encore trop peu répandue. Vingt-six départements ne proposent pas de services ou de lits en soins palliatifs. Compte tenu de l’état des finances publiques, comment croire les annonces en faveur de cet inestimable apport à notre fin de vie ? Accompagner un mourant coûte cher, il sera tellement plus facile de mettre fin à ses jours. C’est déjà le cas dans les pays pratiquant l’euthanasie.

Ainsi, en Oregon, dans les années 2010, le suicide était remboursé, mais pas les soins si les chances de survie étaient en dessous de 5 %. Plus récemment, au Canada, il a été proposé à des vétérans souffrant de stress post traumatique d’être euthanasiés. Pour le moment, il ne s’agit que de la dérive d’un seul agent.

Au final, il est prévisible que les soins palliatifs soient progressivement négligés une fois que l’euthanasie sera entrée dans les mœurs. En conséquence, comme ces soins sont bien plus rares et onéreux que l’euthanasie, au regard de la gestion comptable et bureaucratique de la médecine que nous connaissons, il est probable que les soins palliatifs deviennent un luxe que seuls les plus riches pourront s’offrir.

En conclusion, défendre l’euthanasie, c’est défendre la possibilité de tuer sans risque les plus fragiles d’entre nous, les personnes âgées, malades ou mineures. Plusieurs pays ont mis en place cette pratique, mais aucun n’a pu empêcher les dérives, et tous connaissent des appels à aller plus loin, en particulier pour les malades mentaux. En quoi cela pourrait être un combat libéral ?

 

[1] Il est toujours amusant de voir ce terme de Convention utilisé en politique, la Convention nationale, première République française, ayant été un régime particulièrement autoritaire, célébré par Lénine comme modèle à suivre.

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  • Oui, ce n’est pas libéral, c’est l’inverse, c’est l’extension de l’intervention étatique sur la mort. L’état décidera qui peut vivre et qui peut (doit) mourir. La vision libérale est de laisser la relation malade-soignant libre et que l’état interviennent ex-post dans les cas de dérives manifestes ou de plaintes.
    Laissez faire, laissez nous soigner.

    • “La vision libérale est de laisser la relation malade-soignant libre”
      Justement pas possible aujourd’hui, puisque tout médecin qui accéderait à la demande d’un mourant serait inquiété par la Justice.

  • Ben ça devrait !
    Ce n’est pas parce que l’Etat garantit à ceux qui aideraient les mourants souffrants de ne pas être inquiétés par la Justice qu’il s’agit d’une mesure étatiste déresponsabilisante.
    De ce point de vue, c’est même le contraire, en ce que ça retire du code pénal un délit ou un crime, où il n’y a pas de victime.
    Moi, en tant qu’individu individualiste, je veux, si besoin, pouvoir compter sur l’aide d’autrui sans que l’Etat et la Justice s’en mêlent.
    Il n’y a rien de plus libéral que de laisser l’Etat et la Justice en dehors de ce dernier acte !
    Et puis bon, l’argument de la pente fatale, c’est mauvais. Ça signe le mauvais argumentaire.

    -2
    • @Abon Tuez vous vous mêmes, au besoin utilisez le principe de précaution 😉 si vous avez peur de ne pas être en mesure de le faire plus tard.

      • De toutes façons, c’est plié.
        Plus de 80 % des Français sont favorables à ces évolutions.
        Et c’est pas les arguties d’un obscur conservateur catholique – qui en matière de libéralisme prend son cas pour une généralité – qui y pourra mais.
        Et comme cela n’enlèvera rien à ceux qui sont contre – à part leur capacité à imposer leur idéologie minoritaire au reste du monde – c’est plié et replié.
        Alea jacta est et amen !

        -1
        • @Abon Merci , oui , conservateur chrétien et ne vous en déplaise , le libéralisme doit beaucoup (peut être même tout) au christianisme. Les catholiques ont parfois déraillé à pleins tubes, c’est un peu mieux à présent , les protestants ont eu raison de protester.

  • Je suis assez vieux pour avoir compris que nous avions franchi un cap irréversible lors de la crise sanitaire.
    J’ai été ébranlé par ce que l’état a fait, non pas pour nous mais contre nous.
    J’ai encore été dégoûté par la docilité de mes compatriotes, dont certains continuent à se faire vacciner contre la Covid.
    Je ne suis pas étonné que le “suicide assisté” soit plébiscité comme bientôt la GPA. Notre humanité dérape dangereusement et on a l’impression de vivre un film qui ferait la synthèse de “Soleil vert” et “1984”.

  • Un malade “En fin de vie” coute cher, très cher à la sécurité sociale.
    Des personnes dans le coma depuis des années aussi.
    Donc si l’état peut faire des économies en écourtant les soins, il ne va pas se gêner.

  • Ce texte caricatural et se réclamant paradoxalement du libéralisme correspond en réalité à la position la plus conservatrice sur le sujet, celle des intégristes religieux. Ceux-là n’ont strictement rien en commun avec les libéraux, même pas la libre entreprise. Voici deux extraits particulièrement significatifs.

    1. « …si vous craignez la maladie, la vieillesse ou tout autre mal, prenez vos responsabilités, mais ne demandez pas aux autres de la faire à votre place. ». Cette conclusion sur le suicide assisté en dit long sur l’altruisme de l’auteur. Le suicide assisté concerne des personnes en fin de vie, très diminuées physiquement et n’ayant plus aucun courage. Elles réclament une dernière fois l’aide d’autrui pour quitter ce monde. Comment pourrait-on la leur refuser ? Il faut penser que la souffrance est nécessaire et fait partie de la vie, position sous-jacente des monothéismes, pour écrire une phrase aussi inhumaine. C’est la technologie médicale qui maintient artificiellement en vie aujourd’hui, élément majeur non pris en compte par les religions.
    2. « En conclusion, défendre l’euthanasie, c’est défendre la possibilité de tuer sans risque les plus fragiles d’entre nous, les personnes âgées, malades ou mineures. ». Cette phrase arrive après une longue diatribe caricaturant la situation belge. Je connais bien la Belgique pour y avoir longtemps vécu. J’ai connu plusieurs personnes ayant eu recours à l’euthanasie. Elles étaient âgées, atteintes d’un cancer en phase terminale et souhaitaient cesser de souffrir sans aucun espoir. Elles appartenaient à des milieux favorisés et cultivés et n’étaient absolument pas victimes de l’État et de sa législation « permissive ». L’euthanasie était bien leur dernier souhait. Les Belges considèrent d’ailleurs l’autoritarisme français dans ce domaine comme un archaïsme.

    En définitive, on peut comprendre que des libéraux adhérant à l’un des monothéismes soient opposés aux législations accordant le droit à l’euthanasie et au suicide assisté. Mais il faut alors placer le problème sur le plan philosophique et se réclamer du caractère « sacré » de la vie selon ces religions. Le mot « sacré » reste à définir. Mais pour les autres, la majorité formée des non croyants, cet obstacle n’existe pas. Il s’agit de faire reculer un autoritarisme reposant sur une morale ancienne d’origine religieuse. Il s’agit de libéraliser.

    • Je pense qu’un intégriste religieux refuse autant le suicide assisté que le suicide tout court. L’auteur de l’article n’en est donc pas un. Il rappelle par ailleurs que le suicide n’est pas interdit par la loi, et il ne milite pas pour son interdiction.

      Quant au libéralisme, il consiste fondamentalement à s’opposer à l’extension de l’Etat, pas à s’opposer à des morales anciennes. Une raison humaine et psychologique profonde de l’extension de l’Etat est l’orgueil de ceux qui pensent dicter la société, comme les planificateurs communistes.

      Le sens du “sacré” est assez simple: c’est ce qui est au-delà des possibilités humaines et auquel on ne doit pas toucher. Et auquel les hommes touchent quand même. Une des raisons évoquées par la Bible est l’orgueil.

      J’apprécie beaucoup cet article, notamment parce qu’il dévoile qu’un nombre significatif de gens choisissent la mort contrôlée et volontaire à cause de diverses peurs. Cela m’interpelle et, en tout cas, je refuse que mes impôts servent à cela. Mais ils servent à déjà tant de choses ; une de plus, une de moins, quelle différence on me dira? Ben, c’est assez simple: ça fait une de plus.

      L’extension de l’Etat, c’est comme ça: un sujet après l’autre. Et au final plus personne n’est libre, ni responsable.

      • Le libéralisme n a strictement rien a voir avec le conservatisme réactionnaire tres en vogue dans une large frange de la société française
        La gauche structurellement veut plus d état, la droite s affiche libérale en théorie mais realise toujours plus d état ( LR RN et reconquête)
        C est bonnet blanc et blanc bonnet
        En réalité ce sont les francais froussards qui ont demandé l état nounou qui vient les border tous les soirs
        Bonne nuit les petits……😄😄😄😄

  • Bof.
    Je comprends les arguments, mais il me semble assez simple qu’on puisse sur cette base considérer que la lutte autour de l’euthanasie et du suicide assisté ne soit pas libérale, que ce soit en leur faveur ou en leur défaveur.

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