Woke et anti-woke : deux faces de l’intolérance

Le wokisme et l’anti-wokisme ont pour dénominateur commun la passion de la monomanie. Une tribune de Loriane Lafont-Grave

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Woke et anti-woke : deux faces de l’intolérance

Publié le 15 février 2024
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Moyennant un changement d’approche et un pas de côté en s’inspirant des moralistes de l’âge classique, essayons de réfléchir au wokisme autant qu’à ceux qui le dénoncent qui représenteraient deux formes distinctes d’hyper-focalisation. Redéfini comme étant avant tout une forme contemporaine, mais pas nouvelle, d’intolérance, il est possible d’envisager le phénomène woke/anti-woke en tant que passion, au sens classique du terme, celui d’un affect subi qui altère, pour le pire, celui ou celle qui en est la proie.

Avec le wokisme ou l’anti-wokisme, pendant d’une même médaille, on aurait affaire à la problématique de la parole close sur elle-même ne pouvant accueillir un discours différent de celui qu’elle propose. Le wokisme et l’anti-wokisme ont en effet pour dénominateur commun la passion de la monomanie : la dénonciation, sur un mode lancinant.

Exemples parmi tant d’autres : « l’hypocrisie de la gauche », le « féminisme tartuffe », la « masculinité toxique », le « non-partage des tâches ménagères » qui prennent des proportions inouïes…
Ces passions de la dénonciation sont souvent sclérosantes, car obsessives. Or, qui dit obsession, dit passion : le sujet est otage d’un sentiment qui le surdétermine dans ses actions, en l’espèce, l’acte de dénoncer.

Or, comme nous le rappelle le duc de La Rouchefoucauld :

« Les passions ont une injustice et un propre intérêt qui fait qu’il est dangereux de les suivre, et qu’on s’en doit défier lors même qu’elles paraissent les plus raisonnables. » (Maximes)

Le problème n’est pas tant de dénoncer, mais de la manière dont on le fait, en s’en piquant, pour parler comme au siècle de Louis Le Grand.

Un rappel tout d’abord.

Si le wokisme a à voir avec l’annulation des opinions d’autrui ou d’œuvres d’art appartenant à des champs culturels différents (cinéma, littérature, beaux-arts…) alors ce phénomène ne date pas d’hier. Les phénomènes de cancellation/annulation sont aussi anciens que Socrate, Jésus ou Pascal et la controverse universitaire, la querelle académique, qui conduisit plus d’une fois à la mise à l’index d’un tel ou d’un tel n’a rien de bien nouveau. L’entre-soi cultivé à l’envi n’a rien de bien neuf non plus et mène, toujours avec autant de constance, au même résultat : le repli identitaire qui touche toute forme de parti pris exclusif pour appréhender le réel —extrême droite, extrême centre, extrême gauche etc.

Quand un porte-parole du gouvernement prétend être dépositaire exclusif de la Raison est-il woke parce qu’il est péremptoire ? Voilà qu’il annule visiblement les opinions adverses, ce qui permet de le ranger dans la catégorie woke en ce qu’il prétend détenir à lui seul la vérité. Est devenu woke tout et n’importe quoi, si bien que je parlerais plutôt pour ma part d’un retour de l’intolérance plutôt que d’user d’un terme dont l’usage est piégeux. Je ne l’abandonnerai pourtant pas complètement ci-après, mais je ne prétends pas en assumer une définition arrêtée ni délivrer ici autre chose qu’une réflexion personnelle.

L’intolérance, elle, n’est pas propre à un milieu ou à une orientation politique particulière. C’est un phénomène de repli sur soi et de focalisation extrême sur un aspect des choses, une dimension d’une question ou d’un problème qui apparente ces attitudes à l’endroit du réel à une sorte de monomanie ou de paranoïa critique.

De ce point de vue, dans son anti-wokisme, Éric Zemmour est ainsi tout à fait intolérant, c’est-à-dire monomaniaque dans sa manière de réduire les problèmes français à la seule question migratoire. La morale du « j’ai raison contre vous et vous ne m’entendez pas » est une attitude délétère qui tue le débat public dans l’œuf et le transforme en un face-à-face conflictuel et mortifère certainement recherché, du reste, par le parti Reconquête. Pire, les gens finissent par s’ignorer, à faire comme si les autres n’existaient pas, ou alors seulement pour prélever du discours adverse un aspect faible qui leur permettra de les caricaturer sans avoir (trop) mauvaise conscience. Eugénie Bastié offre régulièrement dans ses chroniques sur Europe 1 un exemple particulièrement frappant de cette manière de procéder.

L’intolérance est moins affaire de sensibilité politique que d’orientation morale et d’éthique personnelle, et c’est à ce titre qu’on peut dire qu’elle dépasse les clivages. Bien plutôt que la responsabilité américaine dans cette radicalisation et étanchéisation du débat public, il faudrait se demander si le macronisme n’a pas une part de responsabilité conséquente dans la manière dont le président a conduit le débat et clivé les opinions en France.

Le mantra du dépassement des clivages n’a-t-il pas conduit in fine à une polarisation a fortiori des opinions ? Ce ne serait pas la première fois que mettre en étendard une attitude intellectuelle revient à faire exactement son contraire, à produire un résultat inverse à celui qui était escompté.

À vouloir tout dépasser, on se contente finalement au mieux d’un modeste sur place, au pire d’un cynisme. Plus on affiche des principes, plus il y a de chances qu’ils soient trahis, c’est là une règle à peu près infaillible. L’inflation de la parole présidentielle et parlementaire a pour corollaire une perte drastique de cohérence en pratique, et c’est terrible car la parole publique s’en retrouve durablement dévaluée. Si la valeur fiduciaire des discours présidentiels et ministériels sont faibles, c’est parce que « La vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que ses apparences y font de mal. » (La Rochefoucauld, Maximes). De ce point de vue, est-ce vraiment exagérer de dire que le macronisme s’apparente à un théâtre de postures et de simulacres, au règne des apparences ?

La tolérance est d’abord une pratique : ou bien on la constate ou bien elle fait défaut.

Dans certains journaux que je ne nommerai pas, comme chez une partie de la gauche (ceux que les jets de soupe sur les tableaux ne gênent pas, mettons, ou chez certaines féministes radicales) on peut constater qu’elle est empiriquement peu présente : entre la monomanie féministe ou la monomanie de la dénonciation des wokes, les interlocuteurs tournent vite en rond et nous avec. L’absence de tolérance est palpable au fait que des marottes se repèrent dans les discours : la surspécialisation dans un type de propos rend d’autres thèmes quasiment illégitimes ou périphériques, le réel est voilé parce qu’on lui substitue des causes, qui aussi justes soient-elles ne permettent pas de le résumer.

Le réseau X ou la chaîne CNEWS sont à cet égard des postes d’observation privilégiés du phénomène qui consiste à exposer ses thèses ou ses opinions en les imposant comme vraies, en les assénant de manière quasi obsessionnelle. Sous ces auspices, une grande partie de la classe médiatique et politique française doit être alors définie comme intolérante. Elle est arc-boutée sur ses thèses et ne réfléchit plus vraiment aux sujets qui se posent, invitent les mêmes en boucle, s’enfermant finalement dans une dangereuse clôture intellectuelle. C’est la passion du même, pourrait-on dire, et elle s’est immiscée dans bien des rédactions, dans bien des partis. Flattant un public déjà acquis à ses causes, un art de l’intolérance s’est insidieusement répandu de part et d’autre de l’échiquier politique et des sensibilités éditoriales.

Le groupe Bolloré serait à cet égard un champion de cette intolérance via son anti-wokisme, si on le ramène, comme je le propose, à un exercice de la pensée critique réduit à la portion congrue et au fond, à une immense paresse intellectuelle. Wokiste ou anti-wokiste, c’est inviter ou côtoyer des individus proches ou assez proches de son système de pensée parce qu’on a peur d’autrui.

À ce jeu-là, une peur surplombe toutes les autres, celle des États-Unis : berceau des wokes dont on fait un raz-de-marée qui peine à s’aligner avec ma propre expérience à l’Université de Chicago. Certes, la polarisation des opinions est là, certes des tendances académiques se font valoir, mais elles n’empêchent nullement l’exercice de la liberté académique. On peut à mon sens se demander si l’agitation de la menace woke n’exploite pas plutôt le filon d’un anti-américanisme qui a trouvé là une manière de s’exprimer décente et acceptable. Certains médias ont fait des États-Unis et de leurs universités un tel épouvantail et un tel contre-modèle, alors même que le système d’enseignement supérieur américain caracole dans les classements internationaux, qu’on est tenté de s’interroger sur les ressorts d’une telle panique.

Aux détracteurs du wokisme d’outre-Atlantique, on peut concéder que cultiver la pluralité des mondes et de ses contacts est le seul antidote au corporatisme et à la monomanie dans les objets d’étude poursuivis. C’est tout aussi valable pour les anti-wokes qui ne font guère preuve de plus d’ouverture d’esprit que ceux qu’ils dénoncent avec une étrange véhémence. Le risque d’enfermement, physique ou métaphorique, est toujours encouru par tout un chacun dès lors qu’on se refuse à confronter les points de vue et les opinions.

Concluons.

Sortir de soi peut être une expérience douloureuse, mais c’est une habitude à prendre assurément salutaire, un art de retrouver vraiment les Lumières, et de les rallumer.

N’oublions pas, avec La Rochefoucauld, que « La santé de l’âme n’est pas plus assurée que celle du corps ; et quoique l’on paraisse éloigné des passions, on n’est pas moins en danger de s’y laisser emporter que de tomber malade quand on se porte bien. » (Maximes). Ne nous croyons pas trop vite éveillés alors que nous marchons dans l’obscurité — qui n’est souvent imputable qu’à nous-mêmes, à une manière humaine, trop humaine, de vouloir avoir raison contre tous les autres, et surtout sans eux.

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  • Article pour le moins curieux. Visiblement, le en même temps ne taraude pas seulement l’esprit d’Emmanuel Macron. Finalement Cnews et le groupe Bolloré semblent aussi les seuls véritablement visés par la diatribe de cette dame; un hasard dans le contexte actuel? Mme Loriane Lafont-Grave travaille-t-elle pour Reporters sans Frontière ? Fait-elle partie de l’innefable Conseil d’Etat ou de la non moins innefable ARCOM?
    Décidemment, Contrepoint cevient de plus en plus ambigu et peu regardant sur la qualité de ces articles: dommage!

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    • Elle n’a pas tout à fait tord. Il faut un minimum de rigueur quand on colle des étiquettes, surtout que c’est la base des pires régimes bureaucratiques que d’assigner des individus à des catégories. A la base le wokisme est un courant issue des minorités noires radicales se considérant certainement à juste titre discriminés. On y a ajouté les féministes (comme s’il n’en existait que d’une sorte), puis les mouvements transgenres et homo, et maintenant toute la gauche française. C’est ridicule.

      -4
      • Absolument pas. Le wokisme qui est une déviance du marxisme social vient de la bonne bourgeoisie bien blanche, bien à gauche et bien intello. Il vient des WASP américains défroqués héritiers de la gauche 68tard pour le côté libération sexuelle (y compris la pédophilie portée par les Sartre & co).
        .
        Les noirs sont très loin d’avoir des intellos aussi barrés et eux n’ont compris que le côté victimaire de la « lutte des races » qui ne sert que la gauche bien blanche et bien bourgeoises. L’aspect LGBT les dépasse largement, ils sont très conservateurs sur ce point.
        « Discriminés à juste titre », vous avez trop écouté Mélenchon & Rokhaya Dyalo.
        Les études sont claires: il suffit d’avoir des filles qui ne se font pas engrosser à 17 ans, un père qui reste à la maison et une famille rigoureuse qui fasse bosser les enfants pour arriver comme les Asiatiques dans le décile supérieur.

    • Non: Contrepoint répond à sa manière à l’exigence de pluralisme que le C.E vient de rappeler en ouvrant une boite de Pandore car il faudra l’appliquer aussi au service public, idiot utile de LFI. Cette « doctorante » que finance l’Université de Chicago n’émarge pas à l’Arcom dont le patron a exposé sa position, diamétralement opposée à la sienne lors d’une récente conférence à Sc-Po. https://www.youtube.com/watch?v=cZkrtjygh_s

  • Article pour le moins curieux. Visiblement, le ‘en même temps’ ne taraude pas seulement l’esprit d’Emmanuel Macron. Finalement Cnews et le groupe Bolloré semblent aussi les seuls véritablement visés par la diatribe de cette dame; un hasard dans le contexte actuel? Mme Loriane Lafont-Grave travaille-t-elle pour Reporters sans Frontière ? Fait-elle partie de l’innefable Conseil d’Etat ou de la non moins innefable ARCOM?
    Décidemment, Contrepoint devient de plus en plus ambigu et peu regardant sur la qualité de ces articles: dommage!

    • Je trouve suis très partagée sur la décision de l’Arcom et je l’ai dit. Je trouve aussi qu’il y a des excès dans le monde académique. La posture victimaire excède cependant très largement l’extrême-gauche, mais comme le monde académique s’en prend « plein la figure » constamment, il faut aussi dire que les critiques sont très excessives. Je parle « de l’intérieur ».
      Cordialement,
      LLG.

    • Il semble que la personne soit pourtant contaminée par le wokisme et veuille le protéger de la cruelle intolérance de réactionnaires ! On sait ce qu’il en est advenu de ceux qui, dans les tristes années de la fin du XVIIIe siècle, restèrent sur leur position à l’encontre de contre ceux qui s’étaient donné comme mission d’imposer  » quoi qu’il en coûte  » de « nouvelles » idées ! On a appris depuis qu’il serait très dangereux de se défendre quand on est attaqué ! S’emparer peut-être d’épées émoussées pour ne pas réagir trop énergiquement… Comme Voltaire, ce fier ennemi de l’Intolérance, et aujourd’hui « juge de paix » à la mode, les wokistes clament en chœur :  » Écrasons l’Infâme ! « 

  • Il ne faut quand même pas confondre les choses à moins que le but soit d’accuser les autres d’avoir les mêmes tares que soit pour pouvoir s’en absoudre.

    Les wokes ne cherchent pas uniquement la reconnaissance mais veulent imposer aux autres leurs façons de voir et d’être et de faire disparaitre ou au minimum réduire au silence tous ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est le propre d’une pensée totalitaire. Ils n’hésitent pas à essayer de pré conditionner les enfants pour forcer leur acceptation voire grossir leur propres rangs. On a déjà vu cela dans d’autres idéologies totalitaires.
    Les « anti-woke » veulent surtout qu’on leur fiche la paix. Ils ne luttent pas pour empêcher les wokes d’exister et même de dire ce qu’ils veulent. Les anti-wokes ne veulent pas qu’on leur impose à eux et à leurs enfants une idéologie ou qu’on les empêchent de choisir.

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  • Qu’est ce qui est plus dangereux ?
    Expliquer à l’école à des enfants de 11 ans qu’ils ne sont pas nés dans le bon sexe ou combattre cette explication qui n’est basée sur aucun rationnel et ne concernera même pas 1% d’entre eux à l’âge adulte ?
    Car le wokisme n’est qu’une méthode pour généraliser à une population des faits mineurs et rares au regard de leurs occurrence.
    Si Mme Rousseau chante qu’il ne faut plus faire d’enfants car c’est bon pour la planète, alors pourquoi en a-t-elle fait 3 ?
    Si un mari ne fait pas le ménage alors, que son épouse le quitte si ça la dérange tant que cela.
    Et contrairement à ce que dit l’auteur de cet article, CNews s’insurge contre les abbérations et dangerosités du wokisme. CNews s’insurge contre les défenseurs des hommes enceints (une transgenre enceinte qui veut faire le buzz) mais pas contre les transgenres. L’auteur, de par ses remarques sur cette chaîne, prouve son côté wokisme extrême et son manque d’objectivité dans son article.

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  • « pédophiles » et « anti-pédophiles », pendant d’une même médaille ?

  • ça dépend un peu comment on définit le wokisme..
    si c’ets mis en application bien sur qu’il faut être antiwokisme…

    Etre libéral signifie défendre le droit des communistes d’adherer à cette idéologie tout en la critiquant, mais aussi..se battre quand elle est politiquement appliquée. simple légitime défense de sa liberté…
    EN ce qi me concerne et sans voir lu l’article car je déteste les titres de ce genre..
    le wokisme me dit… tu DOIS changer la definition d’homme et femme. .par exemple…
    le wokisme dit la parole est un crime…
    le wokiste pille un magazine…
    le wokisme n’est pas une idée c’est un acte.. DE FAIT punissable mais non puni…

    le problème est que à l’instar de just stop oil..

    le wokisme est déjà appliqué de fait…les délits des wokistes sont non punis…

    les wokistes les pires ne sont pas les cheveux bleus…
    le wokisme n’etspas juste de bloquer une route..c’est AUSSI que la police ne réagisse pas…
    le wokisme a déjà miné la société.

  • Tout à fait d’accord cet article serait il le signal d’un virage à 360 degrés de contrepoints et d’un accord avec le signalement du RSF demandant un contrôle et une censure de l’information a l’encontre du groupe Bolloré le présentant comme impartiale intolérant et extrême ? L’expression woke caractérise ce gendre d’intolérance de volonté de destruction qu’il faudrait éviter de minimiser en accusant ceux qui s’en inquiètent et le combattent des mêmes maux et en inversant les rôles de victimes et agresseurs

  • Mme lafont grave tieun blog sur mediapart, est membre de l’arcom et publie des tribunes de ce genre sur twitter:
    Loriane Lafont-Grave🇺🇦
    @LorianeLafont
    1/2 On peut être inquiet que
    @cnews
    &
    @europe1
    se radicalisent encore davantage après la décision de l’Arcom. Je suis très partagée quant aux effets de cette décision tout en désapprouvant ce que fait
    @CNEWS
    . Mais répond-on à une carence déontologique par un regain de contrôle ?

    • Tient un blog…
      Pourquoi la rédaction de contrepoints lui offre t’elle une tribune contre les 2 seuls médias encore indépendants, europe1 et cnews ?

    • LLG tient un blog sur Mediapart. Elle travaille chez Génération Libre.
      Peut-on en conclure que sur les trois, il y en a au moins un qui n’a rien compris ?

      • Génération Libre, c’est bien un machin du genre RSF ?

      • Génération « libre » défend essentiellement les lubies de la gauche absolument pas le libéralisme.
        La moitié des 37 pays communistes du XXème siècle avaient « démocratique » dans le nom, il semble qu’ils veuillent utiliser « libéral » à toutes les sauces maintenant.
        « République libérale du Francistant », ça sonne bien.
        Au menu, esclavage économique, mais liberté totale de se faire mutiler ou de dénoncer les affreux « phobes » qui vous ont mégenré.

    • Vous lisez mal. Dans les tweets que vous citez, je dis que je suis très partagée sur cette décision.
      Cordialement,
      LLG.

  • Voilà un bel exemple que cet article m’inspire sur l’intolérance que montre cette dame sur le groupe Bolloré et la chaîne cnews sans parler du parti d’Éric Zemmour qui malgré ses exagérations me semble beaucoup plus tolérant qu’anti woke
    Ceci écrit il est bon de constater que toutes les opinions peuvent s’exprimer sur Contrepoints

    • Conclusion hâtive. Nous attendons encore un article défendant Cnews, ou condamnant le contrôle ukrainien sur ce qui se publie dans ce pays, par exemple.

      • Nous attendons avec impatience que les nationalistes pacifistes reconnaissent s être fourvoyés dans un soutien sans faille au potentat russe un brin megalo…….

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  • La thèse centrale est juste : être « anti » quelque chose est rarement le bon antidote à une outrance idéologique, quelle qu’elle soit. Et la polarisation du débat public autour de questions qui, sans même aborder le chapitre des réponses, sont d’emblée de droite ou de gauche (la nation, la sécurité, la dette publique sont « de droite » ; l’écologie, les inégalités, le « genre » sont « de gauche »), est réelle. Mais le phénomène est ancien et a peu de choses à voir avec Macron (dont l’invocation est un peu curieuse, en l’occurrence). J’a connu les années Mitterrand et le délire de l’antiracisme, qui était la pire réponse qui soit au problème du racisme (lui-même très exagéré car pour être efficacement « anti », il faut grossir le phénomène auquel on s’oppose).
    Une faiblesse centrale de la thèse esquissée vient de ce qu’elle passe à côté de la matrice de l’intolérance : celle-ci est pour ainsi dire légitimée par l’idéologie socialiste qui, de ce point de vue, n’est autre que la version sécularisée de l’intégrisme religieux. Tout traité sur l’intolérance qui passe à côté de ce que le socialo-gauchisme a d’intrinsèquement totalitaire, manque son coeur de cible. Identifier les ressorts d’une idéologie qui use d’anathèmes plutôt que d’arguments, analyser sa troublante parenté avec certaines formes d’obscurantisme religieux, voilà qui me paraîtrait plus fructueux en termes d’analyse.

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    • Effectivement l’intégrisme c’est l’intolérance. Et l’intolérance peut être combattu par l’intolérance.
      En revanche, comme la religion, le socialisme est traversé de courants plus ou moins tolérants. Si vous les mettez tous dans le même sac, c’est à dire dans une vision totalitaire, vous faîtes alors preuve d’intolérance. D’ailleurs le plus souvent, l’expression radicale d’un mouvement est le fait de quelques individus, c’est à dire avant tout de leur personnalité.
      L’idéal socialiste est en effet une utopie, et ainsi peut se montrer totalitaire dans son application. Ceci dit une majorité des personnes qui votent à gauche ne sont pas strictement des socialistes doctrinaires, et pareillement à droite. L’entre deux est une zone floue.

      • @indivisible Quelle votre définition du socialisme ? J’ai personnellement constaté que leur doctrine constituait à trouver des raisons plus ou moins nobles pour accaparer le bien d’autrui à leur profit personnel et celui de leurs afficionados . Le socialisme heurte frontalement le concept de propriété privée . Propriété privée pour eux une hérésie , pour moi garante de la liberté humaine . Un socialiste de cet espace pourrait il me décrire une autre vision ? Merci de m’éclairer .

        • Val, je ne suis pas socialiste n’y rien d’autre, je déteste mettre les gens en boîte, c’est tellement caricatural voire faux. Justement allez définir précisément le socialisme, le libéralisme ou n’importe quel isme qui fasse l’unanimité. C’est impossible. Ensuite dans la phase application (la pratique) c’est encore plus tordu, on y perd son latin. C’est assez logique lorsqu’on y réfléchit sans passions, les idéologies n’étant que la partie émergée ou l’écume des rouages qui actionne le monde. Cela n’intéresse que les doctrinaires.
          La réalité c’est que les humains doivent faire face à des antagonismes qui leur sont consubstantiels et beaucoup de diversités engendrées pat notre magnifique Terre mais avec lesquelles il faut composer. Soit on le fait intelligemment, soit on le fait bêtement.
          Ce n’est certainement pas la réponse que vous attendiez mais c’est la mienne..

    • A priori, il n’y a pas de mauvaise idéologie. Il faut les voir mises en oeuvre pour en juger. Le temps finit toujours par les révéler à elles-mêmes.
      Deux détails peuvent néanmoins mettre la puce à l’oreille :
      – la nécessité de la violence pour la mise en pratique
      – l’incohérence structurelle, invoquer l’inclusion mais justifier l’exclusion par ex.
      L’échec d’une idéologie n’est pas en soi un critère suffisant pour l’invalider.
      A l’inverse, le wokisme – qui réussit plutôt bien en ce moment – est réellement mortifère dans une démocratie.

      • Il y a bien de mauvaises idéologies.
        « L’égalitarisme » qui est le centre de l’idéologie de gauche depuis un siècle nécessite forcément un pillage massif de la population avec forcément un énorme état qui « redistribue » les richesses.
        Le fait que cette bureaucratie se serve en premier et devienne violente et totalitaire face aux gens qui aimeraient garder le fruit de leur travail est une évidence humaine.
        Le socialisme dès le départ n’est pas la « belle » idéologie du partage, mais l’idéologie du pillage.
        .
        Si on réfléchit bien, le Libéralisme est la seule idéologie au monde qui ne veut justement pas donner de pouvoir aux gens d’en haut, ceux qui ont tous les pouvoirs fiscaux, monétaires, judiciaires ainsi que le monopole de la violence « légale ».
        Les humains étant ce qu’ils sont, c’est plutôt sage et la pratique montre que ça marche en plus.

        • Pas tout à fait d’accord.
          Mais encore faut-il s’entendre sur les termes.
          Je reprends la définition de Jean-François Revel « l’idéologie c’est ce qui pense à votre place ».
          Pour moi le libéralisme est plus une conviction (la liberté est préférable à la contrainte) et un pragmatisme.
          Là encore Revel : « . Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont déjà produits. Les idées générales qui en découlent constituent non pas une doctrine globale et définitive, aspirant à devenir le moule de la totalité du réel, mais une série d’hypothèses interprétatives concernant des événements qui se sont effectivement déroulés. Adam Smith, en entreprenant d’écrire La Richesse des nations constate que certains pays sont plus riches que d’autres. Il s’efforce de repérer, dans leur économie, les traits et les méthodes qui peuvent expliquer cet enrichissement supérieur, pour tenter d’en extraire des indications recommandables. Il faut donc refuser l’affrontement entre socialisme et libéralisme comme étant l’affrontement de deux idéologies »

        • @Guillaume « Il y a bien de mauvaises idéologies » pour moi également . Le problème des « droites » et de nos penseurs libéraux est justement de refuser de poser des valeurs, de dire haut et fort ce en quoi ils croient, ce qu’ils sont prêts à défendre bec et ongles à savoir : la liberté . Alors que le socialisme et ses défenseurs n’ont aucun problème moral et mental à se poser en détenteurs exclusifs du bon et du bien (et à diaboliser toute pensée divergente) ; nos penseurs libéraux et politiciens n’ont pas défendu et combattu pour leurs valeurs de liberté , ils ont transigé , et ont perdu les gens qui les auraient suivis. On l’a bien vu lors du sinistre épisode Covid et maintenant l épisode Cnews , mais aussi , tous les profs ou penseurs qui sont interdits régulièrement d entrée à la Sorbonne, science po , ou au printemps des poètes . Où sont les élus libéraux ? Où sont les appels à la manif ? Eh bien voilà , ils sont planqués .

          • Pour moi le problème est plutôt de nature.
            Le socialisme appuie sur les pires travers de la psyché humaine comme la jalousie et la haine et il ne faut pas plus de 13 neurones ou 12 ans d’âge pour agonir d’injure votre adversaire.
            Il est difficile de tenir un discours rationnel sur les libertés quand le type d’en face vous hurle que vous êtes un mélange de Hitler et Cthulhu. La majorité des gens ont fini par se taire et c’est comme cela que la gauche a encore gagné.
            Le socialisme malgré un record effarant de destruction en un siècle est la dernière illusion encore vivante parce que c’est l’idéologie des ânes.

            • Pour moi le problème est plutôt de nature.
              Le socialisme appuie sur les pires travers de la psyché humaine comme la jalousie et la halne et il ne faut pas plus de 13 neurones ou 12 ans d’âge pour agonir votre adversaire.
              Il est difficile de tenir un discours rationnel sur les libertés quand le type d’en face vous hurle en continu que vous êtes un mélange de Hilter et Cthulu. La majorité des gens ont fini par se taire et c’est comme cela que la gauche a encore gagné.
              Le socialisme malgré un record effarant de destruction en un siècle est la dernière illusion encore vivante parce que c’est l’idéologie des ânes.

  • Un retour vers le bon vieux stoïcisme Chrétien de nos chers classiques, ha ce Duc de la Rochefoucauld, quel plaisir de le relire, rien que pour ça j’ai bien aimé lire ce petit texte naïf, simplet et rigolo : une morale bien aristocratique et surplombante pour juger ces gueux qui s’entredéchirent aussi bêtement : quel délice, vive Contrepoints

  • L’oeuf ou la poule, c’est pas simple.
    Woke ou antiwoke, c’est limpide. Sans wokiste, il n’y a pas d’antiwokiste.
    Comme sans criminel, pas besoin de gendarme.
    Mais prenons un peu de hauteur, s’il le faut. Préfère-t-on une France à la Rousseau (Sandrine) ou à la Bolloré ?
    Ou encore préfère-t-on la radicalité islamo-terroriste ou la cucuterie catholique ?
    Ou pour dire comme Camus : se suicider ou prendre un café ?
    La question elle est vite répondue.

  • L’oeuf ou la poule, c’est pas simple.
    Woke ou antiwoke, c’est limpide. Sans wokiste, il n’y a pas d’antiwokiste.
    Comme sans criminel, pas besoin de gendarme.
    Mais prenons un peu de hauteur, s’il le faut. Préfère-t-on une France à la Rousseau (Sandrine) ou à la Bolloré ?
    Ou encore préfère-t-on la radicalité islamo-terror.ste ou la cucuterie catholique ?
    Ou pour dire comme Camus : se suicider ou prendre un café ?
    La question elle est vite répondue.

  • L’oeuf ou la poule, c’est pas simple.
    Woke ou antiwoke, c’est limpide. Sans wokiste, il n’y a pas d’antiwokiste.
    Comme sans crim.nel, pas besoin de gendarme.
    Mais prenons un peu de hauteur, s’il le faut. Préfère-t-on une France à la Rousseau (Sandrine) ou à la Bolloré ?
    Ou encore préfère-t-on la radicalité .slamo-terror.ste ou la cucuter.e catholique ?
    Ou pour dire comme Camus : se suicider ou prendre un café ?
    La question elle est vite répondue.

    • on pour nous, nous?
      Eux et nous..donc..

      le programme de Sandrine rousseau, pas sa personne… si nous ne défendez pas le droit de rousseau de dire des conneries…
      on ne peut pas opposer la radicalité islamo terroriste à ..une culture… la république française e actuelle a mis à sa place la radicalité catholique…

      Un libéral à mon opinion se bat contre les abus de la démocratie, et donc d’une opinion parfois majoritaire qui devient tyrannique d’abord pas la parole..dans le cadre de la loi..et si la loi devient tyrannique il est légitime sur le plan humain à défendre ses libertés..

      Pinochet est il mieux que mao…?

      selon moi si un innocent est persécuté par un régime.. cela doit être combattu.
      mais il est clair qu’entre subir une persecution fiscale..et voir une personne mise en personne ou tuée pour exprimer une opinion…
      j’accorde à la liberté d’expression une valeur particulière..sans elle la violence est la seule issue.

      Au passage les wokes veulent faire taire.. ce n’est pas eux qui me glacent.. les wokes me font rire, ils sont une occasion de faire le malin en société tant ce qu’ils racontent est absurde…c’est la majorité silencieuse.

      quand on est une poignée dans un vaste auditoire à rire quand la définition d’une femme par un woke est « une personne qui se dit femme »… le problème n’est pas le cheveu bleu…

      • Le wokisme me semble bien correspondre à ma définition de la mauvaise idéologie – vous noterez que je fais la loi, je juge et je condamne ; comme l’huile 3 en 1.
        Pas celle qui échoue. Celle qui reussit et qui est mortifère pour une démocratie :
        – la nécessité de la violence pour la mise en pratique
        – l’incohérence structurelle, invoquer l’inclusion mais justifier l’exclusion par ex.

  • Le titre de l’article semble mettre wokisme et antiwokisme dos à dos. Le contenu fustige surtout l’antiwokisme.
    Mme Lafont est une woke qui s’ignore.

    10
  • Contrepoint vire au rouge vif comme son bandeau.
    C’est fou, parce que les « intellectuel » libéraux qui pullulent sur Liborg chutent au même rythme que le reste de l’intteligentsia Française sous les regards effarés des gens qui veulent juste vivre libres et normalement.

    • Si vous souffrez d’achromatopsie cognitive en effet votre perception est juste. Sauf que la réalité est en couleur. Alors comme nous le rappelle les lois du mouvement :
      à gauche toute : vous tournerez en rond = échec
      à droite toute : vous tournerez en rond = échec
      tout droit : premier obstacle boom = échec
      En toute logique le mouvement idéal est le zigzag, plus ou moins zig ou zag selon les circonstances. Le chat se déplace en zigzag, la rivière coule en zigzag, l’antilope fuit en zigzag, l’investisseur zigzague, un front de bataille zigzague, la science zigzague etc.
      La seule véritable question à mes yeux n’est pas de supprimer le zig ou le zag (très mauvaise solution qui conduit au zigzag sismique) mais de veiller à ce que le zigzag soit le plus près possible de la nécessité liée aux circonstances. C’est là qu’intervient le libéralisme, qui est un moyen et non une fin.

      • @indivisible
        Le seul qui ne devrait jamais zigzaguer c’est l’état. On fige l’état et les lois dans les années 1975-1980 environ et le pays et la population vont très bien.
        Personne n’a besoin de « zigzag » bien au contraire, un état minimal qui protège bien ses citoyens avec des lois claires, une justice et des frontières qui fonctionnent, une monnaie une fiscalité et une régulation stable que les politiques ne tripotent pas et votre pays roule.

        • Figer le monde d il y a 50 ans c est etre réactionnaire……..
          Vous ne pourriez même pas poster la propagande de wlad sur les réseaux………😂😂😂

          -5
          • On ne parle pas de la société, mais des lois mon pauvre petit et il est peu probable que relâcher les criminels, mutiler les enfants ou placer 10 fonctionnaires là ou un seul suffisait soit un énorme « progrès ».

        • Votre vision est fixiste. Hélas c’est contraire aux lois naturelles. Et d’ailleurs pour arriver en 1975 il en a fallu des zig et des zag.
          Défendez votre vision pas de souci, faîte le avec les autres et non contre eux. Sinon on s’emmerde.

    • C’est simplement les années 50-60 expliquées aux enfants. D’un côté le monde libre, de l’autre le mal absolu. CP défend le dernier carré du monde libre, ZUMB, celui qui réunit Zelensky-Ursula-Macron-Biden, et puisqu’il se bat contre le mal aussi absolu que la vodka, la parole des zumbies ne peut ni ne doit être contestée. Pas de liberté pour les ennemis de ZUMB ! Wokes ou sleeps (de bain), tous prêts au sacrifice (des autres, faut pas pousser quand même) pour ZUMB !

  • Article de mauvaise foi : seul l’anti-wokisme est attaqué, caricaturé, et là seulement des personnes et des chaînes télé/radio sont citées. Du côté des wokes : pas de noms…
    Renommer pour ne pas nommer, pour ne cibler que ses opposants, c’est fort.
    On dirait du RSF d’aujourd’hui !

  • Curieux article.
    Mettre sur le même plan une idéologie totalitaire et ceux qui la combattent. Un peu comme si on renvoyait dos-à-dos communistes et ceux qui les combattent ou encore les fascistes et les démocrates.
    Même si je suis d’accord avec le fait qu’il est toujours curieux de se définir comme « anti » (c’est quand même très limitant), je maintiens que le wokisme est d’essence totalitaire. Et à ce titre, il est essentiel de le dénoncer.

    Par ailleurs, l’article est quand même tendancieux. Zemmour est incriminé parce qu’il assène des propos qu’il tient pour des vérités absolues. Certes. Mais sans parler du fond, il n’en reste pas moins qu’il ne refuse jamais de débattre, lui. Ce qui n’est pas le cas de nombre de ses détracteurs.
    Que penser d’une Sophie Binet qui refuse de parler aux journalistes de CNews sous prétexte que leur ligne idéologique ne lui plaît pas. A-t-on déjà vu un responsable de Droite refuser une interview à Libération ?

    L’auteur est plus convaincant sur le dépassement des clivages qui mène à la radicalisation. Il me paraît en effet évident qu’à force de refuser la confrontation, à ne pas vouloir exprimer des convictions, une grande partie de la classe politique (et pas qu’en France) se complaît dans une espèce de consensus mou et excluant (le fameux « cercle de la raison ») qui effectivement ouvre une voie royale aux plus radicaux.

    Et merci de citer La Rochefoucauld. Rien que ça justifie l’article 😉

    • Zemmour veut littéralement faire comme la Suisse à laquelle il se réfère souvent: faible fiscalité, bureaucratie et législation, c’était de loin le candidat présidentiable le plus dangereux pour la bureaucratie soviétoïde Française, d’où l’opposition et la propagande enragée.
      .
      La Macronie (dont cet article fait partie) fait du « en même temps » permanent, mais pas du tout au même niveau. Si les discours modérés, voir « de droite » peuvent être séduisants, les politiques sont quant à elles résolument d’extrême gauche. Les atteintes à la propriété et à la liberté d’expression sont de plus en plus effarantes.
      .
      Un journal « Libéral » contre la liberté d’expression, le Macronistant descend vraiment de plus en plus vite .

      • Zemmour a fait 7,3 % aux dernières élections présidentielles de 2022 et pas de députés aux législatives suivantes
        Il n a pas réussi a battre la fille a papa et de loin…..

        -7
        • @Doda
          « le candidat présidentiable le plus dangereux pour la bureaucratie soviétoïde Française, d’où l’opposition et la propagande enragée » : ceci explique cela, tout simplement.
          La Macronie n’a pas peur de la fille à papa, en revanche Zemmour est un vrai danger pour les copains et coquins, avec lui c’en était fini de la haute fonction publique qui tient les rênes, c’en était fini des centaines d’agences de ceci ou de cela, des fonctionnaires à tout-va, bref, la Macronie a dégainé fort pour se protéger du seul candidat dangereux pour elle, c’était « moi ou le chaos », « extrême-droite » et mensonges à tout bout de champs.
          Le programme économique de Zemmour était le seul à tenir la route, mais bien sûr, vous ne l’avez pas lu, vous vous êtes contenté des émissions à charge du service public, comme la majorité des Français. Mais ouvrez les yeux : nous sommes 2 ans après et voyez comme « l’extrême-droite » remonte, maintenant que les gens non-idéologisés comprennent qu’ils se sont fait berner.
          Au final, en 2022 les gens ont voté « contre l’extrême-droite » mais certainement pas pour Macron, ça n’a pas empêché celui-là d’arriver victorieux sur l’hymne de l’Europe (aberrant !) en proclamant « les gens ont voté pour l’Europe » alors que pas du tout !
          Bref, je sais, c’est dur d’ouvrir les yeux mais essayez au moins un peu.

          • Tout à fait Lauranne, une partie de la gauche commence à en avoir assez de leurs « amis racisés » et le grand remplacement qui n’existe pas c’était sympa quand ça cramait des banlieusards, mais faut pas déconner.
            Une Lepen bien étatiste, bien arriviste et facilement domesticable c’est du « damage control » par rapport à un Zemmour.

            • La gauche sociale démocrate est ressortie complètement laminée des élections présidentielles et ne doit d avoir des députés qu a l accord avec les gauchistes…..😝😝😝

              -2
          • Le programme économique de zemmour est libéral contrairement au RN qui est etatiste
            Sociologuement zemmour recolte principalement les votes de la bourgeoisie conservatrice voir réactionnaire quand le RN reçoit essentiellement le vote populaire ( ouvriers et employés)
            Donc zemmour devra faire de nombreuses acrobaties pour aller chercher les smicards s il veut progresser électoralement
            Les sondages ne sont que des ressentis très volatils……sur un tout petit échantillon……

  • Cet article est un délicieux poil à gratter pour nos chatouilleux nationalistes pour qui l antiwokisme se résume à de l anti americanisme primaire dont ils sont particulièrement friands ( merci wlad)
    Tous nous avons entendu ou lu bien des délires wokistes mais cette derive reste assez marginale

    -5
    • Anti-wokisme = anti-américanisme ? Euh… Rassurez-moi, c’est une erreur de frappe hein ?
      Le wokisme est lui clairement anti-américanisme et clairement communiste avec toutes les joyeusetés qui l’accompagne (les camps, la censure notamment)…

      • Le wokisme est soi disant communiste ??? ……..
        Le premier est un bazar complet comme l écologie, ça part dans tous les sens…..sans véritable structure idéologique sinon le deconstructivisme des philosophes derrida et foucault
        Au contraire, le deuxième est hyperstructuré autour de l idéologie marxiste

        -3
  • Article merveilleux qui prétend dénoncer les prises de position binaires tout en la pratiquant activement.
    Fantastique et typique d’une certaine frange politique actuellement au pouvoir, j’ai nommé le kandubien.

  • L’anti-woke n’est pas intolérant ! Il n’a rien contre les drag-queens, il leur demande juste de ne pas faire de prosélytisme dans les écoles maternelles. Il n’a rien contre les transsexuels, il leur demande juste d’attendre d’être majeurs pour commencer un traitement, histoire d’être sûrs de ne pas se tromper de chemin.
    Etc etc.
    L’intolérant, c’est le woke, qui veut faire taire ceux qui ne pensent pas comme lui et qui veut imposer ce qu’il pense à tous.

  • Pas trop compris l’article. Etre contre le wokisme, c’est aussi être intolérant? Zemmour est contre le wokisme et contre les migrants, donc s’opposer au wokisme c’est s’opposer aux migrants?
    Bon il faut revoir la logique de base. Réfuter une proposition n’implique pas d’en accepter une autre (enfin, à l’exception de sa négation…).
    La logique, ce n’est pas de la politique. On peut être contre la gauche sans être de droite. Remarquez tout de même qu’on ne peut pas être pour tout en même temps, c’est contradictoire! (hein Emmanuel!)

    • TLDR: Cette gauchiste noie sont désire de censure de l’opposition dans du blabla relativiste.
      C’est une attaque contre la liberté d’expression publiée dans un journal « libéral » qui fait le service après vente des attaques contre CNews, europe 1 etc..

    • Merci pour ce sophisme……😁😁😁

      -2
  • En publiant la péroraison d’une blogueuse de Médiapart, Contrepoints remplit l’obligation de pluralisme dont le Conseil d’État vient de rappeler la prééminence. Il est urgent d’envoyer ce poulet aux responsables de son département à l’université de Chicago. Ils seront édifiés d’apprendre qu’ils financent une candidate si manifestement dépourvue de l’élémentaire rigueur académique associée à son statut. Les poncifs qu’elle égraine mettent à mal la réputation séculaire d’excellence d’une institution qui se distinguait jusqu’ici par sa résistance au wokisme. La rhétorique sentencieuse et péremptoire de cette « spécialiste » de Michel Foucault nous rappelle l’inféodation au déconstructionnisme des départements de français, fondus dans un magma sous le sigle RLL (Romance langages and literatures). Orwell et Huxley ont détaillé les rouages du subterfuge que les gauchistes ne cessent de perfectionner qui consiste à inventer une symétrie fallacieuse entre la pensée ou personne qu’il faut incriminer et disqualifier et celles qu’on veut défendre tout en s’en défendant. Ni-ni ou en même temps sont le degré zéro de la réflexion. Le relativisme de Madame Lafont confirme l’aphorisme de Raymond Boudon : le « tout se vaut » fait le lit du n’importe quoi.
    Il a été rappelé plus haut que Revel avait magistralement dénoncé cette ficelle utilisée par ceux qui qualifient le libéralisme d’idéologie dans un faux parallèle avec l’utopie socialiste. Blanquer en a fait autant quand il a soutenu les pédagauchistes en mettant dans le même sac les « Anciens » qui ne jureraient que par la schlag à la manière asiatique et les « Modernes » dont « l’épanouissement de l’enfant est le principe cardinal ». (Penser l’école de demain). Madame Lafont associe wokisme et anti-wokisme dans une commune intolérance qu’elle est incapable d’établir concrètement pour le second en se contentant d’affirmations gratuites.

    Ce texte est exemplaire de ce qu’il ne faut pas faire quand on aspire à briguer un PhD.

  • Trêve de blabla, observons la réalité et quelques faits car les wokistes, les censeurs, les père-la-morale de 18 ans ne se contentent pas d’être de consternants imbéciles d’une ignorance crasse ou des machines à broyer l’histoire, la science ou l’économie. Ce sont en fait des fascistes comme on peut l’observer à travers quelques unes de leurs actions :
    – organisations syndicales — SUD, pour ne pas le nommer — qui organisent des réunions organisées « en non-mixité raciale », en 2017.
    – étudiants qui ont empêché une représentation des Suppliantes d’Eschyle en 2019 sous prétexte de black face.
    – étudiants qui ont empêché Sylviane Agacinski la même année de s’exprimer.
    – étudiants de l’université américaine d’Evergreen qui en 2019 aussi ont harcelé un enseignant jusqu’à ce qu’il démissionne — et le cas est loin d’être unique…
    – étudiants de Sciences-Po Grenoble qui ont poussé à la suspension de deux enseignants en les accusant d’islamophobie — en 2021.
    – pseudo-transgenres, mauvais lecteurs de Beauvoir qui les aurait méprisés, tout glorieux d’une identité sexuelle floue, qui s’en prennent à J.K. Rowling parce qu’elle affirme qu’une femme a des ovaires et un utérus.
    – hystériques qui ont couvert la librairie Mollard, à Bordeaux, de graffitis pré-vengeurs pour dénoncer une séance de signatures de Frédéric Beigbeder
    – Gilles Freyer accusé par un média local de “propos sexistes et homophobes” avec saisine de l’inspection générale
    – universitaires qui ne recrutent plus que de pseudo-chercheurs spécialistes de la « question du genre »
    etc…
    La vraie extrême-droite n’est pas à Valeurs actuelles, ni sur Cnews, ni sur Causeur, vecteurs d’un pluralisme de bon aloi. Elle est à Libé, au Monde, à France-Inter, ou sur Médiapart, et dans tous les médias qui ont inversé les adjectifs, comme l’avait fait Big Brother avant eux, qui appelait ministère de l’Amour le haut-lieu de la répression.
    Bizarre cette crispation en mode panique à l’approche des européennes. Pourquoi la Pologne ou la Hongrie sont les seuls épinglés par Mme Ursula von der Leyen pour leur Justice réputée « aux ordres » et jamais la France, sous une autre couleur politique ?

  • Intellectuellement, « Universitairement » et même Religieusement (Tiens, Tiens! on y revient) , le raisonnement : il faut savoir être tolérant avec les Intolérants et donc tendre les 2 joues, s’énonce assez facilement : Fidèles gardez-vous du Péché, Ecoutez vos frères…. Au quotidien et dans les faits, l’exercice est devenu presque impossible puisque la position « Réfléchie » vous renvoie Manu Militari dans le camp des Extrêmes ligués pour vous reclasser chacun dans le camp opposé. Et donc finalement le « milieu » est anéanti.

  • « Les phénomènes de cancellation/annulation sont aussi anciens que Socrate, Jésus ou Pascal » 🙂 les génocides qui les suivent aussi mais ça n’est pas une raison pour s’y habituer voir les encourager comme le fait cet article.
    La peur est bien mauvaise conseillère Contrepoints. L’existence même de cet article ici montre le niveau de contrôle de l’information dans ce pays.

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