Souveraineté énergétique française : autopsie d’un suicide

La France, dont la production d’électricité a été décarbonée avant l’heure, a sapé la pérennité du principal atout dont elle disposait.

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Souveraineté énergétique française : autopsie d’un suicide

Publié le 23 janvier 2024
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Entre désamour de son parc nucléaire, illusions renouvelables, pressions allemandes et injonctions de l’Europe, la France, dont le puissant parc de production d’électricité était décarboné avant l’heure, a lentement sapé la pérennité du principal atout qu’il représentait. Après des fermetures inconsidérées de moyens pilotables, l’apparition du phénomène de corrosion sous contrainte qui a affecté les réacteurs d’EDF dès 2021 a cruellement révélé l’absence de renouvellement du parc depuis que l’ASN en avait exprimé la nécessité, en 2007. En entraînant une flambée inédite du marché du MWh, une dépendance historique des importations, la détresse des ménages et le marasme de l’industrie, l’année 2022 a imposé un électrochoc.

Un retour en arrière est nécessaire pour appréhender les tenants et les aboutissants du projet de loi sur la souveraineté énergétique présenté à la presse le 8 janvier 2024.

 

Souveraineté énergétique et contraintes européennes

La souveraineté d’un État dépend intimement de son accès à l’énergie. À ce titre, les traités de fonctionnement de l’Union européenne garantissent « le droit d’un État membre de déterminer les conditions d’exploitation de ses ressources énergétiques, son choix entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique », ainsi que le rappelle l’article 194 du traité de Lisbonne.

Pour autant, le Parlement européen et le Conseil ont introduit dans son article 192 des « mesures affectant sensiblement le choix d’un État membre entre différentes sources d’énergie et la structure générale de son approvisionnement énergétique », en vue de réaliser les objectifs environnementaux énoncés dans l’article 191, qui visent à protéger la santé des personnes et améliorer la qualité de l’environnement.

C’est dans ce cadre que la politique de l’Union dans le domaine de l’énergie vise, dans ce même article 194, « à promouvoir l’efficacité énergétique et les économies d’énergie ainsi que le développement des énergies nouvelles et renouvelables »

 

Le principe de subsidiarité

Le principe de subsidiarité consiste à réserver à l’échelon supérieur – en l’occurrence, l’Union européenne – ce que l’échelon inférieur – les États membres de l’Union – ne pourrait effectuer que de manière moins efficace. C’est au nom de ce principe que l’Union européenne a fixé aux États membres des objectifs contraignants de parts d’énergies renouvelables dans leur consommation, c’est-à-dire des objectifs en termes de moyens, supposés permettre collectivement aux États membres une plus grande efficacité dans la décarbonation de l’économie européenne et la réduction de ses émissions de polluants.

L’exemple allemand montre les difficultés et les limites de ce principe, appliqué aux émissions de CO2, surtout lorsqu’il concerne la France dont l’électricité est déjà largement décarbonée depuis un quart de siècle.

 

2012-2022 : autopsie d’un suicide

La France est historiquement le plus gros exportateur d’électricité. Depuis 1990 elle a été numéro 1 MONDIAL chaque année jusqu’en 2008, et reste parmi les trois premiers depuis. Le confort de cette situation, renforcé par des aspirations d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, a nourri des velléités visant à remplacer des moyens pilotables par les énergies intermittentes que sont l’éolien et le solaire, contrairement à la prudence élémentaire de notre voisin allemand.

Les chiffres de puissance installée diffèrent, selon les sources, en fonction des critères retenus. Parfois même selon la même source en fonction des années, notamment RTE qui agrège différemment les unités de production supérieures à 1MW avant et après 2018 sur son site.

C’est pourquoi la rigueur exige de retenir la même source pour comparer l’évolution des capacités installées en France et en Allemagne selon les mêmes critères, en l’occurrence ceux de l’Entsoe, chargé de gérer le réseau européen. Ces chiffres Entsoe 2012 font état de 128680 MW installés en France (Net generating capacity as of 31 december 2012) dont 7449 MW éoliens et 3515 MW solaires et 145 019 MW installés en Allemagne, dont 28 254 MW éoliens et 22 306 MW solaires. Les chiffres du même Entsoe pour 2022 mentionnent 141 029 MW installés en France, dont 19 535 MW éoliens et 13 153 MW solaires, ainsi que  223 118 MW installés en Allemagne dont 63 076 MW éoliens et  57 744 MW solaires.

C’est ainsi qu’entre 2012 et 2022, l’Allemagne augmentait de 7839 MW son parc pilotable, parallèlement à une augmentation de 70 260MW d’énergies intermittentes, quand la France se permettait de supprimer 9376 MW pilotables parallèlement à une augmentation de 21 725 MW d’intermittence, tout en échafaudant officiellement des scénarios « 100 % renouvelables » qui réclamaient une accélération de l’éolien et du photovoltaïque pour faire miroiter une sortie du nucléaire.

 

La prudence allemande

Dans leur rapport de 2020 sur la période 2018-2022, les quatre gestionnaires de réseaux allemands constatent en effet que 1 % du temps, l’éolien ne produit que 1 % de sa puissance installée et constatent l’éventualité d’« une indisponibilité de 99 % pour la réinjection de l’éolien », en considérant diverses études qui montrent que l’apparition d’une période froide et sans vent (Dunkelflaute) n’est pas improbable et doit être prise en compte.

C’est notamment la raison pour laquelle l’agence des réseaux allemands (Bundesnetzagentur) vient d’interdire en décembre dernier toute fermeture de centrale à charbon jusqu’à avril 2031.

Il serait trompeur d’occulter la présence de ces centrales, comme le font certains bilans, au prétexte qu’elles ne vendraient pas sur le marché alors qu’elles sont rémunérées pour rester en réserve du réseau, prêtes à produire à la moindre sollicitation.

 

L’optimisme français

Malgré ce contexte, la loi du 17 aout 2015 avait prévu « De réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025 », et interdisait, par l’article L315-5-5 du Code de l’énergie, « toute autorisation ayant pour effet de porter la capacité totale autorisée de production d’électricité d’origine nucléaire au-delà de 63,2 gigawatts », soit sa puissance de l’époque.

La date ubuesque de 2025 avait été repoussée à 2035 dans la PPE de 2018, qui actait néanmoins la fermeture de six réacteurs, dont ceux de Fessenheim, d’ici 2028, et 14 réacteurs d’ici 2035.

 

Les illusions perdues

L’année 2022 a précipité la crise, inéluctablement en germe dans ces lois, en raison du phénomène de « corrosion sous contrainte », découvert en août 2021, qui a affecté le parc nucléaire. Ce phénomène est rare dans le circuit primaire, et ne peut se détecter qu’une fois les fissures apparues. Ce qui a demandé de nombreuses découpes de tronçons de tuyauteries pour réaliser des examens destructifs, entraînant l’indisponibilité d’un grand nombre de réacteurs, tandis que d’autres étaient déjà arrêtés pour une longue période de « grand carénage » destinée à en prolonger l’exploitation au delà de 40 ans.

On ne peut mieux illustrer l’avertissement de l’ASN qui écrivait en 2007 :

« Il importe donc que le renouvellement des moyens de production électrique, quel que soit le mode de production, soit convenablement préparé afin d’éviter l’apparition d’une situation où les impératifs de sûreté nucléaire et d’approvisionnement énergétique seraient en concurrence. »

En effet, TOUS les moyens de production font l’objet de maintenances programmées, même en plein hiver ainsi que d’incidents fortuits.

RTE en tient la comptabilité et mentionne notamment 58 indisponibilités planifiées dans la seule production hydraulique au fil de l’eau et éclusée affectant le mois de janvier 2024. L’éolien en mer n’est pas épargné, avec une indisponibilité planifiée de 228 MW du parc de Guérande entre le 21 décembre 2023 et le 13 janvier 2024.

Mais la France aura préféré réduire la puissance de son parc pilotable sans qu’aucun nouveau réacteur n’ait été mis en service depuis l’avertissement de 2007. Ceux de Fessenheim ayant même été fermés alors que leurs performances en matière de sûreté nucléaire « se distinguaient de manière favorable par rapport à la moyenne du parc » selon les termes de l’ASN.

 

2022 : l’électrochoc

Pour la première fois, en 2022, la France aura dépendu de ses voisins pour se fournir en électricité, comptabilisant son premier solde importateur net sur l’année et entraînant de fait la défiance des marchés européens sur ses capacités de production, exposant particulièrement le pays à la flambée des cours.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) en confirme les termes :

« Bien que les incertitudes aient été généralisées en Europe, le prix français a réagi plus fortement que ses voisins européens, du fait des indisponibilités affectant le parc nucléaire. […] Le marché pourrait ainsi avoir anticipé des prix extrêmement élevés sur certaines heures, supérieurs au coût marginal de la dernière unité appelée (fixation du prix par les effacements explicites ou l’élasticité de la demande, voire atteinte du plafond à 3000 euros/MWh sur l’enchère journalière). Ce record de 3000 euros/MWh aura effectivement été atteint en France le 4 avril 2022, relevant automatiquement le plafond à 4000 euros/MWh pour l’ensemble des pays européens. »

 

Quand la pénurie d’électricité se répercute sur l’activité économique

La puissance historique du parc électrique français, sa structure nucléaire et hydraulique et le recours à la possible flexibilité de nombreux usages, tels que le chauffage des logements et de l’eau sanitaire, prédisposaient le pays à surmonter, mieux que tout autre, la crise du gaz liée à l’invasion de l’Ukraine. Au lieu de quoi, la pénurie d’électricité et l’envolée de son cours ont frappé de plein fouet les ménages et, plus encore, l’activité économique, ainsi que l’expose RTE dans le bilan 2022.

« La baisse de consommation a d’abord été observée dans l’industrie, plus exposée aux variations des prix en l’absence de protection tarifaire. Les secteurs industriels les plus intensifs en énergie, tels que la chimie, la métallurgie et la sidérurgie, ont été les plus touchés (respectivement -12 %, -10 % et -8 % sur l’année et -19 %, -20 % et -20 % entre septembre et décembre ».

 

Le discours de Belfort : une prise de conscience ?

Le discours de Belfort du 10 février 2022 a marqué la prise de conscience de la nécessité de pouvoir piloter la production d’électricité sans dépendre des caprices de la météo et du bon vouloir des pays voisins.

Ce revirement officiel s’est rapidement traduit par loi LOI n° 2023-491 du 22 juin 2023 relative à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires.

Celle-ci abroge l’article L. 311-5-5 du Code de l’énergie qui interdisait le dépassement du plafond de 63,2 GW, et impose, dans son article 1er, une révision, dans un délai d’un an, de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) adoptée par le décret n° 2020-456 du 21 avril 2020, afin de prendre en compte la réorientation de la politique énergétique de la présente loi. Notamment pour y retirer la trajectoire de fermeture des 14 réacteurs existants.

 

Vers un retour de la souveraineté énergétique ?

Ce n’est que dans ce contexte qu’on peut appréhender la logique du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique dévoilé ce 8 janvier.

Concernant les émissions de CO2, son article 1 remplace prudemment trois occurrences du mot réduire dans les objectifs de l’article 100-4 du Code de l’énergie par « tendre vers une réduction de ». Si l’ambition des objectifs à atteindre est renforcée, pour respecter les nouveaux textes européens, et notamment le « paquet législatif fit for 55 »,  cette précaution sémantique tend à protéger l’exécutif de la jurisprudence climatique ouverte en 2012 par la fondation Urgenda. En effet, selon un rapport de l’ONU de janvier 2021, pas moins de 1550 recours de ce type ont été déposés dans le monde en 2020. Et l’État français avait lui-même été condamné à compenser les 62 millions de tonnes « d’équivalent dioxyde de carbone » (Mt CO2eq) excédant le plafond d’émissions de gaz à effet de serre fixé par son premier budget carbone pour la période 2015-2018.

Notons que le 30 novembre 2023, l’Allemagne a été condamnée par la Cour administrative de Berlin-Brandebourg pour n’avoir pas respecté ses propres objectifs climatiques… après que, le 29 avril 2021, la Cour constitutionnelle fédérale a retoqué ses précédents objectifs en raison de leurs exigences insuffisantes.

Sans mettre l’État français à l’abri du juge administratif, les précautions du projet de loi semblent tenir compte de ces dux expériences.

Ce même article 1 stipule :

Les 4e à 11e du I et le I bis (de l’article 100-4 du Code de l’énergie) sont supprimés. C’est-à-dire les objectifs chiffrés de part d’énergies renouvelables, notamment 33 % de la consommation à horizon 2030, dont 40 % de celle d’électricité (4e) l’encouragement de l’éolien en mer (4e ter) de la production d’électricité issue d’installations agrivoltaïques (4e quater) et l’objectif de parvenir à 100 % d’énergies renouvelables dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution.

Ces suppressions ne sont remplacées par aucun objectif chiffré en termes d’énergies renouvelables pour la production d’électricité.

 

La France et les directives de l’UE

Les États membres sont tenus de transcrire en droit national les Directives européennes.

Pour autant, le plan d’accélération des énergies renouvelables, voté par le Parlement européen, en septembre 2023, portant à 42,5 % l’objectif européen en 2030, tout comme le précédent cadre d’action en matière de climat et d’énergie à horizon 2030, qui se contentait de 27 % ne présentaient de caractère contraignant qu’au niveau européen et non pour chaque État, contrairement aux objectifs pour 2020 pour lesquels un contentieux subsiste, pour n’avoir atteint que 19,1 % de part renouvelable de la consommation au lieu des 23 % prévus dans la DIRECTIVE 2009/28/CE. C’est-à-dire globalement la même part que l’Allemagne (19,3 %), qui, elle, ne s’était engagée qu’à une part de 18 %.

En 2021, la part française était d’ailleurs plus importante en France (19,3 %) qu’en Allemagne (19,2%).

Mais, selon Le Monde, la France refuserait d’acheter les garanties d’origine (ou MWh statistiques) permettant d’atteindre les 23 % qui étaient fixés pour 2020.

Tous les électrons étant mélangés sur le réseau, ces garanties d’origine (GO), gérées par EEX peuvent être délivrées pour chaque MWh renouvelable produit, et sont valables une année. Elles se négocient indépendamment des MWh qu’elles représentent, y compris à l’international, et attestent de la quantité d’EnR consommée.

En 2e, le projet de loi fixe clairement le cap :

« En matière d’électricité, la programmation énergétique conforte le choix durable du recours à l’énergie nucléaire en tant que scénario d’approvisionnement compétitif et décarboné. »

 

Le fonctionnement du parc nucléaire historique

Les revenus du parc nucléaire historique sont régulés dans le chapitre VI « Contribution des exploitants nucléaires à la stabilité des prix » qui comprend la production du futur EPR de Flamanville, en tant qu’installation dont l’autorisation initiale a « été délivrée au plus tard le 31 décembre 2025 ». L’exploitant se voyant confier la mission de réduction et stabilisation des prix de l’électricité par le reversement d’une quote-part de ses revenus annuels calculée sur deux taux lorsque leur revente dépasse deux seuils :

  1. Un seuil S0, qui correspond à l’addition du coût comptable et des coûts encourus pour la réalisation des installations.
  2. Un seuil S1 qui ne peut être inférieur à 110 euros/MWh.

 

Le taux appliqué au delà du premier est de 50 %, et le taux additionnel au-delà du second est de 40 %.

Un dispositif de « minoration universelle », limité dans le temps d’au plus une année, est prévu dans la sous-section 1 pour toute fourniture d’électricité, afin de préserver la compétitivité du parc français.

Une volonté de surveillance des marchés se traduit notamment dans l’article 7 qui prévoit « Pour l’exercice de ses missions, le ministre chargé de l’énergie ou son représentant a accès aux informations couvertes par le secret professionnel détenues par la Commission de régulation de l’énergie sur les personnes soumises à son contrôle ».

 

Épilogue

À peine mis en consultation, cet avant projet viendrait, selon différentes sources, d’être vidé de tout objectif chiffré, tant en termes climatiques que de choix des énergies par une « saisine rectificative au projet de loi », provenant du ministère de l’Économie, désormais chargé de l’énergie depuis le remaniement ministériel du 11 janvier. Répondant au tollé provoqué au sein des associations environnementales par ce retrait, Bruno Le Maire aurait déclaré qu’il en assumait la décision, au nom du temps nécessaire à l’élaboration d’une loi de cette importance.

Selon le ministère de la Transition écologique, la loi de 2019 avait créé l’obligation de publier, avant le 1er juillet 2023, une mise à jour des objectifs en matière d’énergie, par une loi de programmation sur l’énergie et le climat (LPEC). Il apparaissait déjà que ce délai ne serait pas tenu.

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  • La production d’électricité est quelque chose de trop grave pour en laisser la seule responsabilité aux états. L’État socialiste n’a pas hésité à sacrifier l’industrie électronucléaire française pour se maintenir au pouvoir. Il faudrait privatiser EDF et laisser à d’autres sociétés la possibilité de fabriquer de l’électricité. Il faut faire jouer le principe de la concurrence, et détruire les monopoles.

    • @François vous conviendrez que notre indépendance énergétique était le fruit de la volonté de de Gaulle et donc bien un « produit » 100% étatique . Jamais le privé ne se serait lancé dans un tel pari . C’est une pierre dans le jardin libéral .

      • Comment expliquez-vous que des pays tels que les Etats-Unis, le Royaume Uni ou le Japon ont leur électricité nucléaire produite par le secteur privée ?
        Enfin savez-vous que chez nos voisins belges, les deux ou trois (je ne me souviens plus) centrales nucléaires du pays sont exploitées par une filiale de Engie qui a le statut de société anonyme.
        La réalité c’est qu’il est tout à fait possible de laisser le privé investir et laisser l’Etat contrôler que les règles fondamentales de sécurité sont bien respectées.

        • @guillaume le premier réacteur US a été construit à l université de Chicago pour des destinées militaire s , pour ce qui est de l Angleterre, ses premiers réacteurs, initialement à finalité militaire, « ont été construits par l’entreprise d’État United Kingdom Atomic Energy Authority (UKAEA) pour produire du plutonium, l’électricité étant un sous-produit de l’exploitation. » Bon vous voulez que je continue ? L énergie est le sang d un pays , encore plus pour le nucléaire, lié comme les doigts de la main au régalien (militaire) à la sortie de la guerre EDF recrutait chez les marins démobilisés (dont mon grand père) , idem de nos jours, bref , j espère vous avoir éclairé sur un domaine que je connais…. un peu …. Les libéraux devraient cesser leur allergie primaire à l Etat et se renseigner un peu .

          • Vous avez parfaitement raison, mais la haine de l’appareil centralisateur et régalien masque chez certains la croyance en une mythologie libertaire qui n’existe que par la liberté garantie par ce même état…..

    • Tant que l’électricité aura un prix gouverné par les taxes (et il l’est de plus en plus, CTA, accise, TVA,…), la concurrence sera une vaste fumisterie. Comment investir si l’Etat se réserve le droit de définir votre prix de vente quand vous rechercherez le retour sur votre investissement ?

    • @Francois, heureusement qu’il existe des gens comme vous, débarquer de mars avant-hier, pour élever le débat et re-écrire l’histoire au sujet du monopole de l’électricité… Pitoyable !!!

      -1
  • la souveraineté…

    vous savez bien qu’il y a peu de chance de vouloir l’atteindre.. mais sans doute quelque chose comme une capacité minimum « stratégique »..
    par ailleurs… on une une union économique qui était fondée sur la libre concurrence..
    évidemment, c’est contradictoire. si le prix de l’électricté est faussé, ;..en gros tout industriel peut se plaindre…

    ce n’est pas un des points de détails que de dire que si il ya une politique climatique..elle doit être universelle et lisible .. sinon, c’est juste mettre dans les mains des politiciens le pouvoir de décider de sacrifier votre activité économique..au nom du climat..

  • La France est gouvernée depuis Mitterrand par de dangereux idéologues marxistes. Non contents d’être totalement incompétents sur absolument tous les sujets, ces gens magouillent pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir une fois qu’ils l’ont. Les accords entre les socialos et les escrolos sont l’exemple paroxystique de cette logique. Jospin premier sinistre, avait stoppé un projet qui permettait de transformer les déchets nucléaires en nouveau combustible !!! Autrement dit, l’alpha et l’omega de l’indépendance énergétique et de l’écologie ! Mais ce projet n’avait pas l’heur de plaire à ses alliés.
    Et je ne parle même pas des ministres hyper compétentes telles que Ségolène Royale, Barbara Pompoli ou Delphine Batho ! Enarque arrivée en bas du classement pour la première, Sciences Potes dit Sciences Pipeau pour la deuxième (Lille, même pas Paris) , et enfin un simple bac pour la troisième. Mais il fallait la parité.
    Idem pour Hulot qui n’a que son bac.
    Voilà ce qui arrive lorsqu’un pays est gouverné par des incapables, des abrutis, des malfaisants ! Le problème c’est que les Français sont incapables de comprendre pourquoi leur facture d’électricité a augmenté de 45% en deux ans seulement !
    Et je ne parle même pas de Hollande dit Chamallow 1er qui a été infichu d’expliquer devant la commission parlementaire sur l’énergie (dont le travail a été remarquable) pourquoi il a décidé de fermer Fessenheim et de réduire la production nucléaire à 50% du total d’électricité produite. Si Normal 1er avait fait des études de gestion au lieu de l’ENA (ANE) il aurait compris que si le nucléaire permet de produire un TWH moins cher que tous les autres modes de production pris un par un, c’est bien évidemment ce mode de production qu’il faut choisir en essayant de lui confier la plus grande part possible du mix énergétique…
    Et je ne parle même pas des pseudos renouvelables qui ne sont que de la poudre aux yeux pour écolos demeurés (pléonasme).
    Enfin, nous terminerons avec notre joueur de bonneteau national, notre bon roi actuel Narcisse 1er. Cet incapable n’a même pas été fichu d’annuler les décisions délirantes de son prédécesseur. Mais il est vrai que c’est plus facile de faire le zouave avec McFly et Carlito que de rester à son bureau à bûcher ses dossiers.
    On ne joue pas avec les ressources énergétiques d’un pays. En dépendent non seulement le niveau de vie et de bien-être de ses habitants, mais surtout sa capacité à attirer des investisseurs, à créer des emplois et de la richesse.
    Mais ces gens, et je mets Macron dans la liste, ne sont que des décroissants. Des décroissants ayant fait leur coming-out obscurantiste pour les escrolos, ou des crypto-décroissants comme la maconnerie et son chef !

  • Recette d’un cocktail redoutable :
    Un pouvoir socialiste quelque soit sa couleur.
    Une bonne dose de bureaucratie européenne.
    Une grosse larme d’écolo-dinguerie.
    C’est irrésistible !

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  • Commencez donc pas écouter tous les scientifiques indépendants qui expliquent très bien que la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne change en rien les caprices du climat. L’escroquerie à la décarbonisation sera peut-être un jour dénoncée mais il faudra attendre que tous ceux qui en profitent soient morts !

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    • A toute chose malheur est bon.
      Ne vilipendez point les discours sur le réchauffement climatique. Ils ont sauvé, à l’insu de leur plein gré, le nucléaire français.

    • Ce délire a commencé en le fumeux rapport Meadows publié en 1970 par le tout aussi fumeux Club de Rome. Autrement dit cela fait maintenant plus de 50 ans que les escrolos nous cassent les… pieds !
      Tout chercheur qui a le malheur d’aller contre la doxa lyssenkiste des escrolos se voit blacklisté des chaines de TV.
      Si ces gens étaient aussi surs de leur fait, ils ne chercheraient pas à faire taire toute opposition.
      Enfin quand je vois les noms de ceux qui défendent ces théories, je n’ai vraiment pas envie d’y adhérer…

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  • Notre gouvernement a réalisé un test grandeur réelle. Celui d’étrangler la population sous un prix élevé de l’électricité. Il a pratiquement fonctionné et la conséquence en est le relèvement de près de 10% de son prix au 1ier février.
    Ainsi, quand la voiture électrique aura remplacée les voitures thermiques, les taxes sur l’électricité pourront à nouveau augmenter.
    Aujourd’hui, le kW/h produit (incluant les investissements humains et matériels) coûte moins de 25% de notre facture. Le reste, ce sont des taxes (l’abonnement en est aussi une).
    Encore une fois, rien ne vaut un impôts indirect. Son augmentation est vite acceptée et oubliée. Qui se rappelle de la CSG à 0,35% lors de sa création ?

    • « Qui se rappelle de la CSG à 0,35% lors de sa création ? » Juppé, qui l’a catapultée à 8%. Et qui en a été récompensé par un lit douillet au Conseil Constitutionnel.

  • « Le ministère des Finances, désormais chargé de l’Énergie, avait confirmé mercredi le retrait de ce volet, suscitant l’incompréhension et la consternation des associations environnementales. » france info du 20/01/24
    Ah les associations environnementales, il reste en gros quelques apparatchiks antinucléaires psychorigides.
    La France, pour les derniers trente jours, avait une intensité carbone de 27g CO² eq/kWh, à comparer à l’Allemagne à 236g, l’Espagne à 113g, le Portugal 93g ou encore la Pologne à 613g.
    Pour rappel, le nucléaire à une intensité carbone de 5g CO² eq/kWh, l’éolien 13g, le solaire 30g, le gaz 502g, le charbon ou le fuel en gros 1000g. Notons au passage que l’incurie antinucléaire des verts et de notre exécutif actuel, a conduit au démantèlement total dans des délais aussi brefs que possible de Fessenheim, alors que les centrales à charbon sont toujours opérationnelles suivant les besoins…
    Toute installation autre que nucléaire pour produire de l’électricité, va inexorablement dégrader le bilan carbone actuel, les verts qui ont perdu une bataille, mais pas la guerre, vont donc continuer dans leur logique implacable et promouvoir à tout-va les énergies intermittentes.
    Alors, Bruno le Maire à un peu de marge devant lui.

    • BLM a au contraire plus de marge que jamais. Aujourd’hui, il pourrait dire aux écolos « C’est bien beau tout ça, mais il n’y a plus d’argent, alors soit vous en trouvez vous-mêmes, soit vous vous écrasez ». Résultat : fin des subventions aux voitures électriques, aux énergies intermittentes, aux usines de batteries, et fin des taxes spécifiques destinées à les financer. En conséquence, la France redevient le pays de l’énergie bon marché, les industriels et les boulangers y retrouvent des couleurs, et les impôts rentrent par la taxation des profits au lieu d’être celle des activités obligées.
      Le plus surprenant est qu’aucun parti d’opposition n’ose proposer de telles mesures.

      • L époque de l énergie bon marché est complètement révolue. Il faut financer les 6 nouveaux EPR pour 60 milliards dont il faudra doubler la mise a terme donc 12 EPR pour 120 milliards sachant qu EDF est lourdement endettée à 65 milliards et de surcroit maintenir plus 10 ans les centrales nucléaires actuelles soit au moins 60 milliards sans oublier leur démantèlement à xx milliards
        Les ecolos ne sont pas les seuls à être la tête dans les nuages……..

        -2
        • Les projets rentables, il n’y a aucun problème pour les financer. Le nucléaire est rentable. EDF est plombée par les choix d’énergies intermittentes et sa gestion publique au service des politiciens plutôt que pour faire des profits. Le dernier exposé de Marc Touati sorti il y a quelques heures est particulièrement explicite, mais les petits copains macronistes déguisés savent mieux, bien sûr.

          • Le démantèlement futur de nos actuelles centrales nucléaires ne sera pas rentable……et le provisionnel d EDF est largement insuffisant
            Mais avec vos petits copains nationalistes vous avez réponses à tout……..mais souvent de manière irréaliste dans un grand flou artistique…..

            -2
        • @Doda
          Selon l’IFRAP, les associations touchent 60 milliards d’euros par année. Les militants éco/femino/marxistes et les joueurs de boules peuvent parfaitement financer leur propre association pendant 2 ans le temps de construire 12 EPR.
          Ils pourraient même le faire une année de plus pour désendetter totalement EDF.
          L’énergie c’est un peu plus important que de coller des tracts anti-patriarcat ou jouer à la pétanque.
          .
          Dans un pays normal, le financement d’une association devrait être entièrement privé.
          En France des centaines de milliards sont pillés chaque année dans absolument tous les domaines. C’est en partie pour cela que le pays classé no1 de la fiscalité dans le monde est totalement en faillite avec 280 milliards d’emprunts par année.
          « L’Etat, c’est la grande fiction par laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. » – Frédéric Bastiat.

          • En 2023 selon IFRAP, les associations ont touché 50 millards de l état dont 27 de commandes publiques et 23 de subventions mais elles ont reçu aussi 63 milliards de dons privés
            Il ne vous reste plus qu a prendre votre bâton de pelerin pour porter la bonne parole aux assos d anciens combattants, aux clubs du 3 ème âge, du foot du tennis, de la musique, des animations culturelles ……..
            Bon courage……

  • Le watermarking « Contrepoints » de l’image en une du type qui se tire une balle dans le pied est positivement adorable.

  • Observons que depuis des décennies dans la boucle de décisions les bavards ont chassé les ingénieurs.
    Et qui sera chargé de rectifier le tir? Ces bavards-que-le-monde-entier-nous-envie, une fois encore…

  • La France est gouvernée depuis Mitterrand par de dangereux idéologues marxistes. Non contents d’être totalement incompétents sur absolument tous les sujets, ces gens magouillent pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir une fois qu’ils l’ont. Les accords entre les socialos et les escrolos sont l’exemple paroxystique de cette logique. Jospin premier sinistre, avait stoppé un projet qui permettait de transformer les déchets nucléaires en nouveau combustible !!! Autrement dit, l’alpha et l’omega de l’indépendance énergétique et de l’écologie ! Mais ce projet n’avait pas l’heur de plaire à ses alliés.
    Et je ne parle même pas des ministres hyper compétentes telles que Ségolène Royale, Barbara Pompoli ou Delphine Batho ! Enarque arrivée en bas du classement pour la première, Sciences Potes dit Sciences Pipeau pour la deuxième (Lille, même pas Paris) , et enfin un simple bac pour la troisième. Mais il fallait la parité.
    Idem pour Hulot qui n’a que son bac.
    Voilà ce qui arrive lorsqu’un pays est gouverné par des incapables, des abrutis, des malfaisants ! Le problème c’est que les Français sont incapables de comprendre pourquoi leur facture d’électricité a augmenté de 45% en deux ans seulement !
    Et je ne parle même pas de Hollande dit Chamallow 1er qui a été infichu d’expliquer devant la commission parlementaire sur l’énergie (dont le travail a été remarquable) pourquoi il a décidé de fermer Fessenheim et de réduire la production nucléaire à 50% du total d’électricité produite. Si Normal 1er avait fait des études de gestion au lieu de l’ENA (ANE) il aurait compris que si le nucléaire permet de produire un TWH moins cher que tous les autres modes de production pris un par un, c’est bien évidemment ce mode de production qu’il faut choisir en essayant de lui confier la plus grande part possible du mix énergétique…
    Et je ne parle même pas des pseudos renouvelables qui ne sont que de la poudre aux yeux pour écolos demeurés (pléonasme).
    Enfin, nous terminerons avec notre joueur de bonneteau national, notre bon roi actuel Narcisse 1er. Cet incapable n’a même pas été fichu d’annuler les décisions délirantes de son prédécesseur. Mais il est vrai que c’est plus facile de faire le zouave avec McFly et Carlito que de rester à son bureau à bûcher ses dossiers.
    On ne joue pas avec les ressources énergétiques d’un pays. En dépendent non seulement le niveau de vie et de bien-être de ses habitants, mais surtout sa capacité à attirer des investisseurs, à créer des emplois et de la richesse.
    Mais ces gens, et je mets Macron dans la liste, ne sont que des décroissants. Des décroissants ayant fait leur coming-out obscurantiste pour les escrolos, ou des crypto-décroissants comme la maconnerie et son chef !

  • Macron est un crypto décroissant car Macron est un crypto socialiste qui se fait passer pour un libéral. Lorsqu’on s’encombre de ministres tels que Hulot, Pompili, ou que le leader de la majorité présidentielle à Bruxelles s’appelle Canfin on ne peut que mener le pays à la catastrophe. Rien n’obligeait Macron à suivre la politique énergétique débile de Hollande. Que dire d’un président qui choisit comme premier ministre E. Borne qui, lorsqu’elle était chef de cabinet de la ministre de l’escrologie, Ségolène, avait établi une liste de 26 réacteurs nucléaires à fermer sur les 58 que compte la France ?! Borne, ministre des transports du premier gouvernement Philippe avait stoppé net la liaison autoroutière nouvelle entre Lyon et Saint-Etienne alors que tout était prêt pour débuter les travaux. C’est cette même Borne et son ministre des transports Beaune qui obligent les gens à prendre le train et non l’avion s’ils sont à moins de deux heures de Paris.
    Or, que je sache, à aucun moment Macron n’a tapé du poing sur la table en disant à ses ministres d’arrêter leurs co…ries !!!

    • La stratégie du PR est de suivre le ventre mou qui vogue au gré du vent et des modes…….comme tous nos hommes politiques sans aucune exception
      Voyez les verts, la cgt, debout la France, LFI, le RN…….. apportés leurs soutiens tonitruants aux agriculteurs…….
      La marinette, la binette, le Nicolas, le jean-luc……et même le Jordan……sont prêts pour aller biner les betteraves……

  • Jospin premier sinistre, avait stoppé un projet qui permettait de transformer les déchets nucléaires en nouveau combustible !!! Autrement dit, l’alpha et l’omega de l’indépendance énergétique et de l’écologie ! Mais ce projet n’avait pas l’heur de plaire à ses alliés vers (non je n’ai pas oublié le « t »).
    Et je ne parle même pas des ministres hyper compétentes telles que Ségolène Royale, Barbara Pompoli ou Delphine Batho ! Enarque arrivée en bas du classement pour la première, Sciences Potes dit Sciences Pipeau pour la deuxième (Lille, même pas Paris) , et enfin un simple bac pour la troisième. Mais il fallait la parité.
    Idem pour Hulot qui n’a que son bac.
    Voilà ce qui arrive lorsqu’un pays est gouverné par des incapables à qui ont confie la gestion de sujets stratégiques pour l’indépendance et l’avenir de la France.

  • Beaucoup de vrai dans votre article, malheureusement ! Une petite précision toutefois: La France est redevenue en 2023 la première exportatrice d’électricité d’Europe. Ce qui fait rentrer des millards dans les caisses, qui en ont bien besoin…

    • Sauf qu exporter en plein été a bas prix comme la France et avoir des trous dans la raquette en hiver quand la demande croit fortement…..avec des prix qui explosent
      Attention au cocorico triomphant

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