[Enquête II/II] Le rôle des instruments d’influence russe en Afrique : le cas des Maisons russes

Anatomie des principaux instruments de la politique culturelle de la Russie en Afrique. Un arsenal au service d’un soft power méconnu.

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[Enquête II/II] Le rôle des instruments d’influence russe en Afrique : le cas des Maisons russes

Publié le 27 décembre 2023
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Cet article est le second volet de l’étude « Le rôle et la place des instruments d’influence culturelle et humanitaire russe en Afrique »

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et la dislocation du bloc soviétique en 1991, il est important de constater que Moscou reprend pied progressivement en Afrique. Après la fin de la guerre froide, Moscou a perdu son leadership et sa puissance dans le monde, particulièrement sur le continent africain.

Au lendemain des indépendances et jusqu’à l’effondrement de l’Union soviétique, Moscou avait une présence réelle en Afrique, caractérisée par des coopérations dans plusieurs domaines. Durant cette période, la présence russe était matérialisée par l’implantation de centres culturels russes. L’ambition de revenir en Afrique après plusieurs années d’absence est née avec le président Vladimir Poutine lors de sa visite sur le continent, d’abord en Afrique du Sud, puis au Maroc en 2006. Aussitôt, Moscou montre son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. Le sommet Russie-Afrique marque un tournant décisif dans les relations entre la Russie et l’Afrique et matérialise le retour de la Russie en Afrique.

Du 22 au 24 octobre 2019 à Sotchi, le président russe Poutine a organisé le sommet russo-africain dans le but de donner le signal pour la reconquête du continent. C’est dans cette stratégie de restaurer l’image et le rayonnement de Moscou dans le monde et particulièrement en Afrique que s’inscrit la mission de la Fondation Russkiy Mir et de l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo. Dans la conduite de leur mission d’influence culturelle et humanitaire sur le continent, ces deux structures sont complémentaires.

Les actions de la Fondation Russkiy Mir et de l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo s’inscrivent dans la politique de réaffirmation du rang de grande puissance mondiale menée par le Kremlin depuis le début des années 2000. La création de ces instruments du soft power russe montre les véritables ambitions de la Russie. Bien que l’influence médiatique ne soit pas liée à ce sujet, il est utile de rappeler que Moscou a lancé en décembre 2005 la chaîne d’information internationale russe Russia Today de même que Spoutnik en 2014. Tout ce dispositif à la fois culturel et informationnel représente la diplomatie publique russe. Ces instruments du soft power russe jouent un rôle non négligeable dans la politique extérieure russe.

 

Le cas des Maisons russes

Consciente de l’importance et de l’enjeu que représente le soft power dans la conduite de la politique étrangère des États, la Russie mise sur l’implantation de centres culturels russes en Afrique. Plusieurs centres culturels russes ont été ouverts sur le continent africain : au Maroc, en Tunisie, en Tanzanie, en Zambie, en République du Congo et en Éthiopie.

Durant l’année 2022, des Maisons russes ont ouvert leurs portes en Algérie, en Égypte, au Soudan et au Mali. Une Maison russe est en cours de construction en Angola. Elles sont des leviers importants pour la promotion de la langue et de la culture russes en Afrique. Les centres russes sont ouverts sur la base d’accords intergouvernementaux. L’ouverture de ces centres s’inscrit dans une volonté du Kremlin de renforcer sa présence sur le continent africain. Rossotroudnitchestvo leur fournit des matériels et des manuels scolaires afin de faciliter l’apprentissage de la langue russe. Ces centres culturels russes organisent des évènements promotionnels de la langue et de la culture russes.

En République du Congo, la Maison russe de la culture et de la science en Afrique centrale organise des évènements dédiés aux écrivains russes, à l’exemple du poète Alexandre Pouchkine. À cela s’ajoutent les journées du cinéma russe. Le 9 juillet 2023, la chanteuse russe d’opéra Daria Davidova a été invitée par Maria Fakhrutdinova, directrice générale de la Maison russe de Brazzaville. En République du Congo, Rossotrudnichestvo organise des formations continues pour le personnel médical congolais. Des événements de ce genre sont organisés régulièrement par les Maisons russes en vue de renforcer la présence russe dans ces pays d’Afrique.

Le 1er février 2022 marque la cérémonie solennelle d’ouverture de la Maison russe à Bangui en République centrafricaine sous la présence du ministre centrafricain de l’Enseignement supérieur, Laurent Cissa Magale. L’implantation de cette Maison russe témoigne de la volonté des autorités russes de renforcement de l’influence russe en République centrafricaine. Force est de constater que celle-ci peut être considérée comme la vitrine de l’influence russe en Afrique. C’est dans ce pays, où la présence russe est plus visible, caractérisée par le déploiement des mercenaires du groupe Wagner, qui mènent des actions de désinformation et de propagande dans le but d’y accroître l’influence russe. La Maison russe de Bangui permet aux Centrafricains de pouvoir se familiariser avec la culture et la langue russes. Cette Maison russe est dirigée par un acteur incontournable du groupe paramilitaire russe Wagner en République centrafricaine, Dmitri Sytyi.

À la différence des autres pays africains, où l’on trouve des Maisons russes, le cas du Sénégal est assez particulier. À Dakar, le Centre culturel russe a été fermé depuis l’effondrement de l’URSS. Jusqu’en 1992, la coopération entre l’Union soviétique et le Sénégal était caractérisée par l’agence Aeroflot, les collaborations dans le domaine éducatif et le Centre culturel russe, qui se trouvait sur la place de l’Indépendance au-dessus du café le « Rond-Point ».

Durant cette période, les Soviétiques offraient des bourses d’étude aux étudiants sénégalais. Plusieurs cadres sénégalais ont été formés dans les universités soviétiques. Les relations bilatérales entre Dakar et Moscou datent de 1962. Au Sénégal, la langue russe est enseignée depuis les années 1960. L’actuel président du Sénégal, Macky Sall a étudié le russe au lycée Gaston Berger de Kaolack. Il y a quelques années, une association culturelle privée, non gouvernementale et apolitique,  l’« Alliance pour la culture russe Kalinka » a été lancée. Ce Centre culturel russe, différent du modèle des Maisons russes, est l’initiative d’une dizaine de personnes aux profils variés et aux compétences diverses, qui se sont réunies pour créer Kalinka. Ce Centre culturel a pour objectif de familiariser la société sénégalaise avec la culture russe et les valeurs traditionnelles slaves. L’initiative vient de Larissa Kryukova, épouse de l’ancien ambassadeur de la Russie au Sénégal, Sergey Kryukov. La secrétaire générale de Kalinka est Oumy Séne, fille de feu Ibrahima Séne, ingénieur agronome formé en URSS et ancien secrétaire du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT).

 

La coopération dans le domaine éducatif au cœur de la stratégie d’influence russe en Afrique

Depuis quelques années, le nombre d’étudiants africains dans les universités russes ne cesse d’augmenter. Chaque année, dans le cadre de sa coopération éducative avec les pays africains, l’État russe met à leur disposition des bourses d’études. À travers un dépôt de dossier en ligne, l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo sélectionne les meilleurs candidats, ceux qui bénéficieront de la bourse de la Fédération de Russie.

Les étudiants africains sélectionnés sont orientés dans les différentes universités publiques russes. L’université russe de l’Amitié des peuples Patrice Lumumba et l’université d’État de Tambov accueillent le plus grand nombre d’Africains. Durant l’année universitaire 2016-2017 environ 20 000 étudiants africains étudient en Russie, dont 15 000 sont contractuels. Ces chiffres traduisent l’intérêt croissant des étudiants africains pour l’enseignement supérieur russe. Il est important de souligner que les étudiants africains contractuels ont la possibilité de faire leurs études en anglais ou en russe. C’est une des raisons de l’attractivité de l’enseignement supérieur russe. Les domaines de la médecine, les sciences de l’ingénieur, la physique, les mathématiques et les sciences économiques et la philologie sont les plus sollicités.

Au lendemain du sommet Russie Afrique de Sotchi en 2019, le président Vladimir Poutine a promis d’augmenter le nombre d’étudiants africains dans les universités russes. Selon le chef Rossotroudnitchestvo Evgueni Primakov, l’Afrique fait partie des priorités de la structure du fait du nombre considérable d’Africains qui s’intéressent à la langue et à la culture russes.

C’est ce qui explique le nombre considérable de bourses octroyées aux étudiants africains pour faire leurs études dans les universités publiques russes. Le nombre du quota d’étudiants africains dans les universités publiques russes ne cesse de croître, passant de 2,3 mille à 4,7 mille places entre l’année universitaire 2023/24. Au cours de l’année 2022/2023, ce nombre a doublé. On peut citer quelques pays africains qui bénéficient plus de bourses de la Fédération de Russie : la Guinée (450), l’Angola (300), le Mali (290), la République du Congo (250), l’Égypte (250) et le Nigéria (250).

Pour le cas du Sénégal, le quota a beaucoup augmenté ces dernières années, passant d’une dizaine à aujourd’hui 100 bourses destinées aux étudiants sénégalais. Depuis le début des années 2000 jusqu’en 2017, le nombre de bourses mises à la disposition de l’État du Sénégal par la Russie n’a pas dépassé une vingtaine chaque année. Le nombre a commencé à connaître une augmentation considérable à partir de 2020. Pour cette année universitaire 2023/2024, Moscou a octroyé 100 bourses au Sénégal.

Le domaine éducatif occupe une place de choix dans la politique d’influence culturelle et humanitaire de la Russie. L’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo et quatre universités russes lancent une faculté préparatoire gratuite sur le continent africain. Le 1er novembre 2023, la faculté préparatoire pour les futurs étudiants des universités russes, venant d’Éthiopie, de Tanzanie et de Zambie, en ingénierie et profil technique a été lancée. Les quatre universités liées à ce programme sont : l’Université d’État d’électrotechnique de Saint-Pétersbourg V. I. Oulianov Lénine ; l’Université technique d’État de Moscou ; l’Université fédérale du Caucase du Nord ; et l’Université fédérale de l’Oural.

Ce projet vise à renforcer la coopération éducative entre Moscou et ces pays africains. Les cours seront déroulés en ligne par des professeurs d’université. Les enseignants des Maisons russes assureront les cours en présentiel. Au premier semestre, les étudiants apprendront la langue russe, au second semestre des matières scientifiques seront ajoutées au programme pour les préparer. À la fin de l’année, les étudiants recevront des certificats de langue russe et pourront poursuivre leurs études dans les universités publiques russes.

La coopération éducative, en particulier l’attraction d’étudiants africains dans les universités russes est un élément important dans les relations russo-africaines. Le gouvernement de la Fédération de Russie a mis en place un projet baptisé « Exportation de l’éducation ». Ce projet vise à accroître l’attractivité et la compétitivité de l’enseignement supérieur russe sur le marché mondial durant la période de mai 2017 à novembre 2025.

« À la suite de la mise en œuvre du projet, le nombre d’étudiants à temps plein dans les universités russes devrait passer de 220 000 en 2017, à 710 000 en 2025. Le nombre d’étudiants étrangers dans les cours en ligne des établissements d’enseignement russes varie de 1 100 000 à 3 500 000 ».

Le renforcement de la coopération éducative a été au menu des échanges lors de la Deuxième Conférence parlementaire internationale Russie-Afrique, qui s’est tenue à Moscou du 19 au 23 mars 2023. Le thème de l’une des tables rondes portait sur le « soutien parlementaire à la coopération dans le domaine de la science et de l’éducation ». Les autorités russes ont profité de cette occasion pour rappeler l’importance de la coopération éducative entre la Russie et les États africains. Depuis quelques années, Moscou renforce son influence sur le continent à travers sa coopération dans le domaine éducatif. Les deux sommets Russie Afrique, en 2019 à Sotchi, et en 2023 à Saint-Pétersbourg ont été des moments importants pour Moscou de revigorer sa coopération éducative avec les pays africains.

Au-delà de l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo, des sociétés russes présentes en Afrique participent à la politique éducative du gouvernement russe en octroyant des bourses aux étudiants africains. C’est le cas par exemple de Rusal, la société russe d’aluminium, qui a lancé en 2022 la bourse Rusal destinée aux étudiants guinéens. Dans le cadre de ce programme, 50 étudiants guinéens pourront être formés gratuitement dans les domaines de la médecine et de la pharmacie à l’université de médecine d’État Krasnoïarsk, et à l’École de pharmacie de Krasnoïarsk. La bourse Rusal vise à former des cardiologues, des chirurgiens, des thérapeutes et des infirmiers. La coopération dans le domaine éducatif est un puissant outil de soft power qui permet de créer une image attrayante de la Russie dans les pays africains en tant que partenaires importants. Dans un contexte de guerre d’influence en Afrique, cette coopération éducative peut contribuer à donner une image positive de Moscou, tout en renforçant sa présence sur le continent africain.

La Russie met en avant sa coopération dans le domaine éducatif pour reprendre pied en Afrique. Depuis quelques années, plusieurs programmes sont lancés dans le but d’accroître l’influence russe sur le continent. Le développement de l’enseignement de la langue russe est une des priorités du Kremlin.

Dans le cadre du renforcement de l’enseignement de la langue russe en Afrique, l’Agence fédérale Rossotroudnichestvo, en collaboration avec l’Institut d’Éducation internationale de l’université russe Rosbiotech, a lancé un programme éducatif visant à renforcer les capacités des enseignants africains de la langue russe sur les méthodes modernes de son enseignement comme langue étrangère. Des enseignants de cette discipline, issus de dix pays africains, ont fait le déplacement à Dakar du 25 au 27 octobre 2023 pour assister à la formation sur les nouvelles méthodes utilisées dans l’enseignement du russe comme langue étrangère. Anna Golubeva, experte de la maison d’édition « Zlatoust » a assuré cette formation sur les nouveaux supports pédagogiques. Cette rencontre a été présidée par l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal Dimitry Kourakov. Vadim Zaichikov, chef du département de l’éducation et des sciences de Rossotroudnitchestvo et Boris Chernyshov, vice-président de la Douma d’État de Russie, président du conseil d’administration de Rosbiotech ont participé en ligne lors de la première journée.

Dans le cadre de la coopération éducative, l’Agence fédérale Rossotrudnichetsvo, en collaboration avec l’Université électronique d’État de Saint-Pétersbourg (LETI), lancent la semaine russe des mathématiques, physique et informatique au Sénégal du 20 au 25 novembre 2023.

Ce projet parmi tant d’autres vise à vendre l’enseignement supérieur russe, et s’inscrit dans le programme « développement de l’éducation » du gouvernement russe en collaboration avec l’association des diplômés soviétiques et russes du Sénégal. Près de 40 cours ont été dispensés durant cette semaine dans les lycées de Dakar, de Thiès et Bambey. Le programme du gouvernement russe a pour objectif l’expansion de l’enseignement supérieur en Afrique dans le but de faire sa promotion dans les domaines de la science et de la technologie.

La diplomatie culturelle portée par l’Agence fédérale Rossotroudnichestvo et la Fondation Russkiy Mir occupent une place de choix dans la politique d’influence de la Russie sur le continent. Depuis quelques années, ces structures lancent plusieurs programmes en Afrique dans le but d’augmenter l’influence russe. Grace à ces deux structures du soft power russe, il est important de constater que Moscou pousse davantage ses pions et renforce sa présence. Les actions de Rossotroudnichestvo et la Fondation Russkiy Mir montrent véritablement l’importance que le Kremlin accorde au soft power dans la conduite de sa diplomatie culturelle et humanitaire. Le soft power est un instrument efficace utilisé par la Russie en vue d’augmenter son influence sur le continent africain, surtout dans ce contexte actuel marqué par une guerre d’influence entre les grandes puissances.

 

Ne résumons pas la présence russe en Afrique à ses volets militaire et informationnel

Dans un monde de plus en plus marqué par la guerre d’influence et les rivalités géopolitiques, les instruments de soft power sont plus que nécessaires.

Les autorités russes ont pris conscience de l’importance et de l’enjeu que représente le soft power dans le monde contemporain. Il est devenu un outil indispensable, incontournable et efficace pour la bonne conduite d’une diplomatie véritable. Les actions de l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo et de la Fondation Russkiy Mir sur le continent africain traduisent l’intérêt et l’enjeu que constitue l’Afrique pour la Russie. On a tendance à résumer la présence russe en Afrique à l’aspect militaire ou informationnel, mais depuis quelques années ces deux structures du soft power russe sont en train d’effectuer un travail très efficace dans le renforcement de la présence russe en Afrique.

La politique étrangère russe basée sur le soft power occupe une place de choix dans la stratégie d’influence russe sur le continent. La diplomatie publique russe est de plus en plus présente en Afrique, portée par plusieurs acteurs œuvrant pour le rayonnement de l’influence russe, particulièrement dans les pays où Moscou a des intérêts stratégiques. Ces structures ont joué un rôle non négligeable dans le retour de la Russie sur le continent africain.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Aurélien Duchêne est consultant géopolitique et défense et chroniqueur pour la chaîne LCI, et chargé d'études pour Euro Créative. Auteur de Russie : la prochaine surprise stratégique ? (2021, rééd. Librinova, 2022), il a précocement développé l’hypothèse d’une prochaine invasion de l’Ukraine par la Russie, à une période où ce risque n’était pas encore pris au sérieux dans le débat public. Grand entretien pour Contrepoints par Loup Viallet, rédacteur en chef.

 

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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