Immigration en France : entre nécessité démographique et défi culturel

Sur l’immigration, Patrick Aulnas plaide pour une politique équilibrée qui reconnaît la nécessité économique et démographique de l’immigration, tout en tenant compte des enjeux culturels autour de l’intégration.

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Immigration en France : entre nécessité démographique et défi culturel

Publié le 24 août 2023
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L’immigration est une problématique complexe comportant des aspects démographiques, économiques, culturels mais aussi purement politiques au sens étroit du terme, l’électoralisme.

Le laisser-faire a dominé depuis 50 ans dans ce domaine par suite de désaccords entre partis. C’est en réalité un tout petit nombre de personnes, la strate dirigeante des partis, qui a imposé sa loi à une population qui aurait souhaité un peu de clarté, c’est-à-dire une véritable politique de l’immigration.

 

Sans immigration, la population diminuerait depuis des décennies

Personne ne l’ignore, mais le sujet est presque tabou : le cœur du problème est démographique. L’INSEE a précisé récemment qu’en remontant sur trois générations, un tiers de la population française de moins de 60 ans a un lien avec l’immigration, soit environ 16 millions de personnes en s’appuyant sur les tableaux de population de l’INED. Ce lien signifie que l’ascendance sur trois générations comporte au moins un immigré. L’apport démographique de l’immigration est donc considérable.

En rapprochant ce chiffre de l’évolution du taux de fécondité (nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer), on comprend intuitivement que sans l’immigration la population française aurait diminué dès la seconde moitié du XXe siècle. Il faut un taux de 2,1 pour maintenir la stabilité de la population. L’indice de fécondité était proche de 3 en 1950 et il est descendu à 1,8 en 2020. Il est constamment inférieur à 2 depuis le milieu des années 1970.

L’immigration a donc empêché une diminution et un vieillissement accéléré de la population française. Le raisonnement pourrait être étendu à l’ensemble des pays de l’Europe de l’Ouest.

 

Éludons le plus important, parlons d’autre chose…

Cet aspect démographique a évidemment un corollaire économique.

Une population vieillissante est moins dynamique, moins innovante et comporte un grand nombre de retraités représentant une charge considérable pour les actifs. L’immigration permet donc de réduire sensiblement l’impact économique de la baisse de la natalité. Mais ces deux aspects fondamentaux  – démographique et économique – sont en général éludés dans le débat public sur l’immigration au profit de problématiques morale et culturelle (dites identitaires). C’est ici qu’intervient l’énorme manipulation politique du sujet.

On sent en effet qu’en matière d’immigration, les leaders politiques sont comme des enfants disposant de quelques pièces de monnaie devant une vitrine de confiseur. C’est trop bon !  Il ne faut surtout pas rater l’opportunité.

 

Immigration chrétienne et immigration musulmane

L’aspect culturel ou civilisationnel est indéniable.

L’immigration européenne antérieure (Italiens, Espagnols, Portugais, Polonais, etc.) s’est soldée par une très bonne assimilation en deux générations. Pourquoi ? Parce qu’il s’agissait de chrétiens et que nos racines culturelles sont chrétiennes. Il suffit pour le comprendre de parcourir la littérature (le mariage religieux, le péché, etc.) l’architecture (les églises, les monastères), le peinture (exclusivement religieuse au Moyen Âge, très largement jusqu’au XVIIIe siècle), la sculpture (même chose), la musique elle-même.

Les Français et les Européens d’ancienne implantation sont donc imprégnés d’une culture chrétienne, qu’ils soient croyants ou non. C’est une réalité objective. La population immigrée d’origine africaine n’a pas du tout le même arrière-plan culturel. Les flux les plus importants étant constitués de musulmans, l’Islam joue pour cette population immigrée le même rôle que le christianisme pour les Français établis de longue date. Le monde musulman comporte dans tous les domaines de la culture une richesse équivalente à celle de la chrétienté. Mais c’est un autre monde : la civilisation islamique.

Il est impossible de ne pas ressentir in petto une appartenance culturelle. Nous ne choisissons pas, nous sommes des héritiers. Chrétien, musulman, juif, etc. Mais parfois l’ascendance est duale. L’appartenance à deux cultures peut être une grande richesse mais aussi un déchirement si le poison de la nécessité de choisir s’immisce dans les esprits.

 

Identitarisme et politique

À l’échelle de la société globale, cet aspect culturel est exploité politiquement en manipulant le concept d’identité.

Insérés dans une civilisation, nous avons tous une identité culturelle. Mais le XXe siècle a montré que « nous autres civilisations, nous savons que nous sommes mortelles » (Paul Valéry, 1919). Les évolutions rapides des XIXe et XXe siècles, les guerres mondiales, les idéologies fascistes et marxistes ont bousculé les civilisations établies depuis des siècles ou des millénaires et fait naître un sentiment de précarité culturelle. Au XXIe siècle, le radicalisme déconstructiviste d’obédience totalitaire, dont la traduction militante est nommée wokisme, visant à décrédibiliser toute pensée différente et à interdire son expression n’a fait que conforter ce sentiment d’incertitude sur l’avenir.

Un tel climat apparaît comme une opportunité pour les tendances politiques réactionnaires.

Aussi, en France comme dans tous les pays occidentaux, des partis de la droite nationaliste ont utilisé le concept d’identité pour propager des promesses de retour à la stabilité d’antan. L’immigration est alors désignée comme le facteur unique de remise en cause de l’identité occidentale. La lutte contre l’immigration, voire la suppression de toute immigration, est présentée comme la solution.

Bien évidemment, devant une évolution multifactorielle que personne ne maîtrise vraiment, il ne s’agit là que d’électoralisme. Le fondamentalisme islamique et ses horreurs terroristes, la démission des élites musulmanes pour le cantonner, là encore pour des raisons politiques, n’ont fait que conforter le repli sur l’identité occidentale en Europe. L’identitarisme est une première instrumentalisation politique de l’immigration, mais pas la seule.

 

Le camp du bien : un cœur grand comme ça !

Il en existe une autre, moins bien perçue mais tout aussi perverse.

La gauche dans son ensemble n’a jamais voulu traiter rationnellement la question de l’immigration. Pourquoi ? Parce que la sensibilité de beaucoup d’électeurs de gauche relève d’un altruisme revendiqué. Savoir s’il est réel est une autre affaire. La gauche et tous ceux qui prétendent lui appartenir considèrent que l’égoïsme est de droite et l’altruisme de gauche. L’insensibilité et la rapacité financière sont de droite, la solidarité et la générosité envers les faibles sont de gauche. Une personne de gauche se pense comme appartenant au camp du bien. Cette perception résulte de la place occupée par le marxisme dans l’émergence de la gauche contemporaine. La lutte des classes reste présente et renvoie à l’image du riche bourgeois exploitant le pauvre prolétaire qu’il s’agit de défendre. L’horizon était la société sans classes ; c’est aujourd’hui la société solidaire et écologiquement vertueuse dans laquelle les phénomènes de domination auront disparu.

Or, l’immigration évoquée ici est celle qui provient de pays pauvres à destination de l’Occident, de pays sans État de droit vers des pays en possédant un. Il est clair que la mentalité de gauche ne peut imaginer autre chose que de tendre la main aux « migrants », pauvres et parfois persécutés. Sinon, appartiendrait-on encore au camp du bien ?

Les leaders des partis, qui sont à peu près tous des personnages cyniques et ambitieux, ne pouvaient que suivre la sensibilité de leurs troupes. Il n’était pas question de les informer des réalités démographiques et économiques. L’immigration ne peut donc pas être une simple nécessité économico-démographique. Elle doit être une occasion de rencontres enrichissantes avec « l’autre », un échange culturel conduisant certainement à plus ou moins long terme à un avenir radieux et peut-être à la paix universelle. Elle est aussi une occasion de tendre la main aux plus démunis et de faire la démonstration de sa supériorité morale. C’est pourquoi, lorsqu’en 2015 Angela Merkel a laissé entrer en Allemagne 1,6 million de demandeurs d’asile (de nombreux Syriens du fait de la guerre), la gauche a scandé unanimement qu’elle avait sauvé l’honneur de l’Union européenne. En réalité, l’Allemagne avait un besoin important de main-d’œuvre et a saisi une opportunité économique.

Les dirigeants de la gauche française sont des réalistes qui instrumentalisent la conviction de leurs électeurs d’appartenir au camp du bien. Ils suivent de très près les indicateurs démographiques et économiques, mais prétendent toujours en public que l’immigration ne pose aucun problème d’identité culturelle ou civilisationnelle.

Cette attitude permet de reléguer dans le camp du mal absolu tous ceux qui appréhendent le sujet sous un angle plus utilitariste. L’hypocrisie de la gauche ne vaut guère mieux que la focalisation de la droite nationaliste sur la civilisation occidentale éternelle.

 

Une réalité simple mais complexe à gérer

La vérité est toujours proche de la réalité.

Nous avons besoin d’immigrés pour ne pas devenir des peuples vieillissants et décadents. Mais l’aspect culturel, et en particulier l’arrière-plan religieux qui est au fondement même des civilisations, joue un rôle majeur dans le sentiment d’appartenance d’une population. Voilà une réalité intangible, quelles que soient les platitudes idéologiques woke ou nationalistes, et les violences des activistes.

La seule solution à peu près cohérente consiste donc à promouvoir une politique sélective de l’immigration de façon à ce que celle-ci apparaisse comme économiquement nécessaire à l’ensemble de la population. Nous pouvons regretter que le monde soit organisé aujourd’hui en territoires étatiques séparés par des frontières, mais c’est aussi une réalité qui ne disparaîtra pas de sitôt.

Il faut donc faire respecter ces frontières. Sinon, l’incompréhension de la population est assurée et des problèmes politiques graves peuvent naître. Une politique de l’immigration suppose donc des quotas, des contrôles, des sanctions fortes et dissuasives. Elle suppose enfin beaucoup d’ouverture d’esprit pour comprendre ceux qui ont d’autres racines culturelles et ne pas les enfermer dans des identités rigides et fantasmées.

Article publié initialement le 8 juin 2023.

Sources

L’INSEE, cf. le paragraphe intitulé « La majorité des descendants d’immigrés de 3e génération n’ont qu’un seul grand-parent immigré » vers la fin du document : « Si 33 % des personnes de moins de 60 ans ont un lien à l’immigration sur trois générations… »

L’INED, pour 2019, il y avait 15,58 + 32,35 millions de moins de 60 ans. Si on en prend un tiers, cela représente 15,97 millions de personnes.

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  • Au delà de la religion, ou de la culture qui semblent être le faire valoir ou l’excuse de toutes les proses sur cette thématique, il y à surtout l’intérêt collectif.
    Si les migrants ressemblaient tous à cet Africain du Sud, Elon Musk, un type créateur de richesse, d’emploi, d’innovations et dont puisse en être fiers collectivement, on pourrait accepter des milliers de migrants comme lui.
    L’apport à la collectivité sur les thématiques de jeunisme et démographie est bobo-intellectualisé. A Monaco, y’a que des vieux, ils ne s’en sortent pas si mal.
    Un migrant en sait plus sur la réalité économique qu’un Français. Il sait qu’un médicament ou un médecin est payant. Qu’il n’existe pas de repas gratuit.
    Le problème est de l’ordre de la motivation économique, quand le repas ou le médicament est gratuit, c’est pas Elon Musk qui arrive attiré par cette promesse, c’est Ali, celui que les touristes connaissent, qui demande aux touristes en vadrouille a Marrakech qui ne connait qu’une phrase en Français « donne moi de m’argent, donne moi de l’argent ».

    • L’oeuf ou la poule ?
      L’immigration a-t-elle soutenue une démographie défaillante ? Ou avons-nous ralenti la cadence parce que ce n’était plus nécessaire de faire autant d’enfants ?

  • Certes. Mais les Japonais par exemple ont choisi de vieillir entre eux.

    • En effet. Et le sort du Japonais moyen en est-il pire que celui du Français moyen ?
      Parce que si on prend les mesures du dynamisme français par rapport au japonais, avoir importé plein de jeunes assistés et trafiquants ne nous a pas empêchés de suivre la même trajectoire qu’eux…

      • Je reconnais que nous sommes quand même devant à l’indice mondial d’innovation : 12e contre 13e…

  • La gauche a vite compris que ses baratins électoraux (on prend aux riches pour donner aux pauvres) seraient vite dépassés par la réalité. Car au fur et à mesure, elle doit prendre aux moins riches puis aux moyens et aux moyens inférieurs. Et là, le peuple se réveille et dit basta à la gauche.
    Alors, il faut créer de toutes pièces un terreau électoraliste, c’est à dire des très pauvres à qui on explique qu’ils sont mal aimés. Il faut les regrouper en gethos qui ne s’intègrent pas pour être sur que le nombre permettra l’élection du candidat gauchiste.
    C’est comme ça que sont apparues les villes communistes autour de Paris. C’est comme ça que naissent maintenant des communautés islamistes
    votant pour la NUPES.
    La gauche n’a que faire de l’humanisme, de l’immigration, etc. Comme tout autre professionnel de la politique, le professionnel de gauche cherche sa réélection pour conserver son job et son salaire et son statut. Quitte à renier ses idées. G. Marchais s’opposait à tout Immigration en France car les ouvriers étaient son électorat.

  • Attention, ce discours est celui de l’extrême droite, qui amènerait aux heures les plus sombres de notre histoire ! 😀

  • Certaines personnes ont inventé le droit du sol dans quelques pays Européens, qui permet a une femme venue d’Afrique ou d’ailleurs d’accoucher dans un de ces pays, évidemment le père et la famille apparaissent quelques temps après la naissance, Qu’une femme européenne enceinte arrive au Maroc, Algérie, Tunisie, Sénégal, Egypte et tout autre pays Musulmans du monde et d’avoir la nationalité après avoir accouché. L’auteur devrait connaitre l’histoire de l’Europe et les mouvements de population depuis l’empire Romains, après les guerres Napoléoniennes, 1870, 14-18 la France a bénéficié de la clémence de ses envahisseurs,

    • Il semble aussi que fuir un mariage forcé donne droit à l’asile en France. Drôle de manière de lutter contre cette pratique…

  • C’est quand même gênant de ne pas envisager une politique nataliste, ça devrait être le point de départ

  • Avatar
    jacques lemiere
    24 août 2023 at 5 h 57 min

    « plaide pour une politique équilibrée qui reconnaît la nécessité économique et démographique de l’immigration, tout en tenant compte des enjeux culturels autour de l’intégration. »

    tout le monde dit pareil…

    les questions essentielles sont ailleurs ..elles sont
    à mon opinion de notre institutionnelles sinon constitutionnelles..

    les modalités des décisions démocratiques..

    en gros, au nom de quoi ai je le droit d’interdire à une personne d’entrer sur un territoire donné dont je suis citoyen?

    Par exemple, en quoi un migrant porte t il atteinte à mes libertés??? mais aussi au système de valeur qui définissent le système politique du pays…

    Il en va de même pour les conditions de naturalisation..

    oui on a le droit…car tout citoyen devient en fait « co propriétaire du pays »… d’autant plus que le pays est « collectiviste et d’autant plus que la propriété du sol est relative..

    il semble que décider d’une politique migratoire…quelle qu »elle soit ; soit une légitimité « démocratique ».. surtout dans un pays ayant de forts cotés collectivistes… ou il est commun de considérer que l’argent de mon voisin est aussi le mien!!!!

    sans oublier que les citoyens dun pays sont supposés adherer à ‘
    des valeurs… supposément définis dans la constitution.. un afflux de « migrants peut chambouler..

    La politique migratoire ne sera jamais  » raisonnable » mais soumises à la volonté des gouvernants…

    si il y avait un rationnel objectif que permettait de définir une politique migratoire,( comme le prétend un peu les gens qui produisent la monnaie)…alors on aurait des critères et la politique se ferait « toute seule »..

    j’entends les arguments de l’auteur… mais en réalité je n’ai pas à les entendre ni même à les écouter..j’ai le droit de vote….je peux coter « follement »..

    tiens… jeancovici affirme que l’énergie relève du régalien..je me demande bien comment manquer d’énergie met en cause directement nos valeurs constituantes

    pourquoi ne pas écrire qu’un gouvernant DOIT être en faveur de l’augmentation du pib tant qu’on y est?

    • Avatar
      jacques lemiere
      24 août 2023 at 6 h 18 min

      l’auteur abuse des arguments constructivistes.. il fait le pas de trop…

      la question ai toujours ai le droit d’interdire ou d’obliger…

      « Nous avons besoin d’immigrés pour ne pas devenir des peuples vieillissants et décadents. »
      euh.. ça me fait penser aux politiques qui mettent en place des politiques natalistes..mais aussi aux gens qui déplorent l’exode rural…

      c’est simple… si tu estimes que le pays manque de gosses;.TU PEUX en faire toi même ou inciter d’autres à en faire..

      ça me fait penser ..ai je le droit d’interdire à des français d’adopter, et d’amener sur le territoire national bien sûr, un enfant étranger??

  • La population immigrée s’accroît par les entrées incontrôlées dans le pays et par une natalité bien supérieure à la nôtre. C’est une population déterminée et souvent courageuse sur les chantiers d’ailleurs.
    Nous finançons naïvement et lâchement cette croisade interne : que restera-t-il de la population et de la culture françaises dans 50 ans ?

  • Beaucoup de choses intéressantes mais deux oublis majeurs :
    d’une part, si on veut que les nouveaux arrivants se sentent pleinement français, il faudrait déjà commencer par arrêter d’enseigner et de répéter dans tous les médias que la France est peuplée d’affreux racistes, coloniaux, pollueurs, criminels, etc. Comment vouloir appartenir à une telle population ?
    Le phénomène migratoire actuel est sans précédent dans l’Histoire (malgré la propagande « France terre d’immigration » assénée de plus en plus brutalement). Et il concerne toute l’Europe. Certains pays en ont pris conscience mais chez nous, le mot d’ordre est « tout va bien se passer ». De quoi faire le lit de tous les extrêmes.

  • Il n’y a pas de nécessité économique à ce que la population augmente indéfiniment. Dans l’idéal, une pyramide des âges ressemble à une pyramide, sans « creux » ni « bosses » sur les arêtes. C’est compatible avec un nombre d’habitants stable, et un rapport inactifs/actifs stable également.
    Si on laisse venir à tout-va des immigrés, on crée une autre pyramide, de Ponzi, cette fois, car il en faudra d’autres pour payer les retraites des premiers et des Français d’origine.
    Si on veut compenser un déficit de naissances par l’immigration, il faut sélectionner les immigrés sur le critère de l’âge, en ne faisant venir que ceux dans les tranches d’âge déficitaires.

  • Une population vieillissante est moins dynamique, moins innovante et comporte un grand nombre de retraités représentant une charge considérable pour les actifs.
    Le dynamisme et l’innovation ne sont pas une question d’âge. C’est une question d’état d’esprit, et si les vieux n’ont plus toujours les moyens de leurs ambitions, les jeunes attirés par les allocations publiques diverses et variées sont le contraire du dynamisme et de l’innovation dont nous aurions usage.
    Quant à la charge pour les actifs, c’est le résultat de la seule retraite par répartition, avec la capitalisation il n’en serait pas question, les vieux paieraient les jeunes pour les services dont ils ont besoin.

  • Le problème c’est la surpopulation. En UE et notamment en France, l’on a vite intégré ce paramètre. Les français ont cessé de « faire » beaucoup voire trop d’enfants dès lors que la menace de guerre destructrice de vies s’était éloignée. Ils ont misé sur le développement de leur pays et, donc, de leur niveau de vie. Les pays de l’Afrique, notamment de l’Afrique Noire, n’ont en revanche pas intégré ce paramètre et ne se sont pas préoccupé ni de leur développement ni de celui de leur population, entretenant par ailleurs de multiples guerres tribales entre eux mêmes et le plus souvent au sein de leur population même. Il s’en est suivi une explosion démographique nourrie par un puissant instinct de survie. C’est un peu l’histoire de la cigale et de la fourmi. Les cigales africaines n’ont jamais cessé de chanter tout l’été, le climat de leur pays étant un été permanent. Lorsque la surpopulation est devenu pour elles un vrai problème les voilà qui viennent crier famine chez leurs voisines de l’UE dont la France. Evidemment que nous sommes des êtres humains civilisés et éduqués qui ne peuvent dire à eux, êtres humains également, « eh bien chantez maintenant ». Cela dit, est-ce que par pure humanité la France (et les autres pays de l’UE) doivent recevoir chez eux « routes les misères du monde » sans y faire un tri ? Voilà de hordes africaines qui veulent forcer nos portes et nos frontières sans avoir au moins le comportement éducatif (qu’elles non pas, hélas) de nous demander si nous pouvons et voulons bien les accepter sur nos territoires et attendre que nous leur donnions une réponse à leur demande. Le summum de l’incivilité c’est que non seulement ils forcent l’entrée à coups de pieds dans la porte, de plus une fois l’entrée forcée les voilà qui veulent nous imposer leur us et coutumes, leur culture, leur éducation, leur religion, leur mode de vie en, au passage, nous agressant et tuant au nom et pour le compte de leur dieu et exigeant que nous leur assurons le gîte, le couvert, la santé, les joies de la drogue et du sexe. Dans ces conditions, difficile de voir en eux des « chances pour la France » ici, maintenant et à jamais. Qu’ils se civilisent au préalable et respectent nos lois en matière de souveraineté et d’humanité s’ils veulent avoir une chance d’être accueillis les bras ouverts par les français de base qui n’ont que faire des diktats du « monde de l’entreprise » national et mondial. Les français ont, tout seuls, très bien développé économiquement, sociétalement et socialement la France de l’après guerre. Ils peuvent le refaire si on ne leur met pas des bâtons dans les roues.

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