Parmi les traditions de Noël, il y en a bien une dont les Français pourraient se passer, c’est bien les grèves dans les transports publics. Sans surprise, cette année, la SNCF sera au rendez-vous pour gâcher les fêtes et injecter un peu de stress supplémentaire dans les départs en vacances des usagers. Cette fois-ci, c’est Sud Rail qui se tâte pour prolonger un peu les congés des contrôleurs pour Noël et le jour de l’an. Les deux préavis posés par le syndicat d’inspiration marxiste qui pour l’instant n’ont pas été levés laissent planer le doute sur le bon fonctionnement des services publics au pire moment possible.
Début décembre, Sud-Rail et la CFDT avaient conduit une grève qui a eu pour effet d’annuler 60 % des TGV, ce qui peut expliquer la nervosité des usagers aujourd’hui.
Prendre en otage les usagers
« Nous n’avons pas envie d’embêter les gens pendant la période des fêtes. Si les gens sont pénalisés à Noël, c’est entièrement la faute de la direction » a déclaré un membre du collectif gréviste sous couvert d’anonymat à nos confrères du journal Les Échos. Regardez ce que nos patrons nous obligent à faire : prendre en otage les usagers pour négocier chaque année des augmentations de salaire en leur tordant le bras. C’est terrible…
Depuis sa création en 1947 la SNCF a fait grève chaque année. Les arrêts de travail des contrôleurs et des cheminots coûtent extrêmement chers au contribuable. La dette SNCF est d’environ 46 milliards, et les différents plans de sauvetage proposés par l’État se sont traduits par l’accroissement de la dette publique. Dernièrement, la Macronie a mis 35 milliards sur la table pour tenter de juguler le déficit structurel de l’entreprise publique.
Plus qu’un poids mort économique, les transports en commun agissent comme un levier politique entre les mains des syndicats qui n’hésitent pas à entretenir un rapport de force pour conserver leurs privilèges. Dans cette histoire, les usagers sont les dindons de la farce, à la fois bénéficiaires de services intermittents, hors de prix et qui fonctionnent uniquement par leur exploitation fiscale.
Et si pour Noël, on demandait la privatisation de la SNCF ? Certaines traditions nationales ne méritent vraiment pas d’être entretenues.
Depuis 30 ans, j’avais eu l’idée de la privatisation de la SNCF. Pour moi cela doit se passer en deux temps.
D’abord il faut impérativement abroger les ordonnances de 45 pour détruire le financement d’État des syndicats privilégiés.
Cela permettra un renouveau du syndicalisme en France et les syndicats se financeront sainement avec les cotisations de leurs adhérents.
En ce qui concerne la privatisation de la SNCF, je la donnerai sous forme d’actions à tous les salariés actuel de la SNCF. Cela deviendrait ainsi leur outil de travail et je pense, peut-être à tort, que cela changerait leur état d’esprit. Mais dans tous les cas, les Français ne seraient plus là pour renflouer toutes leurs bêtises. Après, il pourraient toujours faire des augmentations de capital, à condition que leur entreprise soit bien gérée…
Et quand bien même cela adviendrait, ce qui est hautement improbable… Jamais l’état ne laisserait couler un “fleuron” français comme la SNCF malgré une gestion calamiteuse ( cf EDF, air France…). Et ça, les syndicats le savent. Pour changer quoi que ce soit, il faut être prêt politiquement a assumer une potentielle faillite de la SNCF… Et la ya plus personne
Comme le dit Francoislibre ci-dessus, supprimons les subventions aux syndicats. Mais ce ne sera pas suffisant. Faire rouler des entreprises privées supprimera pour toujours un monopole qui entraîne un corporatisme. Et plus personne ne prendra un train de la société SNCF.
Le gouvernement qui adore “emm*?! #der” Les français, freine des 4 fers cette concurrence car :
– la SNCF pourrait disparaître définitivement.
– la CGT ne pourrait plus défendre un “service publique à la française que tout le monde envie” (mais que personne ne copie).
La SNCF fait partir encore partir les grèves à l’heure tout n’est pas perdu
Moi, pour Noël, je voudrais la disparition pure et simple du train !
Il représente 10 % des déplacements des Français et 100 % de leurs emm.rdes.
Il ne fait pas de porte à porte. La route, si.
Sa part n’a cessé de régresser depuis la démocratisation de l’automobile.
Alors, encore un petit effort.
Nous pouvons nous contenter de nos voitures en général, des motos pour les esthètes, et pour les fainéants et les incapables, des cars.
Cerise sur la bûche, nous en aurions fini avec les messages écolo-culpabilisato-autophobes.
S’il ne représente que 10% des déplacements, il ne peut pas constituer 100% de leurs emmerdes…
Sa part a effectivement diminué en relatif, l’automobile ayant largement pris le dessus, mais en absolu il n’a pas diminué, au contraire. Simplement, les français sont plus nombreux et se déplacent plus.
Privatiser la SNCF ? Faut pas rêver…
SNCF Réseau qui gère l’infrastructure (voies et gares) n’a pas vraiment vocation à être privatisée. Pas plus que nos barrages ou que nos routes. Les autoroutes ont certes été privatisées, mais c’est plus précisément leur gestion qui l’est, on pourrait imaginer transposer le modèle autoroutier au ferroviaire, mais je ne pense pas que cela soit vraiment nécessaire (les anglais l’ont fait il y a une vingtaine d’années et ils en sont revenus).
SNCF Voyageurs qui exploite les trains est désormais en situation d’être concurrencée par d’autres opérateurs. C’est un aiguillon suffisamment piquant pour forcer la SNCF à améliorer son service. Il faut espérer que cette situation finira par faire reculer la gréviculture trop présente dans cette entreprise. Ce sera long et elle ne disparaitra probablement jamais totalement mais je pense qu’il faut laisser le temps faire son oeuvre. Peut-être que dans un futur pas trop lointain, la SNCF sera réduite à SNCF Réseau et SNCF Voyageurs sera devenue un opérateur privé (ou à capitaux majoritairement privés) qui s’appellera autrement, mais il paraît difficile de bousculer et transformer un tel mastodonte en quelques années sans grabuge excessif et finalement plus nuisible que les grèves actuelles. Il faut laisser le temps au temps.
Laisser du temps au temps, c’est bien ce qu’on a dit en 81 pour le redressement de la SNCF, non ?
Encore une fois, de quoi se plaignent les Français ? D’avoir élu et réélu les mêmes inaptes qui jamais ne toucheront à ce non-sens qu’est la SNCF ? De dire amen à davantages de dépenses venant
financer toute cette folie bureaucratique ? D’accepter le verdict de ces influenceurs de salon qui font passer les rares libéraux réformateurs pour des individus “nauséabonds” ? À force, on finit par avoir les services que l’on mérite, c’est-à -dire de la m…
Ils se plaignent de la collectivisation qui fait que pour 3 individus qui désapprouvent les dirigeants actuels, il y en 1 seul qui les approuve mais c’est lui qui commande. Encore une fois, tout le monde ne peut pas s’expatrier, il y a des questions familiales, financières, de santé, etc. qui ne le permettent pas.
Et il était où ce peuple libéral de France quand Chirac et Juppé baissaient leur pantalon devant la CGT ? Lorsque cette même droite reprochait à Jospin de sortir un excédent budgétaire ? Ou enfin lorsqu’en 2017 le seul programme réformateur depuis la 5ème République était torpillé avant même l’élection parce que l’intelligentsia de gauche avait décrété que c’était tout sauf Fillon (pour au final faire élire Macron le socialiste et le faire passer pour une marionnette des Rothschild, lol) ? J’ai fini par me ranger devant l’évidence que ce pays ne peut pas ou ne veut pas changer. Croyez-moi bien que cela m’attriste mais on ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif.
En ce qui me concerne, entre mon travail et les TPE où je défendais mes investissements, je n’avais guère le temps d’aller faire autre chose que m’abstenir en politique. Vous auriez voulu que je fasse quoi ?
Je ne vous juge pas et je compatis même. Mais voilà ce que je vois ce soir même en une du Figaro : “Bruno Le Maire, ministre le plus populaire d’un gouvernement encore méconnu”. Que voulez-vous, une majorité de Français aiment les solutions faciles et l’absence de vision.
Et si on cessait tout simplement de payer les jours de grève.
On pourrait aussi déclarer la SNCF en faillite et ramener autoritairement à cette occasion les retraites des cheminots au régime commun.
Et surtout diminuait (sans retour arrière possible) les subventions publiques, par exemple de 1% par journée où une grève (qu’elle soit totale ou partielle) est constatée à la SNCF avec obligation de ne consacrer les subventions publiques qu’à l’entretien du réseau à l’exclusion du financement de toutes autres dépenses.
Cela devrait fournir le temps d’assainissement rêvé par Hug.