Hunter Biden : les complotistes avaient (encore !) raison

Oui, c’était bien l’ordinateur de Hunter Biden, oui il contenait bien des révélations explosives et oui la presse a tout fait pour les cacher.

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Hunter Biden : les complotistes avaient (encore !) raison

Publié le 25 mars 2022
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Ah, l’Ukraine ! Ce n’est pas seulement ce pays d’Europe de l’Est attirant des touristes russes en mal de sensations fortes, c’est aussi cette contrée souriante pleine d’opportunités pour les businessmen avertis parmi lesquels on compte un certain Hunter Biden que l’actualité remet, fort récemment, sous le feu des projecteurs.

Et si vous ne connaissez pas ce sémillant quinquagénaire, rappelons simplement qu’en plus d’être le fils de l’actuel président des États-Unis, il s’agit aussi d’un homme d’affaires au nez vraiment creux puisqu’il a réussi à devenir associé gérant d’un fonds chinois juste après la visite en Chine de son père, alors vice-président américain sous l’administration Obama. Mieux encore et en rapport direct avec notre introduction : suite à la visite de son père en Ukraine, notre brave Hunter est parvenu à entrer au directoire de Burisma, une des plus importantes compagnies pétrolières et gazières du pays.

On le comprend : le fils de Joe Biden est décidément très doué pour les affaires et, en véritable caméléon souple et adaptatif, se retrouve toujours dans d’excellents plans malgré son absence de toute connaissance du chinois ou de l’ukrainien, des fonds d’investissements ou du domaine de l’énergie gazière ou pétrolière. Il est fort, ce Hunter.

C’est donc avec une énorme surprise qu’on découvrit en octobre 2020 et de façon complètement fortuite que notre homme était parfois sujet à quelques petits vices coupables : ayant déposé plusieurs mois avant son ordinateur portable pour des réparations chez un informaticien local, il avait bêtement oublié de récupérer son appareil qui, contractuellement, finissait par tomber en déréliction. Le réparateur, prenant alors connaissance des informations qui se trouvaient sur ce qui était alors devenu sa propre machine, y découvrit quelques éléments troublants sur les petites habitudes de son client dont il ne découvrit qu’ensuite qu’il était le fils de celui qui était alors candidat démocrate à la présidentielle américaine.

À la vue du contenu en question, notre homme décida rapidement de s’en ouvrir auprès du FBI. Plusieurs rumeurs ont surgi : drogue, échanges informatiques douteux avec la Chine aboutissant à des transactions financières peu justifiées, implication directe de son père, tous les éléments étaient rassemblés pour transformer cet ordinateur portable en bombe à sous munitions fumantes pour le candidat démocrate.

Il n’en fut rien.

Malgré l’enquête correctement menée par le New-York Post, l’information ne fit quasiment aucun bruit : l’ensemble des médias étiqueta tout cela comme une désinformation russe (« Oh, those Russians ! »), Twitter et Facebook firent assaut d’inventivité pour que toute cette information disparaisse alors que la campagne électorale américaine battait son plein. Quant à la presse française, je relatais à l’époque sa totale soumission à la thèse d’un complot russo-républicain inventé de toutes pièces pour médire sur le brave Joe Biden.

L’affaire était entendue : cette histoire rocambolesque ne tenait pas debout, et il était évident qu’on cherchait tout simplement à nuire au fils prodige du vaillant président Biden.

Les sales petits complotistes durent donc remballer leurs désinformations et passer à autre chose. De toute façon, ils s’étaient déjà trompés avec leurs embarrassantes âneries sur les origines du vilain virus chinois, ils continuaient à prétendre sottement que certains aspects des élections américaines n’étaient guère transparents et qu’il y aurait eu des fraudes, que bientôt, on imposerait un passeport vaccinal (alors que le vaccin n’était même pas encore distribué, pff, les imbéciles) et d’autres théories toutes plus fumeuses les unes que les autres.

Les mois qui suivirent permirent fort heureusement de remettre les pendules à l’heure et de rappeler que les vraies informations ne sont distribuées, fort heureusement, que dans de vrais journaux ayant pignon sur rue.

C’est donc avec un nouvelle dose de surprise qu’on apprend dernièrement que le New-York Times est quelque peu revenu en arrière, sans toutefois aller jusqu’à présenter une correction quelconque des affirmations que le vénérable journal avait portant imprimées il y a quelques mois de cela : apparemment, tout ceci n’était pas de la désinformation russe mais oui, l’ordinateur portable était bien celui de Hunter Biden, et oui, il contenait effectivement des éléments troublants pouvant laisser penser que notre sémillant quinquagénaire n’est pas exactement un modèle de vertu et de civisme.

Bah, pour une fois, les complotistes avaient raison, et après ?

Résumons donc : Hunter Biden a donc bel et bien disposé d’un portable. Il a bien déposé ce portable chez un réparateur, pour l’y oublier. Analysé, le portable révèle des informations qui méritent amplement l’ouverture de multiples enquêtes. Du reste, avec une grande discrétion, celle sur la souplesse fiscale du fils du président américain a déjà débuté et continue encore à ce jour, mettant quelque peu dans l’embarras de très respectables journaux comme le New-York Times, bien obligé d’évoquer l’affaire qui contredit le bobard précédemment publié selon lequel il n’y aurait rien à signaler…

Certains autres journaux, tout aussi respectables, tentent de faire oublier leur absence totale de traitement de l’affaire à l’époque en pointant du doigt la légèreté de leurs collègues, comme le démontre avec brio le Washington Post qui doit regarder avec nostalgie ses années Watergate

Ainsi donc, tout comme pour la prétendue collusion entre Trump et les Russes (Russiagate) qui se retourne actuellement contre les démocrates, le mutisme de la presse au sujet de Hunter Biden est en train de se retourner contre elle, alors que sa crédibilité, bien faible, n’en avait pas besoin. De la même façon, ceci est en train de se retourner contre les réseaux sociaux dont l’armée de petits modérateurs et autres fact-checkers pédalent à présent dans une épaisse contradiction : chaque jour qui passe apporte un peu plus d’eau aux moulins de ceux qu’ils étiquettent fiévreusement « complotistes » et dont les élucubrations se retrouvent confortées à mesure que le temps passe.

Ah, et le fait que l’Ukraine se trouve citée dans ces affaires est évidemment une pure coïncidence.


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    jacques lemiere
    25 mars 2022 at 7 h 42 min

    En général les ACCUSATIONS de complotisme rarement accompagnée du début d’un commencement de preuve d’intentionnalité ..sont diffamatoires et rentreraient assez facilement sous l’appelation de complotisme ne serait que ceux qui les prononcent sont dans le camp du bien..

    Mais par ailleurs, quelque accusation, ou prédiction avancée sans preuve ne constitue pas une info.. Il existe bel et bien in fond de rumeurs infondées..sur le covid souvent une simple ignorance d’ l’importance du quantitatif… par exemple, il y a TOUJOURS des effets secondaires .. ça n’es jamais le débat qui se tient ..

    Dans la rhétorique politicienne le politicien ne vous fait pas de promesses qu’il ne tient pas…
    il est pragmatique..réaliste.. par ailleurs ; rappelez vous quand macron ne décidait de rien, les choses s’imposaient d’elle même  » nous allons être obligés de confiner ».. prétendre qu’il avait envisagé auparavant est donc « injuste »… « on va être obligés de vacciner les enfants. ».etc etc…

    Ce qui m’ennuie n’ets pas que des gens pensent des choses fausses mais qu’il suffit qu’il les croient pour qu’ilspensent qu’elle sont vraies. On ne lit plus d’info..on lit des jugements de valeurs.. et tiens à cet égard..raoult vs delfraissy, match nul…

    machin humilié truc, bidule dénonce le scandale.. etc… vous lisez ou regardez et ça fait plouf…

    ce qui est fascinant est que les médias ne veulent pas sortir de la crise de confiance du public par une amélioration de leur offre mais un statut de source fiable validé par les gouvernements!!!!
    même syndrome que le conseil scientifique d’une certaine façon.. il se tirent une balle dans le pied ou bien..leur but est le simple pouvoir.. pas la vérité..

    la science est par nature un contre pouvoir, et le journalisme devrait l’être…

    ça ressemble à la stupidité apparent des ‘antiracistes » qui ont maladivement besoin de racistes..

    les médias passent une bonne part de leur temps à démentir des informations comme les antiracistes cherchent du racisme dans les propos de personnes non correctes…..

  • Hunter Biden est un fourbe. Donc, les antivax ont raison.
    C’est bien ça ? J’ai tout compris ?

    -5
  • Le problème des complotistes, c’est qu’ils sont un peu comme une horloge arrêtée ou Bruno Le Maire : il leur arrive de tomber juste (2 fois par jour pour l’horloge, pour Bruno, j’ai tout de même un doute), même si bon nombre de sujets officiellement étiquetés « fake news » le sont effectivement…
    En conclusion, nous sommes effectivement dans une époque où il est compliqué de définir LA vérité, et où devant toute information, quelle que soit son origine, il est vital de faire usage de son esprit critique. Systématiquement. Ce qui nécessite un certain niveau de culture générale, et pour certains points de culture scientifique…

    10
    • Le problème du gouvernement Macron, c’est qu’une pendule en retard de plusieurs mois a très peu de chance de donner l’heure exacte.

      On l’a constaté avec les GJ, les retraites, le Covid, la dépendance énergétique … Patientez encore 2 mois pour avoir une position plus nuancée sur les gentilles milices paramilitaires, le remarquable comédien patriote et l’intérêt de la France.

    • « Ce qui nécessite un certain niveau de culture générale, et pour certains points de culture scientifique… » tout à fait et j’ajouterai du temps, beaucoup de temps, il y en a qui travaillent.

    • Pour Bruno, je penserais plutôt à un calendrier qui resterait sur la même journée : il donne la bonne date une fois par an. Sauf que c’est le 29 février. Bruno est un ministre intercalaire.

  • Biden junior est comme son père, un personnage très peu fréquentable. On voit bien la compromission des médias américains mainstream qui sont prêts à renier toute vertu pour soutenir les démocrates.

  • Les commentaires sont fermés.

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