Puputsch et déliquescence

Une tribune de généraux qui dénonce le délitement français, et c’est tout le pouvoir qui hurle au fascisme. Pour camoufler son incompétence ?

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Cérémonie militaire de l'armée française (Crédits : seneweb, licence CC BY 2.0)

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Puputsch et déliquescence

Publié le 28 avril 2021
- A +

par h16

Il n’y a pas de quinquennats faciles, mais en termes de rebondissements dramatiques, celui d’Emmanuel Macron tient pour le moment largement la dragée haute à ceux de ses prédécesseurs, pourtant pas en reste lorsqu’il s’est agi d’enfiler boulettes et bévues, déclencher des vexations et subir les avanies du destin.

Le Président Des BisousPensez donc : alors que Hollande, le Président des bisous, collectionnait essentiellement quelques âneries typiques ainsi qu’une amusante humidité météorologique pendant sa première année, Macron devait rapidement faire face dans le même temps de mandat à une grogne de plus en plus forte d’une partie du peuple, cette partie qui est d’habitude taiseuse et dure à la tâche et qui aura frôlé « l’incident républicain » ultime aux portes de l’Élysée. En quelques mois, l’ex-futur grand homme de notre République avait plongé le pays dans le chaos par ses judicieuses décisions vexantes et taxatoires.

Depuis, le pauvret, ballotté par les événements, enchaîne les doubles saltos périlleux sans parvenir à se réceptionner : confinements ou pas, couvre-feux ou pas, bricolages et improvisations sanitaires, économiques, sociales, tout y passe dans une farandole de ministres aux déclarations toutes plus stupides les unes que les autres.

Le rythme est difficile à suivre, et le feu roulant de l’actualité ne semble pas vouloir laisser souffler le Président débilou qui se retrouve dans un pays prenant l’eau de toute part à y percer des trous en espérant qu’elle repartira par là, auteur inconscient de dissensions internes qui n’y ont pas été aussi fortes depuis deux cents ans à peu près.

Et alors qu’on se dirige droit vers de nouvelles péripéties (faillites, impôts à gogo, terrorisme islamique, dérives judiciaires, j’en passe), voilà que d’enquiquinants pensionnés viennent mettre de l’huile sur le feu : signée par plusieurs généraux à la retraite, une tribune publiée mercredi dans Valeurs Actuelles appelle la classe politique à lutter contre le délitement de la France.

Oui, vous avez bien lu : des (ex-)militaires sortent de leur mutisme pour prévenir solennellement nos dirigeants actuels que la guerre civile menace, et que si, d’aventure, la tendance délétère se poursuivait, une intervention militaire pourrait être nécessaire « dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. »

Quand on lit ça, on se dit que c’est vraiment l’horreur, quasiment le nazisme et ce d’autant plus que Marine Le Pen semble soutenir ce discours. Les zeures les plus sombres de notre zistoire sont en route, à n’en pas douter !

Dans les rangs du gouvernement, passée l’évidente consternation, c’est l’agitation et la condamnation la plus ferme : non, cette odeur de décomposition avancée ne provient pas du pays, mais du compost éco-conscient qu’on est en train de distribuer à tout le monde pour syntoniser le pays avec Gaïa.

Et comme il n’y a pas plus de délitement du pays que de beurre en broche (c’est sûr, c’est l’État qui vous le dit), on va bien vite expliquer que tout ceci n’est qu’une énième tentative de retour ♩ tralali ♪ de la Beuhête Immonheudeux (dont le ventre est fécond, ♫ tralala ♬), circulez, il n’y a plus rien à voir.

Le fait que ces militaires semblent vraiment excédés de constater les problèmes non résolus, cet abandon du régalien quelque part dans un terrain vague entre un échangeur autoroutier et un quartier émotif, tout ça n’est absolument pas un signe de défaillance du pouvoir actuel. Que nenni : c’est au contraire le signe évident qu’il faut lutter contre une société qui sombre dans l’ultra-sécuritaire, pardi, comme l’expose d’ailleurs Agnès Pannier-Runacher avec la finesse de toute une division Panzer en pleine accélération.

Et alors même que les petits staccatos humides de la ministre déléguée n’ont pas fini de rebondir mollement sur les murs du studio de PravdaInfo, on découvre que les jours précédents ont été émaillés de festivités au commissariat de Trappes et au centre de rétention de Plaisir : alors que les politiciens du pouvoir défilent sur les plateaux et devant les gros micros mous de journalistes subventionnés pour expliquer que tout est sous contrôle et qu’il ne faut pas sombrer dans la nauséabondance facile, les attaques au mortier se multiplient dans les banlieues, le terrorisme islamique égorge de-ci de-là, et les incivilités, actes de coutellerie artistique et autres pugilats continuent de plus belle sous l’œil atone de nos médias qui trouvent tout ceci sinon normal au moins explicable sereinement à base de lafotalasociété, et le fascisme, m’ame Ginette, le fascisme, voyez-vous.

Apparemment, la crédibilité de la parole politicienne et médiatique, déjà strictement négative, continue d’explorer les abysses.

Du reste, cette négativité est pratique puisqu’elle permet assez bien d’évaluer la situation réelle : le déni que nos dirigeants déploient montre que le délitement est bien là ; leur volonté de poursuivre les généraux inquiets, de sanctionner leur parole, montre qu’ils ont peur que cette parole porte, en elle, les ferments d’un mouvement d’humeur d’une population dont certains, encore au pouvoir, ont déjà pu tâter de l’agacement il y a quelques mois.

Mieux encore : en choisissant cette voie ridicule d’une levée de bouclier contre l’hydre d’un hideux fascisme fantasmée par toute la gauche, l’extrême gauche, l’extrême centre, ce qui passe pour la droite et à peu près tout le reste, cette brochette de guignols au pouvoir choisit (consciemment ou non) de faire l’impasse complète sur les raisons fondamentales de la colère de ces généraux en pantoufles : eh oui, il est bien plus facile de crier au puputsch que de faire quelque chose pour ramener la sécurité là où elle devient maintenant impérieuse et où son absence marque d’une façon cuisante (littéralement) la gangrène mortelle du régalien français.

Et si la situation est pré-insurrectionnelle, ce n’est pas à cause de ces généraux, d’un De Villiers un peu vocal ou d’une Marine Le Pen vaguement réveillée pour l’occasion, mais bien à cause de cet abandon lamentable du régalien depuis des décennies par ces mêmes clowns tristes qui encombrent les ondes et dont les logorrhées insupportables aboutissent à noyer le pays dans les taxes, les lois et les formulaires débiles pour camoufler leur incompétence et leur incurie.

Si cette brochette d’andouilles énarchiques avait un peu de présence d’esprit, elle se saisirait de cette tribune pour enfin régler les problèmes lancinants qui minent la République. Bien évidement, il n’en sera absolument rien, que du contraire même, tant est audible jusqu’ici le bruissement de leurs petits pantalons dans lesquels ils tremblent de peur et de rage impuissante.

Ils ne feront rien et pour cela, ce pays est foutu.


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  • Ce gouvernement improbable d’adolescents pré-pubères, de ronds-de-cuir courtelinesques, de schtroumpfs à lunette donneurs de leçons dirigés par un Tom Cruise d’opérette devraient se rappeler ce que disait Cicéron à Catalina qui avait intrigué, pris le pouvoir et en abusait largement : « Quousque tandem Catilina abutere patientia nostra ». On connait la suite…

  • En fait, ces généraux disent aux politiques qu’ ils sont vraiment de gros nazes mais qu’ ils peuvent compter sur l’ armée pour faire le sale boulot.
    Faut-il entendre que la prochaine étape se fera sans annonce dans la presse? Je me demande ce qu’ il se dira chez de nombreux militaires d’ active si l’ état décide de sanctionner la sortie à bon escient de quelques uns hors du devoir de réserve.

    • C’est comme cela que j’ai lu la tribune en effet. Ils s’inquiètent qu’au final on viendra chercher l’armée d’active parce que les flics et les gendarmes seront dépassés. Alors qu’avec un peu de courage et de réalisme, le pouvoir pourraient encore nous éviter ce genre de désagréments.

      • Ce pouvoir, faible avec les forts et fort avec les faibles, va tout faire pour mettre encore et encore la poussière sous le tapis…

    • Une lecture intéressant de cette tribune, et qui fait sens, si on part du principe que les militaires (au sens large) ont un sens de l’honneur et du patriotisme plus développé que la moyenne et qu’ils ne peuvent pas supporter de voir le pays qu’ils aiment se déliter (le mot est d’ailleurs très bien choisi !).

      Pour faire un parallèle, c’est pour cette raison que Erdogan a « cassé » les armées lors du pseudo putsch de l’armée turque en 2016, et en a profité pour purger de nombreuses fonctions (média, enseignement, police, médecin, etc.). L’armée était seul élément pouvant bloquer Erdogan (comme elle fit de nombreuses fois en Turquie, pour d’autres présidents).

    • Soyez tranquilles. En bon professionnels, ils ont du envisager tous les développements possibles et prévoir les parades ad hoc ; les militaires d’actives virés se pourvoiront en justice (cf. un bon article sur Bd Voltaire). S’il sont déboutés, ils auront beau jeu de porter l’affaire devant la CEDH en arguant d’une atteinte à leur liberté d’expression. L’état dans sa grande bêtise (cf. les réactions de Parly, Pannier Runnacher et Schiappa) est en train de leur offrir une magnifique tribune (était-ce la stratégie initiale?). Les licenciés se feront offrir des postes dans les entreprises de sécurité privées ou pourront monter leur propre agence (comme les Tigres Volants pendant la dernière guerre).

  • Etant à la retraite ils n’ont plus de devoir de réserve. Etant redevenu des civils ils ont le droit d’émettre leur opinion. On sait que la gauche hait la liberté d’expression!

  • Voici pas si longtemps, Mme Samia Ghali ex sénatrice des bouches du Rhône) avait suggéré d’envoyer l’armée « nettoyer » les quartiers nord de Marseille….. Cela n’avait pas ébranlé la gauchosphère !!!
    Visionnaire cette dame, assurément.

    • Oui, dans les pays musulmans, mangeurs de moutons, c’est l’armée qui mène tout le monde à la baguette, c’est sûrement ce qui nous attends en Fouance.

  • Ouais, mais lerm n’a pas infiltré les généraux pour la bonne cause , casser la marine ?
    C’est bidon ce truc !

  • En tout cas, cette tribune aura remonté le moral des citoyens. Vive l’armée!

  • trump a fait peur…au blob politico intellectuelo médiatique.. on sent la panique..
    en ce sens je persiste à penser que trump a été salutaire.

  • Le registre habituel malheureusement: dés les prémices d’un état des lieux semi lucides, l’establishment et les medias s’empressent de peindre les auteurs en noir et d’y projeter leurs angoisses et phantasmes. Toujours la forme, jamais le fond, toujours ce déni de réalité qui fait furieusement echos a la défunte RDA, et toujours la peur et la crainte comme moteurs. Un long et douloureux suicide.

    • Et oui et quand se sont les français qui montrent leur pessimisme sur l’avenir du pays, les médias se foutent de notre gueule qu’on mesure pas notre chance…

  • Ce sont de gros fascistes :
    – « Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. »
    – « chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas. »
    – « Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? »
    – « il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. »
    … c’est clair… il faut les faire taire…. Oh wait !

    • Le premier Général cité parmi la liste des signataires est le général de la Légion Etrangère Christian Piquemal, arrêté une fois une manif qu’il avait soutenue dispersée. Il a été radié des cadres de l’Armée. Quand le journaliste ou la ministre parlent de « certains radiés de l’Armée » il n’est question du Général Piquemal.

  • toute vérité n’est pas bonne à dire …sauf que l’incompétence de nos dirigeants ne peut plus se cacher et l’armée ose juste dire en substance que ces mêmes dirigeants deviennent des traîtres à la nation en ne faisant rien pour protéger le pays , et pire aggravent la situation déjà explosive.

  • Qui s’intéresse à la logorrhée d’une sous-ministricule ? Son commentaire me fait, honnêtement, plus rire que pleurer tellement il est grotesque.

  • Même si la tribune n’est pas l’expression de l’ensemble de l’armée, on peut comprendre que celle-ci, qui est chargée de nettoyer les grandes banlieues de la France, nos ex-colonies, de l’islamisme, craigne de devoir intervenir dans les proches banlieues, pour le même motif.

    Et on peut comprendre que Mélenchon s’en inquiète, lui qui adore les régimes, comme le Venezuela et Cuba, où l’armée est vraiment muette, tant elle est occupée à se goinfrer des privilèges que les dictatures lui accordent en échange de son support ou, au moins de son silence

  • au delà des effets d’annonce, nous verrons bien quelles sanctions seront prises effectivement et combien résisteront ensuite à l’examen par le conseil d’Etat.

    • A l’analyse, il n’y a pas grand chose dans le document qui malmène le devoir de réserve, à mon avis un seul point, la critique de la gestion de la crise des gilets jaunes par le gouvernement.
      En effet le militaire doit obéissance au gouvernement et ne doit pas critiquer ouvertement ses décisions.
      Tout le reste est factuel, même si on sent derrière des reproches envers « ceux qui nous gouvernent » pour leur laxisme.
      Cela dit les textes de loi ne sont pas précis, la jurisprudence est inexistante, il est donc impossible de prédire ce que serait le verdict.

  • Je n’ai pas grand chose à ajouter tant je suis en accord avec La Tribune des militaires « lanceurs d’alerte », l’article de H16 et vos commentaires, sauf que je trouve que l’attitude de nos ministres et commentateurs divers ne font qu’augmenter les tensions donc les risquent d’arriver là où nos militaires craignent que nous allions.

    • 1) les militaires osent s’exprimer pour une fois.
      2) cela fait bien plus de ramdam que l’égorgement d’un policier dans un commissariat.
      3) le plus intéressant sont les réactions provoquées (politiques, hiérarchie militaire…).

  • @Vik = + 1000 ! Les trois fonctionnent à merveille. Et l’on peut cumuler on est ainsi paré pour l’hiver !
    Bravo à H16 pour son analyse et sa verve ! Bravo pour ces militaires qui comprennent le réel, le délitement qui se poursuit inéluctablement, l’ensauvagement, les injustices imposées aux Français de souche d’avoir à subir tout cela (ce ne sont pas nos politiques qui pâtissent de leurs propres décisions), il y a longtemps qu’il aurait fallu appeler un chat un chat !
    Des privilèges pour les « arrivants » (AME + des retraites pour les plus de 65 ans arrivant à Eldorado-Land, que beaucoup de français ayant cotisé à des caisses tiroirs-caisse nons redistributrices, n’ont pas eux-mêmes !) et du mépris pour les autochtones. Ce président aura tout fait pour nous traîner dans la boue, dans le mépris. (gilets jaunes). Le temps est arrivé de rendre à César…

  • Quelque que soit le ridicule des uns et des autres, cette tribune marque un tournant historique dans notre histoire. Non qu’elle soit la menace d’un putsch, mais que par son existence même conduit à évoquer cette éventualité. Et nos gouvernants se sont précipités pour donner l’alerte. Ils scient la brache sur laquelle ils sont assis : après avoir perdu le contrôle des finances publiques, de l’immigration, de la sécurité, de la santé, voilà qu’ils perdent le contrôle de l’armée. Réfugiés dans leurs palais parisiens, ils sont en effet désormais à la merci du moindre général Boulanger sans que les Français se sacrifient pour les défendre.

  • Soutien total à nos militaires. Nous sommes pour beaucoup derrière eux. Notre France va très mal, l’Etat français est attaqué voir nos policiers, gendarmes, professeurs. Stop à l’immigration.

    • Et aux autres lubbies…
      Redonnons le pouvoir à nos services de sécurité à la base. Il devient indécent d’entendre que nos policiers n’interviennent plus sur certaines incivilités par craintes d’être stigmatisés si un délinquant se blesse dans l’exercice de ses conneries personnelles. Arrêtons avec le laisser faire sinon la pente à remonter ne sera que plus raide ou douloureuse.

  • Ce pouvoir se rend-il compte qu’il est fasciste ?

  • Dans les années 1980 les militaires ont été informés par leur hiérarchie que, désormais, les ennemis de la France qu’ils auraient à combattre n’étaient plus à l’extérieur du territoire national mais à l’intérieur. Donc il y a près de 40 ans que l’armée est censée être préparée à combattre en France pour répondre à la guerre qui nous est faite chez nous par des envahisseurs.

    C’est à juste titre que la police est restée en marge de ce combat car son rôle est de maintenir l’ordre aux sein de la population et non de mener le combat qui revient à l’armée contre des ennemis venus de l’extérieur. Comme l’armée est empêchée de le faire par des gouvernants qui ne lui en donnent ni l’ordre ni les moyens, cela veut dire que les gouvernants au pouvoir sont à la solde des ennemis présents en France. Autrement dit, la France est un pays occupé et dirigé par des hommes à la solde de puissances étrangères.

    Pour la population lucide sur la réalité de cette occupation, la question est de savoir comment s’en libérer. Une part de l’armée se déclare prête à mener ce combat de notre libération. C’est son rôle. Elle obéira aux ordres d’un gouvernement représentatif si nous arrivons à en porter un au pouvoir en remplacement des ennemis et des traitres qui l’occupent. Et si nous continuons de ne pas y arriver, quid du rôle de l’armée pour empêcher la poursuite de la destruction du pays dans un bain de sang ou dans un lent pourrissement?

    Le terme de guerre civile qui vient trop facilement à l’esprit n’est pas adapté pour qualifier la guerre en cours, car ce n’est pas une guerre civile mais une guerre perpétrée sur notre territoire par des ennemis venus de l’extérieur avec la complicité de traitres de l’intérieur.

    La Tribune des militaires ré-ouvre le nécessaire débat que nous devons avoir pour affronter ce problème au lieu de mettre la tête dans le sable pour refuser de le voir.

    Qui dit armée dit soldats. Qui en France est prêt à s’engager? Sur quels critères peut-on être recruté? Si les militaires s’expriment de deux voix discordantes, cela veut dire que nous avons potentiellement deux armées en cours de formation : celle de nos ennemis et la notre.

    Nous, c’est qui? Sur quels critères? Un citoyen libre ne peut qu’être un combattant. La liberté est toujours à défendre et nous devons innover pour ré-inventer notre armée et notre engagement de citoyen actif. Merci à cette Tribune de militaires pour en réveiller les consciences.

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Par Alexe Kitio Kenfack. Un article de Libre Afrique

La dernière tentative de coup d’État en date du 7 janvier 2019 au Gabon a ramené le débat sur une pratique qui pendant toute la seconde moitié du XXe siècle s’était presque imposée comme mode normal d’accession au pouvoir en Afrique. Dans un environnement africain où la démocratie et l’alternance peinent encore à s’imposer comme règles du jeu politique, l’Afrique serait-elle toujours en proie à l’illusion de la putsch-thérapie ? Quelles transformations politiques vertueuses seraient ... Poursuivre la lecture