Et tout le monde se fout aussi du couvre-feu à géométrie variable.

Zut, le couvre-feu n'est pas respecté par les toxicos. Quel dommage, des imprunables existent au pays de l'égalitarisme...
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Et tout le monde se fout aussi du couvre-feu à géométrie variable.

Publié le 3 mars 2021
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par h16

En France, le retournement des valeurs est déjà fort avancé ces dernières années où le beau, le sain et la recherche de l’amélioration ont été remplacés par le choquant qui doit souvent être laid et la recherche de l’égalitarisme qui ne s’obtient réellement que par le rabaissement des autres.

On en arrive ainsi au point où le citoyen lambda, qui paye ses impôts, essaye vaguement de retrouver un peu de calme dans cette période de couvre-feu voire de confinements (on s’y perd dans les changements arbitraires et débiles de nomenclature hystéro-sanitaire) et en vient même à réclamer, le cas échéant, que ces mesures liberticides soient correctement imposées à tous et non pas seulement à lui, petit être chétif, solvable et qui a délégué sa force à une police maintenant totalement aux ordres d’un pouvoir en roue libre, sans freins ni garde-fous : on découvre dans un récent article du Figaro (qu’on pourra lire intégralement ici) que certains quartiers échappent bizarrement à l’interdiction pourtant claire de circuler après 18 heures dans le pays, le virus se contentant d’attaquer le jour.

Corroboré par des douzaines de témoignages faciles à trouver sur internet, l’article relate l’effervescence nocturne de certains quartiers parisiens même lorsque tout le monde devrait avoir regagné ses pénates. Stalingrad (Stalincrack ?), place de la Chapelle, autant d’endroits où, entre deux toxicomanes, trois migrants, quatre SDF et une police qui regarde ailleurs, il ne fait plus vraiment bon vivre malgré des loyers délirants et une mairie au taquet pour disposer des palettes éco-participatives et autres sémillants uritrottoirs.

Concrètement, les habitants en viennent à user du prétexte du couvre-feu pour réclamer enfin que la police fasse son travail dans ces zones devenues des zoos tropicaux aux cris nocturnes incessants, voire des « zones de non droit » comme le dit une des habitantes. Notez qu’on ne parle pas ici d’un pays lointain, d’une ex-république soviétique défaillante ou de l’un de ces quartiers perdus de la République, loin au-delà du périphérique.

Non : ici, on parle de la capitale française, ville de plusieurs millions d’habitants dans laquelle s’est inséré un terrible bug de la matrice républicaine : on ne peut pas verbaliser les personnes sans domicile, zut et flûte, elles peuvent donc continuer leurs nuisances impunément…

Situation parfaitement éclairante du naufrage complet des valeurs françaises puisqu’ici, le curseur de l’égalitarisme est maintenant coincé à son maximum pour garantir qu’absolument tout le monde souffre autant que possible : vite, il faut pruner ces imprunables ! Cependant que le curseur de la liberté se rapproche chaque jour du zéro, chaque déplacement dans la médiocrité est applaudi par la frange de population qui peut se réjouir de voir l’autre frange souffrir de ces nouvelles restrictions. Dans ce nouveau paradigme, la fraternité n’est plus qu’un cynisme où ceux qui fraudent, détournent et pillent se refilent les bonnes astuces entre eux pour continuer sans se faire pincer.

Avec une ironie à laquelle le sort nous habitue en France, les confinements et autres restrictions sanitaires alimentent l’appauvrissement de la population, qui nourrit à son tour la horde de cas sociaux venant s’épandre sous les fenêtres de ces Parisiens dont une bonne partie semble pourtant soutenir bruyamment mais sans le comprendre la cause de leur cauchemar nocturne quotidien.

Pourtant, et comme je le mentionnais déjà vendredi, ces débordements et la colonisation de quartiers entiers par des toxicomanes, cet empilement de faits divers montrant la hausse des violences entre individus et l’augmentation des tensions en France, tout ceci ne semble pas déclencher un intérêt quelconque pour nos dirigeants et nos médias.

Ainsi, les rixes entre les bandes de jeunes, même lorsqu’elles provoquent des morts, même par arme à feu, ne déclenchent qu’une salve prévisible de protestations et d’atermoiements convenus mais aucune prise de conscience ne semble effleurer les politiciens. Que tout se mette en place pour un futur à base de guerre civile ou de règlements de comptes sanglants ne semble effaroucher aucun des tristes abrutis aux commandes du gouvernement actuel…

En revanche, la presse est entièrement mobilisée sur des questions annexes, au milieu d’une tempête de concepts flous et d’un langage de plus en plus utilisé pour camoufler les problèmes plutôt que les résoudre, depuis la « précarité menstruelle » jusqu’aux « personnes en situation de sans-abrisme » en passant par toute la myriade de foutaises politiquement correctes du moment. La police, elle, est mobilisée à persécuter ceux qui n’opposent pas de résistance, c’est-à-dire essentiellement ceux qui sont solvables et normalement dociles et productifs dans la société.

De façon intéressante, pour que les vrais problèmes s’évaporent magiquement de la tête des décideurs, des chroniqueurs, pour que cette violence finisse par ne plus exister autrement que dans les pages « faits divers » d’une presse locale discrète, les influenceurs (politiques et médiatiques) ont usé d’une méthode simple consistant à pousser les discussions s’y rapportant dans le champ du tabou.

Comme en France, tout le spectre politique s’est rapidement décalé vers la gauche puis la gauche de la gauche, il a suffi de déclarer ces sujets d’extrême droite, favorable à sa montée, bénéfiques aux thèses des partisans ♩ des heures les plus sombres ♪ tagada de notre ♫ histoire tsointsoin ♬, propres à n’être traités que par la fachosphère pour qu’immédiatement ce soit le silence chez les chroniqueurs « sérieux », les analystes en vue, les éditorialistes autorisés et autres journalistes officiels.

La colline du crack disparaît, les rixes entre jeunes s’effacent et la police peut alors se concentrer sur les badauds de 18 heures 05 et les conducteurs de Doblo fous à 84 km/h sur route départementale.

Les politiciens, dont le courage est inversement proportionnel à leur probabilité de récupérer un mandat important, ont rapidement abandonné toute idée d’une greffe de testicules et n’ont donc plus traité ces sujets que par le mépris ou des bricolages incantatoires sans intérêts, qui s’empilent depuis 30 ou 40 ans, avec un résultat maintenant strictement négatif.

Le confinement sera donc à géométrie variable. Les dérives urbaines (parisiennes et d’ailleurs) continueront sans relâche. La lente décomposition du pays se poursuivra.


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  • Finalement ne serait-ce les seuls quartiers libres de la capitale ? Ces jeunes armés n’est-ce l’armée des ombres, n’ont-ils délivré Paris de la covid et des envahisseurs hidalguiens. Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple. Général De Gaulle. Ah, par ce peuple de Stalingrad. Douce France Cher pays… Quelle pétaudière !

  • Paris poubelle France decharge à ciel ouvert, les pays sous développés ont réussi à se debarasser de leurs détritus, pourquoi pas nous, serions nous plus bêtes, pourtant on a des lieux paradisiaques pour s’en debarasser, la Guyane, quelques rochers perdus….. Mon dieu, j’ai oublié, ce n’est pas humain, ce n’est pas de gauche, ce n’est pas européen correct. La commission veille.

    • Pourtant une colonie de prestige et renommée existe en Guyane : le bagne de Cayenne.
      On pourrait y envoyer certains cultiver le poivre…

    • Merci de ne pas denigrer la Guyane. Nous y sommes bien, les restaurants sont ouverts depuis des mois, le couvre feu repousse a 23 h, les bars viennent de reouvrir, le carnaval a rassemble quelques milliers de personnes dans les rues et il n’y a pas de flambee de virus.
      A noter aussi que seulement 1/3 des doses de vaccin recues ont trouve preneur, on n’en veut pas de leur therapie genique.

    • Non on a quelques îles où il n’y a rien à part du lichen sur des cailloux dans les Kerguelen. Ils pourraient tenter d’y construire leurs maisons et d’y faire pousser deux trois légumes en attendant ils nous ficheraient la paix

  • et les conducteurs de Doblo fous à 84 km/h sur route départementale

    Tiens, notre ami Ari a encore fait une course de Doblo, le pied au plancher dans une descente à plus de 10%?
    La vitesse, c’est grisant, comme l’alcool, on en devient dépendant 😉
    Quand Ari aura cessé de circuler, les flics pourront se verbaliser eux-mêmes.
    J’attend ce moment avec délectation!

  • et après ça vient s’étonner de la montée du RN qui est le seul parti à dire haut et fort ce qu’il se passe dans ce pays ;

  • Il n’y a pas que le couvre feu qui n’est pas respecté, il y a aussi le non port du masque. Au moins une personne sur deux n’en a pas dans ces zones.

    • Merci de cette remarque, qui suscite en moi deux réflexions contradictoires :
      – ou bien le masque et le respect du couvre-feu ne servent à rien, et nos sommes vraiment des c.ns. Ils ont donc raison de se réjouir de notre obéissance :
      – ou bien le masque et le couvre-feu sont utiles. Et nous devons de ce fait nous réjouir de la diminution drastique du nombre de fâcheux dans ces zones de « couvre-feu à géométrie variable », laquelle va nous débarrasser de bien des problèmes.
      Tudieu ! Me voici raisonnant comme un fachô à l’égard de ces fâcheux !

  • il ya quelques mois on entendait monter la petite musique des quartiers « sacrifiés du virus par la patriarchie blanche… les bonnes âmes commençaient à compter les morts par couleur de peau , en déduisaient une « discrimination » par la société..on entend plus ça…du tout..

  • Le non-respect des mesures de confinement officieusement toléré ne peut résulter que de l’influence des Verts qui entendent régler par des moyens entièrement naturels le problème des nuisances nocturnes, le dieu Inti ne protégeant les humains qui lui sont fidèles que jusque 18 h.

    Mais, effet secondaire peu-désiré, les autres humains ont recours après 18 h à Pachacamac, fils du soleil et de la lune, ce qui ne peut se concevoir sans consommation de la feuille de coca lyophilisée.

    Nous ne voyons pas d’autre explication.

  • « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». Bossuet

  • Vous avez oublié que, maintenant, si on ose montrer un effet négatif de telle ou telle mesure mise en place par « le camp du bien », qu’il soit probable (dans le futur) ou réalisé (passé ou présent), ou ne serait-ce que critiquer ses idées, on se fait taxer (pour changer tiens) de « complotiste ».

  • Hier soir une dizaine de flics pour contrôler deux automobilistes qui sortaient du parking de la gare. Grandiose

    • « En même temps »: Arrêter des vrais délinquants c’est fatigant et inutile puisque la justice ne frappera pas.
      En revanche notre gouvernement favori « exige » que l’on contrôle « massivement » les contrevenants au couvre-feu, même ceux inexorablement coincés dans des embouteillages créés (concentration des flux dans le temps) par ce même couvre-feu.
      La maréchaussée est donc obligée de faire quelque chose de stupide (il y a longtemps qu’ils y sont obligé, en commençant, récemment, par les 80 km/h) mais non risquée pour elle et sans l’obstacle de la justice.
      Elle doit montrer qu’elle obéit au ministricule darmalin.
      Nickel : c’est fait !

  • Toujours jouissif de lire ces billets…
    De toute façon la république est sauvée puisque les terroristes de génération identitaires ont été dissouts !
    Le reste ce ne sont que broutilles…
    Merci H16. Plus que jamais CPEF.

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