Tout le monde se fout des rixes de bandes de jeunes

Sachons prioriser : si les jeunes veulent se trouer le ventre, peu importe tant qu’on s’occupe de la précarité menstruelle.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
bande.jpg

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Tout le monde se fout des rixes de bandes de jeunes

Publié le 26 février 2021
- A +

Par h16.

Même si tous les indicateurs économiques, sociaux et politiques de l’Hexagone pétulent de bien-être pétillant, l’actualité française oblige parfois à mettre un peu d’eau dans le GHB que nos politiciens s’emploient pourtant à nous distribuer comme des cacahuètes à l’apéritif : parfois, le vivrensemble ne marche pas tout à fait comme dans la pub.

Malgré le déversement continu et de plus en plus musclé de pognon gratuit des autres pour arrondir tous les angles de la diversité et le polissage effréné des couches les plus rugueuses de la société à coups de subsides divers pour éviter le moindre frottement, certains individus – ingrats ! – continuent à entretenir bêtement des griefs les uns contre les autres et à se filer des petits coups de couteau mortels de temps en temps.

Bien évidemment, la presse n’a pas de mal à s’emparer de la tendance observée lorsque les événements s’enchaînent rapidement et qu’ils concernent des adolescents : en Essonne, en l’espace de quelques heures, deux jeunes ont donc été tués lors d’affrontements, l’un à Boussy-Saint-Antoine et l’autre à Saint-Chéron.

Les enquêtes diligentées par ce qui passe pour une autorité en France semblent pointer des petits différends répétitifs entre différentes bandes de jeunes qui, pour régler leurs bisbilles, s’y mettent à trente ou quarante, les uns contre les autres, façon Guerre des boutons avec envies d’homicide, couteaux et autres objets tranchants ; apparemment et selon le procureur d’Evry, ce phénomène – un peu moins comique que le film d’Yves Robert – semble gangrener le département depuis un moment.

Et un petit tour dans la presse permet de dénicher quelques pépites ; sans même remonter plus loin que le mois dernier, un article du Parisien faisait état de ces affrontements réguliers en Essonne entre les bandes rivales de certains quartiers, qui sont progressivement devenus de véritables rites initiatiques pour les jeunes de ces quartiers chauds du département.

Au moins avec la situation actuelle de confinements/couvre-feux, les politiciens, policiers et autres sociologues-éducateurs-troubadours subventionnés peuvent-ils ressortir sans pouffer les sempiternelles explications depuis le désœuvrement des pugilistes en passant par l’expression d’une sorte de défoulement de cette jeunesse « en manque de perspective »

Rassurez-vous ! Comme l’explique le préfet de l’Essonne, c’est de pire en pire puisque ces rixes ont augmenté en nombre et en intensité ; nous sommes pour ainsi dire passés d’une petite joute hebdomadaire entre gentlemen à une véritable Battle Royale quotidienne où tous les coups sont permis ce qui explique que notre homme veuille « généraliser le dispositif anti-rixe » dont l’efficacité pourrait (à mon avis) être soumise à introspection vu le résultat jusqu’à présent.

Rassurez-vous ! Ces enquiquinants règlements de comptes à couteaux tirés sont heureusement cantonnés à la plupart des très nombreux quartiers chauds du pays. Avec une surprise moyenne et un étonnement modéré, on découvrira sans trop de mal que Trappes subit aussi ce genre de petits désagréments comme en témoigne une récente rixe entre une cinquantaine de personnes dont toute la presse aurait peut-être parlé si ce pugilat s’était achevé sur un ou deux morts et s’il n’y avait pas des menus végétariens aux cantines lyonnaises.

De même qu’on retrouve des mécanismes fort similaires à Reims, où apparemment, deux sympathiques bandes rivales de jeunes en sont venues à s’expliquer de façon musclée en pleine rue, péniblement séparées par des forces de l’ordre un peu dépassées par les événements.

Ici, on se contentera des petites joutes récentes de nos baltringues désœuvrés mais de semaine en semaine, on peut sans mal remonter la longue liste de tels événements en France pour comprendre que ce n’est ni nouveau et ni prêt de s’arrêter.

Enfin bon, rassurez-vous : avec les efforts constants des pouvoirs publics, les décisions fines et pertinentes des politiciens, une justice affûtée et une police entraînée, le pays saura surmonter ce genre de péripéties. Et ce n’est pas la consultation de certains mots-clés jetés dans Google News qui permet de s’égarer en atermoiements contre-productifs.

Ainsi, ce genre de rixes est très peu courant, finalement. Ou presque. Les bagarres ne sont qu’un peu plus fréquentes, voilà tout. Faut-il s’appesantir sur les incivilités qui n’occupent plus que les grincheux, vraiment ? Est-il besoin de rappeler que rares sont les faits divers impliquant des couteaux (fous ou non) ? Quant aux fusillades, tout le monde sait qu’en France, le port d’armes à feu est strictement interdit et leur détention sévèrement encadrée, ce qui donne lieu à un véritable désert de faits divers les concernant.

Voilà. Pas de quoi fouetter un chat ou faire un article.

Du reste, ça tombe bien parce qu’avant de gérer ces non-événements, ces faits très divers et évidemment sans impact sur la vie des individus normaux (qui vivent dans les quartiers tranquilles de la capitale et ne sont jamais concernés par ces petits débordements), l’État a largement de quoi s’occuper. D’autres priorités, impérieuses, s’imposent naturellement aux autorités du pays et à la classe jacassante qui en relate les chroniques quotidiennes.

Il est dès lors normal que la sphère publique se soit emparée, au-delà de la valeur nutritive des repas de certaines cantines, du terrible problème de la précarité menstruelle sur lequel les plus hautes instances de la République sont invitées à se pencher de façon urgentissime, ce qui explique une prochaine prise de décision courageuse du président Macron sur cette question si substantielle.

Ah, décidément, les impôts des Français sont bien employés !


—-
Sur le web

Voir les commentaires (35)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (35)
  • Le pire dans tout ça c’est quand le gars (mineur) arrêté t’explique les yeux dans les yeux qu’en donnant un coup de couteau, « il n’avait pas l’intention de tuer »… Et toi quand tu dépasses la date pour la déclaration d’impôt ou que tu grilles un feu rouge/orange, ta « bonne volonté » n’est pas prise en compte… ^^

  • Dans un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître, les « quartiers » se défiaient par un match de foot ou de rugby. C’était parfois « rugueux » mais finalement une estime réciproque finissait par se créer, surtout si les filles avaient amené quelques sandwichs et cannettes de bière. C’était il y a longtemps….

  • Laissons cet écosystème s’auto-réguler.

  • franchement , qu’ils se trucident entre eux , je m’en tamponne le coquillard ;

    • Bravo, Véra !
      Nous avons vraiment autre chose à nous préoccuper, quand ce ne serait que « cultiver notre jardin » avec ce printemps qui s’annonce.
      Et puis, cyniquement, qu’ils continuent : il y en aura moins.

    • entièrement d’accord, même s’ils sont la crème de la jeunesse actuelle, dans des zones bourgeoises et tous blancs de surcroit …ça favorise l’intégration…au cimetière.

  • d’un autre coté, on pourrait juste leur donner un cadre légal..
    car fondamentalement, quand deux types se foutent sur la gueule VOLONTAIREMENT, je ne sais pas trop quoi faire… si un des types crie à l’aide , j’aurais tendance à lui dire , ben non..

    donc demander une assurance spéciale, fait cela sur terrain privé sans déranger les gens, et voila, signer un registre .. et hop…

    • Comme cadre légal  » et paradisiaque », je verrais bien un aller simple pour tous ces petits jeunes vigoureux dans une ile déserte suffisamment vaste et pourvue en ressources afin qu’ils y exercent leur créativité! Je pense qu’il y aurait bien quelques accidents ou blessures, mais que les survivants arriveraient assez vite à coopérer , comprenant que leurs chances de survie seraient meilleures ainsi. Mais bon! I have a dream……!

      • Envisageriez-vous un peuplement des Kerguelen ?

        • J’ai précisé, mais vous ne l’avez sans doute pas noté, que cette ile devait avoir une dimension et des ressources suffisantes pour que tous ces jeunes « émotifs » et particulièrement pointilleux sur leur « honneur » aient l’occasion d’exercer leurs talents ( même les mieux cachés) pour assurer leur subsistance. ( Je n’ai pas dit leur survie hein, on n’est pas des bourreaux non plus!).
          Quand aux Kerguelen, si elles répondent aux critères, pourquoi pas?

  • Les beaufs de la gauche bien pensante voient leurs efforts pour nous faire avaler leur faux vivre ensemble dans la diversité multiculturelle torpillés par leurs pupilles. Tout ça pour qu’eux continuent à être élus grâce aux moultes assocs parasites qui distribuent nos impôts à cette racaille sans notre avis. Leur système va leur péter à la figure et renvoyer ces élus EELV PS PCF et autres LFi à Pôle Emploi. Ouf. Ça sera toujours ça de pris.

    • mais ce serait pire sans nous!

      c’est la magie de la politique quand on est infoutu de mesurer les conséquences de ses actes.. tout repose sur des convictions et des croyances..

  • Il y a des prisons sur des îles désertes pour mineures styles bagnes, il suffit d’envoyer les tueurs, violeurs, bandes de jeunes violents tôt ou tard ils s’entretueront

  • Connait-on les motifs de ces rixes: honneur, drogue, règlement de compte, vengeance, exercice sportif, nationalisme de quartier, influence du cinéma, des jeux vidéo, jeux de rôles … ?

    • Je dirais un peu tout cela mélangé. rien de nouveau sous le soleil, c’est une question d’hormones mâles qui se libèrent entre 13 et 17 ans….Comme chez les mammifères, lutte pour les femelles.
      Ce n’est pas actuellement politiquement correct, mais c’est ainsi, c’est la nature

  • Pas besoin d’aller au Salvador et aux USA pour un reportage sur les maras. On a le même phénomène avec nos suédois submediterranéens qui déboulent pleins de bonnes intentions en Europe et donc en France… Circulez il n’y a rien à voir.

  • Le président, dans son interview dans Brut, pense-t-il vraiment que pour que les femmes à la rue restent dignes, et ne soient pas violées, il leur faut des tampons gratos !?
    Ne devrait-il pas plutôt faire en sorte que les rues soient plus sûres, pour elles, et pour l’ensemble de la population ?

    Je vois bien la plaquette gouvernementale pour les femmes à la rue :
    – une vignette où une femme est à la merci d’un homme sans vergogne ni pitié pour la vertu de cette femme ;
    – une autre qui montre la même femme tenant une boîte de tampons et où l’homme sans vergogne se détourne d’elle ;
    – la suivante qui montre que la dite boîte lui a été « offerte » par
    l’association ad’hoc dûment subventionnée, évidemment.

    … CPEF.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
12
Sauvegarder cet article

C’est une fable russe de 1814 qui a donné lieu à l’expression éponyme en anglais « The elephant in the room », pour désigner quelque chose d'énorme que tout le monde fait semblant de ne pas remarquer (1) car ce serait admettre quelque chose d’embarrassant, voire terrifiant.

L’attaque de jeunes gens par une bande armée de couteaux à Crépol, il y a dix jours, lors de laquelle un adolescent, Thomas, a été tué, est seulement le dernier évènement illustrant cette fable. Tout le monde peut voir de quoi il s'agit, mais beaucoup font semblant ... Poursuivre la lecture

Article disponible en podcast ici.

 

Depuis 30 ans, la France régresse sous le joug du socialisme. Tout semble prêt pour que les quatre chevaux de l’apocalypse socialiste déferlent sur les JO, et montrent aux yeux du monde la ruine du pays.

 

La bureaucratie et son copinage

La date se rapproche, et les nouvelles s’enchaînent : mise en service de lignes de métro retardées après les JO, infrastructure sportive en retard, manque d’agents de sécurité, etc.

Il faut dire qu’un point central du socialis... Poursuivre la lecture

Descendant d’esclaves, Thomas Sowell est né en Caroline du Nord en 1930, dans un régime de ségrégation légale (le racisme systémique, le vrai). Orphelin très tôt, il grandit dans une extrême pauvreté et s’installe à New York où, grâce à une éducation poursuivie avec acharnement, et face à l’adversité, il devient l’un des intellectuels les plus influents aux États-Unis jusqu’à aujourd’hui.

Économiste de formation, il a cependant beaucoup étudié les problèmes sociologiques, politiques, historiques et culturels qui agitaient déjà l’Amériq... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles