Chine : n’espérez rien, c’est une dictature

La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à cette poussée autoritaire, l’Occident se réveillera.

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President of China, Xi Jinping arrives in London, 19 October 2015 by Foreign, Commonwealth & Development Office on Flikr (CC BY 2.0)

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Chine : n’espérez rien, c’est une dictature

Publié le 7 janvier 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Pour Cai Xia, dissidente chinoise en exil aux États-Unis depuis 2019, l’ultime goutte d’eau qui fit déborder le vase de ses questionnements lancinants sur l’idéologie officielle du Parti communiste chinois (PCC) fut « l’affaire Ren Zhiqiang ». Ce dernier, membre du PCC et magnat de l’immobilier chinois, fut accusé en 2016 de « salir l’image du Parti et de la Chine », officiellement pour des faits de corruption, mais plus réellement pour avoir critiqué la censure de plus en plus marquée que le Président Xi Jinping faisait subir aux médias chinois.

Or personne n’était mieux placé que Cai Xia pour connaître dans le détail tous les rouages plus ou moins avouables du PCC.

Née en 1952 dans une famille qui avait rejoint Mao Zedong dès 1928 puis avait grimpé avec agilité dans la hiérarchie communiste, élevée comme telle à mille lieux du désastre du Grand Bond en avant (1958-1962) et éduquée par des lectures extensives de Marx, Engels et Lénine dans les meilleures écoles du Parti, elle obtint son Ph. D au sein de la prestigieuse Central Party School du PCC en 1998 et y devint professeur dans la foulée, jusqu’à sa retraite en 2012.

Ainsi qu’elle le déclare elle-même dans un récent et passionnant article de Foreign Affairs (numéro de janvier-février 2021) sur l’incapacité du PCC à s’ouvrir à la moindre réforme politique, son rôle de professeur consistait ni plus ni moins à ancrer solidement la doctrine du communisme chinois dans l’esprit des cadres qui formeraient la bureaucratie du Parti du niveau municipal au niveau gouvernemental – un peu notre ENA quand on y pense…

Aussi, quand elle apprit que Ren Zhiqiang, dont elle connaissait le penchant en faveur de la liberté de la presse, avait été accusé d’être anti-Parti, elle sut immédiatement que cela signifierait pour lui une perte de ses droits et de nombreuses persécutions – même si l’une des positions aussi officielles qu’hypocrites du PCC consistait à dire que les membres pouvaient parler librement pour corriger les erreurs du Parti.

À vrai dire, derrière sa carrière de parfaite apparatchik loyale au PCC, Cai Xia abritait une montagne de doutes sur le marxisme-léninisme et une véritable aspiration au réformisme économique et politique. La répression de Tiananmen ordonnée par le soi-disant réformateur Deng Xiaoping en 1989 constitua une première secousse dans ses convictions :

« Privately, I was appalled that the People’s Liberation Army had fired on college students, which ran contrary to the indoctrination I had received since my childhood that the army protected the people ; only Japanese ‘devils’ and Nationalist reactionaries killed them. »

(« En privé, j’étais consternée que l’Armée populaire de Chine ait tiré sur des étudiants, ce qui était contraire à l’endoctrinement que j’avais reçu depuis mon enfance, à savoir que l’armée protégeait les citoyens ; seuls les ‘diables’ japonais et les réactionnaires nationalistes les tuaient. »)

Dans sa thèse de Master, elle critiqua ouvertement l’idée que les individus devaient toujours sacrifier leurs intérêts propres à ceux du Parti et en tant qu’enseignante de haut niveau dans la Chine de Ziang Jemin, un autre demi-réformateur autoproclamé, elle jeta carrément un pavé dans le marécage du Parti unique :

« I suggested that state enterprises were still too dominant in the Chinese economy and that further reform was needed to allow private companies to compete. Corruption, I stressed, should be seen not as a moral failing of individual cadres but as a systemic problem resulting from the government’s grip on the economy. »

(« J’émis l’idée que les entreprises d’État étaient encore trop dominantes dans l’économie chinoise et qu’il fallait poursuivre les réformes pour permettre aux entreprises privées d’être compétitives. La corruption, ai-je souligné, ne doit pas être considérée comme un échec moral de cadres individuels mais comme un problème systémique résultant de l’emprise du gouvernement sur l’économie. »)

Des propos qui ne sont pas sans une certaine résonance avec nos propres « affaires » Fillon, Benalla, Rugy, etc. ainsi qu’avec les déficits récurrents de nos monopoles publics dans le contexte d’un État français excessivement immiscé dans la vie de ses citoyens (pour rappel, les dépenses publiques représentaient 56 % du PIB en décembre 2019).

Mais pour en revenir à la mise au pilori de Ren Zhiqiang, Cai Xia prit alors sa défense dans un article impubliable dans la presse autorisée mais qu’elle fit tourner parmi ses amis dans un groupe de discussion.

« My article went viral », écrit-elle, et pour elle ce fut le début des ennuis dans son pays. Conseils de discipline à répétition, menaces, mise sur écoute, et finalement exclusion du PCC en août 2020 et suppression de sa pension de retraite. Par chance, à ce moment-là, elle était déjà aux États-Unis. Quant à Ren, qui a ajouté à ses premiers torts celui de critiquer la gestion du Covid-19 de Xi Jinping, il fut condamné en septembre à 18 ans de prison.

Contrairement à l’espoir réformateur qui avait saisi Cai Xia (et le monde occidental) quand Xi Jinping est arrivé au pouvoir en 2012, on assiste en réalité à une totale reprise en main autoritaire du PCC sur la société :

« Over the course of his tenure, the regime has degenerated further into a political oligarchy bent on holding on to power through brutality and ruthlessness. It has grown even more repressive and dictatorial. A personality cult now surrounds Xi, who has tightened the party’s grip on ideology and eliminated what little space there was for political speech and civil society. »

(« Au cours de son mandat, le régime a dégénéré encore plus en une oligarchie politique déterminée à s’accrocher au pouvoir par une impitoyable brutalité. Il est devenu encore plus répressif et dictatorial. Un culte de la personnalité entoure désormais Xi, qui a resserré l’emprise du parti sur l’idéologie et éliminé le peu d’espace qui existait pour le discours politique et la société civile. »)

Concrètement :

Xi Jinping a été réélu pour un second mandat en mars 2018 à l’unanimité des députés chinois, non sans avoir obtenu d’abord la modification de la Constitution afin de pouvoir rester président à vie.

Grâce au développement technologique du big data, il a mis en place un contrôle social complet des citoyens avec l’objectif ultime d’éteindre toute velléité d’opposition politique via un subtil maniement de carotte et de bâton.

Tout est fait pour recentrer la pensée politique chinoise autour du marxisme et lui seul, comme en témoigne une émission télévisée de grande diffusion intitulée « Marx avait raison ». Il y a deux ans, à l’occasion du bicentenaire de la naissance du philosophe allemand, Xi Jinping n’avait pas lésiné sur les propos élogieux à son égard :

Le nom de Karl Marx est encore respecté à travers le monde et sa théorie rayonne encore avec la lumière brillante de la vérité. (Début de cette vidéo)

La Chine mène aussi une politique de restriction des libertés religieuses tous azimuts afin d’étouffer toute organisation qui pourrait éventuellement contester l’autorité du régime – dans certaines provinces, les baptêmes sont interdits – et les musulmans du Xinjiang chinois, des Ouïgours essentiellement, sont particulièrement et sauvagement visés.

Depuis cet été, la mise au pas radicale de Hong Kong est en marche malgré la promesse des autorités chinoises lors de la récupération de ce territoire en 1997 qu’il continuerait à bénéficier de l’État de droit instauré par les Britanniques ainsi que d’une relative autonomie par rapport à la Chine communiste pendant encore au moins cinquante ans.

Autrement dit, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le souligner dans de précédents articles sur le sujet, du Xinjiang à Hong Kong, la Chine de Xi Jinping doit être han et communiste, point. Tout ce qui dépasse doit être impitoyablement contrôlé, limité ou supprimé. Les libertés civiles sont bafouées, les libertés de conscience et de religion sont piétinées, les libertés d’opinion et d’expression sont enterrées. La personne individuelle, dépouillée de ses possibilités de choix et de ses facultés de discernement, est anéantie… et Cai Xia est en exil.

Il se trouve que dans un entretien accordé à CNN peu après son bannissement du PCC, elle appelait les gouvernements occidentaux à se montrer extrêmement vigilants vis-à-vis des membres du PCC infiltrés en Occident dans les grandes entreprises et dans les organisations internationales afin d’imposer peu à peu au monde le mode de gouvernance autoritaire à la chinoise.

Or on apprenait justement ce week-end via une fuite majeure issue d’un serveur basé à Shanghaï que près de deux millions d’entre eux sont effectivement en poste dans de très grandes firmes anglaises, australiennes ou américaines, sans compter nombre de consulats étrangers et d’institutions publiques.

Comme l’écrivait Nicolas Lecaussin hier sur le site de l’IREF, rien de bien nouveau à cela. La propagande, le noyautage des institutions et l’espionnage industriel ont toujours été les piliers indispensables du mirage communiste.

Mais ce qui est terriblement rageant, c’est de penser que pendant que les ports chinois s’équipent des infrastructures les plus modernes, nous autres, les Occidentaux, qui avons fourni, éventuellement à notre insu, les technologies qui ont rendu cela possible, ne trouvons rien de mieux à faire (du moins nous les Français, et encore, seulement certains particulièrement woke) que de nous extasier sur le transport de pavés dans de petites carrioles traînées par des cyclistes montés sur de gentils vélos électriques :

La question n’est plus de savoir quand et comment la Chine s’éveillera mais si, face à la poussée autoritaire de la Chine qui risque de faire trembler le monde, l’Occident se réveillera.

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  • « Que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent » , campagne de libération de la parole lancée par Mao en 1957, n’a tenu que six semaines avant la reprise en main du peuple ( avec quelques centaines de milliers de morts )

    Xi, qui prône un retour à Mao, a bien compris la leçon et ne commettra pas la même erreur

    • Oui mais dans votre comparaison, si la Chine est l’islam conquérant de l’empire Ottoman, alors on n’est pas rendu, et on serait bien mieux à rester à Byzance…

      • Qu’est devenu Ma, PDG d’Ali Baba , plus aucunes nouvelles de lui depuis plus de 15 jours !

      • Les 100 fleurs, le Grand Bond en avant, la Révolution culturelle sont des tentatives de coup d’état pour que Mao reprenne un peu de pouvoir, pouvoir dont il a été écarté peu à peu par le Parti. Xi ne commet-il pas la même erreur en revenant à Mao et Marx ?

  • face à la puissance et la brutalité d’un pays , l’occident fera ce qu’il fait toujours : il la mettra en veilleuse .

  • Le communisme, ça ne marche pas, le socialisme, ça ne marche pas, la démocratie, belle illusion, reste la dictature.. Éclairée. La Chine, ça marche plus tôt bien si vous n’êtes pas un intellectuel de salon.
    Mais certains et certaines préfèrent sans doute une république qui marche de travers au bord d’un précipice et s’auto autoriser à faire pisser le chien.

    • La Chine, ça marche plus tôt bien si vous n’êtes pas un intellectuel de salon.

      Lire ça sur un site libéral… Désolé, mais les libertés fondamentales, les droits naturels, sont non négociables. Les sociétés autoritaires, voire totalitaires comme la Chine actuelle sont des sociétés reposant sur le mensonge, la peur, la corruption, et bien sûr, hélas, des libertés réduites à peau de chagrin, comme le rappelle bien Nathalie MP. Prendre pour référence des démocraties malades comme la France pour tresser des lauriers à la dictature chinoise ne change rien à l’affaire.

      • Vous décrivez à la perfection la société occidentale corrompue évidement comme tout le monde mais avec un défaut, elle vit sur ses acquis et bouffe nos economies, bourgeois en fin de règne.
        Le liberalisme à bon dos c’est une phylosophie de vie, ma phylosophie, mais cela ne nourrit pas son homme.

      • Ils se foutent royalement de notre avis, le temps est avec eux et nos sociétés sont sur un chemin pavé d’embuches insurmontables, on écoute et on suit des minorités débiles ça ne peut pas marcher.

  • On peut penser ce qu’on veut du système chinois. Mais il a réussi à surmonter l’écueil sur lequel s’étaient fracassés tous les régimes collectivistes jusqu’à présent : la création de richesse. L’histoire de la Chine des 45 dernières années (depuis la mort de Mao), c’est une success story économique étonnante, qui a redonné au pays une place dominante.
    On peut critiquer beaucoup de choses, mais on ne peut pas comparer la Chine avec des dictatures « habituelles » qui se sont contentées d’oppresser leur peuple et de piller leur pays.
    En revanche, il est exact que les succès chinois constituent un challenge très sérieux pour l’Occident et ses valeurs fondées sur l’individualisme. C’est probablement un tournant majeur de l’histoire du monde et des idées qui est en train de s’effectuer sous nos yeux.

    • C’était exactement ce qu’on entendait à propos des succès économiques de l’URSS en 1979, et nombreux étaient ceux qui proclamaient sa victoire dans la guerre froide.

      Puis est venu 1989…

      • L’URSS de Brejnev ne faisait illusion pour personne ou presque. Les progrès techniques chinois ont été fulgurants, et le niveau de vie de l’ensemble de la population a augmenté (certes de façon très inégalitaire) depuis 50 ans. Le pays est redevenu une puissance majeure. Je n’ai pas envie de vivre en Chine, mais 1/ je ne suis pas Chinois, 2/ il me semble contreproductif de nier les réussites au motif que nous n’aimons le régime politique du pays

    • Ce succès était dû précisément à la liberté laissée à l’économie. C’est l’absence de collectivisme qui est la source de ce succès. Or le collectivisme économique revient pour financer le despotisme totalitaire et mégalomane. Et ça, ce ne sera pas un grain de sable dans la machine, mais l’équivalent de tonnes de tout venant déversés au godet de 5 tonnes sur de la mécanique fine. Ca a déjà commencé. La croissance chinoise n’est plus du tout ce qu’elle était. Les faillites existent et sont monnaie courantes. Les entreprises zombies se contaminent les unes les autres dans ce vase clos financier rempli de moisissure économique. Vous croyez que ça va continuer longtemps comme ça? Bonne chance!

    • le respect des libertés individuelles et des individus ne garantit pas la prospérité globale ..elle la permet..
      la prospérité chinoise est faite au détriment d’individus, c’est une quasi certitude , c’est tolérable, au mieux. pragmatique à la rigueur..

      les succès des régimes communismes sont tous entachés de sang d’innocents .

    • Vous savez, l’Allemagne hitlérienne était également plutôt prospère économiquement. Les autoroutes, la « voiture du peuple » (Volkswagen), et j’en passe… La course à l’atome aurait même pu être gagnée par le régime nazi.

      L’économie ne peut et ne doit jamais être placée au-dessus des libertés individuelles. Je crains de comprendre ce que signifie votre dernière phrase, et ne peux l’approuver.

    • Les « succès économiques » chinois sont fondés sur le vol de la propriété intellectuelle occidentale. Une fois cette source tarie, la Chine s’effondrera car niant l’individu, elle est incapable d’innovation et d’initiative. Les exemples de découvertes chinoises non exploitées car gênant l’ordre établi ne manquent pas : la poudre noire entre autres.

      • Tout à fait d’accord, je ne vois pourquoi la trajectoire de la Chine serait différente de celle de l’URSS

      • Je crais que vous ayez tort. la chine a evidement eut un ratrappage en copiant mais ils sont maintenant capable d innover (cf Huawei qui est en avance sur tout le monde alors qu il y a 15 ans c etait des copieurs)
        On a 2 phenomenes en parralele: la chine qui investit dans la technologie et dont les enfants etudient les matieres scientifiques et l occident (UE et USA) ou on investit peu (les investissement en R&D sont pas enorme, par ex le francais moyen prefere investir dans le parpaing) et dont les enfants etudient tout sauf les sciences (pas forcement a tort, ingenieur ca paie bien moins que dentiste ou avocat (pour les US))

        • +1, exemple ce matin de l’IPO de Bestech IC a 7B$ (circuits intégrés, intelligence artificielle, etc ..)
          Une startup créée il y a seulement 5 ans !
          La Chine est réveillée, sur les sciences dures, l’informatique, etc.. quand nos jeunes sont endoctrinés par les pastèques et les Woke.

  • J’ai été effarée par ce que j’ai vu en Chine il y a deux ans et je crois que ce séjour a accentué encore ma lutte farouche pour la liberté. Et comme toujours dans les dictatures, tous ceux qui sont assez riches et le peuvent s’achètent des apparts en Amérique du Nord (USA et Canada) et envoient leurs gamins étudier à l’étranger. Le patriotisme c’est bon pour le petit peuple.

    • Qu’y avez-vous vu de si effrayant? Un membre de ma famille habite et travaille en Chine depuis 25 ans. Il parle couramment chinois et est marié à une chinoise. Tant qu’on ne s’occupe pas de politique et qu’on se contente de gagner beaucoup d’argent, on peut avoir une vie très agréable, venir tous les ans en Europe passer un mois où on peut passer son temps à critiquer le minable gouvernement français, en se félicitant tous les jours de ne pas rester dans ce pays pata-totalitaire où on ne peut même pas gagner sa vie correctement, tout en déjeunant dans des trois étoiles et en louant des villas magnifiques en Italie, France ou Espagne.

      • Ne gagnez pas trop d’argent quand même en Chine. Les membres du PCC n’aiment pas qu’on ne partage pas avec eux. Les entrepreneurs sans histoire qui n’ont pas su corrompre la bonne personne au bon moment et qui se sont retrouvés spoliés humiliés ostracisés torturés (pour faire bonne mesure) et réduits à l’oubli, ne peuvent pas témoigner. mais ils existent. Et si on s’intéresse à la réalité plus qu’au rêve, on le voit.

        • Là, je parlais millions, pas milliards. Et si on est payé par une boîte européenne, encore moins de risque.

          • Même en millions, le risque est là. C’est toujours un rapport niveau de protection par le réseau/profit de la spoliation qui détermine votre chance de vous faire exproprier.
            Les boîtes européennes? une Sécurité? Regardez ce qui arrive à Carrefour à chaque rhume diplomatique de la France avec la Chine… Le chantage à la spoliation au vandalisme, aux procès fantoche etc… sont une réalité quotidienne pour quiconque fait du biz en Chine. Faut pas se voiler la face: Ce pays n’est plus aussi business friendly qu’il l’était il y a 10 ans. La situation a changé.

      • Tant qu’on ne s’occupe pas de politique et qu’on se contente de gagner beaucoup d’argent

        Votre conception du libéralisme et des libertés individuelles se résume à cela ?
        La liberté de conscience ? Les libertés politiques ? La liberté d’expression ? L’État omniprésent et corrompu ?… L’espionnage industriel à grande échelle ? L’agressivité vis à vis des pays voisins ?… une paille ?

        • Je suis assez d’accord. Ce genre de propos est assez choquant. Dire qu’une dictature qui traite les Ouïgours comme des banques d’organes, qui met la presse à genoux et qui met tous les opposants politiques au goulag n’est finalement pas si mal, je trouve ça assez révoltant. Mais bon, c’est ça aussi la liberté d’expression…

        • en effet.. et si contrepoint est ce qu’il ya de plus libéral en france;.. ça augure mal de l’avenir des libertés individuelles.

          la dictature du PIB équivaut celle dite sanitaire..

      • @gerald555
        Le membre de votre famille a la chance d etre un europeen. Ce qui deja limite les risques (on y regardera a 2 fois avec de le mettre en prison ou de le tabasser pour lui apprendre le respect du a un membre du PCC (exemple vecu par un chinois))
        Apres si votre ideal dans la vie c est de se mettre plein d argent dans les poches, c est sur que la chine c est pas si mal. L allemagne en 1938 aussi c etait bien. on pouvait gagner beaucoup si on se melait pas de politique et on achetait pas cher a des gens qui curieusement etaient pressé de vendre

        PS:
        – regardez ce qui c est passé a wuhan. simplement ne pas souscrire a la version officielle (qui a changé entre le debut et la fin de l epidemie) vous expose aux foudres de Xi

  • Les institutions politiques et économiques, dont les seuls bénéficiaires réels sont les représentants du Pouvoir, finissent toujours par être détruites. L’absolutisme n’est pas un mode de gouvernance durable.
    Même si nous ne faisons rien, un jour où l’autre, la Chine, sous sa forme actuelle, s’éteindra.

  • J’adore le vélo cargo et la niaiserie extasiée de Belliard.
    Déjà ce sont des vélos électriques qui consomment aussi sans quoi ils ne pourraient emmener 160 kg par tournée.
    Ensuite 6 tonnes c’est à peine 200m2 et déjà il faut diviser ce qui prendrait 2,5 palettes sur un seul tour de camion plateau en plus de 30 à 40 tournées à vélo avec chargement depuis la péniche, dépôt sur chantier, etc. en un temps et un coût dépendant du nombre de vélos et de pédaleurs, mais de toute façon démentiel économiquement si ce n’est pas pour faire des photos sympas et des tweets gaia-sjw-friendly.
    D’ailleurs, si on sort du cadre de la photo, qui croit vraiment que les pavés ont été amenés de la carrière à la péniche en vélo cargo ?!

    • Neuneu est content de voir des vélos chinois dans la ville à nunuche…

    • ah oui.. celui là est collector merci à l’auteur de me l’avoir remis à l’esprit..
      c’est complètement stupide… c’est facile de le montrer et vous n’avez d’autre choix que d’ostraciser pour ne pas perdre un quelconque débat rationnel sur le sujet.

    • J’aime beaucoup votre transformation des 6 tonnes en 200m², ça apporte de la perspective ! Pour aller plus loin, on peut dire que ça représente 50 mètre d’une rue de 4 mètre de large, assez ridicule !

    • Avec 6 tonnes de pavés on fait à peine 60m2.

  • Les « passions » chinoises sont à peu les mêmes : socialisme, cancel-culture et une certaine forme de totalitarisme…
    Il n’y a guère que les droits des minorités qui ne sont pas leur tasse de thé.
    Comme quoi, on ne peut pas dire que dans la grande course économique, ces critères soient handicapants…

    • Nous on a que le droit des minorités et une majorité silencieuse et asservie.. De plus en plus silencieuse depuis le totalitarisme des gafa et associés… Semble t il qu’ils veulent suivre le modèle chinois…. Mais n’ai pas chinois qui veut.

    • +1 @Jéremy
      tout est dit

  • « La corruption, ai-je souligné, ne doit pas être considérée comme un échec moral de cadres individuels mais comme un problème systémique résultant de l’emprise du gouvernement sur l’économie. »

    ironie, toute les militants d’extrême gauche pointent la corruption pour vanter le communisme..et la main mise de l’etat sur l’economie…

  • La particularité est que cette dictature est acceptée par la majorité des Chinois.
    C’est cela qui nous est promis si nous continuons à croire à la fable sanitaire.

  • Ma lueur d’espoir c’est que ça va se casser la gueule.
    La Chine est un chateau de cartes. Tant que Deng et ses suivants faisaient du capitalisme de connivence en laissant un peut de place au secteur marchand, ça poussait. Mais le retour au maoïsme dur que tout le monde semble ignorer royalement ne va probablement pas aider beaucoup la croissance réelle du pays. Les dépenses de maintien de l’ordre totalitaire, les dépenses militaires les dépenses stupides (villes fantômes flambant neuves, investissement dans des infrastructures pharaoniques parfois économiquement folles, entreprises zombies pro PCC prédatrices des entreprises créatives pas assez « copines », investissement des entreprises privées guidés par des impératifs politiques plutôt qu’économiques, gaspillage dans la corruption, non rétribution des créatifs au profit des courtisans etc…), tout ça va engendrer des crises de grande ampleur. L’économie c’est lié à la rareté des ressources. Quand on gaspille, elles deviennent cher. L’inflation galoppante due à la baisse de la prod réelle et échangeable, ainsi qu’à l’augmentation de la masse monétaire va forcément finir par peser sur le Yuan. les voisins comme le Viet Nam, la Thailande, et autres, plutôt bienveillants avec ce voisin dangereux et colériques pourraient tout à fait retourner leur veste quand la pression se fera trop forte. Xi Jingpin mène son pays d’une main de fer dans un gant d’acier. Mais plus dur sera le régime, plus dure sera la chute. En URSS, l’industrie n’a pas tenu le choc.
    On nous disait que les salaires Chinois condamnaient l’industrie mondiale à se sédentariser là bas. Les salaires chinois ont monté et l’industrie « labour intensive » bouge vers le Bengladesh, le Viet Nam, et la Malaisie. Leur monnaie devait devenir le nouveau dollar mais qui fera confiance à Xi pour ne pas jouer de la planche à billet sur un coup de tête? Où sont les entreprises hyper innovantes? Où sont les Steve Jobs, les Rockefeller, et les Henri Ford chinois?
    Le Marxisme tuera tout, gaspillera tout, et plongera l’économie chinoise dans une crise qui fera passer celle de 29 pour une petite correction de marché. Quand la Chine se réveillera, monde tremblera disait on. Quand son économie plongera dans le coma ques restera il au PCC à part les guerres de conquête pour se refaire la cerise et occuper le peuple. Quand la Chine trébuchera sur la bêtise mesquine de ses dirigeants, le monde paniquera. Et ce ne sera pas joli à voir.

    • Tant que la génération qui a connu la Chine de 1989 n’aura pas disparu, ça ne se cassera pas la gueule.

      • Votre avis m’intéresse. Pourriez vous développer?

        • Je pense qu’il signifie que 1989 a été un traumatisme pour le PCC. Il y a eu à l’intérieur du parti une hésitation à écraser la révolte, car certains d’entre eux étaient pour plus de liberté. Maintenant ils ont compris que la liberté c’était vraiment risqué pour le parti. Ainsi ils n’hésiteront pas à sacrifier la croissance pour rester au pouvoir.

        • J’ai eu la chance de participer à une conférence scientifique en Chine en 1991, suivie d’un voyage « touristique » en Chine, et d’y retourner à plusieurs reprises ensuite. Deux points importants :
          1. Aujourd’hui et ici, on n’imagine pas ce qu’était la Chine en 1990, la pauvreté et la misère, même dans ce qui nous était présenté comme des réalisations modèle. La génération qui a connu cette misère éprouve, d’après mes discussions lors des voyages suivants, une reconnaissance sans bornes envers Deng et l’Etat qui l’ont sortie de la misère (et même de la faim). Quelles que soient les avanies qui peuvent survenir depuis Xi, elles ne sont pas comparables avec ce que ça a été avant Deng pour celles et ceux qui ont connu cette époque.
          2. Une des caractéristiques de la culture chinoise, dont je doute qu’elle ait disparu en quelques années, est le respect et le souci de l’avis des anciens de la famille. C’est même probablement à cause de ce respect pour les parents âgés que le gouvernement chinois a pris le taureau par les cornes quand les anciens ont commencé à mourir du covid sur le trottoir, sentant qu’il lui serait plus facile de mettre en place un confinement ultra-sévère que de gérer le mécontentement de n’avoir pas sauvé les vieux.
          Donc tant que n’aura pas disparu la génération qui a vu l’Etat la sortir de la misère (ou vaincre le covid), et dont l’avis compte pour les générations actives suivantes, tout ce que nous voyons comme des reculs y sera relativisé et accepté. Enfin, c’est mon opinion qui n’engage que moi…

          • Je comprends vos arguments et je comprends qu’ils puissent correspondre à une réalité quant à la perception de la situation d’une part importante de la population. On adore les mafiosi qui baisse le montant du pizzo et on lui attribue des reussites alors qu’il ne fait que cesser réduire le dommage. Mais comme disait l’autre c’est comme les coups de marteau sur les doigts: Ca fait tellement du bien quand ça s’arrête!

            Mais la réalité du « regne » de Deng, c’est que c’est pas l’Etat qui les a sauvé (les chinois qui crevaient de faim), c’est le fait qu’on arrête d’empêcher les chinois de s’en sortir. Et il y a des chinois qui le voient et le savent (j’en connais).

            Par ailleurs, sur votre second point j’aimerai apporter une précision qui me semble contredire ce que vous avancez: Il de notoriété publique en Chine que Xi est un opposant à Deng. C’est l’anti Deng. Il hait Deng. Il attaque les héritiers de Deng dès qu’il peut. Donc si le point 1 est vrai, (les chinois qui ont crevé de faim sous Mao sont reconnaissants envers Deng) alors j’ai du mal à voir comment ils pourraient adorer celui qui conchie Deng, à savoir Xi.

            Mais effectivement votre point numéro 1 a du sens. Je vous en remercie.

            Merci aussi à titi, je pense qu’il y a aussi du vrai dans votre commentaire.

            • Oui, je ne dis pas que les Chinois ont raison de penser trop de bien de l’Etat, mais la grande majorité de ceux de cette génération-là le font…
              Pour l’opposition entre Deng et Xi, une discussion en 2011 avec mon guide/surveillant au restaurant le soir. Les Chinois ont 3 grandes figures, disait-il, Mao (parce que la Chine n’existe pas sans Mao), Deng (parce que c’est lui qui a sorti la Chine de la misère), et Hu (parce que c’est le Président — enfin, ça l’était alors). Les contradictions parmi ces 3-là importaient peu, et je ne crois pas qu’elles importent beaucoup plus maintenant que Xi a remplacé Hu.

            • Je crois que MichelO a raison sur le point 1. La chine etait tre spauvre et une bonne partie de la population met au credit du PCC le developpement economique actuel

              Par contre Deng, qui est le creatuer de la chine actuel est completement effacé. On celebre en Chine Mao pas Deng. Je sais pas si Xi deteste Deng mais c est sur que son modele c est plus Mao que Deng. ET c ets peut etre pour ca qu il va reussir a couler la chine

              Sur le point 3. je pense qu il y a une evolution enorme des mentalités en chine et que le respect des ancetres est quelque chose que les jeunes generations consumeristes (a un point effrayant. la principale activite des chinois c est le shopping) ont perdu

              • Je reconnais que mon guide m’avait scié en mettant Deng et Hu dans son trio. Deng parce qu’il me semblait, en effet, que son rôle était peu reconnu dans son pays, surtout près de 15 ans plus tard, et Hu au contraire parce qu’il me semblait effacé et de peu d’effet, j’y voyais une sorte d’obligation pour tout membre du parti de l’inclure de toute façon.

  • Xi a fait main basse sur le PCC comme Staline en son temps en URSS.
    Il reste à espérer 2 scenarii:
    Soit ses opposants au sein du parti se rebiffent et réussissent à se débarrasser du dictateur dont la politique à terme s’avérera plutôt catastrophique pour les chinois, mais c’est plus un espoir qu’une réalité potentielle,
    Soit à son décès, ses successeurs reviendront à une politique moins inacceptable comme ce fut le cas après Mao ou Staline, notamment pour des raisons économiques.
    Reste à connaître la longévité physique ou autre du dictateur Xi!

    • Analyse similaire de mon coté. Malheureusement Xi semble en pleine forme.
      Ce qui pourrait le déstabiliser c’est une situation économique qui l’affaiblit. Staline pouvait vendre des ressources naturelles. La Chine ne peut pas extraire sa valeur ajoutée. Elle n’a pas ces ressources naturelles. Elle doit les produire. S’il met son économie par terre, Xi n’aura plus de quoi financer ses millions de sbires, et il perdra le pouvoir coercitif qui le maintient à la tête du PCC.

      • Xi peut regner encore au moins 10 ans vu son age. Et meme si il fait des anneries, les effets de celles ci vont mettre du temps pour se voir. Nous payons en france maintenant les conneries de Mitterrand et Chirac !!!

  • En 2013, le parti en choisissant Xi Jinping à clairement choisi la mauvaise voie. Ils vont le payer…

  • Pour que le peuple accepte la dictature et les dirigeants, il faut que le concept d’ennemi soit fort..et fasse peur.

    Il faut faire peur pour que les gens acceptent des règles arbitraires..

    ça fait craindre une politique expansionniste territoriale.. mais d’un autre coté, plus les chinois peuvent constater que les gens ailleurs sont en fait de braves gens et que leur ventre est plein..l’idée de sacrifice de ses libertés pour le « pays » devient de moins en moins compréhensible..
    tout dépend de la stratégie des dirigeants pour rester au pouvoir..

    On peut donc quand même espérer non pas du parti mais des chinois.
    Il ne faut pas jouer le jeu du parti en présentant la chine comme un diable..
    Un vieux diplomate qui plonge pour sauver une chinoise de la noyade peut ébranler les convictions..exemplarité. On n’est le camp du bien que si on fait le bien.

  • un contradiction que ne cesse de me surprendre : la Chine, qui se présente comme une des plus anciennes civilisation du monde, l’Empire du milieu…, a comme référence politique un européen (Karl Marx)…

  • Xi a laissé se développer le virus pour le plus grand profit de son économie.
    Xi est un dictateur communiste devant lequel l’occident se couche au lieu de lui tenir tête.
    Honte à nos dirigeants.
    Lénine, Hitler, Staline, ils ne doivent pas connaitre.

    • Xi peut se réjouir, et lancer en toute quiétude ses »routes de la soie », il t a maintenant à la maison blanche un walking dead, prisonnier de toutes les tendances les plus anti tout, les USA vont sombrer, comme sombre la Californie
      Pour nous, prisonniers des mêmes officines déconstructivistes, nous sombrerons avec eux
      attendez vous à un baril à 200 $, dont150 de taxe carbone
      cela va bien se passer

    • « se coucher » ou « tenir tête »…
      il faut « tenir tête » quand ça ne nous regarde et se coucher quand ça ne nous regarde pas..

      il ya xi et il ya la chine. on a tout à gagner à ce que xi ne puisse pas représenter l’occident comme un ennemi à son peuple..
      les dictateurs ont besoin d’un ennemi pour durer..

      est ce que c’ets la chine qui nous menace ou nous même?
      sur le plan économique on a pas besoin de la chine pour couler, on le fait très bien tout seul.

  • Avec les progressistes Woke l’Occident est en pleine décadence intellectuelle. Et la présidence Biden ne va pas réveiller les USA!

  • Tout à fait. L’élite occidentale est en pleine décadence intellectuelle. Pendant que les Asiatiques forment des centaines de milliers d’ingénieurs. Tien An Men a prouvé que la jeunesse chinoise est capable d’évoluer mentalement, et rejeter le respect pour les ainés.

  • Entreprendre en Chine: fisc non predateur et chargeant peu les petites entreprises, charges sociales raisonnables et transparentes, embauche facile et rapide, administration flexible et courtoise, logistique ultra-efficace. Le sentiment d’effroi a la vue d’une lettre tamponnee Marianne n’a pas d’equivalent ici. On a peut-etre quelques lecons a en tirer.

  • Dans transport, il y a sport. Donc en France, on va littéralement en faisant du sport…

  • Le pire n’est jamais sûr..Et soyons optimistes.
    Croyons en nos valeurs et en notre pouvoir. Sinon, évidemment cela pourrait devenir un autre juin 1940, étendu à l’Europe cette fois !!!

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