Ne dites pas « ensauvagement », vous passeriez pour un facho…

Sous prétexte que l’extrême droite s’engouffre systématiquement dans toutes les failles sécuritaires du pays, il faudrait faire comme si cette situation délétère n’existait pas ?

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Ne dites pas « ensauvagement », vous passeriez pour un facho…

Publié le 28 août 2020
- A +

Par Nathalie MP Meyer.

En début de semaine, le quotidien régional Sud-Ouest nous rapportait le fait divers suivant qui s’est déroulé à Bordeaux le 22 août dernier :

Il était environ 20 h 30 samedi soir quand un jeune homme d’une vingtaine d’années traversait tranquillement le cours de la Somme. Trop tranquillement aux yeux de cet automobiliste qui arrivait en contresens et qui s’est trouvé contraint de ralentir. Excédé, il a d’abord fait mine d’accélérer avant de continuer sa route. C’est alors qu’il est revenu sur ses pas, qu’il est sorti de sa voiture et qu’il a porté un violent coup à la mâchoire du piéton, l’envoyant au sol.

Le conducteur et son frère qui l’accompagnait se sont ensuite empressés de prendre la fuite mais ils ont été appréhendés le lendemain par la police grâce à deux témoins qui avaient eu la présence d’esprit de relever le numéro d’immatriculation du véhicule. Quant au jeune homme agressé, il a été transporté à l’hôpital dans un état gravissime entre la vie et la mort.

Vous avez envie de dire : quelle cruauté, quelle violence, quelle barbarie ! Et vous commencez à trouver que Gérald Darmanin n’avait pas tout à fait tort quand il déclarait peu après sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur :

Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société. Il faut réaffirmer l’autorité de l’État, et ne rien laisser passer.

Vous le pensez d’autant plus que, de l’agression d’un chauffeur de bus à Bayonne décédé des suites de ses blessures, aux tristement habituels casseurs qui ont pris d’assaut les Champs-Élysées dimanche soir dernier dans la foulée de la finale de la Ligue des Champions, en passant par l’adolescente bosniaque de confession musulmane molestée et tondue par sa famille parce qu’elle voulait épouser un Serbe chrétien, l’été a été émaillé d’atteintes violentes aux personnes et aux biens totalement incompatibles avec l’idée que la plupart des citoyens se font d’un État de droit conscient de ses missions régaliennes tel que la France devrait l’être.

Eh bien, ne dites surtout rien et abstenez-vous si possible de penser. Car même si ce sont effectivement les mots qui conviennent – et encore, sont-ils assez forts pour exprimer le dégoût que l’on ressent devant l’inhumanité d’un fait divers aussi sordide ? – il se trouve, mesdames et messieurs, que l’expression « ensauvagement » nous ramène ni plus ni moins aux heures les plus sombres de notre histoire.

Pour le dire comme le journal Le Monde, ce terme a été « popularisé ces dernières années par l’extrême droite, Marine Le Pen en tête » et pour le dire comme France Inter, entre autres bons apôtres du politiquement correct, il appartient à « un champ lexical emprunté à l’extrême droite ».

Et voilà le piège gentiment installé : sous prétexte que l’extrême droite s’engouffre systématiquement dans toutes les failles sécuritaires du pays, sous prétexte qu’avec l’immigration de masse elle en a fait son principal cheval de bataille dans sa conquête de l’opinion, il faudrait faire comme si cette situation délétère n’existait pas et comme si la moindre velléité de faire acte de fermeté face à la délinquance relevait uniquement d’une vision fasciste de la politique.

Un piège qui fonctionne à merveille : plus nos dirigeants plient sous l’intimidation dans la crainte d’être accusés de courir après le Rassemblement national, plus ils remettent à plus tard toute décision de faire respecter la loi sans états d’âme mal placés malgré leurs promesses réitérées à chaque nouvelle occurrence qu’ils ne laisseront plus jamais rien passer, plus ils laissent le champ libre à l’extrême droite dans le débat sur la sécurité, plus nos bien-pensants diplômés en remettent une couche dans leur dénonciation de l’infâme idéologie sécuritaire qui s’installe. Cercle vicieux.

Un seul fait divers ne suffit évidemment pas à caractériser un « ensauvagement » de la société, ce terme impliquant une progression dans le temps de la dégradation de l’ordre républicain. Une série noire, aussi fournie et aussi horrible soit-elle, non plus. Mais il existe d’autres repères, les enquêtes de victimation1 intitulées Cadre de vie et sécurité (CVS) notamment, qui rendent compte année après année de l’augmentation de la délinquance en général et des faits de violence en particulier.

Il s’avère en effet qu’après une année 2017 peu glorieuse, si peu glorieuse que même le journal Le Monde, généralement peu enclin à s’attarder sur ces questions vulgairement sécuritaires, titrait carrément sur la « forte hausse » des cambriolages et des violences, on a eu droit à une année 2018 similaire et qu’on déplore maintenant une année 2019 fort peu réjouissante selon les premiers chiffres divulgués en début d’année par le ministère de l’Intérieur (tableau ci-dessous).

Comme les taux de dépôt de plainte (tableau ci-dessous) ont tendance à baisser, la situation est en réalité plus préoccupante qu’il n’y paraît :

 

En outre, les Français sont instamment demandeurs d’une meilleure prise en compte de leur sécurité, à tel point que parmi les thématiques jugées prioritaires en vue des élections municipales de mars dernier, la sécurité des biens et des personnes arrivait en tête avec un score de 47 % (55 % en Île-de-France) quand l’environnement (second rang) n’était cité que par 35 % des personnes interrogées et que les thématiques « sport, culture, loisirs » ne dépassaient pas les 15 % (sondage Odoxa de décembre 2019).

Avec la crise du Covid-19, cet ordre a été bouleversé au profit des inquiétudes économiques, de la crainte du chômage et des thématiques liées à la santé, ce qui se comprend aisément, mais la demande de sécurité reste élevée.

Peu importe donc que l’expression « ensauvagement » fasse partie du vocabulaire de l’extrême droite. Aux yeux de toute personne attachée à la défense des droits naturels des individus que sont la liberté, la sécurité et la propriété, seule devrait compter la réalité qu’elle recouvre.

Pourra-t-on compter sur Gérald Darmanin pour donner une consistance effective à la détermination farouche qu’il affiche volontiers dans la presse sur ce sujet central de son nouveau ministère sous les indignations et sarcasmes des vertueux d’opérette, y compris au sein du parti présidentiel ?

Après avoir enchaîné caprice et chantage pour cumuler son poste de maire avec son poste de ministre, Gérald Darmanin a annoncé cette semaine qu’il allait démissionner ce samedi de son mandat à la mairie de Tourcoing pour ne rester que simple conseiller municipal. Commencerait-il à comprendre que le ministère de l’Intérieur requiert plus que quelques apparitions télévisuelles fortes et médiatiquement calculées ?

Malheureusement, on ne peut s’empêcher de constater qu’au soir de la Ligue des Champions, les 3000 policiers mobilisés pour l’occasion autour des Champs-Élysées ont manifesté nettement plus d’empressement à distribuer des PV pour non-port du masque qu’à mettre un terme aux fracassages de vitrines et autres dégradations de véhicules qui se déroulaient au même moment dans le même périmètre.

Déjà très habile en discours gorgés de louables intentions du temps où il était ministre du Budget, Darmanin flanqué de son comparse Bruno Le Maire a pourtant abandonné une à une toutes les mesures susceptibles de faire baisser la dépense publique et il nous a finalement laissés au pied de la pandémie de Covid-19 dans une situation budgétaire des moins saines contrairement à ce qu’il prétend.

J’aimerais me tromper, mais de là à penser qu’il en ira de la sécurité des biens et des personnes exactement comme il en fut des comptes publics, il n’y a vraiment qu’un tout petit pas.

Sur le web

  1. Ni sondage sur un échantillon représentatif de 1000 personnes, ni comptage des dépôts de plaintes, les enquêtes de victimation sont menées auprès de 16 000 ménages métropolitains dont les membres (de 14 ans ou 18 ans et plus, selon les questionnaires) sont interrogés en face-à-face au cours du premier semestre de l’année n+1 sur les événements de l’année n.

    Ce type de suivi de la délinquance privilégié aujourd’hui par les spécialistes nous vient des États-Unis d’après le constat que toutes les victimes ne déposent pas plainte et que toutes les plaintes ne subissent pas le même traitement administratif d’un lieu à un autre et d’une année à une autre.

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  • c’est un argument utilisé par l’extreme droite…ou j’ai déjà entendu cela..et ça signe l’idéologue..donc discussion impossible..

  • c’était déjà pas du luxe avant macron , mais depuis qu’il est là , ça a empiré ; ensauvagement des uns et lâcheté des gouvernements , ça promet ;

  • on attend pas d’un etat qu’il decide si vous soyez un « sauvage « ou non…

    faire respecter la loi, faire en sorte que les gens puissent jouir de leurs libertés..

  • Quand on n’a plus de pouvoir pour faire respecter la loi ,on impose la dictature des nuls.

  • Les dépôts de plaintes sont en baisse parce que la police dissuade d’en déposer et que chacun a compris qu’elles restent sans suite…
    Et en période électorale on nous dira que la délinquance diminue !

  • Bah, dans un pays où on a interdit la peine de mort, il est impossible de se défendre contre la racaille ce n’est pas plus compliqué que ça. La police est armée mais n’a pas le droit de tirer sauf complications administratives et médiatiques insupportables.

    • Non, la peine de mort n’était appliquée que rarement, et c’est aussi le cas des états démocratiques qui la pratiquent. Et de plus pour les meurtres les plus graves. L’utilité de la peine de mort est de diminuer le risque qu’un détenu s’échappe.
      Le problème en France ce ne sont pas les peines lourdes, ce sont les peines légères: c’est juste qu’elles n’existent pas, entre remises de peines, délais d’exécution, bracelet électronique…
      Maintenant pour faire de la prison, c’est soit le meurtre, ou insulte au chef de l’état.

      • La peine de mort est un symbole fort même si elle n’est pas appliquée. Évidement, aucune peine n’est dissuasive pour une racaille, la racaille confond le bien et le mal, il leurs manque une case appelée, je suis civilisé, pas un sauvage.
        Pour les peines, une petite peine ne sert strictement à rien, en taule ou dehors n’a pas d’importance. En cas de violence la seul e peine possible est.. Plus de 20 ans, ça fait moins de récidives possibles…. Mais parfois il y a des circonstances attenuantes… Difficile tout ça., donc, il faut tirer comme aux us, après on discute.

        • @Avorton
          Bonjour,
          Alain Bauer a dit lors d’une interview que la peine de mort existait toujours : elle s’est juste déplacée. Elle frappe les victimes d’agressions physiques violentes, tels Philippe Monguillot, Axelle Dorier, Adrien Lopez, Sarah Halimi et tant d’autres.

      • @titi
        Bonjour,
        « Non, la peine de mort n’était appliquée que rarement, et c’est aussi le cas des états démocratiques qui la pratiquent. »
        Vous avez tort : il est impossible de se défendre efficacement contre la racaille.
        Certes, la dernière exécution en France date de 1977. Ce qui a changé c’est que les criminels savaient qu’ils feraient de la prison. Aujourd’hui ils sont quasiment sûr de ressortir libres, avant même la fin de la procédure policière. Les victimes passent plus de temps dans les bureaux de la police que les délinquants/criminels.
        Le taux de criminalité en France :
        – 1977 (dernière éxécution) : 39;57‰ :
        – 1978 : 40,32‰
        – 1981 (année de l’abolition de la peine de mort) : 53;49‰ ;
        Le plus haut taux : 2002 : 68,93‰.
        Je pense que nous ne sommes pas près de revoir des taux en dessous de 50‰.
        – 1982 : 62,83‰.

        « Le problème en France ce ne sont pas les peines lourdes, ce sont les peines légères: c’est juste qu’elles n’existent pas, entre remises de peines, délais d’exécution, bracelet électronique… »
        Les peines lourdes (à partir de 10 ans de prison fermes) sont réduites par l’article 132-23. La condamnation à perpétuité, prévue dans le Code Pénal pour un certain nombre de crimes, est en fait de 18 ans, voire 22 (peines de « sûreté »). Il y a dans nos prisons moins de 5 condamnés à perpétuité incompressible. La plupart ont été condamnés avant les années 80. Deux d’entre ont été sortis de prison (dont Maurice Gateaux qui a passé 53 ans derrière les barreaux).
        La justice et ses juges sont très enclins à éviter d’énoncer des peines de prison.

    • encore faudrait il qu’ils tirent sur les vrais délinquants ….dès qu’on est contre le pouvoir en place on s’en prend plein, la tronche par la police d’ETat (cf la police nationale)

  • Il n’y pas que Darmanin.
    L’ineffable Dupont-Morretti a annoncé qu’il ne serait pas « le Ministre du Tout-Répressif ».
    Autant dire que la politique pénale ne suivra aucune inflexion et que l’impunité persistera pour une grande majorité de délinquants.

    • en refusant de construire des prisons dignes de ce nom, l’Etat n’a plus les moyens d’une politique pénale.

      • il n’a jamais les moyens pour faire de bonnes choses , mais bizarrement toujours du pognon pour arroser les profiteurs ..

  • Je remarque que les voleurs affinent leur gout. Le vol d’accessoires de voiture baisse, mais le vol de voiture augmente. De même pour le vol violent sans arme qui baisse au profit du vol avec arme et du sans violence. Limitation des risques du métier, et augmentation de sa profitabilité.
    Il est possible que dans 100 ans, l’expression « les heures les plus sombres de notre histoire » se réfèrent à notre époque.

  • Une critique liminaire à cet article : la sécurité est implicitement définie comme la protection contre les délits, en France. Et on sait que l’extrême gauche pense plutôt exactement l’inverse (tout ce qui n’est pas délit ou crime, hors de France est … la sécurité).

    — « Sous prétexte que l’extrême droite s’engouffre systématiquement dans toutes les failles sécuritaires du pays, il faudrait faire comme si cette situation délétère n’existait pas ? »

    Plutôt, je crois que le reste du « pays » en parle aussi. Le problème est qu’après avoir parlé des faits, il faut en venir aux causes.
    Et là, 2 positions, hors celle de l' »extrême droite » bien sûr :
    – Soit c’est la faute à l’état qui n’est pas suffisamment égalitaire.
    – Soit c’est la faute à l’état qui n’est pas suffisamment libéral.

    Voila 2 positions que je qualifierais par « je te tiens, tu me tiens par la barbichette… », et pour qui la sécurité – crimes et délits, mais pas que: la santé, l’emploi, les risques, …, en France – est secondaire.

  • Je ne suis pas fasciste car je ne suis pas socialiste… L’ensauvagement est un concept sociologique qui théorise la barbarisation ordinaire de la société. Il faut bien reconnaitre que dans ce contexte, nous sommes depuis quelques temps servis.
    Souhaitez que l’état reprenne en mains ses pouvoirs régaliens, n’est ni de droite ni de gauche mais demandé de plus en plus instamment et fermement par notre peuple.
    Si seul le RN en a conscience, c’est dommage, mais au moins il y en a un qui écoute et qui entend. Il est encore temps de réagir, faute de quoi risque de surgir des  » justiciers dans les villes » et là l’état s’en mordra les doigts, car comme dans le film, il sera amener à constater que l’action d’un seul homme donne plus de résultat que la somme des moyens dont il dispose et qu’il ne sait mettre en œuvre. Il perdra toute justification à percevoir de l’impôt pour un résultat nul et recevra la colère du peuple en récompense. Il devrait comprendre qu’une telle alternative serait dramatique pour nous tous.

    • On commence déjà à avoir des méthodes type « justicier dans la ville ».
      Dernièrement, un habitant du Val d’Oise revenant d’Afrique du Nord a découvert sa maison squattée. La police ne peut rien faire du fait d’une législation délirante.
      Le quidam est allé chercher les « jeunes » de la Cité d’à côté. Problème réglé en deux minutes.
      On a tout dans cet exemple : faillite de l’Etat sur le régalien (sa priorité n°1 normalement) et du coup « justice » privée. Cerise sur le gâteau : renforcement du communautarisme.
      Bien joué !

      • Au regard de votre exemple une priorité serait de réécrire le droit de propriété afin de permettre au force de l’ordre de le faire respecter.
        Sinon, je vois bien des gens « ordinaires » sauter le pas et faire appliquer la justice sans la justice…

  • En-Sauvagement ne veut rien dire ! Il s’agit d’une criminalité Généralisée, fondée su l’Islam, par et Pour l’Islam.
    Deux processus sont essentiel dans ce phénomène: Premièrement L’slam rend ses adeptes totalement asociaux et violent vis a vis de tout ce qui n’est pas l’Islam.
    Deuxièmement le Coran l’unique références des gens prône l’élimination de ce qui n’est pas musulman.

  • Je comprends que « le monde » aie quelques problèmes avec le terme « ensauvagement ».

    Rousseauiste, il ne peut voir que « le bon sauvage », quitte à s’affranchir des faits, comme son maître à penser ( dont Voltaire disait « on n’a jamais employé tant d’esprit à vouloir nous rendre bêtes » )

  • On remarque tout de suite le décalage entre les préoccupation des français et leur vote! élire des écolos qui sont pour le laxisme envers les délinquants, contre la sévérité envers les criminels et totalement opposés à l’économie et la prospérité révèle l’infinie bêtise de nos compatriotes, votant pour ce qu’ils réprouvent.

    • @virgile Je bémolise fortement.
      Les dernières élections se sont surtout caractérisées par un taux très élevé d’abstention. Accentué par la Covid, mais qui montre bien une défiance forte envers les élus.
      Les Verts ont un électorat qui est très mobilisé et une base militante très radicalisée.
      Ils n’ont gagné que quelques villes. Beaucoup de bruit mais c’est du au regard plus que bienveillant des médias sur eux.

    • Soit ils sont fous, soit il y a un gros problème avec le système de votation français et/ou le système qui fait connaitre les candidats.
      Philippe Pascot a écrit un excellent livre là-dessus: « Pilleurs de voix ».
      Ses autres livres « Délits d’élus », « Du goudron et des plumes » etc. sont à lire aussi.

    • j’ai jamais compris que des gens votent pour des pignoufs juste bons à défendre le vert, ils ont quoi comme crédibilité/légitimité pour s’occuper du reste? ils font juste alliance avec des socialos et prennent leurs idées les plus sottes au passage.

  • Que le RN déclare que le ciel est bleu et voila que tous ceux qui feront le même constat seront qualifiés d’extrême droite !!! Voila où en est notre démocratie de théâtre , à la botte des censeurs auto proclamés vertueux et bien-pensants !!!!

  • … « ont manifesté nettement plus d’empressement à distribuer des PV pour non-port du masque qu’à mettre un terme aux fracassages de vitrines et autres dégradations de véhicules ». Mettez des buissons où ils pourront se cacher. C’est beaucoup plus simple et moins dangereux. En plus, ils participeront à la lutte contre les criminels en puissance que sont les automobilistes. Et là, pas de quartier: on ne vous ratera pas. Et surtout, pas de révolte ou de discussion. Les forces de l’ordre (?) sont les forces de l’ordre et obéissez.

  • Le problème va au-delà de l’action sélective du ministère de l’Intérieur (racketter le citoyen solvable via la norme et laisser la racaille insolvable tranquille). Il réside essentiellement dans l’incurie du ministère de la Justice converti au marxisme et au progressisme sociétal : les 6000 libéré de Belloubet, le refus de la répression, la victimisation des criminels et le refus de l’extension des prisons. Et aussi le financement ridicule de ce ministère : 7 Milliards alors que le budget de la culture est de 11 Milliards et que l’état subventionne les associations à hauteur de 7 Milliards et les syndicats pour 5 Milliards. De fait le budget de l’état est un traceur se son clientélisme électoral. On a les priorités de son éthique.

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