Un laxisme républicain de plus en plus visible

Les "incivilités" se multiplient. Heureusement, les forces de l'ordre s'assurent que tout le monde porte un masque !
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émeutes (Credits : mikael marguerie, licence créative Commons)

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Un laxisme républicain de plus en plus visible

Publié le 26 août 2020
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par h16

Dans le quartier des Champs-Élysées, la stupéfaction est énorme et la sidération totale : la défaite du PSG en Ligue des Champions aurait déclenché une nouvelle vague de pillages et de destruction touchant voitures, mobilier urbain, boutiques et appartements du quartier. Vraiment, c’est sidérant et stupéfiant, si si.

Pendant ce temps, on a assisté à une véritable bataille d’euphémismes de la presse véritablement au taquet ces deux derniers mois pour trouver les bonnes phrases, les belles circonlocutions évasives et autres ellipses narratives atténuantes pour ne surtout pas décrire la situation générale du pays : « incivilités » de « groupes d’individus » qui vont parfois jusqu’à être des « bandes de jeunes », « différends » qui « s’enveniment », « problèmes de voisinage » et « tracas du quotidien », nos folliculaires n’auront reculé devant aucune tournure hardie pour ne pas parler de racailles, de meutes de délinquants ou de criminels, de dangereux récidivistes et autres crapules qui écument les villes et harcèlent leurs habitants sous le regard trop souvent passif de forces de l’ordre dont on a copieusement ligoté les mains.

Il y a pourtant une vraie multiplication des faits divers de plus en plus violents et sordides, aux suites judiciaires de plus en plus déconcertantes par leur inadaptation. Rodéos divers et variés, agressions multiples, armées, l’été 2020 a semble-t-il été un long florilège d’exactions que les grands médias peinent vraisemblablement à évoquer dans leurs éditions nationales.

Pourtant, la simple consultation des « Google News » au sujet des couteaux fous et des fusillades festives donne une assez bonne idée de la frétillance actuelle du pays : il ne se passe guère de jour sans que des gens tombent sous les coups de couteau ou d’armes à feu.

La tendance est claire : les homicides, jusqu’à présent en baisse, grimpent à présent pour revenir à leur niveau de 1972. Ici et là sont évoquées, timidement, des raisons de société ; le mot « d’ensauvagement » est prononcé par certaines sources policières, et lorsqu’il est repris par l’actuel saltimbanque en charge du ministère de l’Intérieur, le banc et l’arrière-banc de la Bonne Société Qui Pense Bien monte immédiatement au créneau : « vous n’y pensez pas, tout ceci est très exagéré, et puis notre Justice est forcément à la hauteur ! »

Cependant, l’est-elle vraiment ?

Si l’on peut arguer qu’il y a beaucoup de gens en prison, on peut se demander si ce sont les bons qui y sont placés. Par rapport à la moyenne européenne, la France est loin d’être la plus répressive, par exemple. En revanche, il se pourrait bien que ces prisons soient mal gérées, mal utilisées et employées pour y stocker maladroitement beaucoup trop de cas qui tiennent davantage de la psychiatrie lourde que de l’incarcération (de 2006 à 2019, mêmes constats), tout en multipliant les largesses et autres libérations opportunistes dont on se demande si elles servent vraiment la société ou plutôt l’électoralisme de nos politiciens.

Pourtant, des pays indiquent assez bien ce qui marche ou pas lorsqu’il s’agit de policer une société. Aux Pays-Bas, la gestion des prisons donne largement à réfléchir, ce que s’empresseront de ne surtout pas faire nos élites au pouvoir.

La réalité française, palpable et indéniable, est qu’on n’incarcère pas ceux qui le méritent, pas assez tôt et pas assez longtemps ; qu’on incarcère beaucoup trop ceux qui ne le méritent pas ; que le laxisme de la justice envers certaines populations, les plus turbulentes et aussi les plus choyées par les politiciens en mal de voix aux élections, n’a d’égal que son intransigeance vis-à-vis des individus lorsqu’ils sont solvables et bien intégrés dans la société, dont l’exaspération devant l’inaction des forces de l’ordre face à leurs problèmes ne sera jamais une excuse ou une cause atténuante (au contraire).

J’écrivais en 2016 que les tensions communautaires s’accroissaient d’autant que les forces de l’ordre sont bien plus souvent mobilisées pour pruner les citoyens que pour les protéger ; je notais en outre que, devant la faillite de l’État à assurer leur protection essentielle, celle qui entre normalement dans le cadre de son travail régalien de base, ces citoyens excédés allaient progressivement en venir à constituer des milices.

Petit à petit, l’idée fait cependant son chemin et si de telles milices ne sont pas encore en place, ce n’est que parce que chacun fait un calcul entre ce qu’il peut perdre en prenant part à ces groupements, et ce qu’il risque de subir en s’en tenant éloigné ; or, pour le moment, il y a plus à perdre qu’à gagner à concrétiser cette idée. Pour le moment, et on sent qu’il passe.

Ces constats, dressés il y a quatre ans, n’ont pas changé dans leurs prémices, et tout indique plutôt que la situation empire. Le laxisme a été érigé en principe républicain et aboutit à la sidération de certains devant les exactions (pourtant largement prévisibles) sur les Champs-Élysées suite à un banal match de foot, sidération qui semble tout droit venir d’une autre époque où les défaites footballistiques ne se traduisaient pas systématiquement par une mise à sac de quartiers entiers de la capitale…

En fait, il est maintenant clair que lentement mais sûrement, la société française a douillettement choisi la mollesse, le laxisme, les atermoiments en lieu et place de l’usage de la force contre les éléments les plus destructeurs de la société ; s’il est clair qu’on peut aisément tabasser du Français moyen d’autant plus qu’il est solvable et médiatiquement inexistant, on n’en fera rien si le mis-en-cause n’est pas solvable et encore moins s’il a été médiatiquement placé dans le camp des victimes depuis des lustres. La tendance générale à la déliquescence des forces de l’ordre ne se dément guère. Logiquement, le besoin de sécurité ne diminuant pas, la formation des milices que j’évoquais alors ne pourra pas être évitée.

Dès lors, le vivre-ensemble se mue en survivre-ensemble et la société, absolument plus prête à employer la force pour défendre la civilisation, risque bel et bien d’être confrontée à la barbarie.


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  • « la société française a douillettement choisi la mollesse, le laxisme, les atermoiments … »

    La société française n’a rien choisi. On ne lui a jamais demandé son avis.

    Et ceux qui nous ont précipité dans ce chaos n’ont rien choisi non plus. Tout est une conséquence des « postures » : on gère tout dans l’utopie, la rhétorique, la théorie fumeuse. Et cela ne pourra pas changer car ils sont coincés au niveau politique dans leurs propres contradictions.

    C’est simplement la faillite des pseudo-élites. Ils ont refait le monde sous une forme chaotique, à l’image de leurs pensées.

    • désolé mais la société a bien choisi par ses votes ou pire ses abstentions !!! si les électeurs avaient le courage d’examiner les candidatures au lieu de soutenir le plus démagogue nous n’en serions pas là !!! les peuples et leurs civilisations disparaissent souvent par paresse , ce qui est notre cas aujourd’hui nous ne voulons plus faire l’effort de nous battre pour notre survie et ceux qui n’ont rien à perdre en profite ; c’est la loi de la nature celle du plus fort que la justice est sensée encadrer !!!!

      • libre à toi de voter et participer à cette mascarade de pseudo démocratie mais ne jette pas l’opprobre sur ceux qui ont compris que voter c’est valider le système en place.

        • si vous voulez mais…. alternative? il me semble que le problème est quand on se retrouve en désaccord fondamental avec le pays dans lequel on vit..

          présomptions d’innocence? non..
          liberté de parole, non…
          propriété privée ..non..
          lynchage..ok…

          • @jacques lemiere
            Bonjour,
            « il me semble que le problème est quand on se retrouve en désaccord fondamental avec le pays dans lequel on vit.. »
            Le problème est que les « élites » intellectuelles, politiques, médiatiques, sont contre la population. et laissent les éléments néfastes à la Société, soit la racaille, faire ce qui lui chante.
            Comme l’a relevé Cavaignac, les policiers ont laisser les casseurs et autres pillards s’en donner à coeur joie, mais sont intervenus casqués, avec matraques et boucliers, dans un bar de supporters lequels ne portaient pas de masques dans un lieu privé accueillant du public. Être en train de regarder une finale de l’équipe qu’on soutient, puis voir arriver des policiers en tenue anti émeutes, ça doit choquer et être totalement incompréhensible.

      • Heureux est le mouton qui va voter et qui, en passant, légitime les « élus ».

      • @ robin 35 Quand 50% des électeurs potentiels s’abstiendront d’aller voter on se posera peut-être les bonnes question à propos de ces élections.

        • Je ne crois pas, non…

          En fait on se pose des questions à chaque fois, et pas que pour l’abstention, mais les réponses, on s’en tape; comme on disait autrefois, ‘autant pisser dans un violon’.

          • Cela fera au mieux gesticuler quelques commentateurs dits avisés sur les plateaux télés, qui nous ressortiront les mêmes vieux arguments passablement éculés. Les chiens aboieront, mais la caravane du grand cirque politico-médiatique passera car l’un a besoin de l’autre et inversement.

      • @robin 35
        Bonjour,
        « désolé mais la société a bien choisi par ses votes ou pire ses abstentions !!! »
        Les élections sont un comme un jeu d’argent truqué. Je ne participe pas à un jeu truqué. De par mon abstention, je n’ai placé personne en charge de quoique ce soit.
        Je participerais au « jeu », si on donnait le nombre total de citoyens inscrits et qu’on nous donnaitle score de la majorité absolue (51%) à atteindre pour être élu ; si on nous disiat que les absentions, les votes blancs seraient comptabilisés et qu’ils compteraient. Ainsi, je pourrais me décider à voter blanc, si aucun des candidats ne me représente. Avant cela, je ne participe pas.
        Les responsables sont ceux qui votent « contre » un candidat en votant « pour » un autre dans lequel ils ne se reconnaissent même pas.
        Macron a été « élu » avec 20 743 128 de voix sur 47 568 693 de citoyens inscrits soit 43,61%. C’est écrit noir sur blanc sur le site du ministère de l’Intérieur (https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017//FE.html)
        Plus d’un Français sur 3 n’a donné aucune voix à Macron ni à MLP, par le biais de l’abstention, du vote blanc ou nul.
        Au premier tout, Macron a fait moins que l’abstention. (18,19% vs 22,23%).
        La majorité absolue au second tout se fixait à 24 260 033,43.

        Kim Kong Un est aussi élu lors d’une élection-mascarade : la Société Nord Coréenne a choisi son leader suprême ?

  • Comme le dit très bien h16, ce n’est pas tant un problème de répression mais une question de gestion des prisons et la propension des différents politiciens à cacher la poussière sous le tapis, je m’explique.
    Les politiciens ont tous nié le délitement d’une partie de la société en abandonnant, car ceci les arrangeaient, certaines zones/quartiers et ce dans tous les sens du terme. Ces quartiers ont été abandonnés économiquement, socialement et des fonctions régaliennes (justice/police).
    Les seules réponses proposées ont été le fameux « plus de moyens » (à l’image du domaine hospitalier en ce moment), ces mêmes moyens engloutis dans des projets plus ridicules les uns que les autres ou perdu dans les méandres de l’administration.
    A ces pansements financiers sur une jambe de bois, on rajoute une sorte de mépris des politiques vis-à-vis des personnes vivants dans ces quartiers, avec d’un côté la droite voulant uniquement nettoyer ces zones (mais sans le faire réellement) et de l’autre la gauche promettant monts et merveilles (sans projet concret) et rejetant la faute sur la « société » (sans définir concrètement ce dont ils parlent).

    De l’autre côté, la police a elle vu ses moyens diminuer drastiquement avec en parallèle une montée de la course à l’intervention, à l’amende. A partir du moment où la carrière, voire la fiche de paie d’un agent, d’un responsable dans la police est déterminé par des critères basées sur la nombre d’amende, d’interpellation,etc. mécaniquement, ces deniers en réalisent plus même sans raison derrière… Le sentiment qui en résulte, au sein de la police elle-même, est un dégoût de leur propre profession où, pour une partie d’entre deux, se sentent considérer comme des machines à distribuer des amendes.

    Vous mélangez tout ceci, vous laissez macérer durant une ou deux décennies et on en arrive à la situation actuelle.

    • Des moyens il y en a eu, toujours jetés dans un puit sans fond.

      Le problème est que la capacité d’intégration de certaines populations est largement dépassée depuis très longtemps. L’éducation nationale, dans son angélisme et sa négation systématique de ce problème, a failli largement sans pour autant dire stop aux arrivées.

      Les politiques de gôche ont vu un électorat tout acquis arriver qu’ils ont asservis par les prestations sociales. Par ces dernières et par la criminalité bien plus rémunératrice l’intégration est le fait de 60% de ces populations (ce qui n’est pas mal quand on ne sélectionne pas les immigrants sur des critères de capacité d’intégration).

      Le reste vit d’aide sociale et de trafics en tout genre.

      Les policiers pourraient être bien plus efficace si, et seulement si, la justice suivait mais comme ce n’est jamais le cas…

      Arrêter des mineurs qui ne risquent rien: pourquoi faire ?

      Des récidivistes qui sortent du commissariat bien avant que le policier ait fini de taper son rapport : pourquoi faire ?

    • J’ai été, brièvement, dans les forces de l’ordre.

      Les statistiques qui comptent vraiment ne sont pas celles des amendes ou des interventions mais respectivement des accidents et des plaintes. Les policiers et les gendarmes ne sont pas dégoûtés de la « politique du chiffre » (qui est très exagérée et mal comprise dans ses tenants et aboutissants par le profane) mais par le traitement judiciaire des délinquants et criminels qu’ils identifient.

      Enquêter est un travail difficile: énormément d’heures, énormément de procédures, etc. Celui qui passe un mois à enquêter pour que le coupable qu’il identifie prenne trois mois avec sursis (alors que le code pénal prévoit cinq ans et plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amendes), il est dégoûté, oui. Je vous laisse deviner pourquoi …

      • ça peut se comprendre en effet…reste que vous n’avez pas à être dégoûté.. si vous avez l’impression que vous faites vos boulot, ce qu’on devine néanmoins est que..ce qui suit c’est de dire que certains crimes ne méritent plus d’enquêtes…car de toutes façons..

      • J’ai toujours soutenu la police et toutes les forces de l’ordre et je comprends parfaitement ce que vous dites.
        On en est arrivés à un point tel que ce sont maintenant les forces de l’ordre qui doivent se justifier pour une arrestation et qui doivent ensuite prouver quils ont eu raison car tout est filmé a leur désavantage.
        C’est INADMISSIBLE et nos gouvernants préfèrent fermer les yeux et soutenir les minorités et racailles (car cest bien comme cela quil faut les appeler) plutôt que d’encourager sa police en se sentant épaulés.
        Si des milices se créaient ce ne serait que justice.
        Seulement les gens préfèrent se souvenir des forces de l’ordre lorsque cela les arrange (comme les pompiers, l’armée…), rappelez-vous les attentats, le reste du temps ils sont vilipendés et montrés du doigt, caillassés.
        Que l’état soit exemplaire avec sa police, sa gendarmerie, son armée et elles le lui rendront.

  • Vous parlez de milice et de justice privée ? On y arrive plus vite que vous ne le pensez. Même en Suisse : https://www.20min.ch/fr/story/ces-citoyens-qui-veulent-faire-la-justice-eux-memes-956339623949

    • Faut pas rêver, les politiques romands ont d’ors et déjà annoncé la couleur:
      ils agiront sans trembler contre ces milices de ‘non-droit’, sous entendu plus fermement que contre les délinquants dont l’origine est clairement évoquée dans l’article…

      Hopp Schwiiz !

  • Le survivre-ensemble, jolie formule d’avenir, hélas.

  • Pour augmenter la capacité d’accueil carcéral faire construire les prisons par les détenus avec un contrôle qualité sévère.
    Plus généralement imposer des travaux aux détenus à raison de 10 h /jour, 30j/mois, leur aggressivité baissera et ils dormiront mieux.
    Quant au citoyen lambda désarmé par le Front populaire avant guerre, il ferait bien d’utiliser les ressources technologiques (impression 3D, tournage/fraisage assisté par ordinateur p.ex.) pour se réarmer et lutter à armes égales face à la racaille.
    Et que tous aillent voter : puisqu’on nous propose que des nuls votons nuls ; quand le nombre de bulletins nuls ou blancs atteindra plusieurs dizaines de %, il va se passer des choses.

    • Faire travailler les détenus, vous n’y pensez pas sérieusement, c’est de l’esclavage. Un esclavage que l’on reproche aux chinois.. Pas aux américains bien sûr…. Mais, il n’y a pas de réelles solutions, l’ensauvagement de la société finira par conserner tout le monde.. D’ailleurs l’état est déjà atteint.

      • Il y a toujours eu connivence entre le grand banditisme et les politiques, parce que ce sont des milieux qui se ressemblent aux mêmes ambitions affranchies: pouvoir fric et sexe.

    • supposons que votre idée se mette en place : 15 j plus tard, il se créera un syndicat des travailleurs incarcérés qui vont réclamer les 32h, des congés payés, des jour de repos supplémentaires (jour du garde des sceaux, …), et l’inspection du travail débarquera dans la prsion pour vérifier l’application de ces mesures

    • On remarquera que Macron avait promis de construire des places de prison (enfin un peu…).
      Finalement, il a résolu le problème autrement: libérer les délinquants.
      Bien utile ce virus…

    • Il n’y a pas assez de places de prison parce qu’on veut des « prisons de luxe ».

      Moi je propose un modèle de prison low-cost type « STALAG » : baraquements en bois standardisés construits en usine posés sur un terrain vague. Trois rangés de barbelés/grillages, miradors tous les cent mètres, projecteurs type « DCA ».

      Le détenu qui passe la première rangée de barbelés/grillages est abattu sans sommation, s’il meurt tant pis pour lui. Rassemblement des détenus à l’aube et à l’aurore pour être compté. Règlement strict (type militaire) à respecter, chaque offense (y compris attaque contre autre détenu) conduit à un du mitard et un allongement de la durée d’incarcération. Les irrécupérables sont placés (en attendant qu’ils crèvent : perpétuité réelle au bout d’un certain nombre d’offenses) dans des prisons type « ADX Florence » (en beaucoup moins cher).

      Les détenus « respectueux » vivraient au grand air, pourraient faire des potagers, de la menuiserie, etc. Cela leur ferait le plus grand bien.

      Pour le budget de 1,000 places de prisons de luxe, on peut construire largement 10,000 places low-cost.

      • Votre projet est excellent, je le partage.

        Un seul pb: Il faudrait un gouvernement composé « d’hommes », des vrais qui ne tremblent pas devant les mass médias, qui ne pensent pas exclusivement à la prochaine élection, qui ne pensent pas exclusivement à se gaver.

        Et ça, trouver ça !!?? c’est une autre histoire !

      • Alternative actuelle : ceux qui ne sont pas sages ont droit aux places avec cafards. Des repas végétariens et pour les protéines, ils n’ont qu’a se servir…
        Il ne faut pas modifier beaucoup par rapport à l’actuel…

    • il ya un autre problème, la prison n’effraye plus les caïds.. contre certains, il n’y a plus de moyen de dissuasion..

  • Et après, on nous expliquer que le français moyen est individualiste, qu’il n’intervient pas quand il y a un truc louche (genre viol, tabassage, vol à l’arraché) qui se passe devant lui… Perso, si je me retrouve dans ce genre de situation, au mieux j’essaie d’appeler le 17, au pire, je ne fais absolument rien et je passe mon chemin… Clairement pas envie de me prendre un coup de couteau ou sauver quelqu’un qui si ça se trouve vote socialiste ! … 🙂

  • Nous sommes déjà confrontés à la barbarie puisque nous avons accepté par notre vote, ou absence de vote, d’accueillir des arriérés obscurantistes qui veulent nous imposer leur barbarie! On savait que Macron était pro-immigration et laxiste envers ces minorités, mais il a été élu. Alors que les inconscients subissent ce qu’ils ont encouragé! Voter Macron c’était voter pour ça.

  • « une mise à sac de quartiers entiers de la capitale… »
    … commerces pillés, voitures brûlées, sous le regard des forces de l’ordre complaisamment passives. Pendant ce temps, non loin de là, de vrais supporters réunis tranquillement dans un bar se faisaient matraquer par les mêmes forces du désordre. Là, aucune retenue, aucune pitié : on cognait joyeusement, sans la moindre hésitation. Parce que la CoViD, vous comprenez…

    L’Etat obèse : l’Ennemi public n°1.

  • Environ 150 arrestations pour violences et 400 prunes pour défaut de masque. Le postillon, nouvelle arme de guerre de catégorie A ?

    • On parle de la violence suite à « la défaite du PSG ». Chacun sait que la « victoire du PSG » aurait eu les mêmes conséquences et que les exactions étaient prévisibles voire attendues.

      On a donc décidé qu’il fallait faire la guerre au non-porteurs de masques. C’est une démonstration exemplaire de la fuite en avant du pouvoir « bobo-centré » en général et des marcheurs en particulier.

      • Faire peur aux racailles ne sert pas le pouvoir, par contre terroriser la classe moyenne permet de la maintenir sous le joug étatique. Les allocations ne suffisent plus, et d’ailleurs, les caisses sont vides.

      • Faire peur aux sans défense voilà la stratégie ! Souvenez-vous qu’avec les GJ la police n’a pas hésité à tirer dans le tas !
        Ces GJ représentant la frange la plus démunie, socialement, financièrement, de la population française, s’offusquant seulement de ces empilements de taxes dont se goinfre l’Etat.
        + 10 à Alan

      • y’avait pas ce genre de souci lors du confinement, la solution: éradiquer le foot de ce pays , on s’en portera pas plus mal.

  • On peut dire ce qu’il s’est passé : des individus sont venus, en nombre, spécialement pour faire des émeutes et … faire leur marché !
    Ça n’était pas cette fois des débordements et du pillage d’opportunité de bandes présentes par hasard, mais bien un pillage en règle, une razzia organisée, prévue, planifiée et préméditée.
    Ces individus sont venus avec le projet, le dessein de se servir et comptant sur le nombre (et la lâcheté des pouvoirs publics) pour assurer leur impunité.
    Vu que je ne pense pas qu’ils en étaient à leur coup d’essai en la matière, il y a fort à parier que ce genre de chose se reproduise, sans prétexte cette fois. Il suffit qu’un nombre suffisamment important d’individus se donnent rendez-vous en un lieu à un moment précis et avec le nombre, rien ne peut les empêcher de se mettre, à l’heure dite à piller un supermarché,d es boutiques et disparaître avant que les forces de l’ordre n’interviennent, bridées par le « pas de vague, pas de bavure » des autorités.
    Et pour les malchanceux (ou maladroits) qui se feraient prendre, alors la justice débonnaire est là pour les relâcher aussi vite que possible, après un rappel à la loi.

    • Pas d’accord. Renforcer la police avec une justice défaillante ne sert à rien. Nous avons une des justice les plus faible. 10 juges pour 100 000 habitants alors que la moyenne européenne est de 21. En première instance, un Français devra attendre en moyenne 304 jours pour voir son cas jugé, contre 19 jours au Danemark, 91 aux Pays-Bas.
      A quoi bon arrêter les malfrats remis en liberté pour un an avant leur jugement.

  • Et bien quand je vois ces 15 débiles fracasser une voiture.. Je me dis que la prison ne sert à rien pour ces decerebres… Ils méritent une bonne grosse bra… Et un passage par l’hosto… Il n’y a pas grand chose d’autre à faire… C’est désolant mais ils ne comprendront que cela…

    • @sigmund
      Bonsoir,
      La prison ne sert pour eux car ils n’y restent pas longtemps. Quand ils entendent ce qu’ils risquent via les paroles du procureur qui cite le Code Pénal, et ce qu’ils prennent effectivement, ils doivent bien se marrer.
      En plus, les peines de prison supérieures à 10 peuvent être, et le sont, réduites de moitié. C’est prévu par la loi dans l’article 131-23 du Code Pénal.
      Il y est question de « période de sûreté », laquelle est divisée par deux. Mais la peine requise et écrite dans le C.P EST la période de sûreté pour la Société.

    • L’hosto coûte cher et c’est moi qui paye, la prison aussi; je préfère l’expulsion, au moins.

  • Même pas!!Les « peines » quand elles sont prononcées sont trop faibles et les renforce ,reste une seule solution le porte monnaie ,amendes lourdes et vérification du train de vie par rapport aux revenus déclarés…va falloir passer de la BM ou AUDI à la Dacia ou au picasso…

  • En 1953 lors d’une manifestation ouvrière les CRS avaient ouvert le feu, en 2020 le pouvoir est incapable de faire respecter l’ordre, le droit et les biens d’autrui.
    Autre option les commerçants étant au bout du rouleau financiers

  • Sans une couverture médiatique favorable, procurée par des organes plus ou moins soumis au monople de la violence étatique, l’échec des politiques d’ingénieries sociales mélangistes menées depuis quarante ans par les états européens serait mis en pleine lumière depuis longtemps.

    Et, H16, demander à la bureaucratie judiciaire et pénale d’être autre chose que totalement inefficace, relève, pour un libéral, de la contradiction énaurme.

    Mais la politique de nos Lyssenko modernes est en train de réussir: ils ont déjà réussi à constituer des masses d’atomes sans histoire, sans culture, sans famille, sans religion, sans futur, sans sexe qui ne comprennent plus rien, mais qui ont peur, peur du covid, peur du réchauffement, du racisme etc. bref qui soutiendront aveuglement des bureaucraties violents pendant des siècles.

  • Ce résumé de la situation est malheureusement vrai, mais de nos jours nous ne voulons pas regarder la vérité en face et pour être plus sûr de ne pas la voir, pensant rassurer notre bon peuple, nous inventons un vocabulaire visant à minimiser ou dénaturer les faits.
    Le risque que des milices se créent pour remplir le vide régalien laisser par l’état sera, si cela se produit, le point d’orgue de sa faillite et la porte ouverte à toutes les dérives et à des drames qui seront la conséquence de notre aveuglement.

  • J’ai l’impression qu’on s’intéresse aux « chances » depuis que cette jeunesse, victime de la société bourgeoise bien sur, s’exprime dans les beaux quartiers de Paris.
    En fait je trouve plaisant que nos maîtres parisiens doivent subir les conséquences de leurs décisions.

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