Par Frédéric Mas.
Emmanuel Macron interviendra demain 14 juillet en direct à la télévision, ce qui lui donnera l’occasion de donner le coup d’envoi des 600 derniers jours de son quinquennat. Renouant avec une pratique qu’il avait pourtant abandonnée au début de son mandat, le président de la République devrait évoquer les réformes en cours et les différentes orientations de son plan de relance pour amortir le choc de la crise post-covid.
Prendre la parole le 14 juillet, c’est renouer avec une pratique initiée par Valéry Giscard d’Estaing. En soi, le symbole est fort. Emmanuel Macron s’est fait élire avec une image de réformateur, et la pratique du pouvoir après la crise des Gilets jaunes l’a finalement acculé à changer de direction, le conduisant vers une sorte de centrisme autoritaire et élitaire qu’il peine à faire oublier aux yeux de l’opinion publique.
La prudence plutôt que l’audace
Avec la crise sanitaire, l’élan réformiste a totalement été stoppé. Jean Castex, « Monsieur Déconfinement » a été nommé Premier ministre à la place d’Édouard Philippe pour rassurer, pas pour changer les choses.
Un recentrage qui semble pour Emmanuel Macron faire comme si la crise n’existait pas. La récession en France promet d’être l’une des plus graves dans le monde. Face à cela, l’État voit ses recettes fiscales fondre de manière vertigineuse. L’État a-t-il prévu d’endiguer l’endettement public qui est en train d’exploser ? Certainement pas.
De manière assez irréelle, il distribue l’argent public pour soutenir tous les secteurs en difficulté comme si de rien n’était. Le saupoudrage a seulement gagné en intensité avec la crise. Comme l’expliquait Philippe Lacoude dans Contrepoints, le tout en pure perte :
« Contrairement à la pensée magique keynésienne, une forte relance de la dépense étatique ne conduit jamais à une hausse de la croissance : selon des recherches de la Banque centrale européenne lors de la dernière crise, lorsque le niveau de la dette d’un pays se situe entre 44 et 90 % du PIB, le multiplicateur fiscal sur l’activité économique est positif, mais probablement inférieur à un. Lorsque la dette dépasse 90 % du PIB, les multiplicateurs budgétaires tendent vers zéro : aucune activité économique n’émerge de la dépense. »
La gestion de la crise sanitaire aurait dû fonctionner comme un coup de semonce pour l’exécutif. Le centralisme économique et politique n’a pas fonctionné, il ne fonctionnera pas pour amortir le choc de la récession.
Si le président garde encore l’ambition d’éviter la catastrophe, c’est dès maintenant qu’il doit envisager les réformes structurelles pour libéraliser le pays. Il est encore temps.
« amortir le choc de la crise post-covid ».
Il a commencé par mettre le peuple sur les rond-points avec ses taxes. Un an après avoir noyé le poisson jaune, il a voulu bricoler à la va-vite sa réforme en s’assurant l’opposition des syndicats avec le soutien du peuple. Le covid a stoppé ses réformes grâce à la géniale administration de la crise.
Il ira loin ce petit !
Mais quel « post-covid » ? Il a disparu du Brésil, des USA, de l’Angleterre ? Il ne reviendra pas ? On peut faire la fête dans la rue et les restos ? Les touristes reviennent en masse ?
Le Covid va et vient. C’est selon la propagande surtout.
Pauvre gars, il pensait que la vie de château était formidable, c’est ce qu’on lui a fait miroiter pour tenter l’élection.. Il aura perdu 10 ans de sa vie et on aura du mal à.se remettre de son passage avant une cinquantaine d’années.. Si il n’a pas un frère d’armes pour lui succéder…
Comme il est dit dans « Un poisson nommé Wanda » : B-b-bbien fait!
A lire Frédéric Mas, je me demandais si nous étions en début d’année 2027 en pleine campagne pour un troisième quinquennat…
Mais, à la veille de ce 14 juillet, soyons sérieux, une bénédiction exceptionnelle nous est réservée…
Comme disent les nouveaux arrivants: Inch’allah…
vu comment les choses se passent jusqu’à présent, qui espère encore quelque chose (à part les membres de la marcronie pour eux-mêmes) ?
« qui espère encore « sauver » quelque chose »
Il est encore temps.
Il va falloir lui supprimer son miroir et son rasoir…
J’ai raté le discours mais j’ai vu son sourire final….. J’ai zappe sur lci faute de zemmour, j’ai peur pour la suite , ils sont sur mars ou ailleurs ce n’est pas possible d’avoir autrement le cerveau aussi peu oxygéné.!
l elan reformiste?????? macron un liberal???????? macron est juste la suite de la brochette de cretins incompetents qui a ete precement presidents, un bon socialo qui se prend pour le roi naviguant a vue, et ne voyant pas grand chose. macron ne fait meme plus illusion, ce n est meme plus le roi c est juste le bouffon
Avant sa pseudo élection (22% Dee voté pour lui) il était évident que nous avions à faire à un crétin a tendances dictatoriales, c’est le cas.
Le pays est foutu Inch Allah!
Après son élection j’ai été agréablement surpris par ce qu’il avait entrepris mais alors maintenant je n’ai plus aucune illusion !
En fait il demande trop conseil à des incompétents et inutiles, il suffit de voir comment le virus a été traité.
Seulement il a tué tous les partis politiques à son élection et il n’y a plus aucune opposition fiable en vue. La Royal essaie bien de se faire remarquer mais par pitié, pas elle, elle excelle dans l’opportunisme et l’incompétence, quant aux autres…..
La « libéralisation du pays » est totalement invendable politiquement. La seule préoccupation des dirigeants est de « sauver leurs fesses » face à une situation socialement très explosive. D’où la surenchère dans le discours terrorisant, d’une part, et les largesses pour « acheter la paix sociale », d’autre part.
Tout cela ne finira pas bien…
C’est le mot qui est invendable et pas le concept : parce que les idéologues de gauches en on détourné le sens pour l’ associer à « Oncle Picsou ».
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