Donald Trump s’oppose à la nationalisation pour freiner le coronavirus

Le président américain ne voit rien d’utile dans la nationalisation pour contrer le coronavirus. Pour lui, la solution est d’utiliser les ressources actuelles au maximum et de compter sur la mobilisation des entrepreneurs.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Donald Trump Sr. at #FITN in Nashua, NH by Michael Vadon (CC BY-SA 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Donald Trump s’oppose à la nationalisation pour freiner le coronavirus

Publié le 23 mars 2020
- A +

Par Daniel Girard.

Des gouverneurs imploraient le président à se prévaloir d’une loi spéciale obligeant les entreprises à appuyer les États pour interrompre la contagion du COVID-19.

Le président américain ne voit rien d’utile dans la nationalisation pour contrer le coronavirus. Lorsqu’on lui a demandé s’il songeait à utiliser une loi spéciale pour obliger les entreprises à épauler les États dans leur lutte contre la propagation du COVID-19, il s’est montré sceptique.

Appelez au Vénézuela. Demandez aux gens comment ça se passe depuis la nationalisation des entreprises. Pas très bien.

Donald Trump croit plutôt que la manière de faire, c’est d’utiliser les ressources actuelles au maximum et de compter sur la mobilisation des entrepreneurs.

Le président a annoncé le déploiement d’unités de la Garde nationale dans les trois États les plus touchés par le coronavirus, l’État de New York, la Californie et l’État de Washington.

Donald Trump a aussi demandé à l’Agence Fédérale de gestion de l’urgence (FEMA) de fournir quatre stations médicales de 1000 lits à New York, huit stations médicales de 2000 lits à la Californie et trois stations médicales de 1000 lits pour l’État de Washington.

Deux navires hôpitaux seront aussi mis à contribution, un sur la côte Est, l’autre à Los Angeles.

En plus de ces déploiements, l’administration Trump a indiqué qu’elle avait envoyé des chargements imposants d’équipement médical là où ils étaient réclamés.

Cette mobilisation de ressources arrive à point alors que le nombre de cas d’infections au coronavirus augmente de façon exponentielle. Plus de 30 000 cas répertoriés.

En raison de sa virulence, le coronavirus frappe fort et partout. Dimanche, c’était au tour du sénateur républicain du Kentucky, Rand Paul, d’apprendre qu’il est atteint du coronavirus. Maintenant en quarantaine, il a entraîné dans son sillon cinq de ses collègues sénateurs, eux aussi placés en quarantaine.

Comme nous tous, le président Trump a bien hâte que ce cauchemar se termine.

Tard dimanche soir, il s’est écrié sur Twitter :

« Il ne faut pas que le remède soit pire que le problème. À la fin de la période de 15 jours nous déciderons de la voie à suivre. »

La période de 15 jours amorcée le 18 mars par Donald Trump consiste à bien se laver les mains, travailler à la maison, éviter les groupes, respecter une distanciation sociale, se mettre en quarantaine en cas de malaise et éviter les déplacements non nécessaires. Tout cela pour ralentir la contamination.

Difficile d’imaginer les résultats spectaculaires qui se seront produits d’ici la fin mars pour motiver l’adoption d’une nouvelle stratégie.

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Au début de leur mandat, si vous aviez fait un sondage, Macron passait pour libéral et Trump pour un populiste. Aujourd’hui on sait avec certitude que Macron est socialiste. Trump c’est plus complexe mais au moins et pour le moment il obtient des résultats et, dans le cas du Coronavirus, ne s’imagine pas que l’Etat est la solution à l’inverse d’une majorité de nos politiques..

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le « quiet quitting » est la nouvelle expression en vogue. Elle décrit le fait pour des employés de quitter leur entreprise discrètement, sans faire d’esclandre, sans même parfois prévenir. Un jour, ils ne sont plus là. Ce n’est pas simplement un problème de ressources humaines car il peut mettre en danger toute l’organisation et entraîner son déclin à plus ou moins court terme. Il constitue donc un enjeu stratégique.

Pour comprendre ce qui est en jeu, on peut utiliser les travaux d’Albert Hirschman, auteur du fameux Défection et prise... Poursuivre la lecture

Les élections de mi-mandat en novembre 2022 n’avaient pas été favorables à Donald Trump et ses candidats. On le pensait isolé du Parti républicain et le gouverneur de la Floride Ron DeSantis était vu comme son successeur. Mais encore une fois Donald Trump semble se relever. Sa popularité au sein de l’électorat républicain se maintient voire s’améliore de nouveau.

Assistons-nous à son retour en force pour les élections présidentielles de 2024 qui se rapprochent ? L’hypothèse ne doit pas être écartée. Surtout dans un contexte économique ... Poursuivre la lecture

Redon Agglomération fait partie des 500 premières collectivités labellisées Terre de Jeux 2024 par le  comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Objectif : faire du territoire une base arrière des Jeux et accueillir des délégations françaises et étrangères qui souhaiteraient venir s’entraîner durant l’Olympiade 2024.

Si le rayonnement des Jeux Olympiques de Londres a profité à Dinard comme base arrière sur la côte  d’Émeraude en 2012, le pays de Redon peut pleinement s’inspirer de recommandations qui fi... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles