Par Margot Arold.
L’allocution d’Emmanuel Macron hier soir était attendue : allait-il annoncer le stade 3 de l’épidémie ? Des mesures inédites ? Des consignes ?
Oui, tout cela a été fait, de manière plus ou moins explicite. Le problème est que le président n’arrive pas à se défaire de cette satanée manie de combiner tout et son contraire. Le « en même temps » est toujours présent, même dans cette crise sanitaire, et au risque d’associer des mesures complètement antinomiques.
Pire encore, dans une période très problématique, qui concerne la santé de chacun, c’est-à-dire son bien le plus précieux, le président arrive à caser des mesures économiques antilibérales dans son discours.
Un constat éclairé mais des mesures ineptes
Après un vibrant éloge du corps médical, « ces héros en blouse blanche », le président a expliqué que le virus allait toucher plus gravement les plus vulnérables. Il a indiqué que les personnes les plus âgées devaient absolument éviter de sortir pour éviter d’entrer en contact avec une personne contaminante.
« Il faut limiter les déplacements au strict nécessaire ».
Mais l’instant d’après :
« Rien ne peut empêcher les Français, même les plus vulnérables, de se rendre aux urnes »
Aller voter semble considéré comme un « strict nécessaire ». La politique doit continuer, quoi qu’il en coûte, quitte à aggraver la diffusion du virus.
Le système de santé fera face, quoi qu’il en coûte
Notre système de santé, certes composé de soignants dévoués (démunis, aussi, mais qu’est-ce qu’une pénurie de masques devant la beauté du sacerdoce ?) est déjà à genoux. L’Italie, exemple le plus proche, a des services saturés.
Le président le sait, il l’évoque. Mais il persiste à croire que le nôtre résistera mieux à la crise sanitaire , grâce aux forces vives qui le composent :
« Nous en sortirons avec un système de santé encore plus fort ».
La situation dans le Grand Est #COVID19 pic.twitter.com/ZdaxcsgWbv
— COLLECTIF INTER-HOPITAUX (@CollectInterHop) March 11, 2020
Un discours clairement antilibéral
« Tout sera mis en œuvre, quoi qu’il en coûte ».
Subitement, les caisses de l’État sont à nouveau pleines pour faire face à la crise sanitaire et économique. Emmanuel Macron profite fort opportunément de l’annonce pour faire la promotion d’un plan de relance national et européen qu’il veut plus ambitieux encore que celui de la BCE.
Rappelons que le plan de la banque centrale, présenté ce 12 mars par Christine Lagarde, n’a pas rassuré les marchés financiers quant à une éventuelle propagation de la crise économique, et que les leçons de 2008 sur l’inefficacité de la planification étatique sont oubliées.
La mesure, très classiquement socialiste, propose un interventionnisme massif plutôt que la libération des contraintes fiscales et réglementaires qui étranglent les entreprises déjà lessivées par les grèves, les Gilets jaunes et maintenant le coronavirus.
Les limites de l’État-providence
Visiblement très attaché à notre système de santé et aux valeurs de l’État-providence (« Notre État-providence est indispensable »), Emmanuel Macron pointe pourtant ses limites :
« Le gouvernement ne peut pas [tout] tout seul »
« Je compte sur vous »
« Je compte sur nous tous pour inventer de nouvelles solidarités ».
Ainsi, l’État ne peut pas tout. Ce discours aux accents de Kennedy nous montre que la première protection contre ce virus, c’est nous-mêmes, ce que nous ne cessons de dire.
Ce que les libéraux savent depuis toujours, c’est que la solidarité n’a jamais eu besoin de l’État pour exister : elle s’applique de manière naturelle, et de façon d’autant plus évidente que les besoins touchent des proches.
Nous enjoindre d’être solidaires est une conséquence attendue de l’assistanat étatique permanent. À force de compter sur l’État pour nous soigner, nous aider en cas de coup dur, nous donner de quoi vivre, nous dire comment travailler, nous en aurions perdu le sens de la solidarité ?
Un beau constat que nous pouvons saluer.
Pas trop d’accord avec votre point de vue. Il n’y a pas d’autre moyen pour éviter que de très nombreuses entreprises restent sur le tapis que de pourvoir à leur trésorerie « quoi qu’il en coûte ». Seul l’état peut le faire.
La grande omission aura été la non-annonce de la suspension des impôts de production.
le problème se poserait moins si l’Etat ne siphonnait pas en temps ordinaire la trésorerie des entreprises par une fiscalité raisonnable et intelligente
Je ne comprend pas bien la phrase ? (à moins que ce soit de l’humour qui m’a échappé)
Dans mon esprit se forment deux variante :
a) « le problème se poserait moins si l’Etat imposait en temps ordinaire la trésorerie des entreprises par une fiscalité raisonnable et intelligente. »
b) « le problème se poserait moins si l’Etat ne siphonnait pas en temps ordinaire la trésorerie des entreprises par une fiscalité déraisonnable et stupide «
Dans sa grande générosité, il offre un report de cotisations sur un manque à gagner irrattrapable.
J’ajoute que le silence sur les impôts de production vient du fait que ceux-ci -pour l’essentiel- sont perçus par les collectivités territoriales et qu’on ne peut pas les fâcher juste avant une élection.
Quoi qu’il en coûte? Vraiment? Et c’est pas cher c’est l’Etat qui paye…
Comme l’écrivait Bastiat il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas.
Ce qui se voit: l’Etat protecteur qui dépense des milliards pour sauver les entreprises en difficulté (imprévoyantes?) Ce qui ne se voit pas: les milliards prélevés dans nos poches pour financer ce “quoi qu’il en coûte” et qui feront défaut ailleurs.
Sauf que les entreprises sont en difficulté à cause du racket de l’état qui leur vole l’argent qu’elles réussissent péniblement à gagner !
pas du tout c’est gratuit puisque c’est l’état qui paye 🙂
L’état ne peut rien faire et n’a aucune fortune autre que la notre !!! Autrement dit ce qu’il va » donner » quoiqu’il en coûte sera préalablement pris dans nos poches ou à postériori mais nous paierons car il n’y a pas de source financière extra terrestre !!!!
Nos zélites vivent dans leur bulle – et ne se rendent même pas compte que leur bulle est encore plus contaminée que le reste du pays …
Le Professeur Gilbert Deray, de l’Hôpital Pitié-Salpêtrière, à Paris:
« Depuis 30 ans, de mon observatoire hospitalier, j’ai vécu de nombreuses crises sanitaires, HIV, SRAS, MERS, résurgence de la tuberculose, bactéries multi-résistantes, nous les avons gérées dans le calme et très efficacement.
Aucune n’a donné lieu à la panique actuelle.
Je n’ai jamais vécu un tel degré d’inquiétude pour une maladie infectieuse et d’ailleurs pour aucune autre.
Et pourtant, je ne suis pas inquiet quant aux conséquences médicales du coronavirus. Rien dans les chiffres actuels sur la mortalité et la diffusion du virus ne justifie la panique mondiale sanitaire et surtout économique.
Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie.
C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, ou l’épidémie est en train de s’éteindre.
L’avenir proche dira si je me suis trompé.
Par contre :
Je suis inquiet des vols de masques et que ceux nécessaires à la protection des personnels soignants et des personnes à risque, nos anciens et celles déjà malades, en particulier les patients immunodéprimés, soient distribués pour une efficacité nulle dans les aéroports, les cafés et les centres commerciaux.
Je suis inquiet des vols de gels nettoyants.
Je suis inquiet de ces rixes pour acheter du papier toilette et des boîtes de riz et de pâtes.
Je suis inquiet de cette terreur qui conduit à faire des stocks obscènes de nourriture dans des pays où elle est disponible dans une abondance tout aussi obscène.
Je suis inquiet pour nos anciens déjà seuls et qu’il ne faut plus ni voir ni toucher de peur de les tuer. Ils mourront plus vite mais « seulement « de solitude. Nous avions l’habitude de ne pas rendre visite à nos parents et grands-parents si nous avions la grippe, pas de les éviter « au cas où » et pour une durée indéterminée.
Je suis inquiet que la santé ne devienne un objet de communication belliqueuse et de conflit comme un autre, alors qu’elle devrait être une cause ultime de lutte dans le rassemblement.
Je suis inquiet que notre système de santé, déjà en grande difficulté, soit prochainement débordé par un afflux de malades au moindre signe de syndrome grippal. Ce sont alors toutes les autres maladies que nous ne pourrons prendre en charge. Un infarctus du myocarde ou une appendicite ce sont toujours des urgences, un virus rarement.
La couverture médiatique sur le coronavirus est très anxiogène et elle participe à l’affolement de chacun.
Cela conduit aux théories du complot les plus folles du genre, « ils nous cachent quelque chose ».
Rien n’est obscur, c’est impossible en médecine dans ce monde du numérique où la connaissance scientifique est immédiate et sans filtre.
Le coronavirus ne tue (presque) que les organismes déjà fragiles.
Je suis inquiet que ce minuscule être vivant ne fasse que dévoiler les immenses fractures et fragilités de nos sociétés.
Les morts qui se compteront alors par millions seront ceux de l’affrontement des individus dans l’indifférence totale de l’intérêt collectif. »
En Chine, c’est quasiment terminé… mais en Chine, les chefs de service qui n’ont pas géré correctement leur hôpital se retrouvent à la soupe populaire. Et la manière correcte de gérer l’hôpital est de donner, avant la crise, confiance aux patients dans ce qu’ils y trouveront, et confiance aux personnels hospitaliers dans la manière dont leur rôle sera reconnu. Les belles déclarations de médecins spécialistes auxquelles nous avons droit ne font que montrer leur incapacité de chefs à obtenir des dirigeants politiques et de la population les pré-requis pour cette confiance.
Oui, sauf …
Sauf que les Chinois n’ont pu contrôler la propagation de l’épidémie que par des mesures énergiques, qu’il est difficile d’imposer chez nous et cette façon de comparer des situations différentes est étrange pour une scientifique.
Maintenant, si le professeur est d’avis qu’il faut laisser l’infection gagner l’ensemble de la population et la laisser s’auto-immuniser … il a peut-être raison.
Mais je n’aimerais pas être à sa place pour décider combien de morts sont acceptables et qui doit mourir …
C’est marrant cette police de la bien-pensance sur CP, qui distribue des bons-points et des mauvais-points sans aucun commenataires. Alors qu’on de fait que discuter (ou pas pour la police) sur des points théoriques avec une diffusion extrêmement réduite.
Il y a des « socialistes » tout du moins au sens de Bastiat, qui lisent et mettent des points ici.
Les points positifs ou négatifs sont faits pour les gens qui n’ont pas le temps de commenter, mais souhaitent quand même indirectement donner leur avis.
Vous formalisez-vous autant quand vous avez des votes positifs ?
Relax…
un point positif, je suis d’accord..ok pas besoin de commenter mais un point négatif appelle un commentaire..du moins à mon opinion…
Y’a un règlement ?
non.. il y a des règles de comportement par contre..
…qui interdisent de mettre à – 1 sans commenter. Enfin…
Relax max : dans 8 jours (2 fois 4 jours), l’Italie aura doublé 2 fois son nombre de morts et dépassé la Chine.
La France se prépare à faire mieux en faisant l’autruche jusqu’au second tour des élections. Evidemment mes propos ne plaisent pas à certains et je pense que c’est pour de mauvaises raisons.
Macron nous prescrit un traitement socialiste : le seul qui tue, voir tous les pays qui l’ont subit.
Je vous trouve un poil optimiste à penser que ce professeur puisse décider de ‘combien’et ‘qui’.
Quand la vague franchira les digues, il sera comme tout le monde à serrer les fesses et attendre que ça passe, en priant le ciel (si si, même les athées, croyez moi) de pouvoir encore réveillonner à Noël…
Si le professeur de médecine peut donner son avis dans le domaine économique et social, alors moi je peux donner mon avis en matière de médecine – sauf que je ne fais pas partie des zélites.
Même si je suis en grande partie d’accord avec ce qu’il dit, certains points ne doivent pas être pris pour une vérité absolue, car il sort de son domaine.
Et le fait de voir des médecins sortir de leur domaine de compétence est en lui même inquiétant.
Partiellement en désaccord avec vous, soit on dit que seul le contenu/l’argument compte, et il n’y a pas de domaine de compétence, (argument philosophique il me semble)
soit on considère que l’humain « compétent » doit être écouté, mais même la prudence doit être exercée..
Je ne vous donne pas tort, mais cela revient à reconnaître l’existence des élites, chose à laquelle j’ai renoncé depuis longtemps parce que cela mène à une impasse. (En particulier d’un point de vue libéral).
Soit l’élite est de fait , soit elle l’est par consensus, dans les 2 cas il y A une « élite »
Je vous laisse deviner la meilleure méthode 😉
Il y a une différence entre choisir un leader et affirmer qu’il existe une relation d’ordre permettant de classer les gens en comparant leur intelligence ou leur morale.
Et cela devient idiot si on veut faire une relation d’ordre avec plusieurs variables de nature différentes et choisies arbitrairement.
« l’humain « compétent » doit être écouté »
La sagesse des peuples depuis toujours consistait à écouter surtout les « vieux ». Ce qui n’est pas si stupide et cohérent pour établir un classement.
Sur ce critère, un grand ponte en médecine est probablement en haut du classement. Malheureusement, ils sont loin d’être tous du même avis.
Ecouter les ‘boomer’ ?
Vous n’y pensez pas !
Déjà qu’ils ont sacrifié l’avenir de l’humanité et détruit la planète à Greta !
How dare you ?
Comment définit-on un domaine de compétence ? Par un « record-track » flatteur dans ce domaine, et par des assertions bien étayées que les pairs du domaine et les extérieurs cultivés et dotés d’un bon sens logique peuvent vérifier. Or là, il y a beaucoup d’arguments d’autorité, et utilisation d’assertions non étayées…
Le message, qu’il vienne d’un individu « compétent » ou « pas », ne modifie pas son contenu, son argumentation. Quand je vois le texte ci dessous, je remarque:
Une incroyable succession de « je », qui appuie la subjectivité du texte. Une partie historique abordant d’autres virus. En fait le texte ne contient pas le moindre argument, c’est un texte d’autorité.
J’aurais aimé:
-Des analyses statistiques sur le Chine, notamment l’Hubei
-Des comparatifs avec la Corée du Sud et l’Italie
-L’analyse de l’efficacité des divers méthodes de confinement utilisées.
-Une conclusion humble et modeste.
Quand au « rien ne justifie la panique actuelle », j’aurais plutôt aimé une liste de faits, car chacun a le droit d’avoir son opinion.
Par exemple, l’état d’esprit d’un jeune de 20ans et d’un BPCO de 60ans sont très différents. La panique peut être justifiée pour l’un et pas pour l’autre.
Je mets en lien un article argumenté qui va à l’encontre de ce professeur
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-act-today-or-people-will-die-f4d3d9cd99ca
+1000 !
La différence dans l’argumentation saute aux yeux.
Allons, me voilà à utiliser les arguments d’autorité, moi aussi…
Merci pour le lien vers cette étude solide. Il est clair que nous allons en France vers un désastre sanitaire (surtout quand on connaît l’état réel de nos hôpitaux et l’efficacité toute relative de notre fonction publique) mais je comprends aussi le message de ceux qui, comme le Pr Deray, savent que la panique est la pire des choses car elle ne fait qu’aggraver la situation. Il appartient à chacun de comprendre que ce n’est pas l’Etat qui va les protéger, se prendre en main et agir sereinement au mieux pour lui-même, ses proches et ses voisins.
« L’analyse de l’efficacité des divers méthodes de confinement utilisées. »
On peut supposer naïvement que nos experts on fait de telles analyses …
Mais j’ai déjà fait tellement de suppositions stupides sur la façon dont on gère la crise (masques, isolement, réponse massive et de durée limitée et non procrastination) que j’ai comme un doute …
« L’analyse de l’efficacité des divers méthodes de confinement utilisées. »
Les Japonais semblent s’en sortir fort bien avec des masques chirugicaux, du gel hydroalcoohlique en libre service partout … et une certaine retenue traditionnelle dans les effusions. (Aïe mon dos).
Mais un bout de coton avec 2 élastiques est de la haute-technologie hors de notre portée.
Si les mesures prises sont exagérées elles ont forcément un impact économique, la preuve la panique boursière! Il ne donne pas des conseils économiques mais médicaux.
Merci Gradzi pour le partage de ce message.
C’est surtout le prof. en question qui devrait le remercier, ce message va sûrement l’aider à vendre son bouquin de néphrologie…
« Les mesures prises sont adaptées et efficaces et elles permettront le contrôle de l’épidémie.
C’est déjà le cas en Chine, foyer initial et de loin le plus important de cet agent infectieux, ou l’épidémie est en train de s’éteindre. »
Les chinois n’ont pas appliqué les mesures de cantonnement des français. Eux, ils ont appliqué le confinement, la détection systématique, la quarantaine territoriale.
C’est un nouveau virus, quoi qu’on puisse dire. S’il est 10fois plus grave que la grippe, cela exige AMHA une action forte.
Si le virus n’est pas sensible aux chaleurs estivales, on n’est mal.
Je ne veux pas trop m’avancer, mais mon fils qui vit en Asie du Sud Est, avec des températures entre 25 et 35°C m’a fait savoir que la propagation est relativement limitée sur place.
Une grande partie des malades s’est infecté ailleurs, et malgré la promiscuité des gens il n’y a pas de multiplication massive des cas…
Alors j’ai bon espoir…
Je doit etre stupide mais pourriez vous m’expliquer pourquoi les experts scientifiques ont recommandé la fermeture des écoles lundi, alors que les memes experts on dit (dixit castaner) qu’il n’était pas necessaire d’annuler les élections dimanche, dans des bureux de vote situés.. dans les écoles?
L’agenda politique prime sur la santé de la population. Vous attendez-vous à autre chose de la part de ces FDP ?
lol.. c est ce qu’il me semblait.. on stérilise l’activité de notre pays mais on continue à faire bouillir la marmite des politiques.. faut pas déconner quand même!
Pas grave, c’est l’état qui paye, cad le pauvre con qui peut pas se planquer chez lui et qui va en plus éponger le merdier… comme d’hab
Les enfants sont le principal vecteur de la contamination. C’est pas politiquement correct mais c’est comme ça.
Le comportement d’adultes dans un bureau de vote est a priori plus gérable.
L’en-même-temptisme ?
Les experts scientifiques n’ont rien dit de tel. C’est comme une grippe, lesquelles je vous le rappelle tuent des milliers de personnes en France tous les ans! C’est Macron qui fait sa com avant les élections pour montrer qu’il s’occupe de nous!
Quand ils ont constaté le b….. qui arrivait, mes élèves ont aussitôt créé un groupe WhatsApp dédié à l’échange entre nous. Pas besoin d’une informatique EducNat qui n’a jamais brillé par son efficacité. CQFD.
@Synge
Bonsoir,
Les profs du collège où je travaille ont été désoeuvrés toute la journée (vendredi 13/03/2020). (Les élèves ont vu dans la fermeture, des vacances avancées.)
L’annonce, la veille, de la fermeture des établissements scolaires a pris les profs de court. Toute la journée a été sous le coup de « Comment on fait ? »
Ne sachant trop quoi faire ni répondre aux attentes des profs, les chefs d’établissement n’ont pu que produire la réponse : « on attend les consignes. »
Les profs n’ont pas de marge de manoeuvre, ils ne savent pas prendre d’initiative, ou peut-être le peuvent-ils pas, et sont pendus aux décisions d’autres personnes n’ayant aucune lattitude pour prendre ces décisions, personnes qui sont aussi en attente d’ordre des instances supérieurs (toutes puissantes).
Cette journée était placée sous le coup de la brasse coulée floue.
Cette brasse coulée floue était aussi bien mise en évidence par le président et son ministre de l’Ednat. Jean-Michel Blanquer hier matin sur France Inter, disait que la fermeture n’était pas envisagée. Le soir, le président annonce la fermeture. A croire qu’ils n’ont aucun plan, aucune anticipation, qu’ils sont sur de l’impro totale (et de la mauvaise impro), que ce sont de simples pitres. Oh wait !
Je suis prêt à parier que la panique va progresser de façon exponentielle quoi que l’on fasse, mais qu’en revanche elle va saturer beaucoup plus rapidement que l’épidémie.
Mais je n’y connais rien en fait. Y-a-t’il des spécialistes dans la salle ?
« Il faut limiter les déplacements au strict nécessaire »
Sauf si vous devez vous rendre au centre des impôts, à la trésorerie, à l’URSSAF ou chez un revendeur informatique afin d’acquérir un nouvel ordinateur pour mettre à jour votre dossier fiscal et vos règlements.
« Tout sera mis en œuvre, quoi qu’il en coûte »
A ce jour c’est le peuple qui paye les masques, les tests… dont le citoyen « ordinaire » ne bénéficie pas.
« Je compte sur nous tous pour inventer de nouvelles solidarités »
Et surtout pour inventer de nouvelles taxes au profit d’organisations non-démocratique (associations, ONG…)
« inventer de nouvelles solidarités » est déjà suffisant en matière de brassage d’air.
Toute la question est de savoir s’il est utile que le général motive ses troupes pour le combat qu’il doit mener … en restant chez lui ?
dans toute cette pagaille , la seule chose dont on est sure , c’est que le traitement socialiste à la macron va nous endetter sur plusieurs générations ; sans être certain du résultat ;
La tendance est à ce qu’une génération puisse dénoncer la dette de la précédente, surtout quand cette dernière est susceptible d’avoir rapidement des problèmes respiratoires.
Macron nous prescrit un traitement socialiste ?
Non plutôt un traitement soviétique !
Traiter le coronavirus par les purges ?
Macron profite du coronavirus pour dire que l’Etat dépenserait « quoi qu’il en coûte ». Dépenser sans compter, c’est le rêve de tout socialiste. On ne lui parlera plus du 3% et Mme. Merkel ne lui fera plus de reproches, au diable le déficit et la dette. C’est le bonheur total, merci le virus.
C’est plus grave que la grippe, mais ce serait bien plus grave encore si la population s’affolait. Ca me fait mal de le dire, mais on ne peut que soutenir l’action publique visant à ramener les gens à la raison.
Pour les plans, en revanche, les dirigeants savent bien qu’ils ne sont pas faits pour être déclenchés, car ils révéleraient alors qu’ils sont incomplets, inadaptés, et pires que le mal dès qu’on dépasse une certaine ampleur.